N° 168, novembre 2019


  • Le riz et la cuisine de l’époque safavide

    Babak Ershadi N° 168, novembre 2019

    L’histoire de la consommation alimentaire en Iran fait principalement partie de l’histoire de l’agriculture et de l’élevage sur le plateau iranien. Depuis les temps les plus anciens, l’alimentation de base repose sur la consommation du blé, du millet et, dans une certaine mesure, de l’orge en remplacement du blé.
    Les documents de la période islamique (à partir du milieu du VIIe siècle) montrent que la hausse du prix de l’orge par rapport au blé, accompagnée de la disparition concomitante du blé des (...)


  • Les chansons rurales nées en pleine rizière

    Djahânguir Abbâsi Dânâ-ye Elmi
    Traduit et adapté par

    Zeinab Golestâni N° 168, novembre 2019

    Comme le blé, le riz a constitué pendant des siècles une partie indissociable de la nourriture humaine. Certains botanistes regardent la Chine comme le pays d’origine du riz, rapporté en Iran par des Iraniens l’ayant découvert en Inde. Selon un document historique datant de l’époque achéménide et rédigé par un ambassadeur chinois, Chang Ki Ben, les habitants du nord de l’Iran portaient une attention particulière à la culture du riz qui s’était facilement acclimatée à la région du fait de l’humidité du (...)


  • Architecture de la nouvelle cuisine en Iran

    Marzieh Azad Armaki* N° 168, novembre 2019

    La maison se métamorphose avec les modes de vie et les rapports de genre. Au cours des cinq derniers siècles, l’Europe a connu des changements fondamentaux. Ces changements stabilisés au début du XXe siècle ont été transférés, expérimentés, adoptés, acculturés voire rejetés dans les autres cultures.
    L’époque moderne a néanmoins perpétué une distinction, celle du travail des hommes le plus souvent à l’extérieur du foyer familial, et le travail des femmes majoritairement à l’intérieur de la maison, consistant (...)


  • « Genèse », exposition de Jean-Pierre Brigaudiot
    Musée d’art Contemporain d’Ispahan,
    6 août – 6 septembre 2019

    Reportage et entretien réalisé par

    Mina Alaei, Samirâ Deldâdeh N° 168, novembre 2019

    Poète et plasticien, Jean-Pierre Brigaudiot a organisé une exposition intitulée « Genèse », qui s’est tenue du 8 août au 6 septembre 2019 au Musée des arts contemporains d’Ispahan.
    L’œuvre de M. Brigaudiot est à la croisée de la poésie, de la peinture, de la photo et de la vidéo. Dans ses œuvres, tout est dit et tout reste encore à dire, comme un palimpseste ouvert à l’homme. C’est en silence que nous pouvons bien les entendre. Elles nous invitent à compter les étoiles pour nous plonger dans un rêve infini, un (...)


  • HANS HARTUNG
    La peinture, et le geste
    Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris,
    11 octobre 2019 - 1er mars 2020

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 168, novembre 2019

    Un artiste de la modernité
    Avec cette exposition monographique consacrée à Hans Hartung, il s’agit d’une rétrospective exhaustive de l’œuvre et de la vie de cet artiste de la modernité. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris est en effet un musée, comme son nom le laisse entendre, consacré à la modernité, c’est-à-dire à une période de l’art qui va globalement du début du vingtième siècle aux années soixante-dix, lorsque cette modernité a déjà fait place à la contemporanéité : ainsi les générations (...)


  • Une analyse morphologique de la parabole de "Bien et Mal" de Nezâmi, d’après la méthode proppienne*

    Saeid Khânâbâdi N° 168, novembre 2019

    Introduction
    L’histoire de "Bien et Mal" en 360 distiques est l’une des parties les plus connues du recueil poétique Sept Portraits de Nezâmi de Gandjeh, le poète iranien du XIIème siècle. Étudiée aujourd’hui encore dans les manuels scolaires, cette parabole moraliste reflète parfaitement le grand talent poétique et dramatique de son auteur. L’expression des personnages et leurs actions dans ce récit alimenté par une longue tradition folklorique orientale, ont particulièrement attiré l’attention des (...)


  • Mosquée du Vendredi, Yazd, Iran
    Géométrie d’un tympan

    Armand Jaspard N° 168, novembre 2019

    1. Les grandes formes. 1.1. Antécédent.
    Selon Sandra Aube, l’état actuel du tympan relève d’une "reconstitution des années 1980". Une photo de Robert Byron montre la situation dans les années 1930 :
    http://archnet.org/print/preview/mediacontents=40098
    (consulté en mai 2019)
    Deux remarques à propos de ce document où on discerne les grandes lignes de la composition :
    l’étoile centrale est entièrement entourée par un ruban. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. C’est probablement un choix esthétique (...)