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Le jeûne du Ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam à côté de la profession de foi, des cinq prières par jour, de l’aumône, et du pèlerinage à La Mecque. Neuvième mois du calendrier lunaire islamique, le Ramadan est d’abord le nom du mois au cours duquel le livre sacré des musulmans, le Coran, fut révélé ; où le deuxième Imâm chiite, Hassan, est né ; où le gendre et cousin du prophète Mohammad, l’Imâm Ali, fut assassiné ; où une bataille décisive à Badr fut gagnée ; et surtout, c’est le mois durant lequel les musulmans jeûnent. L’un des principaux rituels de l’islam, le jeûne, est obligatoire pour tous les musulmans sauf les malades, les femmes enceintes et certains voyageurs. Pendant les menstruations et jusqu’à quarante jours après l’accouchement, les femmes sont également exemptées du jeûne. Cependant, les jours manquants doivent être rattrapés avant le prochain Ramadan, une fois la santé rétablie ou les voyages terminés. Enfin, jeûner n’est obligatoire qu’à partir de l’âge de la puberté. Cependant, la plupart des musulmans pratiquants encouragent leurs enfants à pratiquer le jeûne occasionnel bien avant d’atteindre cet âge.
La pratique dure un mois lunaire entier et se termine par la célébration de la fête de Fetr. La période quotidienne de jeûne commence à l’aube et se termine au coucher du soleil, sans nourriture ou boisson pendant les heures de jeûne. Un tel contrôle de soi vise à élever la nature spirituelle des croyants, et à entraîner une purification intérieure de la personne. Les croyants doivent aussi avoir de bonnes intentions (niyyât) lorsqu’ils jeûnent. Cette intention doit être pure, et le rituel ne doit être accompli que pour l’amour de Dieu, et non pour des gains terrestres ou même une récompense céleste. Des actes spéciaux de piété, tels que la récitation du Coran (un trentième chaque nuit du mois) et des prières spécifiques au Ramadan sont accomplis en privé ou en communauté dans les mosquées. Les aumônes sont données aux nécessiteux, et il est courant de fournir des repas gratuits au coucher du soleil.
Le jeûne commence au début du mois, lorsque la lune est en conjonction avec le soleil qui éclaire le côté de la lune éloigné de la terre. Dans cette position, la lune est qualifiée de « nouvelle lune » avec son côté sombre face à la terre. Par définition, une nouvelle lune n’est visible que lorsqu’elle a été en orbite assez longtemps pour former un croissant. Un mois lunaire dure environ 29,5 jours et est en moyenne un jour plus court qu’un mois solaire. Par conséquent, le mois du Ramadan arrive une dizaine de jours plus tôt chaque année. Tout observatoire et centre d’astronomie peut fournir des informations détaillées et précises sur le début du mois.
Cependant, beaucoup de musulmans ne commenceront pas le jeûne avant que le croissant lunaire ne soit aperçu. Pour les musulmans, le jour commence au coucher du soleil et se termine au coucher du soleil suivant. Dans ce système, la nuit vient avant le jour. Si la nouvelle lune est aperçue avant le coucher du soleil, le jeûne commence le jour suivant. Mais si la lune est aperçue après le coucher du soleil, le premier jour du Ramadan ne commence pas avant le coucher du soleil suivant. Le même système est utilisé pour déterminer la fin du mois. Si la nouvelle lune du mois suivant, Shawwal, est aperçue avant le coucher du soleil, alors le jeûne se termine au coucher du soleil de ce jour-là. S’il est observé après le coucher du soleil, le jeûne continue jusqu’au lendemain.
