N° 132, novembre 2016

Aperçu sur la province du
Khorâssân du Sud


Shahâb Vahdati


Nature exotique du grand désert de Lût (Lout).
Photo : Modjtabâ Fazldjou

Avec une superficie de 82 864 km2, la province orientale du Khorassân du Sud (en persan, Khorâssân-e-Jonoubi) recouvre 10,9% de la superficie de l’Iran. Elle avoisine l’Afghanistan sur une longueur de 330 km à l’est, et les provinces du Khorâssân-e Razavi au nord, de Yazd et de Kermân à l’ouest, et le Sistân et Baloutchestân au sud. Suite à la réforme la plus récente concernant la division administrative du pays, la province comprend les onze villes de Birjand, Ghâenât, Darmiân, Sarbisheh, Nehbandân, Tabas, Ferdows, Sarayân, Boshruyeh, Zirkouh, Khosf, avec la ville de Birjand comme chef-lieu et 16 districts, 42 communes rurales, 2061 villages habités et 5041 villages qui tendent à disparaître du fait de l’exode rural et du non-renouvellement de leur population.

Cette province a été créée en 2003 par une loi votée par l’Assemblée consultative (majlis), suite à la division de la vaste province du Khorâssân en trois nouvelles provinces. En tant que troisième province d’Iran en termes de superficie, le Khorâssân du Sud comprend une population d’environ 735 000 personnes, ce qui fait d’elle la 28e province la plus peuplée du pays.

Les vieux quartiers aux édifices mémorables
de la ville de Khosf

A cause de la rareté des précipitations et des conditions climatiques peu propices, l’agriculture n’est pas très répandue dans cette région. Pourtant, les produits agricoles adaptés à ces conditions arides, notamment le safran et l’épine-vinette, sont d’une très bonne qualité. La nature exotique du grand désert de Lût compte parmi les endroits touristiques les plus importants de la région, avec ses beaux paysages du sud de la province contrastant avec les montagnes à l’est.

La province comprend des lieux historiques et des constructions remarquables. Birjand, Khosf, Sarbisheh et Nehbandân renferment chacune des monuments et des attractions qui ont fait de cette province une destination touristique prisée. D’un point de vue historique, Khosf compte parmi les villes les plus anciennes d’Iran, et ses vieux quartiers aux édifices mémorables lui confèrent une véritable originalité. Etant donné que la ville est située sur un lit de pierres résistantes, elle a été à l’abri des tremblements de terre. L’âge des édifices anciens de cette ville remonte à l’Antiquité préislamique, révélant la richesse culturelle et la civilisation historique de cette région, avec de nombreuses citadelles et de vieilles maisons, des grottes, ainsi que des villages antiques. Construite en brique crue sous les Arsacides et les Sassanides, la grande citadelle de Nehbandân est située dans le centre-ville.

Monts Kamar-Sorkh au nord et Shâh-Kouh
au sud de la province

La situation géographique de la province

 

Du point de vue morphologique, la province se divise en deux parties. Les nord et nord-ouest sont montagneux et élevés, tandis que les plaines du sud et du centre sont des terres basses et nivelées. Les points les plus élevés sont les sommets des monts Kamar-Sorkh (2842 m) au nord et Shâh-Kouh (2737 m) au sud de la province.

Les montagnes du Khorâssân se situent dans le prolongement des montagnes d’Alborz, commencées en arcs parallèles par Shâh-Kouh pour continuer sur un axe nord-ouest/sud-est jusqu’aux hauteurs de l’Hindu Kush en Afghanistan.

Les lieux les plus fertiles de la province sont situés au nord et au nord-ouest. Quant aux plaines situées au sud et au sud-est, en raison de leur proximité avec les bords septentrionaux du désert de Lout exposés aux sables mouvants, elles ont un climat sec et hostile.

Le climat de la province du Khorâssân du Sud est sec et désertique mais en tenant compte de l’altitude, il se répartit en deux catégories : un climat chaud et sec, et un climat sec et tempéré. Le premier peut être remarqué dans les plaines, les terres basses du centre, du sud et du sud-ouest, tandis que le climat sec et tempéré est celui des régions situées dans les zones hautes du nord et les lieux proches de la ville de Birjand.

