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"Salim le Bijoutier" et "Les Mille et Une Nuits"
Mohammad Jafari Qanavati
Traduit par
‘Salim le bijoutier’ [1] est une histoire traditionnelle iranienne, qui était encore très populaire il y a peu. L’existence de nombreux manuscrits et lithographies de cette histoire confirment son importance. On retrouve plusieurs versions de cette histoire dans une vaste région géographique allant du Hérat en Afghanistan jusqu’au Khouzestan iranien, ce qui est une autre preuve de sa popularité auprès des persanophones. Son attrait a été tel qu’elle a même été traduite en arabe et en turc au cours des siècles derniers. Le personnage principal de cette histoire est Hadjâj Ibn Youssof-e Saqâfi, gouverneur au service des Omeyyades. Souffrant d’insomnie, il ordonne à son ministre de trouver quelqu’un qui puisse lui raconter une histoire qui le fasse à la fois rire et pleurer. Le ministre, grâce à sa fille qui est en contact avec les fées, trouve un certain « Salim le bijoutier » et l’emmène chez Hadjâj. Salim raconte l’histoire de sa vie à Hadjâj. En écoutant cette histoire, celui-ci fond quelquefois en larmes tout en se mettant à rire.
L’influence d’autres légendes et histoires est tout à fait perceptible dans l’histoire que raconte Salim à Hadjâj, notamment celle des Mille et Une Nuits et surtout du conte "Sindbad le Marin". "Salim le Bijoutier" évoque Les Mille et Une Nuits tant par son thème que par les péripéties de l’histoire. Nous tenterons de montrer dans cet article l’influence des Mille et Une Nuits sur l’histoire de Salim le Bijoutier. Nous nous référerons à l’édition de "Salim le Bijoutier" que nous avons publiée d’après un manuscrit se trouvant à la Bibliothèque Nationale de Tabriz.
1- Le thème :
Dans "Salim le Bijoutier" ainsi que dans Les Milles et Une Nuits, il s’agit de traiter un malade en lui racontant des contes. Marguerite Mills considère le conte "Salim le Bijoutier" comme l’un des exemples classiques de « traitement par la parole » (kalâm darmâni). [2]
Faire usage de la parole pour guérir les hommes a un long passé dans la culture iranienne. Dans l’Avesta [3], le mot « manthareh » veut dire une parole sainte. Le rôle curatif du manthareh est évoqué à plusieurs reprises dans ce livre. Dans une partie de l’Avesta, le Vandidad [4], Ahura Mazdâ parle à Zoroastre des spécificités des médecins et des différentes cures, et précise que si parmi les médecins, l’un traite les maladies avec le scalpel, l’autre par la phytothérapie et le troisième par la parole [5], « c’est cette troisième méthode qui éloigne le mieux la maladie du corps du malade » [6].
Il existe également de nombreuses allusions au rôle curatif de la parole et des contes dans les œuvres iraniennes de la période islamique. Abdol-Nabi Fakhr-al Zamâni, narrateur et chercheur du XIe siècle de l’Hégire, fait allusion dans son livre Tarâz al-Akhbâr à "L’histoire d’Amir Hamzeh" et écrit : « Sultan Massoud Ghaznavi était atteint d’épilepsie ; Aboubakr Baghlâni lui raconta, pendant six mois, "L’histoire d’Amir Hamzeh", jusqu’à ce que Sultan Massoud fut guéri de sa maladie ». [7]
Dans l’histoire de Salim le Bijoutier, Hadjâj souffre d’insomnie. Quand on emmène Salim chez Hadjâj, celui-ci lui demande de lui narrer une histoire et ajoute : « Si tu me racontes un récit plaisant, je te ferai de nombreux cadeaux et je te vêtirai d’une robe d’honneur précieuse, et si tu ne me racontes pas un tel récit, je donnerai l’ordre qu’on t’emmène à la prison d’où tu es venu pour que tu y sois au supplice et que tu y meures » [8]. Salim raconte son histoire de manière à ce qu’elle plaise à Hadjâj, et celui-ci le récompense. En fait, Salim atteint son but qui est de guérir Hadjâj.
