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L’œuvre littéraire de Nezâmi est composée d’œuvres épiques et lyriques réunies dans le recueil que l’on appelle le Panj Ganj ou Khamseh, signifiant « Les Cinq Trésors », qui comprend également des ghazals, des qasidas, des quatrains et d’autres formes poétiques lyriques. Selon certaines sources anciennes, notamment l’anthologie de l’historiographe Dowlatshâh Samarqandi, le grand divân de Nezâmi comprendrait jusqu’à 20 000 distiques. Néanmoins, ce qui reste aujourd’hui de ce recueil ne comprend que 6 qasidas, 116 ghazals et 30 roba’ï (quatrains).
Les qasidas de Nezâmi sont souvent adressées aux dirigeants. Faisant référence à la foi islamique, elles affirment que la dignité d’une personne ne se mesure pas à sa richesse, mais à ses bonnes actions. Elles condamnent impétueusement les oppresseurs. Il existe aussi des qasidas panégyriques, mais elles constituent une partie infime de l’œuvre nezâmienne. Nezâmi accorde la plus grande place aux ghazals, forme lyrique dont le thème principal est purement l’amour. Mais le thème de l’amour chez Nezâmi est porteur de questions sociales et morales, telles que la fidélité, l’intégrité et l’humanité, introduites en tant que normes de comportement anoblissant l’individu. Les ghazals de Nezâmi sont imprégnés d’un esprit qui affirme la beauté de la vie, et le poète y chante l’amour.
En termes linguistiques et stylistiques, Nezâmi est considéré comme l’un des auteurs les plus difficiles à analyser, en particulier dans le recueil Makhzan al-Asrâr. Le poète a délibérément investi de la complexité dans le poème, car il a conçu une œuvre philosophique non destinée à une lecture divertissante. Le lexique riche du recueil contient des nuances s’associant à des champs sémantiques très variés, ce qui nécessite une érudition considérable de la part du lecteur. De nombreuses imitations de la séquence d’ouverture du recueil des Cinq Trésors dans la littérature du Proche et du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Inde peuvent attester de la place et de la signification de l’œuvre de Nezâmi dans la littérature mondiale. Le nombre de ces imitations est proche de cinquante. L’une d’entre elles, un divân écrit en persan en Inde, est particulièrement intéressante, car elle contient des réponses aux questions évoquées dans Makhzan al-Asrâr.
Des éléments autobiographiques de la vie du poète – qui n’a pas toujours été financièrement stable, les activités littéraires n’assurant pas un revenu régulier – apparaissent explicitement dans Leyli et Majnun et le Sharaf-Nâmeh (contenus dans la première partie du Livre d’Alexandre). Ces éléments ont poussé certains spécialistes à suggérer que Nezâmi était un scribe ou bien un enseignant. Dès son jeune âge, le poète commença à travailler. Plus tard, quand sa renommée devint mondiale, les souverains lui offrirent des postes à leur cour et devinrent de généreux mécènes. Néanmoins, ses admonestations et ses conseils de justice et de gouvernance ne leur convenaient guère et ils n’aimaient pas les maximes philosophiques des œuvres de Nezâmi. Ils exigeaient de la poésie laudative et non des conseils édifiants.
Le divân des Cinq Trésors est parfaitement structuré, de sorte que chaque discours répond à son précédent, créant ainsi une chaîne continue de pensées. Chaque discours est illustré par une parabole souvent empruntée à la poésie orale.
Nezâmi lui-même considérait son premier poème comme une réponse (nazir) au Hadighat ol-Haghighah (Jardin des Vérités) de Sanâï (poète du XIIe siècle). Cependant, le Makhzan al-Asrâr n’est pas une réponse dans les formes consacrées à ladite œuvre, car il est composé dans une métrique différente de l’ouvrage de Sanâï. Ce alors qu’un Nazir est censé reprendre la métrique de sa référence.