Le jeûne est un rituel commun pratiqué par la plupart des religions et connu dans l’Arabie pré-islamique. Il existait plusieurs sectes gnostiques, des missionnaires chrétiens et manichéens qui pratiquaient le jeûne et étaient présents en Arabie à l’époque du prophète Mohammad. Le jeûne musulman était à l’origine basé sur la tradition juive. Dans le Coran, la traversée de la mer Rouge par l’exode juif d’Égypte est appelée furqân, qui évoque la séparation entre le bien et le mal, ainsi que l’idée de salut. Chaque année, les Juifs commémorent ce furqân à la Pâque. Cependant, le jeûne se pratique le jour du Yom Kippour, jour saint juif où l’ensemble de la journée est consacré à la prière et à d’autres célébrations religieuses. Puisque la nourriture ne peut pas être consommée pendant les prières, le jeûne est observé jusqu’à la fin des rituels. Ceci est appelé le Jour des Expiations par les Juifs, et arrive le dixième jour du mois juif Tishri.
Les dix derniers jours sont particulièrement importants, car le Coran fut révélé au prophète Mohammad pendant la « Nuit du Destin » (lailat al-Qadr). Durant cette nuit, alors qu’il était dans une grotte au mont Hira (610 après J.-C.), l’archange Jebraïl (Gabriel) apparut au Prophète avec les cinq premiers versets du premier chapitre, sourate al-’Alaq. Le Coran est le fondement de l’islam et la parole pure de Dieu ; c’est le Verbe Divin par excellence. Chaque verset est en soi un miracle, comme l’a souligné le Prophète lorsque ses adversaires lui demandèrent un miracle attestant de sa prophétie. Selon le Coran, la Nuit du Destin est meilleure que mille mois rassemblés. Certains croyants se retirent en prières pendant ces dix derniers jours, appelés journées d’e’tekâf (ou retraite), et qui se terminent par une grande cérémonie appelée la fête de Fetr.
La croyance aux anges joue un rôle important à la fois dans la théologie et dans la foi populaire. Gabriel occupe la position la plus importante parmi les anges et représente le Saint-Esprit, ou « l’Esprit de confiance » (rouh al-amin). Pour cette raison, il a été choisi pour transmettre le message Divin au Prophète. Les musulmans croient que cette communication divine constitue la dernière étape d’une longue série de révélations divines auprès de prophètes. Cela a commencé avec Adam et s’est terminé avec le prophète Mohammad, appelé aussi « sceau des prophètes » (khâtam al-anbiâ). Grâce à ces contacts, les humains ont été avertis que leur bonheur réside dans l’adoration d’Allah et ont été informés des conséquences néfastes de la désobéissance.
La Nuit du destin est célébrée en privé ou en communauté en accomplissant des prières et en faisant des invocations spéciales à cette occasion, ainsi qu’en récitant le Coran et les actes de charité. Elle est célébrée lors des dernières nuits impaires du Ramadan. Les musulmans sunnites la célèbrent le 27 du Ramadan, tandis que selon les chiites d’Iran, sa date exacte n’est pas connue, et elle est célébrée la nuit précédant les 19e, 21e, et 23e jours du Ramadan. On dit que les prières effectuées durant ces nuits valent mille prières d’une nuit normale. La période coïncide également avec l’assassinat de l’Imam ’Ali et sa mort en martyre le 21 du Ramadan. Pour cette raison, le Ramadan est aussi un mois de deuil pour les chiites.
Le martyre est un aspect important du chiisme, et l’assassinat et la mort d’Ali sont pleurés intensément par les fidèles chiites. Selon leur récit, après le décès du Prophète, le commandement de la communauté fut transmis à Ali, son cousin et gendre. Mohammad avait élevé Ali comme son enfant. Il fut le premier converti et combattit courageusement pour sa foi. Il était d’une aide constante pour le Prophète, et quand celui-ci se retira de La Mecque dans la nuit pour échapper à un assassinat en l’an 622, Ali se coucha dans son lit à sa place. Cependant, Ali ne succéda pas immédiatement au Prophète et ne prit les rênes de la communauté qu’après la mort des trois premiers "califes" reconnus par les sunnites : Abou Bakr, Omar et Osman.