Vu le climat, désertique dans l’ensemble, cette province ne possède aucun cours d’eau notable, et ses rivières sont saisonnières.

Grotte de Khounik située au sud de Ghâen

 

Historique

 

Les traces de présence humaine les plus anciennes découvertes dans la région sont celles des grottes de Khounik situées au sud de Ghâen, vieilles d’environ 35 000 ans. Des fouilles menées dans un ensemble de jardins à Ferdows ont également permis la découverte d’outils en pierre et en céramique datant de l’âge du cuivre (5e et 4e millénaire av. J.-C.).

Le Khorâssân du Sud comprend cette partie du grand Khorâssân qui était autrefois dénommée Ghohestân qui signifie « montagneuse ». D’après les épitaphes achéménides, cette région était habitée par le peuple Sagarte. Les épitaphes arsacides et sassanides font à plusieurs reprises référence à ce pays, révélant son importance et sa place dans l’empire. Après la conquête islamique de l’Iran en 649, les mandataires des califes arabes gouvernèrent cette région jusqu’en 872, date à laquelle elle tomba sous le règne des Saffarides [1]. A la fin du XIe siècle, elle devient la capitale officieuse des ismaéliens dirigés par Hassan Sabbâh, le Vieux de la Montagne. Le gouvernement central se désintéressait de cette région aux conditions climatiques défavorables, ce qui fit de ce pays un endroit idéal pour le développement d’organisations paramilitaires et rebelles. Après Alamout, le Ghohestân devient, de Kâshmar à Nehbandân, la deuxième zone d’influence directe des Ismaélites, solidement installés dans le Khorâssân. C’est l’invasion moghole et Hulagu Khan (1218-1265) qui mettent fin à la présence des Ismaélites dans cette région. L’arrivée au pouvoir des Safavides établit une sécurité relative propice au développement du commerce.

Région du Ghohestân

Les frontières du Ghohestân ont changé selon les périodes historiques, tout en suivant plus ou moins la structure naturelle de la région : une zone montagneuse limitée au nord-ouest par le désert de Kavir et par le désert de Lout au sud-ouest et sud, ainsi qu’à l’est par les plaines désertiques dites "du désespoir" (biyâbân-e nâomidi) et les terres salées de l’ouest de l’Afghanistan. Elle comprend un vaste territoire abritant entre autres les villes de Ghâyen, Zirkouh, Gonâbâd, Ferdows, Tabas, Birjand et Nehbandân. Si les dynasties régnant sur la région étaient puissantes, leur territoire pouvait s’étendre jusqu’aux villes de Kâshmar, Torbat Jâm, Torbat-e Heydarieh et le sud de Neyshâbour. Cette région s’est longtemps trouvée sur un carrefour de voies importantes qui liaient le sud de l’Iran à l’Afghanistan et à l’Asie centrale. Elle se situe entre les trois territoires du Pakistan au sud-est, de l’Asie centrale au nord et des régions australes de l’Iran. De plus, la région de Birjand a été, de par sa position topographique, son climat défavorable et son éloignement du centre de pouvoir qui font de lui un refuge idéal pour des rébellions, à l’origine d’un nombre conséquent d’événements historiques.

Le djâdjim . Photo : Hakimeh Mostafâei

Situation sociale et économique

 

Les conditions climatiques particulières de cette province ont permis la production agricole de produits rares et coûteux tels que le jujube, l’épine-vinette, le safran et l’olive de Bohême. La province est le premier producteur d’épine-vinette et de jujube et le deuxième producteur de safran du pays. Les autres fruits et produits agricoles de la région sont la grenade, la pistache, l’amande, la pomme, la poire, le coing, la cerise, la griotte, l’abricot, la pêche, la datte, la mûre, la mûre noire, la noix, la figue et le jujube. Dans le secteur des produits agraires, on peut citer la culture du blé, de l’orge, du coton, des céréales, des produits issus de la culture maraîchère, des plantes fourragères et des betteraves.

