N° 27, février 2008

Al-e Ahmad, un écrivain "engagé"


Samira Fakhâriyân


Au printemps de l’année 1324, la revue Sokhan [1] annonça, en publiant la nouvelle Le Pèlerinage, la naissance d’un nouvel écrivain ; un écrivain qui commença sa carrière sous l’influence de Hedâyat mais qui tenta très tôt de trouver son indépendance artistique et écrivit quelques unes des histoires les plus significatives de la tradition iranienne.

Al-e Ahmad fut cet écrivain engagé, intellectuel conscient à la plume toujours au service du peuple. Il eut une vie assez courte, riche et tourmentée…

Repères biographiques [2]

Jalâl Al-e-Ahmad naît en 1923 à Téhéran. Son père, Hâdj Seyed Ahmad, est un grand religieux de l’époque. Ainsi, il grandit dans un milieu religieux dont on pourra percevoir le reflet, de son propre aveu, dans certaines de ses œuvres, telles qu’Echange de visites (Dîd o Bâzdîd) et Setâr.

Jalâl Al-e-Ahmad

Son père refuse de le laisser poursuivre ses études après le primaire, mais tout en travaillant, Jalâl participe aux cours du soir de l’école Dar-ol-Fonoun (l’école Polytechnique), et obtient son baccalauréat en 1943. Cette même année, il fonde avec quelques amis l’Association Réformiste [3]. Un an plus tard, la plupart des membres de ce groupe, dont Jalâl, décident d’adhérer au parti communiste iranien Toudeh. Dès son adhésion, Al-e Ahmad écrit plusieurs articles publiés dans différentes publications du Parti ainsi que dans la revue mensuelle Les Gens dont il est nommé directeur.

En 1945, sa première nouvelle est publiée dans la revue Sokhan, ce qui lui vaudra l’amitié de Sâdegh Hedâyat, le maître de la nouvelle persane. A la fin de la même année, il publie son premier livre, Echange de Visites, recueil de ses nouvelles déjà publiées dans les revues Sokhan et Les Gens.

Il termine en 1946 ses études supérieures en littérature persane et fait connaissance avec Nîmâ Youchîdj, père de la poésie moderne, qui deviendra l’un de ses amis intimes.

Il est engagé en 1947 comme professeur dans divers lycées de Téhéran. Il publie son deuxième recueil de nouvelles, De la peine que nous avons (Az ranjî ke mîbarîm), écrit dans le style du réalisme socialiste, qui revient sur les échecs du parti Toudeh. Ce livre sera plus tard considéré par l’auteur comme l’un des plus mauvais qu’il ait écrit et il interdira sa réédition.

C’est cette même année qu’à la suite d’un différend avec les chefs du Parti, certains membres, dont Al-e-Ahmad, avec à leur tête Jalîl Mâlekî, quittent le Toudeh et fondent le parti "socialiste-toudeh" de l’Iran - parti qui ne connaît d’ailleurs pas une longue existence.

Après cet échec, Jalâl quitte la scène politique pour se consacrer avec plus de sérieux à l’écriture. Il publie Setâr, et traduit les œuvres de Dostoïevski, de Camus, de Sartre et de Gide. En 1950, il épouse Simine Dâneshvâr, grande écrivaine iranienne, qui sera dès lors son premier lecteur et critique .

L’apparition du parti du Front national et la nationalisation du pétrole le poussent de nouveau vers la politique. Il fonde avec Mâlekî et Baghâyî le Parti des travailleurs du peuple iranien (Hezb-e zahmatkeshân-e mardom-e irân).

En 1953, il se retire de la Troisième Force et paraît quitter la scène politique. Il traduit Retour d’URSS de Gide et Les Mains sales de Sartre, des livres qui reflètent bien sa pensée de l’époque.

Cette retraite de la vie politique, qui suit l’échec du Front National, lui donne l’occasion de voyager au sein de son pays et d’écrire ses célèbres monographies.

En 1962, Jalâl accepte la direction de la rubrique intitulée "Livre du mois" de Keyhân dont seulement deux éditions paraissent, après quoi il est arrêté pour la publication du premier chapitre de l’Occidentalisation, son œuvre la plus célèbre, qu’il considèrera lui-même comme un point culminant dans sa carrière d’écrivain.