Ce poème est donc entré dans la littérature iranienne comme une novation et verra dans le futur de nombreuses réponses des plus grands maîtres. La métrique employée dans cet ouvrage n’avait jamais été employée ailleurs, notamment dans la poésie épique. Nezâmi a été le premier à l’adopter et elle fera de nombreux adeptes. En outre, le Makhzan al-Asrâr se démarque de l’œuvre de Sanâï par sa thématique sociale et esthétique. Il proclame également des idéaux humanistes, introduisant notamment une défense des opprimés. Dans les courtes histoires didactiques qui parsèment cet ouvrage, Nezâmi utilise de nombreuses images vives de gens simples et sages, leur donnant une voix pour protester contre l’oppression et la tyrannie.
Dans l’histoire « La vieille femme et le sultan Sanjar », la pauvre vieille veuve, qui n’a pas peur du cruel souverain, jette audacieusement la vérité à la face du souverain et se plaint de son oppression et de sa trahison :
La justice de la couronne - je ne vois pas en toi !
La fin de l’oppression - je ne vois pas en toi !
Le roi doit être un soutien au peuple,
Et de toi nous arrive que bassesse
Ce n’est pas juste que de voler les orphelins
Laisse cela ! Ce n’est pas le butin d’Abkhaze
داوری و داد نمی¬بینمت
از ستم آزاد نمی¬بینمت
از مَلِکان قوت و یاری رسد
از تو به ما بین که چه خواری رسد
مال یتیمان سِتُدَن ساز نیست
بگذر از این غارت ابخاز نیست
« L’histoire du roi oppresseur et du sujet juste » est également consacrée à ce thème.
Le travail qui orne la vie exalte l’individu. C’est l’un des sujets principaux non seulement du Makhzan al-Asrâr, mais aussi de toute la créativité de Nezâmi. Cependant, les vœux de ce grand penseur ne se limitent pas à cela. « Les exigences éthiques de Nezâmi sont extrêmement élevées, sa morale choisit les exceptionnellement forts qui peuvent porter le fardeau si lourd du Temps sur leurs épaules. » (Saïd Naficy).
Il convient de rappeler que Nezâmi obtint un succès précoce comme poète, mais il abandonnera rapidement la poésie pour des raisons inconnues. On peut imaginer sa répugnance vis-à-vis d’une situation où les poètes de cour étaient prêts à s’humilier pour un morceau de pain. Néanmoins, ayant obtenu son premier grand succès en poésie, Nezâmi attira l’attention du roi de Derbent. Pour un poème qu’il aimait, ce dernier lui envoya comme présent une jeune esclave kiptchak nommée Afâq. Elle fut la première épouse et la bien-aimée de Nezâmi et mourut jeune. Sa perte laissa une trace profonde dans l’âme du poète, comme en témoigne l’introduction de l’auteur au poème Khosrô et Shirin.
Le feu de mon amour enfuma tous les horizons [1]
Je plongeais l’œil de ma raison dans le sommeil
ز عشق آفاق را پردود کردم
خِرَد را دیده خواب¬آلود کردم
Les Panj Ganj de Nezâmi, qui lui ont assuré une renommée incontestable, sont de grandes toiles épiques reflétant non seulement les événements les plus importants du passé, mais aussi la réalité contemporaine du poète.
La première partie des Panj Ganj est intitulée Makhzan al-Asrâr (Trésor des secrets). Elle a été composée avec certitude entre 1173 et 1179, et appartient au genre didactique, très populaire au Moyen-Orient, en particulier chez les poètes de l’Iran oriental (Khorâssân et Asie centrale). Ce genre encore très répandu dans la littérature de l’Iran sassanide s’appelait andarz (conseils). Le livre se compose d’une partie introductive et de vingt chapitres nommés Maghâleh (lit. discours). Le premier discours débat de la création d’Adam, et aborde des récits de la tradition musulmane qui lui sont liés, l’idée de la domination humaine sur le monde, le concept de nature humaine et les devoirs de l’homme dans le monde. Le deuxième discours porte sur la justice. Ici, le poète conseille le souverain et souligne l’importance de l’humilité et son devoir de prendre soin de ses sujets en tant que garant de la justice. Le troisième discours porte sur les vicissitudes de la vie ; l’auteur estime son époque difficile et dépourvue de vertus. Il pose des questions abstraites, plutôt philosophiques : la vieillesse, le sens de la vie, les relations entre les hommes et les animaux, l’attitude de l’homme vis-à-vis du monde.
