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La province du Khorâssân du Sud est une province de l’est de l’Iran qui a pour capitale la ville de Birdjand. Elle couvre une grande région au climat sec et désertique, qui a su préserver ses caractéristiques culturelles à travers les siècles. Cette culture propre se révèle en particulier à travers la langue, l’habillement, la musique, les fêtes et les artisanats des habitants. Selon certains documents anciens, le Khorâssân du Sud était le territoire d’une tribu iranienne dénommée Sâgârt.
Les habitants du Khorâssân du Sud parlent essentiellement un persan proche du persan dari. Le persan dari (nouveau persan) est issu de la langue officielle sassanide [1]. Du fait de sa géographie désertique et de son éloignement des centres de pouvoir durant les premiers siècles après l’islam, cette région est restée culturellement homogène et relativement fermée aux influences extérieures. Ainsi, le dialecte comprend très peu de mots étrangers. Au sud de la province, la proximité avec le Sistân et Baloutchistân a donné une teinte baloutche au dialecte régional.
Les traditions et les rites des habitants du Khorâssân du Sud se divisent en traditions islamiques comme celle des Nuits de barât (fêtes célébrant la naissance de l’Imâm Mahdi), celle du Ramadan khâni, qui clôture l’Aïd el-Fitr, et celle de Bibi Sehshanbeh ; et en traditions anciennes iraniennes, celles de Norouz, Shab-e Yaldâ ou la Nuit du Solstice d’hiver, et la fête de Kâkel, où l’on remercie Dieu pour l’abondance de la production agricole.
Les jeux des habitants du Khorâssân du Sud reflètent leur style de vie et découlent de leur culture et de leurs croyances sociales. Parmi ces jeux, citons le tchoub bâzi (jeu de bois), le tashleh bâzi, le hirâb hirâb, le haft-sang (jeu des sept pierres) et l’ârhang ârhang asb-e tcheh rang ? (ârhang ârhang, de quelle couleur est le cheval ?), dont les plus connus sont ârhang ârhang et haft-sang [2]. Ce dernier est un jeu pour enfants et adolescents de huit à quinze ans. Dans ce jeu, deux équipes de trois à quatre personnes disposent sept pierres plates l’une sur l’autre. L’équipe qui doit commencer la manche est ensuite désignée. Un membre de cette équipe doit viser la tour adverse avec une balle (semblable à une balle de tennis) de manière à la renverser. Puis il s’enfuit, poursuivi par l’un des membres de l’équipe adverse qui doit également se saisir de la balle. Celui qui a fait tomber la tour doit réussir à la rebâtir avant d’être attrapé pour que les rôles s’inversent. S’il ne réussit pas, il est éliminé. [3]
Arhang ârhang asb-e tcheh rang ? est un jeu régional pour adolescents. Deux équipes de cinq membres s’affrontent dans une course-poursuite. Chaque équipe choisit un membre qui sera le Maître. Les deux Maîtres se séparent alors de leurs équipes respectives et vont ensemble guider le jeu. Puis l’une des équipes commence le jeu avec la phrase « Arhang arhang… » L’autre équipe répond « De quelle couleur est le cheval ? » Le premier groupe désigne un cheval particulier, mais l’équipe adverse répond par un quolibet. Ceci lance la poursuite à proprement dit, puisque l’équipe qui a choisi un cheval poursuit l’équipe adverse dont les membres doivent faire leur possible pour ne pas se faire attraper. Chaque membre attrapé est emmené auprès des maîtres et éventuellement éliminé. Les Maîtres peuvent, en se concertant, lancer un mot prédéfini qui inverse la course-poursuite, les poursuivants devenant ainsi les poursuivis. [4] Ce jeu peut être pratiqué par des enfants plus jeunes, mais c’est plutôt les adolescents qui y jouent traditionnellement.
En outre, le climat rude et sec de la province qui impacte l’agriculture et l’élevage, a poussé les habitants à diversifier leurs métiers. Ainsi, de nombreux artisanats, à valeur autant quotidienne qu’artistique, ont été et sont toujours pratiqués dans la région. Parmi les produits artisanaux de la région, citons le tapis, le kilim, le jâjim, la poterie, la filature, la vannerie et le tissage de nattes. Ces artisanats révèlent certains aspects culturels, sociaux, religieux et mythiques de leurs créateurs à travers leurs dessins et la diversité de leurs motifs emblématiques.