Il est donc de nouveau réduit au silence. Après sa libération, il commence à voyager et visite quelques pays, et en 1962, il est envoyé en mission en Europe pour étudier la publication des livres scolaires. Au printemps 1964, il effectue un pèlerinage à la Mecque. L’été de cette même année, acceptant l’invitation du septième congrès international d’anthropologie, il se rend en Union Soviétique. En 1965, à l’invitation du séminaire littéraire-politique international de l’université de Harvard, il part aux Etats-Unis. Les comptes-rendus de chacun de ses voyages, dont le plus célèbre est celui de son pèlerinage, sont publiés sous forme de récit.

Al-e Ahmad dans sa jeunesse

En 1967, il publie ses dernières œuvres importantes La malédiction de la terre où il remet en question la réforme agraire, et la traduction du Traité du Rebelle ou le recours aux forêts d’Ernst Jünger, qui est un essai sur le nihilisme. Il voyage la même année en Azerbaïdjan où il rencontre Samad Behranguî.

En 1968, il fonde avec d’autres écrivains le Cercle des auteurs iraniens et déclare illégal le congrès des artistes de la cour. En voyage à Mashhad, il fait connaissance avec ’Alî Sharî’atî, le plus important intellectuel des années 70. Un lien de courte durée s’établit puisque les menaces de la Savak l’obligent à s’exiler dans la région du Guilân, à Assâlem, au nord de l’Iran.

Son vieil ami, Khalîl Mâlekî, meurt au début de l’été 1969. Cette mort influence beaucoup Al-e Ahmad, qui s’éteint deux mois plus tard à Assâlem.

Le style d’Al-e Ahmad [4]

C’est surtout à sa prose qu’Al-e Ahmad doit sa popularité. Les critiques considèrent son style comme l’aspect le plus important de sa créativité.

"Il a toujours été en guerre pour ses croyances. Son écriture vive, brève, ironique, incisive, familière, humaniste, méticuleuse, forte, précise, unilatérale et journalistique a tellement influencé la "prose nouvelle " qu’on a souvent essayé, en vain, de l’imiter. Et je crois que ce sont le romantisme européen et la plume d’Al-e Ahmad qui caractérisent notre prose littéraire d’aujourd’hui…" [5], disait Sharî’atî. Ainsi, "la prose d’Al-e Ahmad ressemble à son caractère changeant, vif, perspicace et pénétrant. Bien qu’elle mêle les excès aux manques et des associations d’idées à des inspirations diverses, elle est influente, unique et constructive. Il emprunte le principe de sa parole au Coran, aux dialogues quotidiens, à la littérature [classique] en prose de Sa’adî, Nâsser Khosrow... Du point de vue de la technique et de la façon de créer les personnages de ses histoires, il prend comme exemple des écrivains occidentaux, car la création d’histoires a dans notre pays un passé très court et sans profondeur […] Il veut être au courant de tous les événements littéraires du monde. Par conséquent, il lit et traduit beaucoup. Cette influence étrangère se ressent d’ailleurs dans ses œuvres. Il a lui-même affirmé qu’il s’était inspiré de Ferdinand Céline pour créer le personnage du Directeur d’école. Et les autres sentent dans son travail l’influence de Camus, Miler et Hemingway. Sans nul doute, Hemingway, de par son style d’écriture par phrases courtes et serrées, a influencé un grand nombre d’écrivains du monde entier…" [6].

Al-e Ahmad s’exprime à travers des phrases courtes et des expressions fragmentées et parfois entrecoupées mais claires, serrées et proches du langage parlé. Il supprime souvent les verbes et ignore les éléments grammaticaux.

Selon Al-e Ahmad, la soumission totale aux règles grammaticales empêche la langue de progresser et de s’améliorer et limite la pensée. C’est pourquoi, il y a parfois, dans ses écrits, des manques et des erreurs concernant l’emploi des verbes, des syntaxes, des expressions, des compositions, des comparaisons… et cela surtout dans ses nouvelles. Cependant, Al-e Ahmad a un style vif, original et dynamique.

