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CAHIER DU MOIS |
17ème anniversaire du décès de l’Imâm Khomeiny
Imam Khomeiny et la Révolution
Le 17ème anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny
CULTURE
Arts
L’art de la miroiterie
Reportage
Le festival des voitures de collection à Téhéran
Le choc mondial des crampons
Le Football vu par Kambiz DERAMBAKHSH
Le théâtre contemporain en France : nouvelles tendances
Littérature
Ahmadou Kourouma un donsonba émérite
La poésie persane avant et après la Révolution Islamique
Entretien
Dans le voisinage d’Eugène Ionesco (Entretien avec Ahmad Kamyabi Mask)
PATRIMOINE
Sagesse
Nâsser Khosrow
Tradition
L’élevage des chameaux au Khûzestân
Itinéraire
Ali Sadr, la plus belle grotte de l’Iran
LECTURE
Récit
Palimpseste
Le rêve de la vieille Kolsoum
Poésie
Gheysar Aminpour
FENETRES
Au Journal de Téhéran
Hommage à la mémoire de Maxime Gorki
Boîte à textes
Rahi Moayeri
Atelier d’écriture
Peut-être
A l’occasion du dix-septième anniversaire de la disparition du fondateur de la république islamique d’Iran, la Revue de Téhéran a choisi d’évoquer, en guise de remémoration, la période prérévolutionnaire de la biographie du regretté Imam.
L’Imam Khomeiny a vu jour le 24 septembre 1902 au sein d’une famille religieuse, dans la ville de Khomein, dans le département Markazi de l’Iran. Son père, le défunt Ayatollah Seyed Mostapha Moussavi fut l’un des contemporains de l’Ayatollah Mirzaï Chirazi. Rouhollah, (...)
"Les mitraillettes n’auraient plus lieu d’être si les plumes étaient au service de Dieu et du peuple".
Imam KHOMEINY
Le 4 juin, le mausolée de l’Imam KHOMEINY accueillait de nombreux iraniens pour célébrer le 17ème anniversaire du décès d’un penseur, en même temps guide qui est considéré par beaucoup comme l’un des hommes les plus influents du XXe siècle. Le 4 juin 1989, une foule de quelques millions d’iraniens se réunissait sur le sol qui devait bientôt accueillir le futur mausolée de l’Imam. Le 5 du (...)
L’histoire de la miroiterie en Iran remonte à l’époque Safavide, au règne de Châh-Abbass (1587- 1626 ap.J.C). Le Coran y fait allusion dans la sourate de Youssef, et la légende raconte qu’à l’époque du prophète Suliman, il existait déjà un art de la miroiterie colorée (bleu et vert). C’est avec la découverte du feu que l’homme a appris à fondre les cailloux blancs de la rivière Siliss pour obtenir des globules de verre. La miroiterie fut le premier pas fait par l’homme dans le sens de l’embellissement de son (...)
Du 29 mai au 2 juin 2006, le grand ensemble des Palais de Sa’ad Abad a accueilli l’étonnant festival des voitures de collection à Téhéran. Organisée par la Fédération du sport automobile, cette manifestation fut l’occasion, pour les passionnés et autres curieux de belles mécaniques, d’admirer des spécimens rares à quatre roues dont certains, exposés pour la première fois, méritaient, à n’en pas douter, le détour. Les inertes mais dignes représentants des années cinquante, soixante et soixante-dix, autrement (...)
Nous-y voilà. La grande guerre. Le grand conflit (dés)armé des nations. Après quatre interminables années de cessez-le-feu, les canonniers des quatre coins du monde se retrouvent enfin face-à-face. Pendant ce temps, les conflits régionaux ont fait rage, au cours desquels les foules en délires n’ont eu de cesse d’haranguer les robustes belligérants aux jambes d’acier. La dernière mêlée régionale s’est soldée par la défaite non méritée de l’Arsenal anglais face aux arquebusiers espagnols de Barcelone. Un choc (...)
Propos de Gilberte Tsaï
Recueillis par
Intervention de Gilberte Tsaï à la maison des artistes de Téhéran à l’occasion des journées de la francophonie.
L’intitulé de ma conférence est "Le théâtre contemporain en France : nouvelles tendances". C’est peut-être un titre un peu ronflant ; venant de moi j’entends, car je ne suis pas historienne du théâtre et j’aurais bien du mal à rendre compte de la diversité du théâtre contemporain en France. De plus, ma vision sera fatalement personnelle étant donné que je n’ai pas l’objectivité des historiens. Je suis (...)
Servant de modèle aux autres colonies françaises, les guerres d’Indochine et d’Algérie donnèrent lieu à d’autres revendications indépendantistes, en particulier en Afrique. Après de longues années de luttes sanglantes et de sacrifices, le Rêve se réalise. Le joug est levé, l’Afrique se libère. Les colons, les toubabs (blancs) racistes et exploiteurs se retirent pour laisser la place aux tyrans indigènes, aux autocrates totalitaires et souvent sanguinaires.
Grâce aux putschs, coups d’état, aux"magouilles" (...)
Shams Langaroudi
Traduit du persan par
Une fois la révolution de 1357 aboutie, les traditionalistes s’escrimèrent à mettre la poésie classique au service de la révolution. Mais les particularités de la poésie classique faisaient obstacle à l’accomplissement de cet effort. Très vite, ils comprirent la difficulté d’exprimer des vérités palpables au travers de symboles stéréotypés, à l’intérieur d’un cadre lexical limité ; chose que Nima avait au début du siècle expérimentée pour en arriver à une théorie : avec minutie, il fit de la poésie le miroir (...)
