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CAHIER DU MOIS |
État des lieux de la médecine en Iran
La science médicale et les soins de santé dans l’Iran contemporain
La tradition médicale et la place de l’Iran dans la région : aperçu historique
Le tourisme médical et le tourisme de santé en Iran
L’unité de transplantation d’organes de la Faculté des sciences médicales de l’université Shahid Beheshti à l’hôpital Docteur Masih Dâneshvari
Présentation d’instituts iraniens de
recherche médicale de pointe
La prise en charge et le traitement des enfants atteints par le cancer en Iran
présentation de la fondation Mahak
à Téhéran
La guerre et les progrès de la chirurgie en Iran
Entretien avec le docteur Khosrô Djadidi
Les pionniers de la médecine moderne en Iran
CULTURE
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Arts
L’évolution artistique des bas-reliefs rocheux en Iran (I)
Repères
L’influence de la langue française
sous le règne de Nâssereddin Shâh
Reportage
Le Jeu de Paume, Paris
Un centre d’art et de production
Littérature
Le "je" autobiographique dans La Place d’Annie Ernaux
Le manuscrit illustré de Mounes al-Ahrâr
PATRIMOINE
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Itinéraire
La rose ancienne*
LECTURE
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Poésie
Poèmes de Ahmad Shâmlou
Récit
Lettre trente-trois
Avec ses quelque 77 millions d’habitants, l’Iran est aujourd’hui l’un des pays les plus peuplés du Moyen-Orient. Le pays doit ainsi faire face à divers problèmes notamment l’un, concernant le plus souvent les nations démographiquement jeunes de la région, est la demande toujours croissante de services publics. La couche la plus jeune de la population aura bientôt atteint l’âge de fonder une famille, ce qui entraînera l’accroissement du taux de croissance et par conséquent l’accroissement du besoin en (...)
Durant son histoire plurimillénaire, l’Iran a été le berceau d’une longue tradition médicale, et il y existe aujourd’hui des services médicaux de qualité qui répondent aux normes mondiales. En raison des investissements importants réalisés dans le secteur de la santé au cours des dernières années, d’importants progrès ont été réalisés, et l’Iran jouit maintenant d’un système de santé comparable à celui des pays développés.
La tradition et le savoir médical iraniens furent célèbres tout au long de la période (...)
Le tourisme de santé et le tourisme médical sont des domaines du tourisme et de la santé en expansion mondiale, spécialement en Asie, où les prix avantageux, alliés à une qualité standard de soins, attirent de plus en plus de voyageurs qui peuvent s’offrir des traitements médicaux soit inexistants, soit chers dans leur propre pays. Traditionnellement, c’est l’Europe et les Etats-Unis qui possèdent le meilleur cadre et la meilleure publicité pour ce type de tourisme, mais aujourd’hui, des pays asiatiques (...)
L’unité de transplantation d’organes, qui dépend de la faculté des sciences médicales de l’université Shahid Beheshti, se trouve au sein de l’hôpital Masih Dâneshvari. Elle est l’une des treize unités iraniennes travaillant dans le domaine de la transplantation, les organes étant prélevés sur des patients en état de mort cérébrale après l’autorisation de leur famille. Actuellement, cette unité travaille dans le domaine de la transplantation d’organes au sens strict, mais également de la promotion du don (...)
Depuis l’introduction de la médecine moderne en Iran sous l’impulsion de médecins occidentaux dont la figure la plus importante et le pionnier est Joseph Cochran qui mit en place une faculté de médecine pour la première fois en Iran, à Oroumieh, en 1878, de nombreux progrès ont été faits. A l’instar des pays occidentaux, l’Iran est actif et consacre de nombreuses ressources à la recherche médicale de pointe. Des progrès importants ont également été effectués à la suite des années de guerre. Au cours de (...)
Entretien avec Arâsb Ahmadiân*
réalisé par
Quand la fondation Mahak a-t-elle été créée ?
La société pour soutenir les enfants atteints de cancer, aussi également appelée Mahak, a commencé ses activités en 1991 à Téhéran en tant qu’organisation non gouvernementale à but non lucratif dans le but de soutenir les enfants atteints de cancer ainsi que leurs familles. Durant ses deux décennies d’activité, en sensibilisant le public et avec l’aide de citoyens bénévoles et de volontaires, Mahak a obtenu des succès non négligeables dans les domaines des (...)
Réalisé par
N° 94, septembre 2013Le premier candidat à une greffe de cellules souches fut le blessé de guerre Gholâm Delshâd, qui ayant perdu la vue depuis 14 ans bénéficia d’un don de sa sœur Badri Delshâd en 1999. L’opération qui dura 9 heures fut réalisée à l’hôpital Baghiat-Allâh de Téhéran sous la direction du docteur Khosrô Djadidi. Avant cette opération en Iran, Gholâm Delshâd s’était rendu dans plusieurs hôpitaux occidentaux dont celui de la ville de Gand en Belgique, célèbre pour ses ophtalmologistes, sans pouvoir recouvrer la santé. (...)