"La génération à laquelle appartenait Al-e Ahmad était soumise à l’ouragan du modernisme occidental ainsi qu’à une aliénation culturelle et historique. Elle a ainsi failli perdre toute son identité historique et nationale. [Jalâl] n’était ni un politicien professionnel à la recherche du pouvoir, ni un écrivain charmant et sans responsabilité. Il considérait sa plume comme son arme et disait : "Ces jours ci, la plume est devenue une arme pour nous… que cette main soit coupée si je ne sais pas de quelle façon utiliser cette arme" [7].

Les œuvres d’Ale Ahmad

Al-e Ahmad commence sa carrière d’écrivain en publiant des nouvelles. Plus tard, il développe son œuvre et outre les œuvres romanesques il effectue plusieurs articles, traductions, monographies, etc.

Les œuvres romanesques

Al-e Ahmad a écrit de nombreuses histoires dont la plupart sont des nouvelles racontées à la première personne et inspirées des expériences personnelles de l’auteur. "Les histoires d’Al-e Ahmad débutent par le recueil Echange de visites, s’affermissent dans une de ses histoires longues intitulée Le Directeur d’école, et trouvent leur apogée dans le recueil de nouvelles Cinq Récits. Son premier recueil de nouvelles Echange de visites reflète les relations familiales profondément influencées par la religion. Plus tard, lorsqu’il s’engage dans le monde politique, ses histoires se teintent de thèmes sociologiques et vers la fin de sa vie, déçu par la politique, il se reporte à son passé ; ses dernières histoires constituent en quelque sorte une recherche de son enfance." [8]

Parmi les œuvres romanesques d’Al-e Ahmad, on peut citer :

De la peine que l’on supporte (Az ranjî ke mîbarîm, 1947) ;

Setâr (1948) : dans ce recueil de nouvelles, Jalâl essaie pour la première fois de dépasser le monde clos de sa famille paternelle et du Parti sur lesquels il parle toujours dans ces œuvres, pour entrer dans un monde vide des fanatismes familiaux et partiaux.

Femme de trop (Zan-e Zîâdî, 1952) ;

Les Aventures des ruches (Sargozaght-e kandouhâ, 1958) : ce livre présente une histoire symbolique dont les personnages principaux sont les abeilles. Cette œuvre, écrite sous une forme de narration traditionnelle, comprend les expériences politiques de Jalâl, entre 1950 et 51.

Directeur d’école : certains considèrent cette histoire longue comme le meilleur roman d’Al-e Ahmad. Dans ce livre il s’agit, comme le titre le suggère, d’une école et des événements qui s’y déroulent. Jalâl emprunte les récits de ce livre à ses expériences personnelles en tant que professeur et directeur. "Directeur d’école est le produit des pensées personnelles et des relations affectives du petit mais très chaleureux milieu de la culture et de l’école", dit-il lui-même de ce livre.

N. par la plume (Noun va Calame, 1961) : Al-e Ahmad emprunte le titre de ce livre au premier verset de la sourate "Le Calame" : "N. par la plume et ce qu’ils écrivent". Ce roman représente la situation politique de l’époque sous forme d’une légende. Jalâl lui-même considère cette œuvre comme un récit symbolique des échecs des mouvements gauchistes en Iran, après la Deuxième guerre mondiale.

Malédiction de la terre (Nefrîn-e zamîn, 1967) : ce livre est la dernière histoire longue que Jalâl a publiée de son vivant. Dans son autobiographie, il évoque ce livre : "Je viens de publier La Malédiction de la terre, l’histoire d’un professeur de village, pendant neuf mois d’une année, et les événements qui lui arrivent ainsi qu’aux habitants du village. [J’ai écrit ce livre] dans l’intention d’évoquer une dernière fois le sujet de l’eau, la culture (l’agriculture), la terre et les problèmes survenus à la suite de la dépendance économique aux compagnies étrangères, ainsi que dans le but de proposer une nouvelle évaluation, opposée aux idées de la plupart des politiciens et le gouvernement, de ce que l’on a injustement présenté sous le nom de "réforme agraire"."