Les principaux travaux d’artisanat sont la tapisserie, la poterie, la teinture, la forge, le repoussé, les nattes, le tressage de corbeilles, le foulage de feutres, le tressage de zilou (sorte de tapis tissé de coton), les textiles, le filage textile, le kilim, le djâdjim, l’orfèvrerie et la tannerie. De 300 sortes d’entreprises artisanales reconnues en Iran, 80 sont réparties dans la province.

Surnommée « la Ville des pins », la capitale actuelle de la province du Khorâssân du Sud, la ville de Birjand, était autrefois une ville importante du Ghohestân. Cette ville, qui reste petite, est bien organisée et connaît actuellement un développement rapide. Sa localisation à l’est du désert central de l’Iran explique son climat rude et sec et cependant, il est surprenant de savoir que Birjand a été la première ville d’Iran à être approvisionnée en eau potable en 1924, avant même Téhéran ou d’autres grandes villes. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les consulats de Grande-Bretagne et de Russie étaient aussi actifs dans la ville. Par ailleurs, fondée au milieu du XIXe siècle peu avant l’Ecole Dâr-ol-Fonoun de Téhéran, l’école Shokatiyeh de Birjand est la première école publique moderne d’enseignement supérieur en Iran. Depuis, tout au long des XIXe et XXe siècles, d’autres établissements d’enseignement supérieur ont ouvert leurs portes à Birjand, dotant cette ville d’une certaine dynamique de recherche universitaire.

École Shokatiyeh de Birjand

Protégées par le rude climat, une chaîne de montagnes et le désert, la culture et la langue de Birjand n’ont pas été très affectées par les événements qui ont changé le pays de l’époque antique jusqu’à l’époque contemporaine, et le dialecte birjandi du persan est l’un des plus anciens encore parlés.

 

Il faut parcourir un long trajet pour atteindre la ville de Birjand au nord-ouest de l’Iran. Elle est à 5 heures de route de Mashhad et à 15 heures de route de Téhéran. L’aéroport international de la ville est ancien, ayant été mis en service en 1933 comme troisième aéroport opérationnel d’Iran après ceux de Téhéran et de Boushehr, en raison de sa position géostratégique. Il offre des vols quotidiens directs vers Téhéran et Mashhad, et est devenu un aéroport international après le premier vol international à Médine en Arabie Saoudite en juin 2008. Pourtant, la ville n’est pas connectée au réseau du chemin de fer national d’Iran.

Site historique de Koushk

Les principales attractions touristiques de la province

 

La province compte de nombreux sites touristiques, parmi lesquels nous pouvons citer le site historique de Koushk [2] (mot persan signifiant château estival) contenant un hammâm, une mosquée et un âb-anbar (réservoir traditionnel d’eau potable). Ce lieu est situé près de la Porte de Ghâen à Ferdows.

La coexistence de plusieurs édifices et la combinaison de plusieurs styles architecturaux confèrent aux monuments de ce site une importance et une valeur artistiques particulières. De plus, sa mosquée abrite deux shabestân (partie couverte de la mosquée où l’on dort ou fait des prières nocturnes [3]), un d’été et un d’hiver, à l’architecture exceptionnelle. Avec ses voûtes en berceau et ses colonnes en brique crue, le shabestân d’hiver est le joyau du site de Koushk. Il abrite une chapelle avec une épitaphe qui date de 1154, considérée comme la plus ancienne de la ville de Ferdows. Suite à la réalisation d’excavations, des colonnes ajoutant à la richesse architecturale du shabestân ont été mises à jour sous les couches de calcaire.

