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CAHIER DU MOIS |
Fenêtre ouverte sur Kerbala
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L’énergie, enjeu du vingt et unième siècle
Le complexe pétrochimique de Mâhshahr
CULTURE
Arts
Les dessins de Ghahveh Khaneh
Reportage
Les jeunes pousses de l’imagination
Visite du musée : centre culturel et artistique Sabâ
Le Festival du film de Fajr
Littérature
La terre dans les quatrains d’Omar Khayyâm
Société
La culture de l’Achoura
Fenêtre ouverte sur Kerbala
Entretien
Entretien avec P. Stocker, le représentant de la Croix-Rouge en Iran
PATRIMOINE
Itinéraire
Sabalân, une source paradisiaque
Tradition
Le Ta’ziyé, un rituel religieux spectaculaire
Sagesse
Kassaï de Merv
LECTURE
Poésie
Au jardin des compagnons de voyage (Sohrâb Sepehrî)
FENETRES
Au Journal de Téhéran
L’importance et l’intérêt de la Numismatique
L’Exposition d’Art Iranien à Leningrad
Atelier d’écriture
Quand tu es triste
"Les grandes puissances ont toujours été en concurrence pour la quête des ressources fossiles, mais il semble que la lutte pour s’approprier les dernières réserves soit plus que jamais acharnée. Cette compétition sera un des thèmes clé de la géopolitique de ce vingt et unième siècle."
Dixit Paul Roberts dans un article du " Washington Post. " Il se base sur la croissance de la demande enregistrée dans des pays comme le Brésil, l’Inde et surtout la Chine pour prédire que la demande aura doublé d’ici l’an (...)
Le Khûzestân est un des principaux pôles économiques de l’Iran. Cette région est particulièrement attractive en termes d’investissement, grâce à la présence de pétrole, de gaz, de terres de bonnes qualité, d’eau en grande quantité ; grâce également à un réseau aérien, routier, mais aussi maritime de communications, ce dernier offrant un précieux accès aux voies maritimes internationales ; grâce enfin à ses richesses touristiques.
La région de Mâh shahr, avec une superficie de 7304 kilomètres carrés, se trouve (...)
C’est en dehors des courants académiques et des écoles d’arts officielles, que les dessins de Ghahveh Khaneh ont pris naissance. Ce qu’on appelle Ghahveh Khaneh, n’est autre que le café traditionnel, où l’on s’adonnait, tout en discutant, à la dégustation de l’amère et noire texture riche en caféine.
"Le dessin de Ghahveh Khaneh", désigne une forme artistique simple et populaire de peinture à l’huile évoquant généralement des sujets religieux, des scènes héroïques et quelque fois des festivités. Des (...)
L’Institut Sabâ accueille en ce moment l’exposition "Les jeunes pousses de l’imagination", première exposition d’art traditionnel consacrée aux oeuvres de la jeune génération des artistes iraniens. Les œuvres se répartissent en treize catégories parmi lesquelles la miniature et l’enluminure, la calligraphie, la tapisserie, la verrerie. 750 ouvrages appartenant à 420 artistes, en tout, deux générations d’artistes dont les âges varient entre 25 et 35 ans. Ces œuvres ont été, il va de soi, sélectionnées par (...)
Ce centre, est situé à quelques pas de la place Felestine, autrefois nommé du palais, quartier résidentiel de la haute société iranienne. Il est constitué de deux bâtiments.
Le bâtiment principal, construit en 1937, était la résidence de la famille Dolatchahi (branche de la famille des Qadjars). Le deuxième bâtiment, annexe de celui-ci, était un parking de 3 étages transformé en salles d’exposition.
Le bâtiment principal a été rénové et on a pris soin de lui conserver ses caractéristiques architecturales (...)
Aujourd’hui, la présence même du cinéma iranien au sein de n’importe quel festival international valorise ce dernier. On imagine donc l’importance d’un festival tel que le Festival de Fajr, qui condense les meilleures productions annuelles du cinéma d’Iran. Ce festival est une fenêtre ouverte sur le cinéma indépendant et reste pour les Iraniens, mais aussi pour les étrangers, l’occasion de s’informer de l’actualité cinématographique du pays.
Cette année, de grands réalisateurs étaient absents au (...)
Né vers 1050-1123 après J.C. à Nichabour, Omar Khayyam appartient à la lignée des grands savants de son temps qui firent de l’Orient musulman la terre de prédilection des sciences de la pensée. Il jouit d’une grande renommée de mathématicien, d’astronome et de philosophe. Mais ses “robaïs” ou ses quatrains, qui font aujourd’hui sa gloire, furent totalement ignorés de son vivant. Le premier recueil de quatrains attribués à Khayyam a été composé à Shiraz et date de 865 de l’Hégire (1460 après J.-C.), près de (...)
Dans la culture iranienne, l’Achoura désigne le jour du martyre de l’Imam Hossein (S.). L’événement eut lieu en 52 de l’hégire lunaire, c’est-à-dire, au dixième jour du mois de Moharram la tradition chiite considère que l’insurrection de l’Achoura "sauva l’Islam et changea le cours de l’Histoire". Les premières cérémonies de deuil suite à la disparition de l’Imam, furent organisées par la sœur de ce dernier, la vénérée Zeynab et son fils l’Imam Sadjad (S.). C’est Moezzodoleh Deylami qui rendit officielle en 352 (...)
