|
Université Azâd Islamique d’Arak
L’histoire générale de la poésie française peut se confondre avec l’extension de ce genre poétique dont le dictionnaire Robert rappelle qu’il est « l’expression des sentiments intimes au moyen de rythmes et d’images propres à communiquer l’émotion du poète ». Séparé de la musique dès la fin du Moyen آge, le lyrisme se développe comme chant personnel et semble trouver avec le romantisme son domaine de prédilection, en faisant émerger la figure d’un poète puisant dans ses émois ou ses souffrances, la matière même (...)
La modernité poétique libanaise est née de la conjonction de plusieurs tendances de fond : dépérissement de la « forme vieille » et des modèles de versification classique qui perdent dans les années 1940 toute valeur normative et toute séduction pour les poètes libanais ; attirance pour le travail des avant-gardes et choc provoqué par la découverte du surréalisme et du « stupéfiant image » ; retour critique du monde arabe vers sa propre tradition poétique, dont les poètes modernes veulent retrouver, par-dessus des siècles de sclérose, la fécondité originelle :