Le mois dernier, la Faculté des Beaux Arts de l’Université de Téhéran a organisé un colloque autour du théâtre d’Eugène Ionesco, "père du nouveau théâtre", selon l’expression du professeur Kamyabi Mask, ami proche et spécialiste de renommé internationale du dramaturge, et principal organisateur de la manifestation. On a également participé au rassemblement, Farhad Nâzerzadeh kermâni, Ghotbeddin Sadeghi, Farshid Ebrahimian et Saïd Assadi, tous spécialistes et professeurs de théâtre. A l’occasion de cette (...)
Curieux destin que celui de ce grand poète, né en 394 de l’Hégire, à Ghobâdian, dans la province de Balkh. Pendant les quatre-vingt sept ans de son existence, il fut le témoin d’une époque historique tumultueuse et eut une étonnante trajectoire de vie.
Son enfance coïncida avec l’âge d’or du gouvernement Ghaznavide, renommé pour la prodigalité légendaire du Sultan Mahmoud dont jouirent les poètes de sa cour. A sa naissance, le Sultan Mahmoud régnait déjà depuis cinq ans et Nasser avait sept ans lorsqu’une (...)
monireh Borhani
Traduit par
Le chameau est un élément caractéristique de la faune désertique. Se déplaçant aisément dans ces régions sèches et arides, il fait office de "vaisseau du désert". Son alimentation est infime en comparaison de celle des autres animaux de ferme ou des êtres humains. Une des grandes inquiétudes de notre siècle, due à l’essor démographique de la planète, est le manque de ressources alimentaires, spécialement en protéines d’origine animale. La viande de chameau peut en grande partie répondre à ces besoins, bien (...)
Djavâd Mohaghegh
Traduit par
membre de l’équipe d’alpinistes qui a découvert cette merveille de la nature, Djavâd Mohaghegh, relate son aventure.
Je me souviens, c’était en 1963. Nous étions un groupe de quelques amis qui profitions de nos week-ends pour faire de l’escalade et du camping, en particulier au printemps et en été, dans les montagnes environnantes de la région de Hamedan. Cet été là, lorsque la nouvelle de l’existence d’une grotte s’est répandue en ville, nous nous sommes réunis et avons pris une décision dangereuse : (...)
Mehdi Sedaghat-Payam
Traduit du persan par
Ces jours-ci, en cette période de fin d’année, trouver un taxi c’est une affaire. Nous étions sur la place Ariashahr, ma femme et moi, dans l’attente d’une voiture susceptible de nous conduire à destination. Pour la énième fois, je tendis la main en vue d’appeler un taxi. Nous avions attendu longtemps jusqu’à ce qu’arrive une Pride noire s’immobilisant net devant nous qui étions avec d’autres personnes, pareillement dans l’attente d’une solution pour rentrer chez eux. Sur le siège avant, près du conducteur, (...)
Il n’y a pas longtemps de cela, pendant les longues soirées d’hiver, les grands-mères réunissaient leurs petits-enfants autour du korsi et leur racontaient des histoires. Les petits-enfants, toujours ravis de leur écoute, retenaient leur souffle quand le héros, après de nombreuses épreuves, abattait le dragon à sept têtes. Ces contes contribuaient à initier les enfants à la vie et à les familiariser avec les exploits de leurs ancêtres. Ils contenaient également de bonnes moralités et parfois même, (...)
Ce n’était plus possible
La plume n’exprimait plus mon cœur
Il faut déposer les plumes, me dit-il
Dorénavant
L’arme blanche de la parole est impuissante
Il me faut chanter pour la guerre
Par le canon du fusil
Avec la cartouche en guise de mot
La cinquantaine passée, Aminpour ne cherche plus à bâtir son œuvre avec des cartouches. Il est bien loin de l’époque de « l’alerte rouge » ; l’époque où « la poupée en sang de l’enfant qui courait décapitée » pesait dans sa besace de poète. Pourtant le souvenir (...)
Au Journal de Téhéran
N° 8, juillet 20061 Mordad 1315,
23 Juillet 1936
Discours de Monsieur Saïd Naficy
Membre de l’Académie iranienne
Aujourd’hui juste un mois s’est écoulé depuis la mort d’un des plus grands écrivains de cette époque, Maxime Gorki, survenue à Moscou. Ne croyez pas que la Société des Hommes de Lettres étant une réunion des écrivains iraniens c’est par esprit de solidarité que je prononce quelques paroles devant vous, Mesdames et Messieurs ; afin de lui décerner une couronne, tout en nous en décernant une, comme nous disons en (...)
Poète contemporain estimé, Rahi Moayeri nous a légué un ensemble raffiné d’odes et de sonnets, regroupé dans le recueil intitulé L’ombre de la vie. Musicien habile et talentueux, il a également composé des paroles de chansons, mémorables, qui comptent parmi les trésors de la musique nationale iranienne. Biographie
Né en 1909 à Téhéran, de parents nobles (des Moayer ol Mamalek, fameuse lignée de l’époque Qadjar) Muhammad Hassan Moayeri, qui plus tard adopta le pseudonyme de Rahi, commença à composer des (...)
Peut-être qu’un jour personne ne cueillera les fleurs
Et chacun oubliera les malheurs
Peut-être qu’un jour la tendresse prendra la main de la beauté
Et chaque enfant aura une poupée
Peut-être qu’un jour naîtra encore l’amour
Et les oiseaux chanteront pour toujours
Peut-être qu’un jour chacun retrouvera son étoile
Et la dessinera sur la toile
Peut-être qu’un jour tout le monde aimera les corbeaux
Et chacun sera heureux
Peut-être qu’un jour personne ne fermera son seuil
Et personne n’aura peur du (...)