Ce thème existe, d’une autre manière, dans Les Milles et Une Nuits. Shahrzâd se marie volontairement avec le roi malade et sanguinaire et ajourne sa propre mort en lui racontant des contes. Shahrzâd ruse pour que l’histoire qu’elle raconte s’arrête à chaque fois à l’aube à un événement particulier qui provoque de l’étonnement et suscite la curiosité. Elle continue cette ruse mille et une nuits jusqu’à ce que le roi guérisse grâce à l’effet magique de la parole de Shahrzâd, qui est ainsi sauvée de la mort. Shahrzâd et Salim racontent des histoires avant tout pour sauver leur vie. Dans une analyse de la structure des Mille et Une Nuits, Tzvetan Todorov écrit : « L’histoire est la vie et son absence est la mort. Si Shahrzâd ne raconte pas une autre histoire, elle sera tuée. [...] Le cri que l’on entend à travers "Les Milles et Une Nuits", ce n’est pas "donne ton argent ou meurs" mais "raconte une histoire ou meurs" » [9]. Cette situation existe également dans le conte "Salim le Bijoutier" : Hadjâj lui dit avec franchise et brutalité que s’il ne raconte pas une histoire plaisante, il le tuera.
2- Le pays des croque-mitaines [10] :
Une partie de l’histoire de Salim est consacrée à ses mésaventures dans les pays des croque-mitaines. On retrouve des épisodes de ce type dans certains textes de la littérature persane tels que Eskandar Nâmeh, Samak-e Ayyâr, Ajâyeb al-Makhloughât et "L’histoire d’Amir Hamzeh", mais les mésaventures de Salim le Bijoutier ressemblent surtout à une partie du conte de "Sindbad le Marin" dans Les Mille et Une Nuits. [11] Salim, comme Sindbad, fabrique du vin dans l’écorce d’une courge, le donne à boire au croque-mitaine et le fait périr en l’enivrant.
3- L’épisode de l’ogre (Div-e Adamkhâr) :
L’un des épisodes captivants et en même temps très précis de l’histoire "Salim le Bijoutier" est celui de sa détention par un ogre. Cet épisode, qui existe dans toutes les versions orales ou écrites de "Salim le Bijoutier" avec quelques variations, ressemble quelque peu à celui de l’Ogre Polyphème de l’Iliade et à l’Ogre des Mille et Une Nuits.
Le neuvième chant de l’Iliade raconte l’histoire d’Ulysse et de ses amis qui, en naviguant, atteignirent une île située en face du Pays des Cyclopes. Ulysse et douze de ses compagnons allèrent à la fosse de Polyphème, et y furent emprisonnés.
Dans Les Milles et Une Nuits, Shahrzâd raconte au roi l’histoire de Sindbad le Marin pendant trente et une nuits. Sindbad est un commerçant aventureux qui fait sept voyages à travers les mers. Il affronte de nombreuses difficultés tout en découvrant des merveilles lors de ses voyages. Sindbad et ses compagnons se perdent au cours du troisième voyage et échouent sur une île. Ils y aperçoivent un très beau palais. Ils y entrent et voient « une personne à la carrure imposante et au visage noir, dont les yeux ressemblaient à une flamme et la bouche à un puits. Il avait de larges oreilles et ses ongles étaient comme ceux des fauves ». Le premier jour, l’ogre tue le capitaine du bateau, l’embroche, le grille et le mange. Le jour suivant, il mange un autre compagnon de Sindbad de la même manière, puis s’endort. Sindbad et ses amis profitent de l’absence de l’ogre pour construire un bateau. Ils aveuglent l’ogre pendant son sommeil, comme l’avait fait Ulysse, et s’enfuient. L’ogre crie et sa compagne vient à son aide ; ils poursuivent Sindbad et ses amis et tuent plusieurs compagnons de Sindbad en lançant des pierres dans leur direction. Seuls Sindbad et deux de ses amis survivent. [12]
L’histoire de l’ogre est répétée dans un autre conte des Mille et Une Nuits. Ce conte, intitulé "Badi al-Jamâl va Seyf al-Molouk", ressemble plus à l’épisode de l’ogre dans l’histoire de Salim. Il s’agit de l’histoire que raconte Shahrzâd au cours de la sept cent soixante douzième nuit : Sâ’ed, un des personnages de l’histoire, raconte que lui et deux de ses amis arrivèrent à un bois, dans une île. Ils y rencontrèrent quelqu’un à l’apparence bizarre qui faisait paître de nombreux moutons. Celui-ci les emmena à une caverne où il y avait quelques hommes aveugles. Ces derniers dirent à Sâ’ed que cet individu était un ogre ayant pris l’apparence d’un être humain. Cet ogre faisait également rôtir les hommes et les mangeait. Sâ’ed aveugla l’ogre avec la même ruse qu’utilisèrent Sindbad et Ulysse, mais contrairement à eux, il tua l’ogre et s’enfuit ensuite de la caverne en compagnie des autres prisonniers. [13]
La différence entre l’épisode de l’ogre dans l’histoire de Salim le Bijoutier et l’épisode de l’ogre des histoires citées plus haut est que Sindbad, Ulysse et Sâ’ed ne sont pas seuls quand ils aperçoivent l’ogre, alors que dans toutes les versions orales et écrites du conte "Salim le Bijoutier" celui-ci est seul quand il rencontre l’ogre, et ce n’est qu’à l’intérieur de la caverne qu’il rencontre d’autres personnes, détenues par l’ogre.
