N° 152, juillet 2018


  • Géographie, histoire
    et caractéristiques culturelles de
    la province de Kohkilouyeh va Boyer-Ahmad

    Afsaneh Pourmazaheri N° 152, juillet 2018

    La province de Kohkilouyeh va Boyer-Ahmad est située dans le sud-ouest de l’Iran et sa capitale est Yâsuj. Couvrant une superficie de 16 246 km2, elle se compose des comtés suivants : Boyer-Ahmad, dont la capitale est Yâsuj ; Bahmâï, Denâ, Kohkilouyeh, Gachsârân, Choram, et Bacht. La province de Kohkilouyeh va Boyer-Ahmad avoisine les provinces de Tchahârmahâl-o-Bakhtiâri au nord, du Khouzestân à l’ouest, de Boushehr et de Fârs au sud, et d’Ispahan à l’est.
    Le comté de Bahmaï, récemment créé, a comme (...)


  • Ariobarzanes, le héros de la bataille désespérée des Portes persiques

    Babak Ershadi N° 152, juillet 2018

    Les habitants de la province iranienne de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad sont réputés pour leur patriotisme et leur bravoure exemplaires. Des exemples en sont nombreux pendant l’histoire ancienne et l’histoire contemporaine de notre pays. Durant l’Antiquité iranienne, cette région fut la scène d’une bataille désespérée face à un puissant agresseur étranger.
    Darband-e Pârs (assimilée aujourd’hui à Tang-e Takâb ou à Tang-e Meyran) est une région montagneuse située à la frontière des trois provinces iraniennes de (...)


  • La Province de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad : une présentation générale

    Shahâb Vahdati N° 152, juillet 2018

    D’une superficie de 16 264 kilomètres carrés, la province de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad se situe au sud-ouest de l’Iran, entre la latitude 29.52° et 31.26° N et la longitude 49.55° et 51.53 E. Elle avoisine les provinces d’Ispahan au nord, de Tchahâr Mahâl va Bakhtiâri à l’est, de Fârs et de Boushehr au sud, et du Khouzestân à l’ouest. C’est une région montagneuse aux paysages pittoresques et à la nature préservée. Elle compte actuellement une population d’environ 1,4 million d’individus dont la moitié habite (...)


  • Des Lors : une tribu aux mille couleurs
    Notes sur la vie des nomades de la province de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad

    Zeinab Golestâni N° 152, juillet 2018

    Pays de quatre saisons, la province de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad se trouve dans une contrée montagneuse au sud-ouest de l’Iran. Accueillant en son sein trois groupes de nomades Lors, à savoir les tribus Jâki, Bâvi et Âghâ Jari, cette province bénéficie d’une riche diversité culturelle caractérisée par un élément unificateur qui est la couleur - celle qui apparaît aussi bien dans la vie que dans la littérature et l’artisanat des Lors.
    Les couleurs vives font partie intégrante de la vie des femmes lors dès (...)


  • La littérature et la poésie dans la province de Kohkilouyeh va Boyer Ahmad

    Khadidjeh Nâderi Beni N° 152, juillet 2018

    La province de Kohkilouye va Boyer Ahmad a été depuis longtemps le berceau de plusieurs grandes figures de la littérature persane. Toutefois, et peut-être en partie en raison de sa géographie et de ses hautes montagnes, la situation littéraire et culturelle de cette région n’a fait l’objet que de peu d’études approfondies.
    Dans une perspective générale, les évolutions littéraires de la région sont étudiées selon deux plans : la littérature orale et la littérature écrite. La littérature orale est plus (...)


  • Leyli, la poupée traditionnelle des nomades Boyer-Ahmad

    Saeid Khânâbâdi N° 152, juillet 2018

    En 2001, au cours des fouilles archéologiques du site Konar Sandal de Jiroft au bord du fleuve Halil-Roud, des experts iraniens découvrent un objet surprenant daté du IIIe millénaire avant Jésus-Christ : une statuette d’homme en pierre avec un espace au niveau de l’épaule qui permet l’ajout d’un bras grâce à une charnière. S’agissait-il d’une statuette ayant une fonction religieuse et destinée à être utilisée dans des cérémonies liturgiques ? Ou était-elle un simple jouet pour enfant datant de la haute (...)


  • La politique extérieure des Etats-Unis en crise

    Dr. Mohammad Javad Zarif N° 152, juillet 2018

    Après l’Accord de Partenariat Transpacifique et l’Accord de Paris sur le Climat, le Plan Global d’Action Conjoint sur le nucléaire iranien est le troisième accord international dont le gouvernement des Etats-Unis s’est retiré. Par ses démarches, ce gouvernement a également mis en danger d’autres accords comme l’Accord de libre-échange Nord Américain (ALENA), le système du libre-échange, ainsi que certaines parties de l’administration des Nations Unies, portant un important dommage au multilatéralisme et au (...)


