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Le calendrier iranien comporte 52 vendredis, jours fériés. Il existe en outre près de 30 jours fériés pour des raisons religieuses et nationales.
Nowrouz
Nowrouz ou Norouz, la plus importante fête traditionnelle des Iraniens, est célébrée chaque année du 1er au 4 farvardin. Cette fête est célébrée chaque année depuis plus de 2000 ans. Elle commence le premier jour du printemps, correspondant également au premier jour du calendrier iranien. Nowrouz est aussi une tradition antique mazdéenne. A l’époque (...)
Les sources chaudes sont des sources d’eaux souterraines qui sortent naturellement chauffées de la Terre. Elles s’écoulent dans les endroits où l’eau a un contact direct avec les volcans et donc, dans les régions volcaniques. Les eaux chaudes sont connues et utilisées depuis l’Antiquité et sont divisées en deux catégories : des sources sauvages qui se trouvent dans la nature et qui sont en général inaccessibles ou difficiles d’accès ; les sources thermales qui, situées dans les complexes touristiques, (...)
Dja’far Vafâ
Résumé et traduction :
Les jours et les nuits sont le théâtre de divers événements. Selon le système temporel de l’univers, il n’existe pas de grandes différences essentielles entre les jours de l’année ; néanmoins, d’après le Coran, certains jours jouissent de caractéristiques distinctives. C’est le cas du mois de Ramadan et plus particulièrement de la nuit de Qadr (Nuit du destin). Selon les versets du Coran, la Nuit du destin est la nuit bénie durant laquelle le Coran a été révélé. C’est une nuit qui possède un haut contenu (...)
La langue mâzandarâni, connue autrefois sous le nom de tabari, fait partie de l’ensemble des langues indo-européennes. Elle est depuis très longtemps parlée par les habitants du Mâzandarân ou l’ancien Tabarestân. Connue également sous les noms de mâzani et mâzerouni, elle est la branche nord-ouest de la famille des langues iraniennes ; cette dernière comprenant à part, les idiomes tâleshi, harzandi, gourâni, guilaki et mâzerouni.
Faute de documents authentiques, ce n’est pas une tâche facile de déterminer (...)
Manoutchehr Ehtechâmi
Résumé et traduction :
Les recherches archéologiques montrent que les Iraniens connaissent, depuis longtemps, les charrettes et les chariots. Depuis l’invention de la roue vers 3500 avant J.-C., l’homme a dédié cet outil, plein d’intérêts, aux dieux mythologiques. Dans certaines traditions, elle symbolisait la vie et le temps qui passent. Cette invention a révolutionné la vie et est devenue un outil indispensable pour le transport. Dans de nombreuses mythologies du monde, le char solaire symbolise la course du Soleil dans (...)
Les études sociologiques attestent que dans toute société, il y a bon nombre de coutumes et d’habitudes provenant des traditions anciennes des peuples. De plus, selon ces études, la religion a été l’une des plus anciennes éducations offertes dans des institutions éducatives. Autrefois, les jeunes enfants débutaient leurs études par l’éducation religieuse destinée à leur offrir une vie culturelle, sociale et économique plus élevée.
Les fondateurs de la civilisation iranienne, pour leur part, ont également (...)
Vadjiheh Panâhi
Traduction et adaptation :
L’une des thématiques principales de la poésie classique persane est la science ou la connaissance scientifique. Depuis le IVe siècle de l’Hégire et l’apparition de grandes figures scientifiques comme Râzi, Birouni et Avicenne, on voit le développement de différentes branches scientifiques et de nombreuses écoles et facultés. La rédaction d’ouvrages scientifiques dans différents domaines dont la médecine, l’astronomie, les mathématiques, etc., contribuent à fortifier les bases de la culture et de la (...)
La région du Lorestân est l’une des plus anciennes régions habitées d’Iran. On y a découvert des gravures rupestres datant de l’âge de pierre. Le Lorestân est habité par l’homme depuis la préhistoire. À l’âge de fer, les habitants de la région se sont fait connaître pour leur artisanat de métaux dont certains, notamment des objets en bronze, d’une finition exquise, ont été mis à jour par les archéologues. Outre sa riche histoire, la région jouit d’une belle nature. Du fait que le Lorestân se trouve sur les (...)
Jâleh Amouzegâr nait en 1939 à Khoy (province de l’Azerbaïdjan de l’ouest), dans une famille cultivée. Elle fait ses études primaires dans sa ville natale pour ensuite se rendre à Tabriz, où elle continue ses études en littérature persane. En 1959, elle quitte l’Azerbaïdjan pour Téhéran où elle commence une carrière d’enseignante du primaire, mais cette expérience ne dure que quatre années. En 1963, elle part en France pour suivre des études doctorales à l’Université de Paris-Sorbonne, aux côtés de quelques (...)
Ali Delâver*
Résumé et traduction :
L’identité individuelle et sociale est l’une des problématiques centrales de la structure culturelle et sociale d’une société. L’identité est en général étudiée dans divers contextes, notamment celui de la nation, au travers de la thématique de l’identité nationale. Cette dernière peut être définie comme étant le sentiment ressenti par une personne d’appartenir à une nation, et, de façon conséquence, à une culture, une histoire, une langue, voire une religion en tant que symboles distinctifs de toute nation.
Le (...)