La vannerie est un artisanat de production d’objets tressés avec des fibres végétales. Les artisans du Khorâssân du Sud utilisent principalement du saule d’Egypte et du saule rouge. C’est au printemps que les paysans cueillent les tiges neuves de ces arbres. Après la cueillette, les tiges sont trempées dans de l’eau en vue d’une meilleure élasticité. Les villages des piémonts de la montagne Bâ’arân sont les principaux producteurs de cette province. La dénomination des objets (principalement des paniers) produits dépend de leur taille et de leur usage : kâk biz (grand panier), shalgham shourâ (panier à taille moyenne), doug-risi (petit panier). Enfin, le takidjeh est un panier plat qui sert à sécher des végétaux ou contenir du pain cuit. [5]
(Photo 1)
Le type de tapis le plus courant dans la région est le khersak bâfi (tissage d’ourson), autrement dit des tapis de petites dimensions, grossièrement tissés, dont les dessins sont, en particulier, le dessin pinéal, celui du vase, de la forêt ou des oiseaux. [6] (Photo 2)
Le kilim est une sorte de tapis sans poils. Ses motifs géométriques et abstraits sont fortement inspirés par la nature et les conditions climatiques et géographiques de la vie des tisserands. [7] (Photo 3 et 4)
Le tissage de nattes est le plus ancien des artisanats de cette localité. Cet artisanat est également présent du fait du climat, puisque cette zone produit traditionnellement des dattes et que les feuilles et brins de dattiers sont les ingrédients du tissage de ces objets nattés. De même que les objets tissés sont très simples et visent à remplir les besoins courants de la vie des habitants, les instruments nécessaires à cet artisanat sont également simples et peu nombreux : la faucille, le couteau, l’aiguille, la lime et l’alêne. [8] (Photo 5)
En bref, la relation entre la culture et les croyances des habitants de cette localité avec leurs artisanats et même leurs traditions est de l’ordre de l’évidence. L’adaptation au climat, le respect de la nature et une forte attention à la préservation de leur culture font partie des caractéristiques des habitants de cette région.
Dans cette province, les vêtements, minutieusement coupés et ornés, sont parfois de véritables tableaux qui mettent en valeur la richesse culturelle et la profondeur de la pensée de cette société artistique.
Les vêtements de chaque ethnie sont inspirés par divers éléments comme la culture, le climat et la religion. De ce fait, bien que les vêtements modernes et tissés industriellement se soient largement substitués aux vêtements traditionnels de nombreux peuples, en Iran, les provinciaux préservent toujours en partie leurs habits traditionnels.
C’est le cas notamment dans le Khorâssân du Sud où les habits traditionnels, préservés, sont aussi rehaussés par des broderies et de la dentelle brodée (gheytân douzi), qui décorent certaines parties du vêtement comme le col et les manches. Ces ornements, toujours en usage, sont surtout populaires dans le monde rural et chez les nomades
[9]. Ce qui distingue en particulier les habits du Khorâssân du Sud est l’utilisation de la soie, tissée depuis très longtemps dans les ateliers traditionnels de Zâvin Kalât, et l’emploi de couleurs vives. Couleurs vives qui accentuent la dimension discrètement artistique de ces habits, tout en valorisant les conceptions culturelles des habitants. [10]
Les vêtements des Khorâssâniens comprennent généralement trois parties : le couvre-chef (sar-poush), le couvre-corps (tan-poush), et le couvre-pied (pâ-poush).
[11] Du fait de la préservation de la culture locale dans la région, la variété des habits traditionnels est demeurée, et il n’est pas possible de tout citer dans le cadre de cet article. Nous nous contentons donc de survoler les plus connus de ces vêtements.
