|
سیف الدین محمد فرغانی
N° 23, octobre 2007Molânâ Seyfeddine Abol-Mohammad est l’un des grands poètes des VIIe et VIIIe siècles de l’hégire (XIII et XIVe siècles). Son goût pour l’ascèse et son refus de la compromission firent de lui un poète éminent au style unique. Il mourut pourtant discrètement dans un couvent de derviches à Aksaray, petite ville située en Turquie actuelle, importante dans l’Asie mineure à l’époque des Seljoukides. Il ne laissa qu’une faible trace dans l’histoire de la littérature persane, notamment du fait qu’il mourut à une (...)
Il y a 3000 ans environ, des ethnies aryennes d’origine indo-européenne quittèrent leur territoire d’origine, situé près de l’Oxus en Asie centrale et nommé Aryavidge dans l’Avesta pour émigrer vers l’Iran et s’y installer. Les iraniens d’aujourd’hui sont issus de ces premières ethnies aryennes.
Au milieu du VIe s. av. J-C, ces ethnies s’allièrent afin de vaincre les Etats sémites de l’époque et fondèrent un grand Etat qu’ils nommèrent Iran, qui signifie littéralement " le pays des Irs ", c’est-à-dire le (...)
La musique puise ses racines dans les pensées les plus profondes de l’homme et nous révèle ses états d’âme. Le calife abbasside Mansour s’intéressait passionnément aux œuvres grecques et ce fut durant le règne d’Haroun, cinquième calife abbaside, que cet intérêt atteignit son point culminant. Ce fut donc à cette époque que le mot arabe "ghina" (chant) fut remplacé par un mot d’origine grecque : musique. Ce terme revient souvent dans un livre de Khârezmi intitulé Meftah-ol-oloum ainsi que dans d’autres (...)