Cinq Récits (Panj dastân, 1971) : ce livre constitue l’une des ses meilleures œuvres. Al-e Ahmad y a présenté quelques uns des meilleurs exemples de nouvelles persanes. La forme et le contenu de ces récits sont très travaillés.

Quatre de ces cinq récits représentent en quelque sorte une recherche de son enfance. "Dans certaines de ces histoires, l’auteur a réussi à garder tout au long du récit, un accent et un esprit enfantins" [9].

"Cinq récits est une peinture colorée des événements sociaux de la première décennie du XXe siècle […] Jalâl y présente toutes les bassesses de son époque qu’un écrivain engagé se doit d’évoquer" [10], a déclaré Shams, le frère d’Al-e Ahmad.

Une Pierre sur une tombe (Sanguî bar gourî) : la dernière histoire de Jalâl qui a pour sujet le problème de la stérilité.

Les articles

Al-e Ahmad doit une partie de sa célébrité à ses articles. Il écrit plusieurs articles sur des sujets très différents les uns des autres. Les articles de Jalâl reflètent son caractère agressif, irascible et hâtif. Al-e Ahmad se contente parfois d’évaluations précipitées ; il n’aime pas se taire en attendant qu’un jour, l’Histoire et les historiens se prononcent sur le sens de tel ou tel événement. C’est pourquoi, la publication de ses opinions dans différents domaines lui a parfois causé des problèmes. Selon certains critiques, il n’aurait également pas assez de connaissances dans les domaines concernant ceux sur lesquels il s’exprime parfois.

Cependant, la manière par laquelle Jalâl s’exprime dans ses articles est tellement originale que malgré les erreurs fréquentes, elle rend ses écrits très lisibles et intéressants. Son style, peu adapté aux œuvres romanesques, trouve sa véritable place dans ces articles.

Des ses premiers articles, Sept articles, publiés en 1954 jusqu’aux derniers, Les Services et les trahisons des intellectuels, publiés en 1977, le style d’Al-e Ahmad ainsi que les autres aspects de son travail se perfectionnent de plus en plus.

Un des articles les plus connus d’Al-e Ahmad est L’occidentalité (Qarb zâdeguî). Cet écrit exerce une grande influence sur le mouvement intellectuel de l’époque. C’est au moyen de cet essai que le terme d’Occidentalisation se fait connaître en Iran - bien qu’il ait été forgé par Ahmad Fardîd. Dans cette œuvre, Jalâl traite des racines de l’occidentalisation et les conséquences culturelles, sociales, économiques et politiques qui en résultent.

Cet essai est complété avec deux autres recueils d’articles : Trois autres articles (Se maqâle dîguar) et Les services et les trahisons des intellectuels (Dar khedmat va khiânat-e roshanfekrân). Ce dernier présente l’ensemble des aspects de la doctrine sociale, politique et culturelle d’Al-e Ahmad.

L’évaluation précipitée (Arzyâbî-e shetabzâdeh, 1963) est un autre recueil d’articles d’Al-e Ahmad. Ce livre est composé de dix-huit articles traitant de divers sujets tels que la poésie, la peinture, l’anthropologie, les problèmes sociaux, etc.

Dans un dialogue avec Sa’adî, Al-e Ahmad révèle ce qui l’a poussé à choisir un tel titre : "J’ai choisi "Evaluation" parce que la plupart de ces articles ne sont que des conceptions à la recherche de critiques, dans les domaines différents qu’indiquent les titres ; "précipitée" parce que la plupart des articles sont préparés dans de très courts délais."

Les récits de voyage

On ne peut séparer la vie d’Al-e Ahmad de ses voyages. Il fait de nombreux voyages dans différentes régions de l’Iran ainsi qu’à l’étranger. Les impressions rapportées de ces voyages aboutissent souvent à la rédaction de monographies ou de récits de voyages.

