N° 4, mars 2006


  • L’énergie, enjeu du XXIème siècle

    Maaike Bleeker N° 4, mars 2006

    "Les grandes puissances ont toujours été en concurrence pour la quête des ressources fossiles, mais il semble que la lutte pour s’approprier les dernières réserves soit plus que jamais acharnée. Cette compétition sera un des thèmes clé de la géopolitique de ce vingt et unième siècle."
    Dixit Paul Roberts dans un article du " Washington Post. " Il se base sur la croissance de la demande enregistrée dans des pays comme le Brésil, l’Inde et surtout la Chine pour prédire que la demande aura doublé d’ici l’an (...)


  • Le complexe pétrochimique de Mâhshahr

    N° 4, mars 2006

    Le Khûzestân est un des principaux pôles économiques de l’Iran. Cette région est particulièrement attractive en termes d’investissement, grâce à la présence de pétrole, de gaz, de terres de bonnes qualité, d’eau en grande quantité ; grâce également à un réseau aérien, routier, mais aussi maritime de communications, ce dernier offrant un précieux accès aux voies maritimes internationales ; grâce enfin à ses richesses touristiques.
    La région de Mâh shahr, avec une superficie de 7304 kilomètres carrés, se trouve (...)


  • Les dessins de Ghahveh Khâneh

    Helena Anguizi N° 4, mars 2006

    C’est en dehors des courants académiques et des écoles d’arts officielles, que les dessins de Ghahveh Khaneh ont pris naissance. Ce qu’on appelle Ghahveh Khaneh, n’est autre que le café traditionnel, où l’on s’adonnait, tout en discutant, à la dégustation de l’amère et noire texture riche en caféine.
    "Le dessin de Ghahveh Khaneh", désigne une forme artistique simple et populaire de peinture à l’huile évoquant généralement des sujets religieux, des scènes héroïques et quelque fois des festivités. Des (...)


  • Les jeunes pousses de l’imagination
    Exposition de l’art traditionnel

    Massoud Ghârdâshpour N° 4, mars 2006

    L’Institut Sabâ accueille en ce moment l’exposition "Les jeunes pousses de l’imagination", première exposition d’art traditionnel consacrée aux oeuvres de la jeune génération des artistes iraniens. Les œuvres se répartissent en treize catégories parmi lesquelles la miniature et l’enluminure, la calligraphie, la tapisserie, la verrerie. 750 ouvrages appartenant à 420 artistes, en tout, deux générations d’artistes dont les âges varient entre 25 et 35 ans. Ces œuvres ont été, il va de soi, sélectionnées par (...)


  • Visite du musée : centre culturel et artistique Sabâ

    Homa Farivar N° 4, mars 2006

    Ce centre, est situé à quelques pas de la place Felestine, autrefois nommé du palais, quartier résidentiel de la haute société iranienne. Il est constitué de deux bâtiments.
    Le bâtiment principal, construit en 1937, était la résidence de la famille Dolatchahi (branche de la famille des Qadjars). Le deuxième bâtiment, annexe de celui-ci, était un parking de 3 étages transformé en salles d’exposition.
    Le bâtiment principal a été rénové et on a pris soin de lui conserver ses caractéristiques architecturales (...)


  • Le Festival du film de Fajr

    Massoud Ghârdâshpour N° 4, mars 2006

    Aujourd’hui, la présence même du cinéma iranien au sein de n’importe quel festival international valorise ce dernier. On imagine donc l’importance d’un festival tel que le Festival de Fajr, qui condense les meilleures productions annuelles du cinéma d’Iran. Ce festival est une fenêtre ouverte sur le cinéma indépendant et reste pour les Iraniens, mais aussi pour les étrangers, l’occasion de s’informer de l’actualité cinématographique du pays.
    Cette année, de grands réalisateurs étaient absents au (...)


  • La terre dans les quatrains d’Omar Khayyâm

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 4, mars 2006

    Né vers 1050-1123 après J.C. à Nichabour, Omar Khayyam appartient à la lignée des grands savants de son temps qui firent de l’Orient musulman la terre de prédilection des sciences de la pensée. Il jouit d’une grande renommée de mathématicien, d’astronome et de philosophe. Mais ses “robaïs” ou ses quatrains, qui font aujourd’hui sa gloire, furent totalement ignorés de son vivant. Le premier recueil de quatrains attribués à Khayyam a été composé à Shiraz et date de 865 de l’Hégire (1460 après J.-C.), près de (...)


  • La culture de l’Ashoura

    M. Mirzâkhânlou N° 4, mars 2006

    Dans la culture iranienne, l’Achoura désigne le jour du martyre de l’Imam Hossein (S.). L’événement eut lieu en 52 de l’hégire lunaire, c’est-à-dire, au dixième jour du mois de Moharram la tradition chiite considère que l’insurrection de l’Achoura "sauva l’Islam et changea le cours de l’Histoire". Les premières cérémonies de deuil suite à la disparition de l’Imam, furent organisées par la sœur de ce dernier, la vénérée Zeynab et son fils l’Imam Sadjad (S.). C’est Moezzodoleh Deylami qui rendit officielle en 352 (...)


  • Fenêtre ouverte sur Karbala

    Esfandiar Esfandi N° 4, mars 2006

    Je suis enfin arrivé Fabrice. J’ai attendu trois jours avant de me décider à t’écrire. Non pas par paresse. Plutôt en raison de circonstances exceptionnelles. Je devrais normalement, comme tout nouvel arrivant qui peine à contenir le flot d’images qui le submerge, enchaîner tableau sur tableau, anecdote sur anecdote. Peut-être devrais-je également te parler de l’accueil que l’on m’a réservé ; ma famille au grand complet, et tous les autres que je ne reconnaissais plus, que je n’avais jamais vu, ceux que je (...)