Le Jardin de Shokat Abâd : Situé à 10 km à l’est de Birjand, le jardin de Shokat Abâd s’étend au bord d’un village éponyme sur le chemin de Birjand-Zâhedân. D’une superficie de 8,5 hectares, ce jardin a été enregistré le 14 août 1999 au Patrimoine national d’Iran. La renommée de ce jardin élaboré sur un lit rocheux date de l’époque qâdjâre, où il était la résidence estivale de l’aristocrate Esmâïl Khân Shokat qui, n’ayant pas d’héritiers, transmit ses biens, notamment ce parc, à son frère Mohammad Ebrâhim Khân. Ces biens furent plus tard confisqués au terme de querelles de cour par Assad-Allah A’alam (ministre de la Cour), pour finalement être donnés à une fondation pieuse.

Le Jardin de Shokat Abâd. Photo : Kâzem Shokatâbâdi

La Citadelle de Forgue : La citadelle de Forgue se trouve dans l’enceinte d’un village éponyme situé à 10 km au sud de la ville d’Assadieh. Cet édifice historique date de l’époque afsharide et sa construction a été ordonnée par Nâder Shâh, entamée par Mirzâ Bagha’a Khân, et poursuivie après ce dernier par son fils Mirzâ Rafi Khân.

Les espaces internes sont divisés en trois parties : la première est consacrée à la résidence des serviteurs, au stockage de la nourriture et aux enclos ; la seconde au séjour des militaires, des patrouilles et à l’entretien des ustensiles de guerre ; et la troisième abrite les propriétaires et leurs proches.

La citadelle comptait autrefois 18 tours, dont seules quelques-unes ont survécu au passage du temps. Les matériaux utilisés dans la construction de l’édifice sont la pierre, la brique, l’adobe et la brique crue.

 

Le Jardin Akbarieh : ce jardin de style qâdjâr est, depuis 2011, l’un des neuf jardins iraniens placés sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce parc comprend également des musées d’histoire naturelle, d’archéologie et d’anthropologie régionale.

Le château de Birjand : cet édifice safavide est le plus ancien monument de la ville. Un restaurant traditionnel et une maison de thé d’époque agrémentent ce château qui offre une belle vue sur la ville et la vieille ville.

Le Jardin Akbarieh

Le pavillon Kolâh Farangi : ce bâtiment de style qâdjâr est le symbole de Birjand et abrite aujourd’hui un bureau gouvernemental.

L’école et musée Shokatiyeh : belle école de style qâdjâr et troisième école moderne de l’Iran après l’Ecole Dâr-ol-Fonoun de Téhéran et l’Ecole Roshdiyeh de Tabriz.

Les chutes de Châhârdeh : ces chutes situées à 30 km au sud de Birjand sont composées de 80 cascades dévalant la montagne Bâgherân, limitrophe du désert.

Les bas-reliefs parthes de Kâl Jangâl : ces sculptures en pierre de la période parthe ont été taillées dans le roc de la montagne Bâgherân, située à 35 km au sud-ouest de Birjand.

Le barrage montagneux de Darreh : également bâti sur la montagne Bâgherân, il date du milieu de l’ère qâdjâre (début-mi XIXe siècle).

Le musée Mashâhir (musée des personnalités), la Maison Mirâs Pahlavâni (L’héritage des athlètes) qui est l’ancienne zourkhâneh [4] de Birjand, la mosquée Tchahâr Derâkht et le mausolée de Hakim Nazâri Ghohestâni, un important poète ismaélite du XIIIe siècle, font également partie des attractions touristiques de la région.

Le château de Birjand

 

Le Musée archéologique de Birjand

 

Au premier étage de l’édifice Akbarieh, bâtiment consacré aux cérémonies dès sa construction au XIXe siècle par le gouverneur local Shokat-ol-Molk, les 600 m2 du musée archéologique de Birjand retracent le parcours diachronique de la région du IIIe millénaire av. J.-C. jusqu’aux années 1920 au travers de ses collections : tuiles et céramiques, numismatique, objets métalliques, armes et matériels militaires, livres et souvenirs de famille. Quant à l’architecture de l’édifice, notamment avec la galerie des glaces du musée, elle constitue en elle-même un témoignage sur l’architecture du XIXe siècle.