Pour les hommes, les couvre-chefs sont généralement un chapeau de feutre au bord renversé, un bonnet de nuit noir et blanc décoré de mondil [12] en laine, et enfin un chapeau en termeh finement ouvragé en soie rouge, porté par les notables aisés. [13]
Les pièces du tan-poush traditionnel masculin sont le gilet, la chemise de coutil sans col blanche ou grise et dont le devant est fermé par trois boutons ; le labbâdeh, sorte de manteau de feutre ; et le tombân (pantalon), large et avec une grande variété de couleurs, également nommé bijameh et shalvâr do-lengueh. Ce pantalon est généralement coupé dans cinq mètres de tissu en coton bleu et fermé dans le dos par une ficelle. [14] La dernière pièce importante du tan-poush est le qhârt (ou djeqheh), long manteau de laine, qui ressemble à la veste précédemment nommée, en plus long. [15]
Le couvre-chef féminin consiste essentiellement en un foulard aux tissus, modèles et motifs très variés. Ceci dit, les femmes de cette région portent des foulards aux tissus traditionnels fins et délicats. Les pièces du tan-poush féminin consistent notamment en des robes courtes portées par-dessus un pantalon large, long et bouffant nommé qadak [16]. Il existe aussi des habits de fête, pantalons traditionnels serrés, vêtements courts de toutes les couleurs et ornés des paillettes, et des jupes plissées et en satin brillant nommées shaliteh, portées lors des réceptions [17]. En outre, les femmes dévotes de cette province portent un tchador en coton nommé afandi [18].
Les pantalons féminins ou masculins se ressemblent. Pareillement, les chaussettes (jorow), en laine et de toutes les couleurs, se ferment au-dessus de la cheville par une ficelle. Lorsqu’ils travaillent, les habitants des zones rurales bandent généralement leurs poignets avec une pièce spécifique de tissu appelée motch-pitch [19].
Les chaussures masculines les plus communes sont nommées tchalit ou tchapat. Autrefois en cuir, elles existent aussi en plastique aujourd’hui. Il y a également les katrâk, dont la semelle est en bois (arbre à térébenthine persan) et le dessus en poils de chèvre tissés
[20], qu’on utilise pour travailler dans les champs. Quant aux chaussures féminines, elles sont plus variées avec notamment les orsi
[21], les sâqari [22] : les pâ-poush féminin en cuir de bœuf, pointues et décorées de passementerie (golâbatoun-douzi), portées lors des fêtes et des noces.
[23]
Le village de Tchenshet, dans le département de Sarbisheh, est le mieux connu pour les habits traditionnels de ses habitants.
La musique, langage universel, permet une communication radicale parmi les hommes. Ce qui a fait d’elle un recours contre le chagrin et les moments difficiles, un moyen aussi de revenir sur des expériences de vie commune à toute l’humanité, comme l’amour.
Chaque ethnie a sa propre musique, représentant en quelque sorte ses pensées, ses croyances et ses mythes. La musique du Khorâssân du Sud se caractérise par son rythme spécifique qui se révèle à travers la danse. Autrement dit, c’est la danse du tchoub-bâzi qui génère la musique, et non l’inverse. Cette danse épique est une dérivée douce et romantique d’une « danse du sabre » dans laquelle des sabres de bois remplaçant l’acier créent la musique, au travers du rythme des danseurs. Les chansons qui accompagnent cette musique sont à la fois lyriques et épiques. Les instruments de musique régionaux sont le dohol (tambour biface), le sornâ (sorte de hautbois), la flûte de roseau (ney) et le tchourguir ou karak guir. Le dohol et le tchourguir sont les instruments les plus couramment utilisés.
Chaque type d’événement a sa propre musique : musique de noces, musique funéraire, musique religieuse, musique du travail, etc. Les musiciens ont divers titres : louti, motreb, doholy et eshqi (pour les joueurs de sornâ et dohol de Gonâbâd).
[24] Le métier principal de ces musiciens est l’agriculture ou l’élevage ; la musique est donc leur métier secondaire, et une passion.
Les quatrains et les complaintes mélancoliques sont plutôt chantés de nuit ou lors des pâturages. Pour les chansons régionales, on préfère généralement le sornâ et le dohol. [25] La majorité des chants traditionnels de la région est basée sur des rythmes rapides et dansants, d’où le grand nombre de danses traditionnelles, notamment la danse de tchkkeh et celle de tchoub-bâzi (jeu de bois). Le tchkkeh, signifiant littéralement « claquement de doigts », est une danse collective qui peut même se pratiquer sans musique. Elle est complète et bien organisée. Citons également la danse de la récolte du blé, celle du coq guerrier (qui accompagne la dernière partie du tchoub-bâzi) et celle du dohol (danse au son du dohol), qui sont parmi les musiques traditionnelles de la région de Birdjand. Ces danses se pratiquent normalement au son du sornâ et du dohol.