Ce fut une période de conflits majeurs entre les différents clans au pouvoir, le chaos causé par l’expansion rapide de l’islam et une importante lutte de pouvoir entre les proches parents du Prophète, y compris son beau-frère Muawiya, gouverneur de Syrie. Un groupe rebelle appelé Kharijites décida d’assassiner trois importants dirigeants de l’époque, Ali, Muawiya et Amr ibn al-As. Les deux ont survécu, mais l’Imam Ali fut assassiné alors qu’il priait dans la mosquée de Kufa. Les détails de son martyre comme celui de son fils Hossein devinrent des légendes rappelées et pleurées par les chiites depuis.
Ainsi, durant le Ramadan, les prédicateurs des mosquées rappellent avec passion les événements de la vie de l’Imam Ali. Selon la tradition chiite, le 13 du mois de Ramadan, Ali dit à son fils Hossein qu’il allait bientôt mourir et lui donna le nom de son futur assassin : Ibn Muljam. Il monta sur le toit la nuit précédant son attaque pour réciter des invocations murmurées (munâjât). Il se prépara ensuite pour aller à la mosquée. Sa fille, qui savait qu’il allait y être frappé par un poignard, essaya en vain de l’arrêter. Selon la tradition, des animaux tentèrent de bloquer son chemin, mais il refusa de retourner en leur disant qu’il était prêt pour son appel. À la mosquée, lors de la deuxième prosternation (sajda) de la prière rituelle, Ibn Muljam frappa Ali qui tomba dans le mihrab, niche creusée dans la mosquée et orientée vers La Mecque. Il prit aussitôt de la terre sur le sol pour la mettre sur sa blessure. L’assassin fut capturé et amené à l’Imam blessé. Ali ordonna de l’arrêter mais l’informa que s’il survivait, Ibn Muljam serait libéré. Au seuil de sa mort, quelques heures plus tard, Ali ordonna que l’assassin soit exécuté d’un seul coup, car il ne l’avait frappé qu’une fois, mais que sa famille ne devait pas être inquiétée. L’Imam succomba quelques heures plus tard et Ibn Muljam fut exécuté le vingt-septième jour de Ramadan.
Les circonstances de sa mort – pendant une prière rituelle - ont donné lieu à de nombreuses réflexions. L’ensemble des composantes de la prière rituelle est chargé de significations : la première prosternation symbolise la création : de la poussière dont nous sommes créés, nous venons à la vie ; la seconde prosternation symbolise la poussière à laquelle nous revenons, en mourant, tandis que l’acte final de se lever représente le Jugement dernier. Ali fut poignardé pendant la seconde prostration, et la poussière du mihrab sur sa blessure symbolise son retour à la terre et l’acceptation de son destin et de la volonté de Dieu. Lorsqu’ils évoquent cet événement, les prédicateurs récitent souvent le verset du Coran qui parle de l’homme étant fait de terre. Finalement, la manière dont les enfants d’Ali pleurent sa mort est décrite avec passion.
Les croyants pouvant jeûner se lèvent avant l’aube afin de prendre un dernier repas – en général consistant - avant le début du jeûne (sahari). Le repas de la rupture du jeûne, appelé eftâr ou eftâri, commence souvent par du thé et des dattes, supposées apporter la bénédiction (barekat) à la famille. Sur le plan formel, l’eftâr se consomme avec d’autres membres proches de la famille, des amis et des voisins. De nombreuses mosquées organisent également des eftâr durant ce mois. Des bénévoles accomplissent des actes de charité en préparant de la nourriture dans les cuisines et offrant des repas aux nécessiteux. Le Ramadan est considéré comme un mois de fête pour la plupart des musulmans. Notons aussi que le dernier vendredi du Ramadan est le jour de Qods. En ce jour, on assiste à un rassemblement en faveur de la libération de la Palestine dans les rues principales des grandes villes iraniennes.
