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De Nadjaf أ Kerbala, au cإ“ur d’un pأ¨lerinage en Irak (I)

7 mai 2010, 19:07, par La Revue de Téhéran

Bonjour,

Merci de votre message. L’islam réprouve en général tout ce qui porte atteinte à l’intégrité physique d’autrui et de sa propre personne selon le principe "lâ dharar va lâ dhirâr fi al-islâm". Si les flagellations ou toute pratique religieuse laissent des traces visibles sur le corps, elles sont donc interdites. Concernant plus particulièrement la pratique consistant à se taillader le front avec un couteau (appelée "qameh zani" en persan) lors des célébrations de deuil de l’Ashoura, elle est réprouvée par la quasi totalié des grandes autorités religieuses chiites pour la raison précitée : elles portent atteinte à l’intégrité physique et peuvent avoir des conséquences très graves. En Iran, de telles pratiques sont officiellement interdites et un nombre extrêmement faible de gens les pratiquent. Un ouvrage vient récemment de para être à Téhéran à ce sujet : il publie les fatwas d’interdictions de telles pratiques des grandes autorités religieuses chiites depuis plus de 150 ans. Cela révèle donc bien la position officielle à ce sujet.
La flagellation et le qameh zani sont plus répandues en Iraq et au Liban, cependant, ces pratiques ne touchent qu’une minorité de personnes mais sont souvent malheureusement abondamment médiatisées et contribuent à véhiculer une image négative de la religion chiite. Si la pratique de tels actes par un homme conscient peut être éventuellement tolérée par certaines autorités religieuses (qui sont, encore une fois, rares), ils sont par contre totalement réprouvés pour les femmes et des enfants.

Bien à vous

A. Neuve-Eglise

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