La médecine en Iran connut une révolution à partir du XIXe siècle en raison du développement de ses relations avec les pays européens. La modernisation de la médecine en Iran a toujours été conçue comme le produit d’une volonté politique. Cet article se propose de présenter trois personnalités qui eurent une influence significative sur le développement de la médecine moderne en Iran. Le docteur Jacob Édouard Polack (1818-1891) : le pionnier de la médecine moderne en Iran
Historiquement, la seconde moitié (...)
Abbâs Rezâyiniâ
Traduction :
Les bas-reliefs, qui révèlent à la fois des idées et des techniques artistiques, jouent un rôle de premier plan dans l’étude de l’histoire des arts iraniens. Les premiers bas-reliefs sur des parois rocheuses furent réalisés par les Lullubis (montagnards du IIIe millénaire av. J.-C.). On y voit l’influence de l’art mésopotamien. Cette tradition fut suivie par les Elamites qui figuraient des scènes religieuses et royales sur les rochers. A l’Ouest de l’Iran, on a également découvert des bas-reliefs qui sont (...)
Nâsser, quatrième roi qâdjâr, est né en juillet 1831, près de Tabriz. Il se proclama roi en 1848, alors qu’il n’avait que 17 ans. Il quitta alors la gouvernance de l’Azerbaïdjan pour Téhéran. Son règne est marqué par un intéressant renouveau culturel et intellectuel. Ce mouvement se manifeste notamment par son ouverture à la France et il y trouve même sa source : ayant voyagé plusieurs fois en Europe, il encouragea l’apprentissage de la langue française. Par la suite, un mouvement littéraire porteur de (...)
Du jeu à la photo
Le bâtiment fut construit au dix-neuvième siècle, sous l’empereur Napoléon III ; il se situe à l’extrémité nord-ouest du Jardin des Tuileries, les jardins du Palais du Louvre, et il surplombe la place de la Concorde. Il était initialement destiné à la pratique du jeu de paume, un jeu collectif qui précéda le tennis. Le plan du Jeu de Paume est le même que celui de l’Orangerie des Tuileries, de l’autre côté du jardin et sur les quais de la Seine. L’art fit son entrée au jeu de Paume en (...)
Récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité.
Philippe Lejeune, De l’autobiographie
Annie Ernaux, née Annie Duchesne en 1940 à Lillebonne, est une écrivaine française contemporaine. Elle est née dans un milieu social modeste, de parents d’abord ouvriers, puis petits commerçants. Elle devient successivement institutrice, professeure certifiée, puis agrégée de lettres (...)
Mahdi Hosseini
Traduction :
Mounes al-Ahrâr (Compagnon des hommes libres) est un recueil poétique composé en 1341 par Mohammad ibn Badreddin Jâjarmi, alias Badr Jâjarmi. Dans ses poèmes, l’auteur donne à ses lecteurs des conseils pratiques, répond à des questions posées et offre aussi des informations astronomiques. Un manuscrit de ce recueil fut illustré peu de temps après sa composition par des miniaturistes de l’Ecole de Shirâz. Pourtant, nous pouvons aussi trouver dans ces illustrations l’influence des débuts de l’Ecole de (...)
Shiraz, encore, ce troisième jour ! Au jugé. Un objectif, une direction, et on se débrouille au hasard des rues, des ronds-points, des boulevards. Avec quelques repères infaillibles. La citadelle Karim Khân, flanquée de quatre tours élégantes, dont une originale comme sa consœur de Pise. Le dôme bulbeux du sanctuaire Ebn-é Hamzé, scintillant au soleil. Puis la rue Hafez… Pas pour se rendre au mausolée, aujourd’hui.
Le grand boulevard offre peu d’intérêt entre les deux premiers repères. Trop large, trop (...)
Adapté du persan par
N° 94, septembre 2013C’est moi, oui moi qui pleure…
En cet instant morose, où les ombres s’allongent
Et la nuit, vient, rapide, envahir la vallée
C’est moi, oui, moi qui pleure
Sur cette joue amère, de naître dans ta jupe,
Après une douleur de quarante ans d’attente
Jusqu’à cette pénombre irradiant le feu
Dans ta jupe qui est
Refuge, tendresse, pardon
Alors que le soleil répand l’éternité
Pour éteindre le jour ... et qu’il n’en finit pas
Dès lors, un paysage voué à la mémoire,
La passion,
La détresse.
Si seulement (...)
Nâder Ebrâhimi
Traduit par
Ma chérie,
Allons marcher un peu ensemble !
Même si la main dans la main, éperdus d’amour, on parcourt la ville d’un bout à l’autre,
personne ne va nous demander un acte de mariage, ni va avoir l’idée d’empiéter sur l’intimité de
notre saint amour. Je te l’ai déjà dit mille fois et te le dirai encore. Qu’est-ce qui te fait peur, ma
chérie ? Allons marcher un peu ensemble ! Allons marcher un peu ensemble !
Ce serait une chance de nous rappeler la totalité des moments passés dans leur diversité de (...)