N° 8, juillet 2006

L’imam Khomeiny et la Révolution


Véronique Dousti


A l’occasion du dix-septième anniversaire de la disparition du fondateur de la république islamique d’Iran, la Revue de Téhéran a choisi d’évoquer, en guise de remémoration, la période prérévolutionnaire de la biographie du regretté Imam.

L’Imam Khomeiny a vu jour le 24 septembre 1902 au sein d’une famille religieuse, dans la ville de Khomein, dans le département Markazi de l’Iran. Son père, le défunt Ayatollah Seyed Mostapha Moussavi fut l’un des contemporains de l’Ayatollah Mirzaï Chirazi. Rouhollah, n’avait pas plus de cinq ans lorsque son père fut assassiné lors d’une échauffourée avec des bandits, commandités par le pouvoir. Ce sont alors sa mère et sa tante paternelle qui assurèrent son éducation jusqu’à l’âge de 15 ans, où il se retrouva à nouveau seul suite aux décès de ces deux êtres chers.

Le coup d’état de Reza Pahlavi en Esfand 1299 (février-mars 1920), appuyé et comploté par les anglais, mis fin au règne des Qâdjârs. Le nouveau régime élimina d’une certaine manière un pouvoir féodal sanguinaire en lieu et place duquel il imposa, ironie du sort, une autre dictature conduite cette fois par la dynastie Pahlavi, pareillement corrompue.

C’est dans de telles conditions que les religieux se mirent en quête d’une solution en vue de la préservation des valeurs nationales, et pour assurer la pérennité de la nation iranienne. C’est à cette époque que l’Ayatollah Haéri qui jusqu’alors dispensait un enseignement dans la ville d’Arak, se rendit à Qom en réponse à l’invitation du clergé de cette ville. Il fut peu après rejoint par l’Ayatollah Khomeiny qui dès son arrivée, pris activement part au succès du centre d’études théologiques récemment fondé. Ce dernier avait auparavant bouclé son stade préparatoire d’étude, et acquis une base de connaissances religieuses dans les centres d’études de Khomein et d’Arak. Il ne tarda pas à devenir l’un des érudits les plus éminents de ce centre théologique, tant en matière de gnose, et de philosophie, que dans le domaine de la loi islamique (feghh) et des principes fondamentaux de la religion (oçoul).

A la suite du décès de l’Ayatollah Haéri, le centre théologique de Qom se retrouva en difficulté et faillit même cesser ses activités. Les religieux se concertèrent donc dans l’espoir de parvenir à une solution stable et durable. Durant neuf années se furent l’Ayatollah Seyed Mohammad Hodjat, Seyed Sadr-eddin et enfin Seyed Mohammad Taqi Khonsari qui se chargèrent de diriger provisoirement le centre. Survint alors la chute de Réza Khan, dont le départ favorisa l’émergence d’une autorité religieuse unique et reconnue par tous. L’Ayatollah Bouroudjerdi, offrait le profil idéal pour succéder au défunt Ayatollah Haéri ; grâce à lui, le centre d’études théologiques de Qom put prospérer et élargir le champ de ses activités. Cette candidature avait en fait été proposée par les élèves de l’Ayatollah Haéri et tout particulièrement par l’Ayatollah Khomeiny en personne. Il fit tout son possible pour convaincre l’Ayatollah Bouroudjerdi de s’installer à Qom, et de prendre la direction de ce centre d’études.

A la mort de ce dernier, un projet de loi fut présenté sous l’égide des Etats-Unis concernant les assemblées régionales et nationales qui négligeait l’intérêt national. Celui-ci fut approuvé par le gouvernement de l’époque le 16 Mehr 1341 (octobre 1962).

Dès la publication de cette information, l’Ayatollah Khomeiny, devenu guide religieux du peuple, ainsi qu’un certain nombre de personnalités, se concertèrent pour élaborer une stratégie de contestations auxquelles participèrent toutes les catégories de la société. L’Imam Khomeiny devint le guide et l’ordonnateur du courant contestataire. Ces événements marquèrent également le début d’une nouvelle étape dans les luttes du peuple iranien.

Jusqu’en 1963, l’Ayatollah Rouhollah Khomeiny fut reconnu comme l’un des principaux opposants au régime du Shah. Au centre théologique de Qom, ses cours, critiques à l’égard du pouvoir en place, réunissaient de nombreux étudiants. Le 22 mars 1963, l’Ecole des Sciences islamiques de Feyzié à Qom, fut envahie par la Savak (Service de l’information et de la sécurité nationale) le jour de la commémoration du martyr de l’Imam Dja’far Sadeq (a.s). Ce jour-là, un certain nombre d’étudiants périrent ou furent blessés et l’Ayatollah Khomeiny arrêté sur le champ. Après sa libération, il persista dans sa volonté de critiquer, par exemple, l’influence grandissante de l’Amérique en Iran.

