N° 174, hiver 2021


  • Deux nouvelles de Mehdi Azar Yazdi (1922-2009)

    Azadeh Habibi N° 174, hiver 2021

    Mehdi Azar Yazdi est considéré comme le fondateur de la littérature d’enfance et de jeunesse en Iran. Ce conteur plein d’humour, trop humble, trop amoureux des livres, sage et simple à la fois, a voulu donner aux enfants ce dont il avait été privé durant son enfance. Il a vécu et travaillé pendant ses vingt premières années dans son village de Khorramshah et plus tard dans la ville de Yazd. Paysan depuis ses sept-huit ans dans son village, puis maçon et ouvrier dans un atelier de production de (...)


  • Bijan Nadjdi

    Sobhan Foyouzi N° 174, hiver 2021

    Bijan Nadjdi, né le 15 novembre 1941 à Khash et mort le 25 août 1997 à Lahidjan, est un écrivain et poète iranien. Nadjdi a fait ses études en mathématiques, et puis il a commencé à enseigner les mathématiques dans les lycées de Lahidjan. Nadjdi n’a publié que ses recueils de nouvelles : « Les léopards qui ont couru avec moi ». Son style d’écriture est très marqué par un langage extrêmement poétique, plein de métaphores et d’allégories. Dans ses poèmes, il existe des tournures modernes et différentes à celles (...)


  • Kish, la perle du golfe Persique

    Babak Ershadi N° 174, hiver 2021

    Kish est une petite île iranienne du golfe Persique faisant partie du département de Bandar Lengueh (province du Hormozgan). Cette île corallienne a une forme ovale et mesure approximativement 16 kilomètres de long et 8 kilomètres de large, avec une superficie de 91,5 kilomètres carrés. Kish est aujourd’hui célèbre pour ses offres de séjour de repos et de plaisance, de shopping, et de découvertes. Et tout au long de son histoire, elle est restée célèbre pour ses palmeraies qui sont particulièrement (...)


  • Trois îles iraniennes du golfe Persique

    Shahâb Vahdati N° 174, hiver 2021

    Autrefois nommées « Tombô » ou « Nabio Tomb », la Grande Tomb et la Petite Tomb sont deux îles iraniennes situées dans les eaux semi-orientales et semi-septentrionales du golfe Persique. Le mot Tomb signifie « colline » en dialecte tanguestani. Ces îles appartiennent au district de Tomb et se situent au nord de la ville d’Abou Moussa, dans la province de Hormozgân. Les chiffres concernant le nombre de leurs habitants respectifs divergent : selon les sources, la Grande Tomb compterait de quelques (...)


  • Mir Mohanna, une île et une légende

    Babak Ershadi N° 174, hiver 2021

    Mir Mohanna, une île inhabitée
    Bandar Rig est une petite ville portuaire dans le nord de la province iranienne de Boushehr (département de Genaveh). La ville comptait plus de 6000 habitants au recensement national de 2016. Petit village à l’origine, Bandar Rig se situe à deux kilomètres des vestiges d’une ville antique appelée Key-Shahr.
    L’explorateur grec Néarque (né en 360 av. J.-C.), qui devint en 325 av. J.-C. commandant de la flotte royale d’Alexandre, explora le golfe Persique et la mer (...)


  • L’aspect écotouristique du projet de la protection des tortues marines dans l’île de Qeshm

    Saeid Khânâbâdi N° 174, hiver 2021

    Se distinguant de l’ambiance consumériste des modèles industrialisés, le tourisme s’adapte aujourd’hui aux principes du développement durable. Conscient des risques du tourisme de masse pour la nature, l’homme veut désormais établir une relation gagnant-gagnant avec la Terre-Mère. Parmi les diverses branches touristiques, l’écotourisme se veut être le pionnier du respect de l’environnement et des préoccupations écologiques en réduisant à zéro les effets négatifs de la fréquentation des touristes sur les (...)


  • La grande inscription de Shâpour Ier à Naqsh-e Rostam

    Parham Ebrahimi N° 174, hiver 2021

    Shâpour Ier (Sapor Ier, en latin) est le deuxième roi des rois de la dynastie des Sassanides (224-651 apr. J.-C.) et régna de 240 à 270 sur l’empire fondé en 224 par son père Ardashir Ier.
    En 262 de notre ère, à la vingtième année de son règne et après la troisième campagne qu’il mena contre les armées romaines, Shâpour Ier donna l’ordre qu’un document en trois langues soit gravé sur un monument de pierre datant de l’époque de la première dynastie perse de l’histoire de l’Iran, celle des Achéménides (559-330 (...)


  • Réflexions sur À la recherche du temps perdu comme antiphilosophie

    Loubna Abahani * N° 174, hiver 2021

    Résumé
    Le présent article s’inscrit dans le sillage des lectures philosophiques qui ont redoré le blason de la critique proustienne, braquée sur le motif de la mémoire involontaire. Partant de l’étude de Gilles Deleuze Proust et les signes, nous y proposons quelques réflexions sur l’antiphilosophie en train de se produire dans les méandres du grand cycle romanesque d’À la recherche du temps perdu.
    Mots-clés : antiphilosophie, À la recherche du temps perdu, Gilles Deleuze, Proust et les signes.
    « Ce (...)


  • De l’origine iranienne des Croates

    Babak Ershadi N° 174, hiver 2021

    L’origine des Croates avant la grande migration des Slaves dans l’Empire romain d’Orient en 568 reste incertaine. Les Croates modernes sont considérés aujourd’hui comme un peuple slave, mais des preuves à la fois archéologiques et historiques relatives à la grande migration des Slaves montrent qu’il y eut des relations et des échanges réciproques parmi les migrants slaves et les populations indigènes qui vivaient sur le territoire actuel de la Croatie.
    La naissance d’une nation (ethnogenèse croate) (...)


  • Des Belges en Perse

    Marc Molitor N° 174, hiver 2021

    La présence d’un important groupe de Belges en Perse au début du XXième siècle reste un épisode historique relativement méconnu, malgré quelques importants mais trop rares travaux historiques déjà publiés en Belgique. Un site Internet vient d’être créé, qui espère combler en partie cette méconnaissance.
    Entre 1898 et 1935, environ 200 Belges ont travaillé en Iran (Perse à l’époque) pour les administrations des douanes et des postes, ainsi qu’à la Trésorerie du pays.
    D’où vient cette présence belge ? (...)


  • Un livre qui a marqué le débat sur l’islamisation des sciences humaines en Iran

    Saeid Khânâbâdi N° 174, hiver 2021

    Après la victoire de la Révolution islamique de 1979, les universités iraniennes se sont orientées vers une définition islamique des théories de la science de l’éducation. Cela s’explique dans le cadre d’un grand plan d’islamisation des sciences humaines mis en avant depuis le début de l’initiative de la Révolution culturelle par les autorités de la République islamique d’Iran. Cette tendance à l’islamisation s’est poursuivie dans différentes disciplines universitaires, surtout celles en rapport avec les (...)