  • Le Comité International de la Croix-Rouge veut être plus inter-culturel

    Entretien avec P. Stocker, le représentant de la Croix-Rouge en Iran

    Shâhin Ashkân N° 4, mars 2006

    Interviewer un responsable du Comité International de la Croix-Rouge n’est pas chose aisée car (neutralité oblige) il se doit d’être discret. "J’ai toujours à cœur que mes propos n’entravent pas nos actions humanitaires. " me confie M. Peter G. Stocker, chef de mission du CICR en Iran. Pourtant, cet homme qui a 27 ans d’expérience au sein de son institution, souhaite " maintenir une ouverture et un dialogue sur les situations difficiles dans lesquelles le CICR et le gouvernement iranien collaborent." (...)


  • Sabalân, une source paradisiaque

    Fatemeh Kohandâni N° 4, mars 2006

    La montagne, symbole de splendeur, de force, et de grandeur, évoque également la divinité et l’éternité du Créateur.
    C’est au sommet du mont Hîra que les premières révélations se manifestèrent à Mohammed, l’envoyé de Dieu. Jésus fut crucifié sur les hauteurs du Golgotha, Moïse connut Dieu sur le mont Sinaï et Zarathoustra naquit et écrivit l’Avesta sur les hauteurs de Sabalan. Là-bas la vérité le disputa au mythe et à la légende : la vérité, car le prophète choisit pour ce lieu le nom évocateur de source du (...)


  • Le Ta’ziyeh, un rituel religieux spectaculaire

    Shâhin Ashkân N° 4, mars 2006

    Pendant le mois de Moharram, les chiites célèbrent le deuil de l’Imam Hossein. Le jour de l’Achoura, dixième du mois de Moharram, le fils de l’Imam Ali et petit-fils du prophète Mohammad, en compagnie de 72 fidèles et membres de sa famille, encerclés par une troupe de milliers de soldats de Yazid, furent privés d’eau et sauvagement massacrés dans le désert de Karbala.


  • Kassaï de Merv

    Mohammad-Javad Mohammadi N° 4, mars 2006

    Hakim Abu-Al-Hassan Kassaï, grand poète chiite du IVe siècle de l’hégire, naquit en 341 à Merv. Sa biographie reste lacunaire mais on sait néanmoins qu’il fut de son vivant un poète confirmé et reconnu, qu’il fit de vieux os et qu’il vit l’époque samanide et l’arrivée des Ghaznavides au pouvoir. Malheureusement le peu qui nous soit parvenu de sa poésie ne suffit pas à constituer un recueil. Elle comprend essentiellement des pièces courtes chantant la sagesse et la clairvoyance, suggérant la mélancolie de la (...)


  • Sohrâb Sepehri
    Au jardin des compagnons de voyage

    Rouhollah Hosseini N° 4, mars 2006

    Je viens de Kâchân
    Je suis peintre
    Je fais parfois une cage avec des couleurs, je vous la vends
    Pour que le chant du coquelicot, qui se trouve dedans
    Rafraîchisse votre cœur flétri de solitude
    Oh ! Ce songe qui me vient, ce songe !
    Ma toile est morte
    Je sais bien que le petit bassin de ma peinture
    Manque de poissons.
    Le peintre de la poésie persane contemporaine, Sohrâb Sepehrî est à n’en pas douter l’un des plus grands poètes de l’Iran moderne. Il naquit en 1929 à Kâchân, la ville qu’il (...)


  • L’importance et l’intérêt de la numismatique

    Au Journal de Téhéran

    N° 4, mars 2006

    12 Fevrier 1936
    22 Bahman 1314
    La numismatique n’est pas, comme on est souvent tenté de le croire, l’apanage des vieux savants grognons et inutiles. Monsieur Paul Muracciole, le distingué professeur du Lycée Razi, a bien voulu exposer dans cet article, l’importance capitale et le puissant intérêt que, dans notre pays tout particulièrement, peut présenter cette science pour un esprit quelque peu curieux des choses du passé.
    La science appelée Numismatique ayant pour objet l’étude et le classement (...)


  • L’Exposition d’art Iranien à Leningrad

    Au Journal de Téhéran

    N° 4, mars 2006

    22 Janvier 1936
    1 Bahman 1314
    La révélation de l’exposition d’art iranien à Londres en 1931, fut les bronzes du Lorestan. Leur beauté, la difficulté de les dater les rendirent célèbres dans le monde entier. Le monde des savants et des grands collectionneurs les classa parmi les chefs-d’œuvre de l’art iranien.
    L’exposition d’art iranien de Leningrad (1935) nous révéla aussi un art inconnu et remarquable : l’art de Pasyryk.
    En 1924, une expédition soviétique découvrit dans un tombeau de la vallée de (...)


  • Quand tu es triste

    Zeynab-Alsadat Payâmbarpour N° 4, mars 2006

    Quand tu es triste
    Et que ton monde est noir
    Dis-toi que quelqu’un prie pour toi
    Quand le soleil est sombre
    Mais que ton jour est bleu
    Dis-toi que quelqu’un prie pour toi
    Alors, à ton tour
    Quand tu poseras ton front sur le sol
    Avec un cœur humble
    Prie pour ceux qui t’aiment
    Ceux qui prièrent pour toi