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CAHIER DU MOIS |
Au cœur de l’histoire des Perses : le Fârs d’hier et d’aujourd’hui (II)
Persépolis, la cité rituelle de l’Empire achéménide
Shirâz, ville des jardins persans
Jahrom : ville des dattes et des agrumes
Les Qashqâ’is, peuple nomade de la province de Fârs*
Mollâ Sadrâ, le théosophe de Shirâz
Les attractions touristiques de la province de Fârs
2ème partie
L’artisanat et les vêtements traditionnels de la province de Fârs
Mehdi Hamidi Shirâzi
La citadelle Karim Khân
CULTURE
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LECTURE
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Récit
Nouvelles sacrées (XVI)
L’Opération Kamân 99
PATRIMOINE
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Itinéraire
La spirale d’Ormouz (3)*
Le complexe palatin de Persépolis est l’un des plus célèbres de l’Antiquité. Depuis de nombreuses années, il a été l’objet de fouilles archéologiques et malgré de nombreuses études approfondies, le site conserve encore un grand nombre de mystères et d’énigmes. Il y a plus de deux mille ans, Persépolis était la capitale sacrée et rituelle de l’empire achéménide, l’une des plus anciennes puissances du monde. Symbole de la grandeur et la splendeur de l’Empire, Persépolis est également devenu celui de sa chute. Il (...)
L’un des traits les plus célèbres de la culture iranienne est l’architecture persane, en particulier celle des jardins persans qui, au cours de l’histoire, a toujours ravi et continue de ravir les visiteurs. Ces jardins ont le plus souvent été conçus en vue de symboliser le Paradis décrit dans le Coran, livre saint des musulmans. Parmi les villes iraniennes, Shirâz se distingue par ses nombreux et somptueux jardins, dont le jardin d’Eram, le jardin Afif-âbâd et le jardin Jahân-namâ. Grâce à des (...)
La ville de Jahrom est le chef-lieu d’un département du même nom situé dans le sud de la province de Fârs. Elle est la troisième grande ville de la province, après Shirâz et Kâzeroun. Jahrom se situe à 170 km de Shirâz (à 1004 km de Téhéran) et compte près de 110 000 habitants. La population du département s’élève à près de 260 000 âmes dont la moitié vit dans les milieux ruraux. Le département est situé dans une région montagneuse et chaude, au sud des chaînes de montagnes de Zagros.
Le département de Jahrom (...)
Si la province de Fârs est souvent présentée, à raison, comme le berceau des Persans qui constituent la majorité de sa population, elle n’en comporte pas moins une certaine diversité de peuples, rassemblant en son sein des populations lores, kurdes, arabes, géorgiennes ou encore circassiennes, ces deux dernières étant venues en Iran à l’époque safavide. La province se distingue également par l’importante population nomade présente en son sein, dont les nomades Khamseh, Mohseni, et Qashqâ’i, ainsi que des (...)
A l’époque safavide, un certain Khâdjeh Ebrâhim Ghavâmi, notable de Fârs, homme d’affaires, savant et fin politicien, était ministre du suzerain de Fârs, Mohammad Mirzâ, également connu sous le nom de Shâh Mohammad Khodâbandeh. Khâdjeh Ebrâhim n’avait pas d’enfant et en souffrait cruellement. Après bien des prières, il eut enfin un fils. Né en 1571 à Shirâz dans le quartier Ghavâm, Sadreddin Mohammad, plus tard surnommé Mollâ Sadrâ, est un philosophe iranien, chef de file de l’école philosophique de Hekmat-e (...)
La province de Fârs, située au sud-ouest de l’Iran, s’étend sur une superficie de 122 608 km2 et est à ce titre la cinquième province la plus vaste d’Iran. Les provinces limitrophes sont celles d’Ispahan au nord, de Hormozgân au sud et au sud-est, de Boushehr à l’ouest et au sud-ouest, de Kohkilouyeh au nord-ouest, de Kermân à l’est et de Yazd au nord-est. Les monts Zâgros, l’un situé au nord-ouest et l’autre au sud-est de la province, sont de hauts plateaux montagneux divisant la province en deux zones (...)