La fin du Ramadan est célébrée le premier jour du mois de Shawwal avec une grande fête nommée Eid al-Fetr (ou la fête de Fetr), et la prière commune célébrée en ce jour est appelée salât al-Eid. La plupart des gens vont à la mosquée de leur quartier à cette occasion. Le dernier eftâr est souvent plus élaboré et se célèbre en famille, entre amis ou avec des voisins. En ce jour spécial, les aumônes marquant la fin du jeûne (zakât al-fetr) sont collectées.
Le Ramadan aux quatre coins de l’Iran
Les différents groupes ethniques présents en Iran ont des rituels spéciaux pour célébrer le mois sacré du Ramadan.
- Les habitants de la province septentrionale du Mâzandârân accueillent le mois sacré du Ramadan en jeûnant trois jours avant le début du mois, c’est-à-dire à partir des derniers jours de Sha’ban, mois précédant le Ramadan. Ils organisent également le Khatm-e An’âm, une sorte de cérémonie au cours de laquelle les participants lisent la sourate Al-An’âm (Les bestiaux) du Coran avant l’eftâr. Les participants rompent leur jeûne avec du pain, une pincée de sel et de l’eau, que l’hôte met dans un grand plateau.
- Les femmes et jeunes filles de chaque famille du nord-ouest de la province de l’Azerbaïdjan oriental se réunissent et fabriquent un sac pour leur famille le dernier vendredi du mois de Ramadan. On met de l’argent dans le sac et on garde les sacs dans une boîte jusqu’au prochain Ramadan. Ce rituel est appelé « Barkat Kisasi » en dialecte azéri, ce qui signifie littéralement « sac de bénédiction » qui, selon eux, les protège de la pauvreté.
- Les habitants de la ville méridionale de Shirâz se rendent dans les mosquées le dernier vendredi du Ramadan pour prier dans l’espoir que leurs souhaits se réalisent. Connue sous le nom de « jomeh al-Wedaii » (le vendredi de l’au-revoir), la cérémonie est surtout suivie par des jeunes filles qui souhaitent se marier et des couples infertiles souhaitant avoir un enfant. Les femmes enceintes cousent également le premier vêtement de leur futur enfant à la mosquée ce jour-là, selon la croyance que cela leur portera bonheur.
- Les Turkmènes qui vivent dans les régions du nord-est du pays organisent plusieurs rituels pendant le mois sacré du Ramadan. L’un d’eux s’appelle « Yâ Ramadân » (à l’origine « Yâri Ramadân »), qui signifie littéralement « la moitié du Ramadan ». Les 14ème et 15ème nuits du Ramadan, un pasteur ou un homme âgé accompagné d’un groupe d’hommes marchent le long des rues et ruelles de la ville ou du village et chantent une chanson sur la résistance de ceux qui jeûnent pendant les deux premières semaines du mois, et les encouragent à jeûner pendant les deux semaines à venir. Ils font du porte à porte et l’un d’eux porte un sac dans lequel ils recueillent ce que les familles leur donnent et d’autres voisins répondent « Allah Hoo ». Ils partagent les objets collectés entre les pauvres.
Le contenu du sahari, repas consommé avant l’aube, varie d’une famille à l’autre. Certains préfèrent les repas chauds tandis que d’autres mangent du pain, de la confiture, du fromage et des œufs. De nombreuses familles consomment également des dattes et du thé chaud. Après l’appel à la prière du soir (azân-e maghreb), le jeûne est rompu le plus souvent avec des dattes, du thé sucré, du pain, du fromage, des herbes fraîches, une soupe épaisse aux nouilles (âsh-e reshteh) ou du porridge, du riz et du pudding au safran.
