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CAHIER DU MOIS |
Maisons traditionnelles d’Iran : aux sources d’une subtile harmonie entre nature et culture (II)
L’architecture traditionnelle iranienne
Les espaces résidentiels
Architecture et urbanisme
à Téhéran et dans la province d’Ispahan
La nature dans les maisons traditionnelles iraniennes
A la recherche des espaces perdus
Regard sur l’architecture rurale de
la province d’Ardebil
Les maisons traditionnelles de Téhéran
L’architecture traditionnelle de Kâshân
au travers de quelques exemples
CULTURE
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Arts
Les calligraphes et la calligraphie
Repères
Je veux être un roi
Un documentaire de Mehdi Ganji
Historique du théâtre iranien traditionnel et d’inspiration européenne, de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle
Littérature
Les grands traducteurs iraniens du français : Mohammad Ali Foroughi
LECTURE
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Récit
Nouvelles sacrées (XXVI)
Khorramshahr, de
l’occupation à la libération
(3e partie)
Poésie
Sur un tapis d’Ispahan (10)
L’architecture des résidences traditionnelles iraniennes est composée des éléments, des motifs et des méthodes de constructions culturels et environnementaux des époques islamique et préislamique. Au cours de la période préislamique, on comptait deux styles principaux à savoir le style parsi (Pasargades, Persépolis, Sialk) et les styles parthe et sassanide (Tample d’Anahita et Bishapour). Pour ce qui est de l’époque islamique, les exemples les plus connus sont le style Khorâsâni (la mosquée de Nâïn), le (...)
Téhéran, de l’origine à nos jours
Téhéran signifie "celui qui habite au fond", car cette ville fut d’abord une cité souterraine. Autrefois, à leur arrivée à Téhéran, les étrangers ne voyaient aucune ville, seulement des platanes, des arbres fruitiers, en particulier des grenadiers, et des potagers. Une grande rivalité existait entre les quartiers, aussi la paranoïa ambiante empêchait-elle la population d’élever du bétail par crainte de se le faire dérober par les voisins. Le niveau de vie de la population (...)
En Iran, la construction de jardins est une tradition ancienne datant de près de trois mille ans. Tout comme dans l’architecture iranienne, chaque élément présent dans les jardins iraniens est utile, tout en remplissant une fonction esthétique. L’époque safavide est considérée comme l’âge d’or de la construction des jardins en Iran. Cet essor a commencé à Qazvin, la première capitale des Safavides. Aujourd’hui, il ne reste de la plupart de ces jardins que quelques édifices. Sous le règne de Shâh Abbâs, la (...)
Minâ Alaï
Zohreh Golestâni*
Traduit par :
L’homme et la nature, une interaction en question
Dans le monde tumultueux d’aujourd’hui, l’identité est une question centrale. Si on en parle tant, c’est peut-être que dans beaucoup de cas, cette identité est perdue et qu’elle demande à être retrouvée. De nombreuses définitions en ont été données. Celle-ci nous intéresse plus particulièrement ici : « L’identité est un concept reliant une œuvre (comme une réalisation architecturale) ou une créature (comme l’homme) à son origine, à sa racine et à sa source. Du (...)
La capitale iranienne est dotée d’un riche patrimoine de nombreuses maisons traditionnelles. Elles datent en grande majorité de l’ère qâdjare et tout en étant de très beaux exemples de l’architecture traditionnelle, elles gardent chacune un caractère propre. Au cours des années, ces habitations ont changé et subi différentes modifications. La Maison Ghavâmoddoleh
Cet édifice a été bâti sous le règne du monarque qâdjâr Mohammad Shâh. Il appartenait à un diplomate proche de la cour, Mirzâ Mohammad (...)
Située au nord de la province d’Ispahan, la ville de Kashân est la première grande oasis sur la route Qom-Kermân qui serpente entre les déserts du centre de l’Iran. Son charme est en partie dû au contraste entre les paysages désertiques arides et une oasis joyeusement verte. Les découvertes archéologiques réalisées dans les collines de Sialk, à 4 km de la ville, ont fait connaître cette région en tant que l’un des principaux centres de civilisation à l’époque préhistorique. L’histoire très ancienne de la (...)