En 1180, Nezâmi a terminé son deuxième livre, Khosrô et Shirin. L’intrigue de ce poème épique romantique est partiellement tirée des chroniques sassanides. Les deux héros sont des personnages historiques. Shirin est mentionnée dans des sources byzantines, syriennes, arabes et arméniennes. Khosrô, tué en 628, est le dernier roi sassanide d’importance. Le cycle des légendes de sa vie nous a été apporté par des auteurs des IXe-Xe siècles.
Parmi ceux qui citent la belle princesse figure le chroniqueur Bal’ami (mort en 996), l’auteur de Histoire de Bal’ami, qui parle d’elle en ces termes : « Parmi les gens, personne n’a vu plus belle de visage et meilleure de conduite. » La légende la plus complète sur Khosrô et Shirin est donnée dans le Shâhnâmeh de Ferdowsi. Mais dans la version de Ferdowsi, c’est la figure de Khosrô qui est au centre de l’histoire, car le Shâhnâmeh est le « Livre des Rois ». Outre ces écrits, de nombreuses légendes orales ont été largement diffusées parmi le peuple (ce n’est pas sans raison que les ruines d’un palais achéménide dans la région de Kermânshâh sont connues sous le nom de « Qasr-e Shirin », c’est-à-dire Château de Shirin). Nezâmi a beaucoup appris de la vie de Khosrô grâce aux anciennes chroniques de l’Azerbaïdjan. Un registre de la légende de l’amour de Khosrô et Shirin a été conservé dans la ville de Barda, et Nezâmi connaissait, bien sûr, la version de cette légende donnée par Ferdowsi dans le Livre des Rois, mais il a changé les détails de l’histoire de son prédécesseur, se justifiant avec éloquence :
Je n’ai pas redit ce que le sage avait dit
Car le redit est de mauvais augure
Contrairement à Ferdowsi, Nezâmi a profondément développé le thème de l’amour pour Khosrô et Shirin. Le poète voit dans l’amour le sens vrai de la vie humaine. Un homme sans amour est mort, comme une flûte cassée. La véritable innovation de l’artiste réside en ce qu’il attribue le rôle principal non pas à Khosrô, mais à Shirin, la nièce du souverain d’Arménie, Mahin-Banu. Shirin est une femme d’intelligence, de beauté et de volonté. Elle est très active et présente dans tous les événements de la vie publique. Shirin aime le prince sassanide Khosrô, son amour est fort et sans limites, même face aux défauts de son élu. Par son ardeur naturelle, elle doit affronter de nombreuses épreuves. Sa beauté est ornée d’une volonté de fer, d’un courage exemplaire. Elle sait brider Khosrô dans ses désirs, défendre son honneur. Elle est en même temps une mesure idéale, juste et humaine. Après la mort de sa tante Mahin-Banu, elle ramène l’ordre dans le pays, commence à prendre soin des gens :
Dès que le pouvoir est passé à Shirin
La gloire du pays passa du Poisson à la Lune
Sa justice réjouit les sujets
Tous les prisonniers furent libérés
(Shirin) leva l’oppression
Elle abolit toutes les pratiques violentes
Plus de droit de passage aux portes
Ni d’impôts pour les paysans
Elle fit profiter la ville et le village
Car elle méritait mieux des éloges [que des présents matériels]
چو بر شیرین مقرر گشت شاهی
فروغ ملک بر مه شد ز ماهی
به انصافش رعیت شاد گشتند
همه زندانیان آزاد گشتند
ز مظلومان عالم جور برداشت
همه آئین جور از دور برداشت
ز هر دروازهای برداشت باجی
نجست از هیچ دهقانی خراجی
مسلم کرد شهر و روستا را
که بهتر داشت از دنیا دعا را
La conduite noble de Shirin influence les autres. Ainsi Khosrô, à l’origine insouciant et immoral, indifférent au sort du peuple, commence à apprendre comment il faut être un roi humain. Féminine, douce par nature, Shirin possède une force véritablement héroïque. Elle est énergique et fait preuve de ténacité dans l’atteinte de ses objectifs, méprise la soumission et la faiblesse.
