N° 167, octobre 2019


  • Ardebil, une présentation géographique de la province

    Shahâb Vahdati N° 167, octobre 2019

    Couvrant une superficie de 18 011 kilomètres carrés, la province d’Ardebil est d’une splendide beauté naturelle et abrite de nombreux sites touristiques. Elle se délimite au nord par la République d’Azerbaïdjan, à l’est par la province du Guilân, au sud par celle de Zanjân et à l’ouest par celle de l’Azerbaïdjan oriental. Elle jouit d’un climat généralement froid sur les hauts plateaux de Sabalân, doux vers la ville d’Ardebil, et chaud dans la plaine de Môghân (Dasht-e-Môghân). Cependant, le climat qui (...)


  • Le Mausolée du Sheikh Safi à Ardebil

    Saeid Khânâbâdi N° 167, octobre 2019

    “L’ensemble du Khâneqâh et du sanctuaire du Sheikh Safi al-Din à Ardebil possède une valeur universelle exceptionnelle en tant que chef-d’œuvre artistique et architectural, ainsi qu’une représentation exceptionnelle des principes fondamentaux du soufisme. Les langages architecturaux ilkhanide et timouride, influencés par la philosophie soufie, ont créé de nouvelles formes d’espaces et de volumes ainsi que de nouveaux modèles décoratifs. La disposition de l’ensemble est devenue un prototype pour des (...)


  • Khalkhâl, deuxième grande ville de la province d’Ardebil

    Babak Ershadi N° 167, octobre 2019

    Khalkhâl est le chef-lieu d’un département éponyme situé dans le sud-ouest de la province d’Ardebil. La ville de Khalkhâl est la deuxième grande ville de la province d’Ardebil avec une population qui s’élève à plus de 40 000 habitants, selon le recensement national de 2016. La population du département de Khalkhâl s’élevait à environ 87 000 habitants et représentait ainsi 8,6% de la population totale de la province d’Ardebil.
    Les frontières administratives du département de Khalkhâl les séparent de la (...)


  • Les Shâhsavan, tribu nomade des plaines dorées de Moghân

    Zeinab Golestâni N° 167, octobre 2019

    Marqué par des rites et traditions en voie de disparition, le nomadisme en Iran constitue l’un des modes de vie les plus anciens de ce pays. Parmi les régions iraniennes, la province d’Ardabil accueille un grand nombre de nomades, dont les plus importants sont les tribus d’Arasbârân et de Shâhsavan. En tant que tribu principale des provinces d’Ardabil et d’Azerbaïdjan de l’Est, cette dernière se distingue par des particularités sociales et culturelles. Le peuple Shâhsavan, qui est par ailleurs de (...)


  • Neour, un lac d’eau douce à la frontière entre les provinces d’Ardebil et du Guilân

    Arash Khalili N° 167, octobre 2019

    Le lac Neour se situe à la frontière administrative entre les deux provinces d’Ardebil et du Guilân, à 48 kilomètres de la ville d’Ardebil.
    D’une superficie totale de 210 hectares, Neour est en réalité composé de deux petits lacs qui se rejoignent au printemps et forment un lac unique. La profondeur moyenne du lac varie entre 5,5 et 13 mètres.
    Le nom du lac, prononcé « Neour » en persan, vient du mot mongol « Nuur » qui signifie « lac ». En azéri, le lac s’appelle « No’our » ou « Nohour » (selon les (...)


  • Les tapis de la province d’Ardebil et leurs motifs

    Marzieh Khazâï N° 167, octobre 2019

    Le tapis se définit comme « une couverture d’étoffe (…) qu’on étend sur une table, sur une estrade, (…) » ou sur le sol. Il est issu du nouage de fibres textiles de laine, de coton ou de soie à la main. Depuis toujours, sa valeur décorative et fonctionnelle lui a donné une place de choix dans l’ameublement et la décoration des demeures persanes. En réalité, « le tapis est aux intérieurs iraniens ce que sont les meubles aux intérieurs européens » . En dépit de l’évolution du style de l’habitat iranien en (...)


  • Les traces de la modernité : l’Iran au début du vingtième siècle, la peinture.
    UN DÉSIR DE RENOUVEAU

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 167, octobre 2019

    Cet article reprend une communication faite dans le cadre d’une conférence qui se tint au Centre Culturel d’Iran à Paris, le 27 septembre 2019 : L’Iran au début du 20ème siècle : les traces de la modernité. Conception et coordination : Shahrouz Mohajer.
    La question du passage de la tradition ou des traditions à certaines formes de la modernité dans la peinture iranienne, à la charnière du dix-neuvième siècle et du vingtième siècle, ne peut s’aborder que compte tenu de ce que nous appelons modernité. (...)


  • Le bas-relief sassanide de Khân Takhti,
    monument de deux rois couronnés

    Babak Ershadi N° 167, octobre 2019

    Khân Takhti est un petit village du département de Salmâs dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest. Le village se situe à 15 kilomètres au sud de Salmâs et à quelque 74 kilomètres au nord d’Ourmiya, chef-lieu de la province. Les habitants, dont le nombre s’élevait à 393 selon les recensements nationaux de 2016, s’occupent essentiellement d’agriculture et d’élevage.
    Le village se trouve dans une vallée située à une altitude moyenne de 1000 mètres par rapport au niveau de la mer, tout près d’une haute (...)


  • La littérature et la philosophie : un itinéraire dialectique

    Badreddine El-Kacimi N° 167, octobre 2019

    Le discours philosophique est présenté comme se rattachant à la raison, alors que lorsque nous sommes en présence d’un texte littéraire, il est plus commun d’évoquer qu’il s’agit d’un discours appartenant au domaine des sentiments. Dès ce moment, une contestation s’impose : la littérature et la philosophie se présentent comme deux réalités différentes.
    Le terme de littérature n’a commencé à acquérir son acception moderne qu’avec les Lumières. Tantôt le terme a été associé à la culture, tantôt à un art (...)