Le dohol est un instrument de musique cylindrique qui se joue avec deux pièces de bois courbés. [26] Les mouvements rythmiques du joueur de dohol caractérisent le jeu de cet instrument, quasiment toujours accompagné du sornâ lors des cérémonies festives. [27]
Une autre forme locale musicale de Birdjand est la mise en chant de ghazals (poèmes lyriques). Dans ce type de musique, le ghazal est chanté lors d’une déambulation accompagnée de musique, qui se clôture sur des ghazals à thème religieux. Cette déambulation musico-lyrique est également pratiquée lors des noces.
Finalement, les musiques chiites, notamment de commémoration du martyre de l’Imâm Hossein et de sa famille le jour d’Ashourâ, ont également leur place. Ainsi, par exemple, le jour d’Ashourâ, lors de la marche du Dattier, on joue du dohol sur un rythme épique, funèbre et spécifique à la région. [28]
La mesure des parties différentes de dohol de Birdjand, en centimètres [29] :
Les instruments de musique et autres instruments générateurs de sons, étaient autrefois employés lors des battues en Iran. Ces instruments se divisent en quatre groupes : idiophone, membranophone (instruments à percussion), cordophone (instruments à cordes) et aérophone (ney, flûte). [30] L’un des générateurs de sons iraniens, appelé le tchourguir ou karak guir, sert à imiter le chant des oiseaux. On s’en servait ainsi pour attirer des oiseaux lors des chasses. Le tchourguir est autant un instrument aérophone que membranophone. D’autres instruments musicaux du Khorâssân sont cordophones. [31] Cette région est riche en variété d’instruments sonores et malheureusement, leurs traditions, autant dans leur fabrication que dans leur usage, tend à se perdre. (Photo 7)
En outre, dans certaines cérémonies et danses en Iran, des gestes guerriers sont repris dans des mises en scène symboliques et stylisées avec notamment l’usage de baguettes en bois, symbolisant l’épée. [32] C’est le cas de la danse du tchoub-bâzi ou la danse des bois, qui était à l’origine un entraînement de combat. [33] Aujourd’hui, cette danse accompagnée de dohol et de sornâ sert à remémorer la geste héroïque tout en puisant dans la richesse musicale et culturelle du pays. (Photo 8)
Sources :
Molâyi, Tchanguiz, Râhnamâ-ye zabân-e fârsi bâstân (Guide de la langue persane antique), Teheran, Mehnâmag, 2008 (1387).
Beyhaqi, Hossayn-‘Ali, Poushâk dar Irânzamin (L’habillement en Iran), traduit par Peymân Matin, Téhéran, Amir kabir, 2014 (1393).
Lukasheva, B.R, Torkaman-hâye Irân (Les turkmènes de l’Iran), traduit par S. Izadi et H. Tahvili), Téhéran, 1980 (1359).
Robert, Paul, Le petit Robert, (sous la dir. de Josette Rey-Debove et Alain Rey), Paris, Nouvelle édition Millésime, 2013.
Tavahhodi, Kalimallâh, Harekat-e târikhi-ye kord-hâ be Khorâssân (La migration historique des Kurdes au Khorâssân), tome III, Mashhad, 1985 (1364).
Darvishi, Mohammad-Rezâ, Dâ’erat-ol-ma’âref-e sâz-hâye Irân (Encyclopédie des instruments de musique de l’Iran), tome II, Téhéran, Institut culturel et artistique Mâhour, 2005 (1384).
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http://www.tishineh.com/touritem/528/%D9%85%D9%88%D8%B3%DB%8C%D9%82%DB%8C-%D9%85%D8%AD%D9%84%DB%8C-%D8%AE%D8%B1%D8%A7%D8%B3%D8%A7%D9%86%D8%AC%D9%86%D9%88%D8%A8%DB%8C (page consultée le 3/9/2016).
http://www.tishineh.com/touritem/514/ÂÎIM-kLw (page consultée le 3/9/2016).