Les tuiles et les pièces de monnaie sont en nombre parmi les objets du musée : il expose notamment des tuiles beiges du IIIe millénaire avant notre ère, des poteries grises du premier millénaire av. J.-C., des céramiques émaillés de l’époque islamique, ou encore des collections numismatiques préislamiques séleucide, parthe, sassanide, et islamiques, couvrant toutes les dynasties ayant régné dans la région du VIIe siècle au XXe siècle.

Une section du musée, située sous la voûte centrale avec un pavillon garni de beaux muqarnas est consacrée aux Corans et aux ouvrages manuscrits. Des lithographies et des objets d’imprimerie enrichissent cette collection, dont l’ouvrage le plus précieux est un Coran enluminé et doré du XIXe siècle.

Le pavillon Kolâh Farangi. Photo : Imân Bahdani

 

Souvenirs de Birjand

 

D’un avis presque unanime, le safran du Khorâssan du Sud est le meilleur au monde. Il est ainsi le souvenir de choix pour tout visiteur de Birjand. Le jujube et les prunes sont également fameux pour leur qualité. Le gâteau birjandi, spécialité de la ville, sera apprécié par les amateurs de pâtisseries.

La vannerie est une activité artisanale très répandue dans les villages, mais si on veut dépenser plus d’argent, il ne faut pas oublier les tapis. Le tapis de Birjand est internationalement célèbre pour sa bonne qualité et ses beaux motifs. Le dessin des tapis de Birjand est unique parce que la marge du tapis est aussi importante que le centre de l’ouvrage, chose rare dans les tapis persans. Pour les tisserands de la région, la marge du tapis est comme le cadre d’un tableau et ils estiment qu’un cadre finement travaillé ajoutera de la valeur à la composition principale.

Musée archéologique de Birjand

 

La ville de Ferdows ou « le paradis »

 

La ville orientale de Ferdows abrite également plusieurs sites historiques et naturels. Célèbre pour son safran et ses grenadiers de haute qualité, Ferdows attire un grand nombre de touristes nationaux et internationaux chaque année. La source d’eau minérale de Ferdows est située à 20 kilomètres au nord de la ville, près d’un volcan inactif. Cette eau thermale est, d’après les habitants, efficace pour le traitement des rhumatismes et des dermatoses.

Située au sud-ouest de la ville, la madrasa de Ferdows est un monument historique octogonal datant de l’époque safavide (XVIe siècle). Elle dispose d’une bibliothèque, deux porches couverts est et ouest, une mosquée, une cour et quatre terrasses situées sur l’axe d’entrée au nord et au sud.

La Grande Mosquée de Ferdows est un autre bâtiment historique construit à l’époque seldjoukide (XIIIe siècle). Le mot Ferdows signifie « le ciel » en persan, et a donné le mot « paradis » en français.

Le jujube, l’un des souvenirs de Birjand
La Madrasa de Ferdows est un monument historique octogonal datant de l’époque safavide

    Bibliographie :


    - Elton L. Neil, Târikh-e siâssi va ejtemâ’i-e Khorâssan (Histoire politique et sociale du Khorâssân), trad. par Massoud Rajabniâ, Téhéran, éd. Elmi Farhangi.


    - Jack Barthold, An Historical Geography of Iran, trad. par Massoud Rajabniâ, Téhéran, éd. Elmi Farhangi.


    - "Khurasan", Encyclopédie de l’Islam, p. 55.


    - "Khurasan", Encyclopédie Britannica Online.


    - Lazard, Gilbert, Dictionnaire persan-français, 1990.

    Site : http://www.cnrtl.fr/

    Notes

    [1Dynastie iranienne ayant régné sur une majeure partie de l’est et du sud-est du territoire iranien de 867 à 1003.

    [2C’est le koushk persan qui est à l’origine du mot « kiosque » en français. Selon le Centre national des Ressources linguistiques, ce terme désigne un « petit pavillon de jardin ouvrant de tous côtés, coiffé d’un dôme ».

    [3Dictionnaire persan-français de Gilbert Lazard, 1990.

    [4La zourkhâneh est un gymnase traditionnel iranien ; le terme de « zourkhâneh » signifiant littéralement « maison de force ».


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