|
À quelques dizaines de mètres de Châhâr tâq (les quatre arcs) de Niâssar, une fontaine propre et fraîche coule vers le village. Cette fontaine, située à 1680 mètres au dessus du niveau de la mer, se nomme Eskandarieh. La légende veut que le célèbre Eskandar-ebn-Filqûs (Eskandar aux oreilles d’éléphant), à son passage à Niâssar, ait connu l’existence d’une source cachée dans le roc. Il aurait donc rassemblé tous les tailleurs de pierre des environs et ordonné de creuser cette fontaine en une nuit. Quelle qu’ait été l’origine de cette dernière, elle coule aujourd’hui des hauteurs en une belle cascade de vingt mètres de haut qui traverse le village. Du côté de la cascade, on a vue sur la ville de Niâssar, plantée dans la montagne au milieu de ses jardins. Il y a près de la cascade une caverne datant probablement de l’ère parthe. Certains chercheurs estiment que la cascade de Niâssar a été dès le départ considérée comme écran pour la caverne qui servait aux cérémonies du culte de Mithra, et cette raison est d’autant plus valable que l’eau joue un rôle très important dans le mithraïsme. En effet, avant de procéder aux cérémonies, il y avait un long rituel d’ablutions et de purifications, qui durait plusieurs jours et plusieurs nuits.
Après l’entrée de l’islam, la cascade ne perdit pas de son importance et chaque année, à l’occasion de la fête de Ghorbân, un bœuf est sacrifié sur ses bords. Selon la croyance des habitants, le sang de cet animal, se mêlant à l’eau, se répand jusqu’aux jardins et vergers, qu’il fécond et rend plus fertile.
L’existence de cette fontaine et de la cascade a favorisé la construction de moulins à eaux, dont deux sont encore en état de fonctionner. Il y a également tout près de la cascade un petit palais datant de l’époque safavide.
La ville de Niâssar, où est située la cascade, possède de nombreux autres attraits touristiques, en raison de son passé antique et de sa position géographique qui en fait la voisine d’Ispahan et de Kâchân. De plus, Niâssar, avec ses eaux, ses montagnes et ses jardins de roses, dont la cueillette et la transformation en eau de rose est une attraction touristique saisonnière (printemps), est doté d’un climat très doux tout au long de l’année.
ÀA quelques dizaines de mètres de Châhâr tâq (les quatre arcs) de Niâssar, une fontaine propre et fraîche coule vers le village. Cette fontaine, située à 1680 mètres au dessus du niveau de la mer, se nomme Eskandarieh. La légende veut que le célèbre Eskandar-ebn-Filqûs (Eskandar aux oreilles d’éléphant), à son passage à Niâssar, ait connu l’existence d’une source cachée dans le roc. Il aurait donc rassemblé tous les tailleurs de pierre des environs et ordonné de creuser cette fontaine en une nuit. Quelle qu’ait été l’origine de cette dernière, elle coule aujourd’hui des hauteurs en une belle cascade de vingt mètres de haut qui traverse le village. Du côté de la cascade, on a vue sur la ville de Niâssar, plantée dans la montagne au milieu de ses jardins. Il y a près de la cascade une caverne datant probablement de l’ère parthe. Certains chercheurs estiment que la cascade de Niâssar a été dès le départ considérée comme écran pour la caverne qui servait aux cérémonies du culte de Mithra, et cette raison est d’autant plus valable que l’eau joue un rôle très important dans le mithraïsme. En effet, avant de procéder aux cérémonies, il y avait un long rituel d’ablutions et de purifications, qui durait plusieurs jours et plusieurs nuits.
Après l’entrée de l’islam, la cascade ne perdit pas de son importance et chaque année, à l’occasion de la fête de Ghorbân, un bœuf est sacrifié sur ses bords. Selon la croyance des habitants, le sang de cet animal, se mêlant à l’eau, se répand jusqu’aux jardins et vergers, qu’il fécond et rend plus fertile.
L’existence de cette fontaine et de la cascade a favorisé la construction de moulins à eaux, dont deux sont encore en état de fonctionner. Il y a également tout près de la cascade un petit palais datant de l’époque safavide.
La ville de Niâssar, où est située la cascade, possède de nombreux autres attraits touristiques, en raison de son passé antique et de sa position géographique qui en fait la voisine d’Ispahan et de Kâchân. De plus, Niâssar, avec ses eaux, ses montagnes et ses jardins de roses, dont la cueillette et la transformation en eau de rose est une attraction touristique saisonnière (printemps), est doté d’un climat très doux tout au long de l’année.