Il fut emprisonné une nouvelle fois le jour de la commémoration du martyr de l’Imam Hossein (a.s). Lorsque la nouvelle parvint aux participants des cérémonies de deuil - qui se déroulent généralement dans les rues - elle provoqua des attroupements et des manifestations en faveur de la libération de ce dernier, dans les villes de Téhéran, Ispahan, Machhad, Chiraz et Cachan. Les forces de sécurité se ruèrent alors sur les manifestants. L’Imam resta incarcéré jusqu’au mois d’août ; mais dès sa libération, il conseilla à ses sympathisants de boycotter les élections du mois d’octobre et fut de nouveau arrêté. L’Ayatollah Khomeiny fut une fois de plus relâché, au mois de mai. En réaction à la ratification par l’assemblée d’un décret accordant l’immunité juridique aux conseillers militaires américains, et le vote d’un prêt de 200 millions de dollars américains pour l’achat de matériel militaire, l’Imam Khomeiny émit au mois d’octobre un communiqué condamnant les mesures prises par le régime. Cette fois, il fut envoyé en exil vers la Turquie, et en 1965, vers l’Irak (à Nadjaf).

Il vécut ainsi treize années consécutives dans la ville sainte de Nadjaf où il se distingua en sa qualité de personnalité religieuse. Durant cette période, ses critiques vis-à-vis du régime Pahlavi continuèrent d’être secrètement diffusées en Iran, et ses messages parvinrent même aux musulmans des différents pays par le biais du pèlerinage de la Mecque. Ses reproches à l’égard des choix politiques du pouvoir de l’époque visaient entre autre les réformes agraires qu’il estimait désastreuses. Les vergers, les pâturages et les champs mécanisés n’entraient pas dans le cadre de la réforme agraire ; ce qui permettait ainsi aux grands propriétaires de transférer illégalement leurs terres à leurs proches, ou encore, de les transformer en terrains affranchis de toute partition. En Iran, seuls 9% des cultivateurs étaient alors propriétaires et l’Etat ne leur procurait aucune aide pour augmenter leurs productions.

Le blé et les autres denrées alimentaires étaient tous importés et l’agriculture nationale très peu encouragée. Durant toute cette période, on assista à un large mouvement d’émigration de paysans vers les villes (8% par an) en raison du chômage qui sévissait dans les villages. La production nationale déclina et le pays devint de plus en plus dépendant de l’étranger. Les revenus pétroliers favorisaient les achats de matériel militaire américain, alors que la grande majorité de la population se démenait pour sa subsistance ; ce qui ne fit qu’augmenter l’insatisfaction au sein de la société iranienne.

Durant les années 1970, avec l’augmentation du prix du pétrole, le Shah annonça que l’Iran rejoindrait bientôt le groupe de tête des cinq premières puissances mondiales ! Il fit preuve d’un véritable manque de lucidité quant à la quantité de denrées alimentaires indispensables pour répondre aux besoins de la population, à la démographie florissante du pays ; les occidentaux de leur côté, transformaient les pétro-dollars du Shah en armements de toutes sortes. C’est ainsi que l’Iran se retrouva en possession d’un nombre important de tanks Chieftains anglais. Les américains vendaient leurs avions militaires au Shah bien avant leur sortie des chaînes de production. Les hommes d’affaires américains ont en fait joué un rôle essentiel dans l’économie du pays. Le ciment et les matériaux de construction furent principalement employés pour bâtir des bases militaires alors que ces mêmes matériaux venaient à manquer pour la construction de maisons individuelles civiles. Le pétrole, les banques et l’armement iranien étaient contrôlés de très près par l’Amérique. Et pour finir, les cérémonies fastueuses du couronnement en 1971 et celles, célébrant les soi-disant 2500 ans de règne de l’Empire perse, ne firent en fait qu’augmenter et rendre encore plus évident l’écart trop important entre les classes pauvres et riches de la société iranienne de l’époque. Toutes ces décisions et démarches ne cessèrent d’être critiquées, tour à tour et très sévèrement par l’Ayatollah Khomeiny.

La répression de la liberté de parole, de la presse en somme, et de toute opposition vis à vis du pouvoir, aboutirent à cimenter les oppositions à l’étranger. La distribution des messages émis par l’Ayatollah Khomeiny, se faisait sous forme de cassettes et encourageait d’autant plus la résistance. Dans ces enregistrements, l’Imam Khomeiny demandait aux religieux présents sur le terrain en Iran, de condamner la répression politique et le gaspillage des ressources nationales. Lorsque le Shah se rendit en 1977 à Washington pour y rencontrer Jimmy Carter, il dut faire face à des manifestations hostiles à son égard. D’un autre côté à l’intérieur même de l’Iran, certaines étudiantes décidèrent de porter le voile islamique dans les universités, en guise de contestation. En 1977, des agents de la Savak assassinèrent Mostapha, le fils aîné de l’Imam Khomeiny. Suite à son martyr de nombreuses cérémonies de deuil furent organisées par les opposants au régime pour célébrer sa mémoire.