4- Le rôle joué par la fille du ministre :
Une autre ressemblance importante entre "Salim le Bijoutier" et Les Mille et Une Nuits est que la fille du ministre intervient pour résoudre le problème de son père. Dans Les Mille et Une Nuits, le roi tue d’abord sa femme parce qu’elle l’a trahi et décide ensuite de supprimer toutes les filles de son pays. Chaque soir, il se marie avec une fille et la tue le lendemain matin ; cela pendant trois ans. « Les gens étaient excédés. Ils quittèrent la ville et emmenèrent leurs filles, si bien qu’il ne resta plus aucune fille dans la ville ». Quand le roi demande à son ministre de lui trouver une fille, celui-ci « chercha beaucoup mais n’en trouva aucune. Il rentra chez lui par peur d’être exécuté et s’assit las et triste ». Ce ministre avait une fille, nommée Shahrzâd, qui était « sage et prévoyante et connaissait bien les histoires des poètes et des hommes de lettres des rois précédents ». S’apercevant de la tristesse de son père, elle lui en demande la raison. Elle propose à son père de la marier au roi, et résout ainsi le problème de son père [14].
Dans "Salim le Bijoutier", Fattâh, le ministre de Hadjâj est dans une situation du même type lorsqu’il prend la résolution de s’enfuir parce qu’il n’arrive pas à trouver quelqu’un qui puisse raconter des histoires plaisantes à Hadjâj. « Fattâh était assis, triste. Il avait une fille très sage et instruite. Lorsqu’elle vit son père dans un tel état, elle dit : O mon bon père ! Que vous arrive-t-il ? ». La fille de Fattâh résout le problème de son père après avoir discuté avec lui. [15]
L’accent est mis sur la sagesse des filles dans ces deux histoires ; c’est grâce à cette sagesse que ces deux filles résolvent le problème de leur père, mais le rôle de Shahrzâd dans Les Mille et Une Nuits ne se limite pas à cela, car elle est le personnage principal de l’histoire.
Les ressemblances que nous avons relevées entre "Salim le Bijoutier" et Les Mille et Une Nuits existent dans presque tous les manuscrits et dans certaines des versions orales de "Salim le Bijoutier". Mais dans deux manuscrits de cette histoire, dont l’un se trouve à la bibliothèque du sanctuaire de l’Imâm Rezâ et l’autre à la bibliothèque de la grande mosquée de Qom, on peut relever une ressemblance supplémentaire, qui concerne la manière de raconter de Shahrzâd et Salim. En effet, dans ces deux manuscrits, Salim raconte son histoire à Hadjâj au cours de deux nuits. Dans le manuscrit de la bibliothèque du sanctuaire de l’Imâm Rezâ, il est écrit : « Quand la parole arriva à ce point, Hadjâj s’endormit. Le jour suivant, quand le soleil se leva, Hadjâj s’occupa des affaires du pays. Il ordonna qu’on console Salim et qu’on le traite avec faveur. A la tombée de la nuit, Hadjâj convoqua de nouveau Salim, le fit asseoir près de lui et dit : Salim, raconte ce qui t’est arrivé ensuite… Que la vie du roi soit longue, répondit Salim ... » Dans le manuscrit de la grande mosquée de Qom, Salim interrompt également son histoire à l’aube et la reprend le soir suivant. Ce qui est intéressant est que dans ces deux manuscrits – qui ont par ailleurs de grandes dissemblances - Salim interrompt son histoire exactement au même endroit.
Selon certaines recherches, le conte "Sindbad le Marin" a pour origine des aventures réelles, qui sont arrivées à des commerçants lors de leurs voyages en mer à l’époque de Hâroun al-Rashid, cinquième calife Abbasside. Dans Les Mille et Une Nuits, Sindbad est un commerçant qui n’oublie jamais que le but principal du commerce est de gagner de l’argent. Il répète ainsi sans cesse de la première à la septième histoire que le but principal de ces voyages est de faire du profit. Lui et ses compagnons font face à de nombreux obstacles dans tous leurs voyages : ils se perdent dans les mers, affrontent de violents ouragans, perdent leur bateau, etc. Lors du premier voyage, Sindbad, qui ne connaît pas encore les difficultés des voyages marins, dit : « Je m’attelai à la tâche, je réunis des fonds pour faire du commerce et j’entrepris un voyage en mer [...] Je passais d’une île à l’autre et d’une mer à l’autre, et à tous les endroits où j’arrivais, je vendais et j’achetais » [16]. Son motif dans les autres voyages, bien qu’il soit informé des difficultés, est encore de faire du profit. Au début du quatrième voyage par exemple, il dit : « Un jour, je fus tenté de voyager. J’eus le désir de parler à mes semblables et de faire du commerce. Je pris la décision, je réunis un fond important digne des voyages en mer, et je fis mes bagages. » [17] Sindbad, malgré tous les problèmes qui lui sont arrivés au cours des voyages précédents, désire encore voyager avec ses semblables (c’est-à-dire avec les commerçants), et faire du profit. Il voyage ainsi sept fois, volontairement et consciemment, toujours pour les mêmes motifs.