Khasi dar miqât (si on traduit ce titre mot à mot, signifie : brindille de bois mort au lieu de rendez-vous. Cependant, de façon abstraite, "khas" fait référence à un individu méprisable. De plus, on appelle "miqât" le lieu où les pèlerins revêtent l’habit de pèlerin et se préparent pour aller à la Ka’aba). Son récit de voyage le plus connu, comprend le récit de son pèlerinage de la Mecque. Jalâl, doué d’un esprit perspicace, y relève ce que les autres ne voient pas.

Parmi les autres récits de voyage d’Al-e Ahmad, on peut citer ceux de ses voyages en Russie, aux Etats-Unis, en Israël, en France et en Angleterre, ou au sein-même de l’Iran.

Les monographies

Pour préparer ses monographies, au lieu de fouiller des papiers dans des bibliothèques, Al-e Ahmad préfère voyager dans divers villes et villages en essayant de les connaître de près.

Ses monographies ainsi que ses autres œuvres subissent une évolution au cours du temps ; sa dernière monographie, L’Ile Khark, La Perle unique du Golfe Persique (1960), qui présente la géographie historique, la situation sociale, les légendes, la culture générale, etc. de cette île est très différente de sa première monographie Ourazan (1954) qui présente Ourazan, l’un des villages situés près de la ville de Tâleqân.

Les traductions

Les traductions constituent une autre partie de l’héritage littéraire d’Al-e Ahmad. Il en effectue une dizaine, choisissant des ouvrages proches de ses idées. Il traduit de grands écrivains français comme Sartre (Les Mains sales), Camus (L’Etranger et Le Malentendu), Gide (Retour d’U.R.S.S et Les Nourritures terrestres) et Ionesco (Rhinocéros et Le Soif et la faim)…

Les œuvres romanesques d’Al-e Ahmad sont les plus importantes de ses écrits. Aujourd’hui, tout le monde le connaît comme un écrivain engagé et précurseur. Outre sa sincérité, sa franchise et ses connaissances sociopolitiques, ce qui lui vaut avant tout cette célébrité est sa vision de l’écrivain et du statut de la "plume" : "Prends garde de ne pas vendre la parole pour gagner du pain et de ne pas rendre l’âme au service du corps. A tout prix, même à la richesse de Crésus, ne te réduis pas à l’esclavage de l’homme ! Si tu vends, il vaut mieux vendre ton bras plutôt que ta plume !..." [11]

Notes

[1Parole

[2Recherche et édition : Zamânî Nîâ, Moustafâ, Adab va honar-e Irân, recueil des articles d’Al-e Ahmad, premier volume, éditions Mîtrâ et Hamkelâssî, "l’Autobiographie", p. 17-28. / Tâqîzâdeh, Mehdî, Bey ad-e Jalâl, Jabarî, 1379 (2001), repères biographiques d’Al-e Ahmad par Dehbâshî, p.136-137 / Râdfar, Abolghâssem, Jalâl Al-e Ahmad dar yek negâh, revue Adabîât-e dâstânî, n° 47

[3Anjoman-e Eslâh

[4Dr. Zolfaqarî, Hassan, 40 dastân-e koutâh-e îrânî az 40 nevîsandeh mo’asser, Nîmâ, deuxième édition, 1383 (2004)/ Dr. Mîr Abedînî, Hassan, Sad sâl dastân nevîssî-e îrân, Tcheshmeh, Deuxième édition, 1386 (2007).

[5Lâhoutî et Dehbâshî, Yâdemân-e Jalâl Al-e Ahmad, Mo’assesseh farhanguî gostaresh-e honar, Téhéran, 1368 (1989), p.78 et 79

[6Lâhoutî et Dehbâshî, ibid., p. 105 et 106.

[7Râdfar, op. cit. p. 82

[8Bigdelî, Amîr-Rezâ, Jalâl chegouneh âdamî boud, le magazine îrân javân, n° 91, p. 27

[9Dr. Mîr Abedînî, Hassan, op. cit. p. 381.

[10Assar-e Jalâl az cheshm-e barâdar, magazine Soroush, n° 443.

[11Al-e Ahmad, Jalâl, Zan-e zîâdî, Ferdowsî, neuvième édition, Téhéran, 1384 (2005).


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