  • Le Téhéran de Nikolaï Markov
    (1ère partie)

    Babak Ershadi N° 152, juillet 2018

    L’histoire de l’architecture iranienne connaît une « période de transition » allant des dernières décennies du XIXe siècle au milieu du XXe siècle. En effet, les dernières décennies du règne de la dynastie des Qâdjârs (1786-1925) et les trois premières décennies du règne de la dynastie des Pahlavis (1925-1979) sont témoins de la réalisation d’importants projets architecturaux et d’aménagement à Téhéran, ce qui se traduit par la réalisation de nouveaux bâtiments publics et privés d’abord par des architectes (...)


  • Histoire de la première participation
    d’un représentant iranien
    dans les compétitions ­internationals

    Hossein Kohandani N° 152, juillet 2018

    On accepte généralement comme point de départ de la participation iranienne aux Jeux Olympiques l’envoi de 38 athlètes aux Jeux de Londres en 1948, durant lesquels Jafar Salmâssi réussit à obtenir une médaille de bronze en haltérophilie. Cependant, l’Iran a un précédent de participation aux Jeux Olympiques qui a été signalé dans un site sportif : les Jeux Olympiques d’été, tenus à Paris en 1900. Comme beaucoup d’autres pays, l’Iran, à cette époque, n’a pas de comité national olympique - ce n’est qu’en 1947 que (...)


  • Nymphéas
    L’abstraction américaine et le dernier Monet
    13 avril – 20 août 2018 Musée de l’Orangerie, Paris
    La peinture en tant que milieu, jusqu’à l’aveuglement

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 152, juillet 2018

    Revoir Monet, c’est un peu comme relire un roman, revoir une pièce de théâtre, réécouter un oratorio, relire un poète ou revoir un film qui nous aurait enthousiasmés. A chaque fois nous découvrons une œuvre différente, attachante, émouvante, profonde et riche. Il en va de même avec la peinture et certains peintres : Georges de la Tour ou Rembrandt, Turner ou Monet. Ainsi, certaines œuvres sont atemporelles et restent toujours d’actualité, insensibles à l’usure du temps, des modes et des styles ; il en va (...)


  • PEINTURES DES LOINTAINS
    La collection du musée du quai Branly - Jacques Chirac
    30 janvier 2018 - 6 janvier 2019
    Une exposition et deux voyages en un : en peinture et aux colonies.

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 152, juillet 2018

    La colonisation est un phénomène qui fait partie de l’histoire de l’humanité, celui-ci revêtant différentes formes plus ou moins brutales, plus ou moins visibles, car la colonisation militaire, celle qui prime, est en concurrence avec d’autres formes de colonisation également violentes, dont la première est la colonisation économique. Certaines colonisations ne sont que temporaires, comme celle de l’Ethiopie, par le régime fasciste italien, comme celles d’un certain nombre de pays d’Afrique ou d’Asie, (...)


  • La valise

    Mojdeh Âmeri N° 152, juillet 2018

    Je saisis l’écran bleu qui se trouve devant moi : 26 février. Voilà, un nouveau jour commence. Je me lève et ma vie continue. Arrivée à la cuisine, ma valise à la main, je m’assieds devant eux et on commence à prendre le petit-déjeuner ensemble. Je sors ensuite et marche jusqu’à l’arrêt de bus. A l’arrêt de bus, j’attends le bus que je dois prendre ; mais je ne connais pas l’heure exacte de son arrivée et de son départ. Je regarde alors les autres qui attendent comme moi. Ma valise à la main, je parcours (...)


  • Maladie de bête*

    Peymân Esmâïli
    Traduit par

    Arefeh Hedjazi N° 152, juillet 2018

    Tu es en retard ! Ils t’ont attendu jusqu’à la tombée de la nuit, tu n’es pas venu. Ils ont donc pris la voiture et sont allés au nouveau camp. Ils viennent de finir le bâtiment. On va y aller, tu verras toi-même. C’est beaucoup mieux que notre ancien local. De toute façon, il fallait que quelqu’un reste pour t’emmener là-bas. Il n’y a pas à poser de questions. Si tu étais venu par toi-même, tu n’aurais pas trouvé. Mais c’est dommage que tu aies congédié le chauffeur. Maintenant, on doit faire tout le trajet (...)