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, N° 79, juin 2012« La peinture peint et dépeint l’écriture et l’écriture le lui renvoie bien, cependant que la photo se tait. »
Du 7 au 16 avril 2012 se sont tenues à Téhéran deux expositions, à la galerie Silk Road et au siège de l’association Amitié France-Iran, des œuvres de Jean-Pierre Brigaudiot, plasticien et peintre, qui fait découvrir au spectateur iranien les territoires conjugués de la poésie, de la peinture et de la photographie, française et persane, médiums se traversant dans l’espace de la liberté de l’art (...)
Situation géographique de la province Markazi
La province Markazi, qui couvre une aire de 29 406 km², est limitrophe des départements de Téhéran et de Ghazvin au nord, d’Hamedân à l’ouest, du Lorestân et d’Ispahan au sud et de Qom à l’est. Ses villes principales sont Arâk, Sâveh, Mahallât, Khomeyn, Tafresh, Ashtiyân, Delidjân, Shâzand (Sarband), Komidjân et Zarandieh. Cette province se situe à l’est de l’intersection des chaînes de montagnes d’Alborz et de Zâgros. Son relief est essentiellement constitué (...)
La calligraphie islamique
La calligraphie peut être considérée comme l’art le plus éminent des pays islamiques, ainsi que le langage artistique commun des musulmans. Elle a toujours eu une importance particulière en ce qu’elle figure la Parole divine révélée. Cet art n’est pas seulement utilisé pour le Coran mais est aussi présent dans de nombreux autres domaines artistiques et non-artistiques comme la correspondance, l’écriture d’ouvrages…
La calligraphie islamique renferme une variété de styles et de (...)
Généralement, chaque ville iranienne a ses propres spécialités. Leurs ingrédients témoignent de la géographie, tandis que leurs saveurs et couleurs soulignent les goûts culinaires et esthétiques des Iraniens. Les différentes recettes sont associées aux événements comme les naissances, mariages, funérailles, et de nombreuses autres cérémonies et rituels. Les traditions culinaires sont aussi étroitement liées avec l’histoire iranienne et sa religion. La cuisine iranienne est un aspect essentiel de la vie et de la culture iranienne. Elle est réputée pour ses plats à base de riz, de soupes épaisses et de ragoûts (khoresht) copieux.
De par ses nombreux attraits et richesses culturels, historiques et naturels, le Kurdistan est l’une des provinces les plus exceptionnelles de l’Iran. Le mot Kurdistan (en persan : Kurdistan) est une combinaison de « kurde » (kord) et du suffixe -stân signifiant "lieu", c’est-à-dire le lieu ou le pays des Kurdes. Le mot « Kurdistan » a été pour la première fois utilisé à l’époque seldjoukide. Les Kurdes sont l’une des branches de la race aryenne, émigrés au nord-ouest et au nord-est du lac d’Oroumieh (...)
Poète romancier et auteur de Vîss et Râmîn
N° 28, mars 2008Fakhr-o-ddin As’ad Gorgâni est né à la fin du Vème siècle de l’hégire (Xème siècle) à Gorgân. Son pseudonyme est "Fakhri" et il est célèbre pour son éloquence et la grâce vivace de ses poèmes. Ce poète est en particulier célèbre pour les histoires qu’il met en scène dans ses recueils et plus particulièrement celle de Vîss et Râmîn. A l’origine, cette histoire est une très veille histoire pahlavi dont l’origine pourrait même se trouver dans les chronique achéménides. Vîss et Râmîn est donc rapportée en langue pahlavi (...)
Né dans la ville de Hérât en Afghanistan au VIIe siècle de l’hégire (XIIIe siècle), Malek-o-Sho’arâ Razï-eddîn Heravi, qui versifia sous le nom d’Emâmî, est l’un des célèbres poètes de l’époque Ilkhanide. Il vécut d’abord à Kermân où il chanta la grandeur des princes de son temps et quitta plus tard cette ville pour Yazd, où il devint l’un des chantres de Shams-e-dîn Mohammad Tâzigouï, l’un des disciples de Shams-e-dîn Mohammad Sâhebdivân. Après cela, il prit le chemin d’Ispahan, ville où il resta toute sa vie.
Il (...)
Banâ’ï, de son vrai nom Kamâl-e-Dîn Shîr-’Alî, est un célèbre poète de la fin du IXe siècle de l’hégire (XVe siècle). C’est en raison du métier de son père (Mohammad Sabz Mé’mâr, qui était architecte) qu’il choisit l’un de ses pseudonymes, Banâ’î, signifiant "constructeur".
Dans son œuvre poétique, il utilise deux pseudonymes. L’un, Banâ’î, paraphe son recueil d’odes, de poèmes lyriques et de refrains qui forment un Divân de six mille vers. L’autre, Hâlî, clôt un autre de ses Divans, de trois mille vers, dans lequel il (...)
Le dôme de Soltânieh, par sa majesté, constitue l’un des joyaux architecturaux de l’Iran. Selon les épigraphes disponibles datant de la période assyrienne, au VIIIème siècle avant J. C., la terre de Soltânieh a longtemps abrité la tribu des Sakarats. Les Mèdes lui donnèrent le nom d’ " Aribad" et les Parthes, le nom de leur roi, " Orsâse". C’est dire à quel point le territoire de Soltânieh est susceptible de renfermer de précieuses données historiques ; Avant même l’arrivée des tribus mongoles, cette région (...)