Je suis enfin arrivé Fabrice. J’ai attendu trois jours avant de me décider à t’écrire. Non pas par paresse. Plutôt en raison de circonstances exceptionnelles. Je devrais normalement, comme tout nouvel arrivant qui peine à contenir le flot d’images qui le submerge, enchaîner tableau sur tableau, anecdote sur anecdote. Peut-être devrais-je également te parler de l’accueil que l’on m’a réservé ; ma famille au grand complet, et tous les autres que je ne reconnaissais plus, que je n’avais jamais vu, ceux que je (...)
Entretien avec P. Stocker, le représentant de la Croix-Rouge en Iran
N° 4, mars 2006Interviewer un responsable du Comité International de la Croix-Rouge n’est pas chose aisée car (neutralité oblige) il se doit d’être discret. "J’ai toujours à cœur que mes propos n’entravent pas nos actions humanitaires. " me confie M. Peter G. Stocker, chef de mission du CICR en Iran. Pourtant, cet homme qui a 27 ans d’expérience au sein de son institution, souhaite " maintenir une ouverture et un dialogue sur les situations difficiles dans lesquelles le CICR et le gouvernement iranien collaborent." (...)
La montagne, symbole de splendeur, de force, et de grandeur, évoque également la divinité et l’éternité du Créateur.
C’est au sommet du mont Hîra que les premières révélations se manifestèrent à Mohammed, l’envoyé de Dieu. Jésus fut crucifié sur les hauteurs du Golgotha, Moïse connut Dieu sur le mont Sinaï et Zarathoustra naquit et écrivit l’Avesta sur les hauteurs de Sabalan. Là-bas la vérité le disputa au mythe et à la légende : la vérité, car le prophète choisit pour ce lieu le nom évocateur de source du (...)
Pendant le mois de Moharram, les chiites célèbrent le deuil de l’Imam Hossein. Le jour de l’Achoura, dixième du mois de Moharram, le fils de l’Imam Ali et petit-fils du prophète Mohammad, en compagnie de 72 fidèles et membres de sa famille, encerclés par une troupe de milliers de soldats de Yazid, furent privés d’eau et sauvagement massacrés dans le désert de Karbala.
Hakim Abu-Al-Hassan Kassaï, grand poète chiite du IVe siècle de l’hégire, naquit en 341 à Merv. Sa biographie reste lacunaire mais on sait néanmoins qu’il fut de son vivant un poète confirmé et reconnu, qu’il fit de vieux os et qu’il vit l’époque samanide et l’arrivée des Ghaznavides au pouvoir. Malheureusement le peu qui nous soit parvenu de sa poésie ne suffit pas à constituer un recueil. Elle comprend essentiellement des pièces courtes chantant la sagesse et la clairvoyance, suggérant la mélancolie de la (...)
Je viens de Kâchân
Je suis peintre
Je fais parfois une cage avec des couleurs, je vous la vends
Pour que le chant du coquelicot, qui se trouve dedans
Rafraîchisse votre cœur flétri de solitude
Oh ! Ce songe qui me vient, ce songe !
Ma toile est morte
Je sais bien que le petit bassin de ma peinture
Manque de poissons.
Le peintre de la poésie persane contemporaine, Sohrâb Sepehrî est à n’en pas douter l’un des plus grands poètes de l’Iran moderne. Il naquit en 1929 à Kâchân, la ville qu’il (...)
Au Journal de Téhéran
N° 4, mars 200612 Fevrier 1936
22 Bahman 1314
La numismatique n’est pas, comme on est souvent tenté de le croire, l’apanage des vieux savants grognons et inutiles. Monsieur Paul Muracciole, le distingué professeur du Lycée Razi, a bien voulu exposer dans cet article, l’importance capitale et le puissant intérêt que, dans notre pays tout particulièrement, peut présenter cette science pour un esprit quelque peu curieux des choses du passé.
La science appelée Numismatique ayant pour objet l’étude et le classement (...)
Au Journal de Téhéran
N° 4, mars 200622 Janvier 1936
1 Bahman 1314
La révélation de l’exposition d’art iranien à Londres en 1931, fut les bronzes du Lorestan. Leur beauté, la difficulté de les dater les rendirent célèbres dans le monde entier. Le monde des savants et des grands collectionneurs les classa parmi les chefs-d’œuvre de l’art iranien.
L’exposition d’art iranien de Leningrad (1935) nous révéla aussi un art inconnu et remarquable : l’art de Pasyryk.
En 1924, une expédition soviétique découvrit dans un tombeau de la vallée de (...)
Quand tu es triste
Et que ton monde est noir
Dis-toi que quelqu’un prie pour toi
Quand le soleil est sombre
Mais que ton jour est bleu
Dis-toi que quelqu’un prie pour toi
Alors, à ton tour
Quand tu poseras ton front sur le sol
Avec un cœur humble
Prie pour ceux qui t’aiment
Ceux qui prièrent pour toi