Au mois de janvier 1978, un article outrageant, à propos de l’Ayatollah Khomeiny, fut publié dans le journal Etela’at. Le lendemain, les étudiants de Qom organisèrent une manifestation pacifique et prirent l’initiative de se rassembler en signe de protestation ; mais les forces de sécurité réagirent très violemment et un certain nombre de personnes tombèrent en martyr. Ce mouvement se propagea dans le reste du pays, et l’Ayatollah Khomeiny demanda au peuple de poursuivre la lutte pour renverser le régime du Shah et instaurer un gouvernement islamique. Lors de chaque cérémonie souvenir, quarante jours après le martyr des étudiants en religion de la ville sainte de Qom, qui se déroulait dans les différentes villes du pays, des étudiants tombèrent sous les assauts des forces de sécurité. Les manifestants réclamaient en tout premier lieu le retour de l’Ayatollah Khomeiny.

Au mois de septembre de la même année, le Shah demanda l’extradition de l’Imam de l’Irak, espérant ainsi ébranler son autorité religieuse en séparant ce dernier de ses sympathisants. L’Imam Khomeiny accepta alors de se rendre dans un pays, en dehors du domaine d’influence du régime des Pahlavis. En octobre, l’Imam Khomeiny s’installa à Neauphle-le-Château, proche de Paris.

L’année suivante, toujours au mois de septembre (mois de Ramadhan) une manifestation importante eut lieu qui aboutit à la déclaration et à l’installation d’un état de siège dans tout le pays. Le lendemain, des citoyens de Téhéran, non avertis, se rendirent à la tristement célèbre place Jaleh pour y proclamer une nouvelle fois leurs revendications ; les forces de l’ordre firent alors feu, tuant un grand nombre de protestants. La nation horrifiée, se souleva alors toute entière. L’étendue des grèves provoqua la fermeture des bazars, des écoles et des universités. Des arrêts de travail eurent également lieu dans les administrations, les usines et l’industrie pétrolière. Pendant ce temps les proches et les amis de la famille régnante quittèrent le pays en toute hâte.

L’Ayatollah Khomeiny continuait pour sa part d’envoyer régulièrement des missives depuis Paris. Au cours du mois de Moharram, les 10 et 11 décembre de la même année (journées de deuil général en souvenir du martyr du troisième Imam chiite), environ 4 millions de personnes sortirent dans les rues pour réclamer un gouvernement islamique avec à sa tête, l’Imam Khomeiny. Durant ces journées des milliers de participants non armés furent tués. Ceux qui étaient arrêtés, étaient systématiquement torturés. Les fortes pressions de l’opinion publique obligèrent l’Amérique à encourager le Shah à nommer un nouveau premier ministre, espérant ainsi neutraliser l’influence de l’Imam Khomeiny dans le pays.

Mais la population considérait le Shah comme principal responsable. Le 16 janvier 1979, le Shah quitta enfin l’Iran à destination de l’Egypte, abandonnant ainsi le pays à un gouvernement impuissant face au soulèvement populaire. Début février, l’Imam rentra en Iran et une foule chaleureuse lui fit un accueil sans précédent. L’Imam ordonna sans plus attendre la formation d’un gouvernement islamique provisoire. Peu après ce sont des centaines de membres de l’armée de l’air qui se rendirent auprès de l’Imam pour lui apporter leur soutien. Pour toute réponse des gardes impériaux s’attaquèrent de manière imprévisible à l’une des bases militaires de la capitale. La foule privée d’armes demanda alors l’aide du personnel des forces aériennes, et les gardes furent en fin de compte obligés de regagner leur caserne. Peu à peu la majeure partie des forces de sécurité adoptèrent l’Imam Khomeiny en tant que guide, et les postes de police, les prisons, les bases militaires et les administrations gouvernementales tombèrent aux mains des révolutionnaires.

Le 11 février le régime du Shah s’écroula et la population assista à la victoire de la révolution islamique. Au début du mois de mars, l’Imam Khomeiny déclara la formation d’un gouvernement révolutionnaire et posa ainsi une des première pierre de la future république islamique d’Iran.