Habibollah Fazâ’eli*
Traduction et adaptation :
La calligraphie signifie l’art de bien former les caractères d’écriture en créant de la beauté, et le calligraphe est celui qui s’efforce de faire de l’écriture un art. La compréhension de la calligraphie en tant qu’art est parfois difficile. On a l’impression que pour comprendre et se réjouir de l’expérience visuelle de la calligraphie, il faut savoir que le calligraphe, en plus d’écrire un texte, vise à produire une œuvre d’art dotée d’une valeur esthétique.
Le terme de « calligraphie » est entré dans le (...)
Lieux de l’exposition : Institut du Monde Arabe, Maison Européenne de la Photographie, Mairie du quatrième arrondissement de Paris, Cité Internationale des Arts, Galerie Photo 12, Galerie Binôme, Galerie Basia Embiricos, Graine de photographie.com
Un cadre spécifique et une dispersion spatiale
Créer une biennale des photographes du monde arabe contemporain va de soi, notamment compte-tenu de l’existence et des missions de l’Institut du Monde Arabe, mais également compte-tenu des relations (...)
Né en 1978, Mehdi Ganji entame des études de cinéma à l’Université des Arts de Téhéran, obtenant son diplôme en 2002. Spécialisé dans la prise d’images, Ganji commence sa carrière comme caméraman et monteur de films de fiction et documentaires dans divers projets, souvent à destination des chaînes de télévision iraniennes. Parallèlement, il effectue des recherches approfondies sur une méthode de travail du cinéma documentaire appelé « one-man-made film ». Depuis près de 15 ans, Mehdi Ganji a réalisé plusieurs (...)
L’Europe fait son entrée en Iran peu ou prou à partir de l’ère safavide. A l’époque qâdjâre, la politique expansionniste des Européens les fait entrer massivement en Iran où leur culture suscite de l’intérêt.
C’est ainsi le cas du théâtre européen, notamment français, qui intéresse rapidement les Iraniens.
La première salle de spectacle iranienne à l’européenne ouvre ses portes à l’Ecole Dâr-ol-Fonoun, fondée en 1889. Le programme de cette école comprend alors l’enseignement du français, tenu pour la langue la (...)
Mohammad Ali Foroughi Dardashti, dit Zokâ-ol-Molk II, est né en 1877 à Téhéran. Appartenant à une famille commerçante notable, son père, Mohammad Hossein Foroughi Esfahâni (Zokâ-ol- Molk I), est l’un des grands écrivains de l’époque nasséride qui, connaissant bien l’arabe et le français, fait partie des premières personnes à l’origine de la présentation de la littérature française en Iran.
Zokâ-ol-Molk I est le fondateur du journal Tarbiat à l’époque de Mozaffareddin Shâh Qâdjâr, où l’affaiblissement de la (...)
La seconde phase : suite aux grandes victoires durant le premier jour de l’opération, l’Iran arrive à exercer une suprématie simultanée sur tous les axes, et se prépare donc à entamer la seconde phase. Selon la carte de l’opération, l’objectif principal de l’armée iranienne durant cette phase est de déloger les forces irakiennes positionnées dans la région de Shalamtcheh, pour pouvoir s’approcher de plus en plus de Khorramshahr.
Pour atteindre cet objectif, l’opération est amorcée depuis la partie ouest de (...)
XVI suivi de Les noces
L’odalisque est venue
à la rencontre des époux
pour les mener vers leur chambre.
Elle ouvre les grilles de bronze
d’où les eunuques s’éloignent.
Flotte une odeur d’opium
qui se fait sentir fortement
derrière les rideaux d’ambre.
Sur les bas-reliefs des salles,
apparaissent diverses figurines
dont Asmodée, le rejeté,
qui s’envole par une fenêtre.
Des pendeloques cliquettent,
des chuchotements couvrent
de furtifs glissements.
Un déclic savamment caché
actionné par un (...)