Khosrô aime Shirin, mais son amour est égoïste, il n’est pas animé pas l’oubli de soi et n’a pas la capacité à se sacrifier. Mais à la fin du poème, sous l’influence de l’amour désintéressé, Shirin parvient à changer le caractère de Khosrô. Acquérant les traits d’un souverain humain, le roi est transformé. C’est l’idée principale du poème.
Khosrô est richement doué, mais il gaspille sa jeunesse dans le plaisir et le divertissement, mène une vie luxueuse et insouciante. L’une des images les plus remarquables de l’œuvre contraste avec lui : Farhâd est un maçon qualifié, d’une force « égale à celle d’un éléphant ». Son amour ardent pour Shirin l’accompagne dans son travail solitaire.
Le personnage de Farhâd est une innovation poétique. Ce natif du milieu de l’artisanat urbain s’oppose au représentant de l’élite féodale. La comparaison n’est pas en faveur de Khosrô. Le poète revêt Farhâd de traits nobles. Il est intrépide, indépendant, honnête, d’une force gigantesque. Comme si ce n’était pas un homme, mais l’incarnation personnifiée du travail.
La fin de ce tournoi est inévitablement tragique, en faveur du roi : Farhâd périt dans cet affrontement, mais un détail est curieux. L’enfant du peuple ne meurt pas dans un combat loyal, mais parce qu’il est trahi. Par cela, Nezâmi rappelle non seulement les méthodes déloyales auxquelles l’élite a recours pour rester au pouvoir, mais révèle aussi la faiblesse de ces derniers.
Non moins vraie est l’image d’un homme vil et insidieux employée par Khosrô pour mener son plan criminel. Il est curieux que la description réaliste ait été reliée organiquement à son univers intérieur, créant ainsi le portrait fini d’un tueur :
On chercha un héraut du malheur
Dont le front sombre garde des traces d’ennui
Comme un boucher, témoin d’un sang furieux
Volcanique, sa moustache comme enflammée
On lui suggéra des mots durs
Le séduisant par (l’appas de) l’or, sous la menace (de l’épée) en fer
On l’envoya à Béhistoun
L’ayant poussé vers l’ingratitude et la vilenie
طلب کردند نافرجامگو(یی)
گرهپیشانیای دلتنگرو(یی)
چو قصاب از غصبخونی نشانی
چو نفاط از بروت آتشفشانی
سخنهای بدش تعلیم کردند
به زر وعده به آهن بیم کردند
فرستادند سوی بیستونش
شده بر ناحفاظی رهنمونش
Le poète trace en quatre mots le portrait fini d’un vil traître.
Le poème se termine par une histoire sur la façon dont Chirûyeh, le fils de Khosrô, issu de son premier mariage avec Maryam, fille de l’empereur byzantin, qui a grandi au palais dans une atmosphère de mensonges, de méchanceté et d’hypocrisie, éprouve une passion coupable pour sa belle-mère et, pour réaliser son amour, tue son propre père. Cependant, Shirin demeure fidèle à Khosrô et se suicide après sa mort.
Les personnages principaux de Khosrô et Shirin sont dotés de traits romantiques, et leurs actions sont motivées par un sentiment d’amour dévorant.
