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Bien que chez moi ne soit pas la demeure d’une telle fleur
Viens chez moi, ce soir, aussi doucement que son odeur
Toi, astre flamboyant, tu ne connais
Ni mes gémissements nocturnes ni mes pleurs matinaux
L’ardeur du chant de la flûte est à la faveur d’un souffle ardent
Mais l’ardeur de mes chansons n’est que celle de mes pleurs déchirants
On nous a oublié d’une telle façon
Que le torrent même ne vient plus s’écouler auprès de notre maison
Râhi, ne te laisse pas submerger par l’ennemi triomphant (...)
Fereydoun Mochiri
Traduit par
Croyez au printemps,
ouvrez les fenêtres,pour que le zéphyr fête
le jour de naîssance des acacias ;
et le printemps
a allumé la bougie, sur toutes les branches et
à côté de toutes les feuilles
Toutes les hirondelles sont rentrées
et elles ont crié la fraîcheur.
la rue est remplie de chansons,
et le cerisier a fleuri, comme cadeau,
pour les acacias.
Ouvrez les fenêtres, mon ami
vous souvenez-vous
que la terre est brulée d’ une soif sauvage ?
que les feuilles se sont flétries ?
que faire de (...)