De nombreux artisanats sont pratiqués depuis plusieurs siècles dans les différentes zones rurales et urbaines de la province de Fârs. Les métiers manuels principaux de la province sont la tapisserie, dont la confection du qâli et ses diverses variantes comme le kilim, le gabbeh, etc., la marqueterie (khâtamkâri), la sculpture sur bois (mo’arragh, monabbat rou-ye tchoub), la production de carreaux en céramique (mo’arragh-e serâmik), la peinture sur et sous verre, sur bois, la tuilerie (sofâlgari), (...)
Jafar Moayyed Shirazi
Traduit par
Mehdi Hamidi Shirâzi (1914-1986) était un poète, homme de lettres, critique, et professeur. Son père, Seyyed Mohammad-Hasan Seghat-ol-Eslâm, fut membre de la première Assemblée nationale, et sa mère, Sakineh Aghâzi, une pionnière en matière de promotion de l’alphabétisation des femmes. Elle a aussi fondé et dirigé l’école Effatiyeh, première école moderne pour filles à Shirâz. Hamidi perd son père alors qu’il n’a que trois ans, et est élevé par sa mère qui est aussi son premier professeur. Il reçoit sa première (...)
Arg-e Karim Khân est une citadelle construite par Karim Khân (1750-1779), souverain de la dynastie Zend, dans sa capitale, Shirâz. Cette citadelle se situait au nord-ouest de la vieille ville, non loin de la porte de Bâgh-e Shâh et à l’intersection des quartiers Darb-e Shâhzâdeh et Meydân-e Shâh. Elle est aujourd’hui délimitée au nord par l’avenue Nâser Khosro, à l’est par l’avenue Shâhpour, au sud par l’avenue de Karim Khân-e Zand et à l’ouest par l’avenue de Shahrdâri.
De point de vue architectural, cette (...)
2.2 La délicate question de la sismicité à Téhéran : situation géographique et structurale de Téhéran
La région de Téhéran est bien connue pour sa longue histoire de sismicité destructive. Rappelons que la partie historique la plus ancienne de la ville de Téhéran, qui s’appelait Rey (actuellement située au sud de Téhéran), a été détruite au moins trois fois au cours de son histoire, la dernière fois étant en 958 A.D.
De même, la région Ouest de Téhéran (Buin-Zahrâ ; à 90 km à l’ouest de Téhéran) a été (...)
La multitude de récits littéraires existants offre au dramaturge un vaste choix de sujets dont il pourra s’emparer en vue de leur réécriture à des fins théâtrales, l’objectif ultime étant la réalisation d’un spectacle.
On peut citer à ce propos le travail du dramaturge français Jean-Claude Carrière, qui a su exploiter les aspects dramatiques de l’ancienne littérature persane et écrire La conférence des oiseaux, pièce de théâtre inspirée du recueil de poèmes médiévaux Manteq-ol-Teyr d’Attâr.
Dans d’autres (...)
Les assauts aériens de l’Irak contre l’Iran ont été déclenchés le 22 septembre 1980, parallèlement aux attaques terrestres irakiennes. Durant ces attaques, de multiples objectifs sur le territoire iranien ont été bombardés en même temps par un nombre conséquent de Mig-13 irakiens : plusieurs bases militaires situées aux frontières de la province du Khouzestân, les aéroports de Hamadân et de Kermânshâh, et l’aéroport international de Mehrâbâd de Téhéran. A titre de représailles, les officiers supérieurs des (...)
7. La grande Babylone
Retour à Ispahan, sur le même banc. Face aux frères de Mehdi, à l’infini. Face à l’intolérable.
Huit ans, un million de morts. L’Ouest y trouva son compte, il vendit des canons, des deux côtés. De l’autre côté surtout, chez l’agresseur. Une petite « guéguerre » sympa, quoi ! Guerre nourricière. Guerre planifiée, programmée, chiffrée... comme d’habitude. Et impossible d’y échapper… « Si tu ne vas pas à Lagardère ! » … « Cocorico ! » L’affaire était juteuse, en échange de pétrole.
Jus noir, (...)