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Depuis onze ans, le festival de la tulipe, organisé par des horticulteurs locaux et la municipalité de Téhéran, a lieu chaque printemps pendant une semaine à Garmâb. Cette année, sa onzième édition a débuté le 15 Ordibehesht (5 mai).
Chaque foyer de ce village montagnard de l’Alborz, situé à 50 km de Karaj, sur la route de Tchâlus, se consacre à cette culture. Dès la fin du mois d’avril, les producteurs locaux s’installent au bord de la route pour vendre leur production, cultivée dans leurs jardins, le long de la rivière Karaj qui traverse le village. Les habitants de la ville de Téhéran toute proche et des villes limitrophes (il faut compter dix tunnels à partir du barrage Amir Kabir sur la rivière Karaj pour y parvenir) aiment parcourir les magnifiques champs de fleurs et acheter les bulbes ou les brassées de tulipes qui décoreront intérieurs, jardins et terrasses.
Lorsqu’on demande aux producteurs locaux depuis quand cette culture est pratiquée dans ce village, ils répondent que, de mémoire d’homme, elle a toujours existé, favorisée par le climat de la montagne et le débit généreux de la rivière Karaj qui n’est encore à cet endroit qu’un torrent de montagne impétueux, aubaine pour cette culture gourmande en eau.