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www.isna.ir/news/95010300460/ÂM¼¹ ;]-·IwHoi-³jo¶-¶¼M-®Ã‚H-ª¹ÀoÎ-jIµº-±d¶-tIL² (page consultée le 4/9/2016)
[1] Molâyi, Tchanguiz, Râhnama-ye zabân-e fârsi bâstân (Guide de la langue persane antique), Téhéran, Mehnâmag, 2008 (1387), p. 22.
[2] http://www.tishineh.com/touritem/528/%D9%85%D9%88%D8%B3%DB%8C%D9%82%DB%8C-%D9%85%D8%AD%D9%84%DB%8C-%D8%AE%D8%B1%D8%A7%D8%B3%D8%A7%D9%86%D8%AC%D9%86%D9%88%D8%A8%DB%8C (page consultée le 3/9/2016).
[3] Ibid.
[4] Ibid ; http://www.qayen.com/culture/game.php (page consultée le 3/9/2016).
[5] http://www.tishineh.com/touritem/514/ÂÎIM-kLw (page consultée le 3/9/2016) ; /http://isna.ir/fa/news/91051107048 ; http://birjandpic.persainblog.ir/post/179 .
[6] http://www.skchto.com/fa/database/handicrafts (page consultée le 4/9/2016)
[7] Ibid.
[8] Ibid.
[9] Hossayn-‘Ali Beyhaqi, Poushâk dar Irânzamin (L’habillement en Iran), traduit par Peymân Matin, Téhéran, Amir Kabir, 2014 (1393), p. 308.
[10] http://www.beytoote.com/art/city-country/customs-people2-khorasanrazavi.html (page consultée le 4/9/2016).
[11] Hossayn-‘Ali Beyhaqi, op. cit., pp. 308-310.
[12] Le mondi est une écharpe noir et blanc, d’environ 50 cm de longueur. (www.isna.ir/news/95010300460/ÂM¼¹ ;]-·IwHoi-³jo¶-¶¼M-®Ã‚H-ª¹ÀoÎ-jIµº-±d¶-tIL² (page consultée le 4/9/2016).
[13] http:// www.ichto.ir/Default.aspx?tabid=607 ; www.isna.ir/news/95010300460/ÂM¼¹ ;]-·IwHoi-³jo¶-¶¼M-®Ã‚H-ª¹ÀoÎ-jIµº-±d¶-tIL² (page consultée le 4/9/2016).
[14] Hossayn-‘Ali Beyhaqi, op.cit., p. 309.
[15] Ibid.
[16] Ibid.
[17] Ibid.
[18] Ibid.
[19] Ibid.
[20] B.R Lukasheva, Torkaman-hâye Irân (Les turkmènes de l’Iran), (traduit par S. Izadi et H. Tahvili), Téhéran, 1980 (1359), pp. 42-43 et 64-77 ; Hossayn-‘Ali Beyhaqi, op.cit., p. 310.
[21] Kalimallâh Tavahhodi, Harekat-e târikhi-ye kord-hâ be Khorâssân (La migration historique des Kurdes au Khorâssân), tome III, Mashhad, 1985 (1364), pp. 456-464.
[22] www.isna.ir/news/95010300460/ÂM¼¹ ;]-·IwHoi-³jo¶-¶¼M-®Ã‚H-ª¹ÀoÎ-jIµº-±d¶-tIL² (page consultée le 4/9/2016).
[23] Kalimallâh Tavahhodi, op.cit., pp. 42-43 et 64-77 ; Hossayn-‘Ali Beyhaqi, op.cit., p. 310.
[24] Mohammad-Reza Darvishi, Dâ’erat-ol-ma’âref-e sâz-hâye Irân (Encyclopédie des instruments de musique de l’Iran), tome II, Téhéran, Institut culturel et artistique Mâhour, 2005 (1384), p. 53.
[25] Ibid., p. 54.
[26] Ibid.
[27] Ibid., p. 55.
[28] Ibid., p. 57.
[29] Ibid., p. 56.
[30] Mohammad-Reza Darvishi, op.cit., p. 321.
[31] Ibid.
[32] Ibid., p. 509.
[33] Ibid.