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Les études épistémologiques qui ont abordé la grammaire antique dans sa globalité sont d’une rareté remarquable, peut-être du fait du manque de documents et de données suffisantes pour le faire. L’histoire de la linguistique remonte à l’antiquité gréco-latine où la grammaire faisait partie de la philosophie, néanmoins, la pensée linguistique était secondaire et discontinue :
« L’histoire de la pensée linguistique est faite non d’une accumulation longitudinale de savoirs exploités en continuité, mais d’une (...)
Le discours philosophique est présenté comme se rattachant à la raison, alors que lorsque nous sommes en présence d’un texte littéraire, il est plus commun d’évoquer qu’il s’agit d’un discours appartenant au domaine des sentiments. Dès ce moment, une contestation s’impose : la littérature et la philosophie se présentent comme deux réalités différentes.
Le terme de littérature n’a commencé à acquérir son acception moderne qu’avec les Lumières. Tantôt le terme a été associé à la culture, tantôt à un art (...)
La modernité est perçue, de nos jours, comme étant un danger satanique menaçant l’identité sociétale. Le plus souvent ce genre de discours est de cette nature idéologique qui résiste aux changements. Pour expliciter cela, nous avons tenté de remettre en question ce concept, et de fouiller dans l’histoire ainsi que dans l’héritage philosophique occidental en vue de repérer ses fondements épistémologiques, surtout que nous sommes devant une conception qui est par excellence plurielle, complexe, insaisissable (...)