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Université Azâd Islamique
Un jeune homme était assis près d’un ruisseau et fixait la surface de l’eau avec tristesse et mélancolie. Un sage qui passait par là le vit, se rendit compte de son bouleversement et s’assit à ses côtés. Lorsque le jeune homme remarqua le sage, il lui dit spontanément : « Je suis très abattu et toute ma vie est en tourment. J’ai besoin de calme mais ne sais où le chercher. »
Le sage prit une feuille détachée d’un arbre et gisant sur le sol, la lança dans l’eau du ruisseau et dit : « Regarde cette feuille, (...)
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N° 73, décembre 2011Arrivé à Gorgân, Avicenne loua une chambre dans un caravansérail et s’occupa du soin des malades. De bouche à oreille, son nom fut connu de tous et sa renommée se répandit dans toute la ville.
Sur ces entrefaites, le neveu du roi Kâvous tomba gravement malade et malgré tous les remèdes que les médecins lui prescrivirent, sa maladie, au lieu de guérir, s’aggrava tant et si bien que son entourage dit à Kâvous : « Un médecin vient d’arriver dans notre ville, doté du souffle ranimant du Christ ; la guérison (...)
Gibran Khalil Gibran
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Ô mon ami, je ne suis pas tel que je parais
L’apparence est la chemise que je porte - une chemise tissée
Par le temps qui me met à l’abri de tes questions et qui te met à l’abri de mon oubli.
Ce « moi » qui est en moi, ô mon ami, demeure dans la maison de l’oubli et y restera à jamais ;
Inconnu et incompréhensible.
Je ne veux pas que tu croies tout ce que je dis et que tu acceptes tout ce que je fais-
Car mes paroles ne sont que le reflet de tes pensées et mes actes ne sont que la réalisation de tes souhaits.