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La blancheur
La blancheur descend
De l’aube
Ruisselante de verdure
Nouée et Noueuse
Le jardin de Babel
Respire
Et l’aube devient nœud.La souche
Hésite
Entre l’azur et l’eau
Et féconde
Les cercles des hésitations.Le silence dans le fossé
De la mémoire
Scelle
D’outrance
La nuance abrupte de l’oubli.
L’oubli devient parole.Rien ne bouge dans l’eau
Que le souffle qui
Refuse
À la naissance
La cendre des mousses.
La cendre devient genèse.Les remparts enfouis dans les calices
Du rêve
Sondent
La fuite assoupie…
Rien ne bouge que le sens ivre de la promesse.L’éclat nocturne de la blancheur
Eveillent
Dans les orbites de l’eau
Les franges du murmure :
Les remparts se replient sur le mystère de l’amour
L’amour devient l’inconnu de l’amour.La transparence
Perce
Le cœur du souffle
Sans que la voûte
Devienne
Verbe !La promesse
La fine gouttelette
Glisse sur La promesse
De la chuteSur la tentation de l’un
Elle glisse
Pour se noyer en elle-même
L’un imbu de l’un
La tentation imbue de la chute.
Sur la tige de la transparence
Elle laisse
Un océan de la trace
Irriguant sur le diapason de l’infime
La fleur profane
L’opaque gouttelette.