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10 Messages

  • L’imam Khomeiny et la Révolution 9 novembre 2009 23:21, par SHIITE-RIF

    Salam Aleykum,

    je voudrais tout d’abord envoyez ma plus profonde sympati au peuple qui a participé est aidé notre bien aimé Rohollah Khomeini a la victoire de la république Islamique d’Iran !
    mes pensé vent a tous les shohadas qui sont tombé en Martyres ou blesser est a tous les survivant de cette révolution Islamique !
    Que Dieu bénisse le peuple Iraniens pour toujours Insha-allah pour leur courage est leur participation a cette révolution Islamique !
    Que Dieu maudissent les traitres qui en comploter contre la révolution Islamique d’Iran !.
    sachez que le peuple Rifains soutiens a cents pour cents cette révolution Islamique est regrette beaucoup la disparition de notre bien aimé guide l’Imam Khomeini !
    Nous saluons de tous notre coeur notre bien aimé guide Sayed Khameini ainsi que le président Ahmedenijad !

    je cherche un discoure que l’Imam Khomeini (as) aurais fait sur le peuple Rifains ,serais t’ils possible que vous me fassiez parvenir se discoure ou des liens dans se sens ?

    Serais t’ il possible de posé des questions a Sayed Khameini pour qui puisse me conseiller sur des sujet sur ma vie privé ?

    Merci a vous de m’avoir écouter de tous coeur , que Dieu vous bénisse Incha-allah .

    veuillez excuser mon écriture est ma façon d’écrire qui es un peu maladroite !

    W.Salam

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 6 février 2011 17:05

    la illahah illalah mohammadour rassulullah aliyoun waliyoulah

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 23 janvier 2012 16:03, par Halâl

    J’aimerai savoir dans quel jour exact l’imam Khomeïny (paix à son âme intègre), est rentré sur le territoire Français,ce le mois d’octobre 1978 ?
    Quel jour du mois très précisément ?

    Afin d’évaluer la durée exacte de son "séjour touristique" en France,non pas son exil présumé ou prétendu pas les médias "Sionistes" d’occident.
    Nous savons qu’il a rejoint l’Iran le 31 Janvier 1979, la date exacte de son entrée et de son passage par la France,non,malheureusement.
    Parce que tous les médias nous racontent des salades à dormir debout sur son "exil" : Cette question mérite un article bien détaillé.
    Quelle est la durée exacte de son séjour en France ?
    On fait croire à tout le monde qu’il était en exil en France !
    Comment cela ?
    Paix à vous.

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 16 août 2013 20:27, par zag

    Salem a tous
    J’ai une grande question,une aide parmi les internautes , ma question est quelle a été la motivation de la France d’accorder a L’imam Khomeiny ( ra) l’asile ? car dans beaucoup de forum cela spécule négativement,
    mais ma raison est avant tout personnel j’aimerais comprendre , Wa Salem
    Allah Yahfadz el djemouriya

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 30 novembre 2015 08:14, par anismaurie@gmail.com

    Salam, en fait je suis une chiite à Madagascar. Mais j’aimerai savoir davantage sur le fait que Khomeini soit un descendant des Imams, c’est-à-dire les lignées jusqu’à sa naissance. Merci à vous

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 3 mars 2016 16:54, par ndiaye salem

    paix à son ame le grand ayatollah khoumeini que g decidé de donner le nom à mon nouveau fils qui vient de naitre incha allah, tellement que cet grand homme me fascine et me donne du courage dans la vie. c un homme de dieu un sain des saint les iraniens doivent toujours prier pour lui il avait une intelligence tres rare, il a sauvé le peupe iranien. je demande o bon dieu de m’accorder la force et la chance de pouvoir me rendre un jour dans le mausolé de l’imam khoumeini mm en parlant de lui g la chair de puole suis content de ce monsieur wallah. en tout paix à son ame et à sa famille.

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 30 janvier 2017 13:10, par aazam zanganeh

    Majorite des personnes qui ecrit dans votre rubrique ne connaise rien dans le politique international1- khomini un pouvre illetre D orgin indu c est la CIA qui a mis au pouvoir avec 680,million frais en 1978/79 2- al politique etranger d iran depuis 38 ans est dicte par les American
    3- les religieux obscurantisme ont tue plus de 2 million iranien/8millions Drogue /60/100 de population sont sans travail et il ont volez plus de 800 milliard dollar revenu des iranien c est pour quoi 50/100 famin et pouvrite
    Actuelement l etat unie a decidez d attaque l iran et detruir les religieux corompu et les pasdaran criminel
    L affaire d iran est un complot pour destruction de moyen orient et l islam c est le milleur element pour creation des gurrer et destruction
    Vous verai comment la chase a l homme va commencce contre ce criminele de 2017/18

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  • L’imam Khomeiny et la Révolution 1er novembre 2021 18:33, par Hamidou Negué Baldé

    Salam à toutes et à tous, je suis de cœur avec vous.
    Vive la république islamique d’Iran et au peuple courageux d’Iran.je vous remercie

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