Sindbad est un personnage intéressé et commerçant, mais le motif incitant Salim à voyager est différent. Il commence son voyage par un pèlerinage à La Mecque dans le but de remercier Dieu de lui avoir rendu la santé. Au cours du voyage, il ne fait pas de commerce, « il rend service aux pèlerins » [18]. Il est ensuite confronté à des événements successifs, jusqu’à ce qu’on le sorte de prison pour qu’il raconte des histoires à Hadjâj. Au cours de ce long voyage qui dure plus de vingt ans, ce qui le mène aux différents endroits est le destin. Au cours de ces vingt ans, il ne fait du commerce qu’une seule fois, après avoir tué l’ogre et pris possession de ses moutons, et uniquement parce qu’il est dans le besoin : « Nous vendîmes les moutons, et dépensâmes l’argent pour subvenir aux besoins du voyage, et nous arrivâmes à Bassora » [19].
La deuxième différence entre "Salim le Bijoutier" et Les Milles et une Nuits concerne les interlocuteurs de Salim et de Shahrzâd, qui sont Hadjâj et le roi. L’interlocuteur de Shahrzâd écoute ses histoires malgré lui, mais Hadjâj demande lui-même qu’on lui raconte des histoires. Autrement dit, Shahrzâd en tant que narratrice, décide elle-même de guérir le roi en lui racontant des histoires, tandis que Hadjâj sait que pour guérir, il doit entendre des histoires d’un genre particulier.
Bibliographie :
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Homère, Iliade, traduction de Saïd Nafissi, Téhéran, Bongâh-e Tarjomeh va Nashr-e Ketâb, 1359 (1978).
Marzolph, Ulrich, Social values in the Persian popular romance "Salim-e Javâheri", Adabiyât, vol.5, p. 77-98.
Mills, M.A., Rhetorics and politics in Afghan traditional storytelling, Philadelphia, 1992.
Narrative Illustrations in Persian Lithographed Books. Leiden. Boston. Koln. 2001.
[1] "Salim Javâheri" ou "Salim Javâherforoush"
[2] Mills, M.A., Rhetorics and politics in Afghan traditional storytelling, Philadelphia, 1992, p. 115.
[3] Livre saint des zoroastriens.
[4] Chapitre (farguard) 7, paragraphe 54.
[5] Manthareh darmâni
[6] Avesta, p. 737.
[7] Shafi’i Kadkani, Mohammad Rezâ, Negâhi be Tarâz al-Akhbâr, publié dans la revue Nâmeh Bahârestân, troisième année, No.1, le printemps et l’été 1381(2002), p. 109-122.
[8] Jafari Qanavâti, Mohammad, Do revâyat az Salim Javâheri (Deux versions de Salim le Bijoutier), Téhéran, Editions Mâziâr, 1387 (2008).
[9] Todorov, T., L’analyse structuraliste des Mille et Une Nuits, traduit par Ghadimi, Mahvash, publié dans le mensuel Adineh, No.36, 1368 (1989), p. 38-42.
[10] Sarzamin-e Davalpâyân.
[11] Traduit par Tassougi Tabrizi, Abd al-Latif, Les Mille et Une Nuits, Téhéran, Editions Djâmi, 1379 (2000), p. 135.
[12] Traduit par Tassougi Tabrizi, Abd al-Latif, Les Mille et Une Nuits, Ibid, 4e vol., p. 119-121.
[13] Ibid ; 5e vol., p 170-171.
[14] Les Milles et une Nuits, op. cit., Vol.1, p. 6.
[15] Jafari Qanavâti, Mohammad, Do revâyat az "Salim Javâheri" (Deux versions de "Salim le Bijoutier"), Téhéran, Editions Mâziâr, 1387 (2008), p. 60.
[16] Traduit par Tassougi Tabrizi, Abd al-Latif, Mille et Une Nuits, Téhéran, Editions Djâmi, 1379 (2000), 4e vol., p. 108.
[17] Traduit par Tassougi Tabrizi, Ibid, p. 125.
[18] Jafari Qanavâti, Op.cit, p.73.
[19] Jafari Qanavâti, Ibid, p. 109.