Les Iraniens rompent traditionnellement leur jeûne avec des dattes et une tasse de thé ou d’eau chaude. Certaines familles combinent l’eftâr et le dîner en un repas, tandis que d’autres préfèrent les espacer. Thé, pain, fromage, légumes frais, zoulbiâ et bâmieh (deux pâtisseries traditionnelles persanes enrobées de sirop de sucre), halvâ, sholeh zard, âsh reshteh, et halim ainsi que divers types de soupes sont couramment servis pendant l’eftâr. Si vous marchez dans les villes iraniennes au moment où le jeûne est rompu, les croyants vous offriront des dattes, du thé ou de la soupe, à la suite d’une prière faite en vue de la guérison d’un malade, ou pour l’accomplissement ou l’exaucement de tout autre souhait. La réponse à de telles offres est « Inshâ-allâh qabul bâsheh » (Que Dieu accepte votre vœu). Une grande variété de plats iraniens et de pâtisseries sont servis pendant le Ramadan.
L’un des aliments les plus populaires pendant l’eftâr est l’âsh. C’est une sorte de soupe épaisse dont les plus communes sont l’âsh-e-reshteh et l’âsh-e sholeh qalamkâr. L’âsh-e-reshteh contient des reshtehs (sorte de spaghettis faits de farine et d’eau, courts et épais), du kashk (sorte de yaourt acide), des herbes comme le persil et l’aneth, ainsi que des pois chiches, des haricots rouges, des lentilles, des oignons, de la farine, de la menthe, de l’ail, de l’huile, du sel et du poivre. L’âsh-e sholeh qalamkâr, plus épicé, contient aussi de la viande.
Un autre aliment populaire est le halim, qui est normalement consommé au petit déjeuner mais devient aussi, pendant le Ramadan, un repas populaire d’eftâr. Il est à base de blé, d’orge, de viande (généralement de bœuf ou de mouton, mais aussi parfois de dinde ou de viande hachée), de lentilles et d’épices. Le halim est traditionnellement cuit dans de grands chaudrons au feu de bois. Ce plat est cuit lentement pendant sept à huit heures, ce qui lui donne une consistance pâteuse, où se mélangent les saveurs des épices, de la viande, de l’orge et du blé. On le saupoudre de cannelle, de sucre et de graines de sésame. Le halim est vendu comme collation dans les bazars tout au long de l’année. C’est aussi un plat préparé dans le monde entier pendant le mois de Ramadan, en particulier parmi les musulmans iraniens, pakistanais et indiens.
Le sholeh zard est un dessert iranien fait de safran, de sucre, d’eau de rose et de riz. Le halvâ est un dessert savoureux fait de farine, de safran, d’eau de rose, de pistaches écrasées et d’amandes saupoudrées par-dessus. Un autre type de pâtisseries très sucrées sont le zoulbiâ et bâmieh, très populaires pendant le Ramadan et faites à base d’amidon, de yaourt, de farine, de safran, d’huile et d’eau de rose. Aucune table d’eftâr n’est complète sans du zoulbiâ et bâmieh et un assortiment de dates, notamment des dates mazafâti de Bam, très nutritives et savoureuses.
Le fereni est un pudding persan servi comme dessert que les Iraniens préparent en diverses occasions. Selon les événements, il est servi froid ou chaud. Il est fait à partir de farine de riz, de lait, de sucre, d’eau de rose et de pistaches écrasées. Enfin, le ranguinak est un dessert nutritif du sud de l’Iran, fait avec des dates fraîchement cueillies. Il est traditionnellement servi avec une tasse de thé. On le prépare avec de l’huile et de la farine de blé. Lorsque la farine est dorée, on la laisse refroidir légèrement, pour ajouter ensuite du sucre fin, de la cannelle, de la cardamome, des dates et des morceaux de noix. On le saupoudre de pistaches et on le coupe en morceaux en forme de losanges, pour le servir à l’eftâr.
Bibliographie :
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Najafi, Mohammad Hossein, Javâher al-Kalâm, édition de Dayerat-ol-Maâref Eslami, 2005, Téhéran.
Vakiliân, Ahmad, Ramazân dar farhang-e mardom, Le Ramadan dans la culture populaire, Soroush, 1991, Téhéran.