La conduite des héros avance vers une certaine noblesse et ils réalisent des exploits au nom du bonheur terrestre, tout ceci sous la forme d’une poésie lyrique très brillante. La romance de Nezâmi est affirmatrice de vie. Optimiste, elle exprime la foi en l’avenir, en la victoire de la vie, en la force et l’esprit de l’homme. Nezâmi, le poète merveilleux, a su créer des images vives, véhiculant dans des descriptions colorées toute la variété de la nature pittoresque de son pays. Il fait aussi preuve d’une grande habileté dans le choix des moyens expressifs pour représenter les personnages, transmettant l’apparence psychologique des personnages, leur état émotionnel. Les héros sont présentés grâce à un développement dynamique. Traitant habilement le matériel folklorique, Nezâmi a créé une œuvre qui, à son tour, a influencé le développement de l’art populaire oral. Selon le critique et historien de la littérature contemporain Zabihollah Safâ :
« Le deuxième poème de Nezâmi est l’un des plus grands chefs-d’œuvre non seulement de la littérature iranienne, mais aussi mondiale. Pour la première fois dans la littérature du Moyen-Orient, la psychologie d’un personnage a été rendue dans toute sa richesse, avec toutes ses contradictions, ses hauts et ses bas. » [2]
L’apparition de Khosrô et Shirin est un événement qui dépasse les cadres de la littérature pour une grande partie du Moyen-Orient. Au cours des siècles, des dizaines d’œuvres seront créées, calquées sur les idées humanistes de Nezâmi et sa prouesse poétique. Impressionnantes par leur vitalité, les images de Shirin et Farhad ont été reconnues comme un modèle pour la création de nouvelles œuvres.
Au XIXe siècle, le poète iranien Aref Ardebili compose le Farhâd-Nâmeh, au centre duquel il a placé non pas le roi Khosrô, mais le maçon, l’artisan qualifié Farhad. De toutes les œuvres écrites sur la base de Khosrô et Shirin par Nezâmi, le Farhad et Shirin du poète iranien du XVe siècle Ali Navâ’ï mérite une mention particulière.
D’après Saïd Naficy, Nezâmi est exceptionnel et son influence durera pendant plusieurs siècles. Le critique contemporain oppose les travaux du poète aux romans chevaleresques du Moyen-Âge européen, appréciant l’étendue des connaissances étalées et son approche réaliste : « Si pour un romancier européen médiéval, le recours au fantastique fait partie intégrante du roman, avec des miracles comme une chose ordinaire et acceptée de tous, Nezâmi n’en a recours que sciemment et avec beaucoup de parcimonie (dans Les Sept Beautés). L’action de son poème n’a pas été créée sous la dictée d’un deus ex machina externe, mais par les caractéristiques inhérentes des héros. Par conséquent, même si formellement les poèmes de Nezâmi portent encore les signes de la littérature médiévale, ils sont déjà beaucoup plus proches dans la construction des meilleures créations de la Renaissance européenne. »
En conséquence, l’œuvre de Nezâmi fut très appréciée dans l’Europe des Lumières. Johann Wolfgang von Goethe écrit dans son Divan occidental-oriental sur Nezâmi : « Le charme des poèmes est grand, la variété est infinie. La même clarté douce s’exhale lorsqu’il assume une tâche didactique et moralisante. » Avec ses Panj Ganj, Nezâmi exerça une influence profonde sur le développement de la culture littéraire de l’Orient. De grands poètes comme l’Indien Amir Khosrô Dehlavi (1253-1325) et le Persan Jâmi (1414-1492) seront grandement influencés par son œuvre.
Bertels Evguéni Edwardovich, Iskender-name Baku, 1983
Bertels Evguéni Edwardovich, The Poetry of Nizami Ganjavi : Knowledge, Love, and Rhetortics, New York, 2001
Krimski Andre Arkadeevich, Nezâmi et ses contemorains, (Nizami I evo sovremeniki) Baku, 1981
Naficy Saïd, Le divan des qasidas et des ghazals de Nezâmi Ganjavi, Téhéran, 1338
Rypka Jan, History of Iranian Literature. Ed Reidel, Amsterdam, 1968
Saeedi Sirdjani Ali-Akbar, Simâ-ye do zan, la Sasonière Iranshenasi, Téhéran, 1368
Safâ Zabihollah, L’histoire de la littérature iranienne (Târikh-e adabitat-e irân), Téhéran, 1383
Site : Nezami. Encyclopædia Britannica Online
[1] Horizon se dit en perse Afâgh et la phrase peut se lire : De mon amour pour Afâgh, la fumée…
[2] L’histoire de la littérature iranienne, T2, P 984.