Khadijeh Hâdjiân, Hayât Aêri
Résumé et traduction :
Après la victoire de la Révolution islamique en 1979, le déclenchement de la guerre Iran-Irak et la mise en place d’une « Défense sacrée » des Iraniens contre les agressions ennemies ouvrent une nouvelle phase dans la littérature contemporaine persane. On voit à l’époque l’apparition d’une littérature dite de la défense sacrée (defâ’-e moqaddas) ou de résistance (moqâvemat). La littérature de la défense sacrée comprend un ensemble des textes documentaires dont des rapports, des souvenirs, des slogans, des (...)
Outre les éléments esthétiques, les facteurs politiques et sociaux ont énormément influencé l’évolution de l’art à l’époque qâdjâre. On peut notamment le voir dans les titres des agents et fonctionnaires étatiques aussi bien qu’à la lecture des arrêtés ministériels et politiques. Durant la seconde moitié de l’ère qâdjâre, la modernisation du pays crée de grands changements, notamment dans l’art. On voit alors l’apparition de nouvelles théories, de nouveaux styles et de nouvelles écoles artistiques. Selon les (...)
Mohammad-Kâzem Kâzemi
Traduction et adaptation :
Ali Moussavi Garmâroudi est né en 1941 à Qom. Son père, figure religieuse importante de Qazvin, assure son éducation primaire. Puis il se rend à l’école nationale de Bâgherieh où il suit des études religieuses. En tant que poète, traducteur du Coran, et professeur de littérature persane, il a exercé une influence particulière dans le domaine de la poésie rituelle contemporaine (she’r-e âyini). Il est également considéré comme l’un des précurseurs de la poésie de la Révolution en Iran. Même avant la victoire (...)
La province de Kohkilouye va Boyer Ahmad a été depuis longtemps le berceau de plusieurs grandes figures de la littérature persane. Toutefois, et peut-être en partie en raison de sa géographie et de ses hautes montagnes, la situation littéraire et culturelle de cette région n’a fait l’objet que de peu d’études approfondies.
Dans une perspective générale, les évolutions littéraires de la région sont étudiées selon deux plans : la littérature orale et la littérature écrite. La littérature orale est plus (...)
A partir du IVe siècle de l’Hégire jusqu’à nos jours, de nombreux poètes iraniens ont porté une attention particulière à la culture religieuse et aux préceptes de l’islam. C’est aussi le cas concernant les rites pratiqués tout au long du mois de Ramadan, qui sont évoqués dans de nombreuses œuvres littéraires. Dans ces productions, les poètes s’efforcent de mettre en exergue les vertus et prodiges de ce mois sacré. Nous allons ici évoquer les modalités de la présence du mois de Ramadan dans certaines œuvres (...)
Le mont Damavand, symbole de grandeur et de majesté pour les Iraniens, est depuis longtemps un sujet de prédilection dans les mythes et légendes persans. Ce mont possède également une signification mythologique religieuse très ancienne, puisque selon le zoroastrisme, le dragon à trois têtes, symbole du Mal, y a été enchaîné, condamné à être enfermé dans ce mont jusqu’à la fin du monde. Les nombreux mythes et légendes de ce mont ont été abordés, commentés et repris par de nombreux poètes et écrivains persans (...)
D’après les iranologues, on peut distinguer trois phases dans l’histoire de l’évolution de la langue persane : le vieux perse (fârsi-e bâstân), le moyen persan (fârsi-e miâneh) et le nouveau persan (fârsi-e djadid). En tant qu’ancêtre du pahlavi et du nouveau persan, le vieux perse figure surtout dans les inscriptions des anciens rois perses de la dynastie achéménide, y compris celles de Behistun (à Kermânshâh) et de Persépolis (à Shirâz). Ces épigraphes ont une grande importance à la fois historique et (...)
Située au nord-ouest de l’Iran, la province historique de Zanjân est une région majoritairement turcophone qui abrite de nombreuses attractions touristiques et de ce fait, attire chaque année de nombreux visiteurs iraniens et étrangers. Nous présentons ici les principales attractions touristiques de la province.
La cascade de Shârshâr : Située à Tahâm, au nord-ouest de la ville de Zanjân (chef-lieu de la province), cette cascade prend source dans les montagnes de la région ; l’eau de la cascade (...)
La province de Zanjân abrite de nombreuses attractions touristiques qui sont uniques dans tout le pays. C’est le cas du bazar de la ville qui, en tant que complexe à la fois touristique et commercial, se situe au centre du tissu historique du centre-ville. Le bazar de Zanjân est considéré comme le plus long bazar couvert d’Iran. L’histoire de sa fondation remonte à l’époque qâdjâre. Il était alors divisé en quelques parties : le bazar de Gheysarieh, le bazar des drapiers, l’Emâmzâdeh et Abdol Ali Beyk. (...)
Entretien réalisé par :
Mahnaz Rezaï
Traduction par :
Né en 1955, Mohammad-Rezâ Bâghbân Karimi est l’auteur de Negâhi be târikh adabbiât-e Azarbâïdjân (Regard sur l’histoire de la littérature de l’Azerbâïdjân) en six volumes, l’œuvre la plus exhaustive en la matière et unique en son genre. Chercheur et écrivain, M.-R. Karimi a également reçu un doctorat honoris causa en langue et littérature turques grâce à ses nombreuses publications dans ce domaine. D’ethnie azérie, il a compilé une centaine de livres ayant majoritairement pour thèmes la culture et la littérature (...)
La province de Zandjân, dotée d’une longue histoire, a été le berceau de nombreuses figures scientifiques et culturelles de l’Iran. La région montagneuse d’Abhar et plus précisément la zone de Hidadj, située à 90 km au sud-ouest de Zandjân (chef-lieu de la province) a été le lieu de naissance d’un philosophe de grande renommée qui a formé de nombreux grands philosophes iraniens contemporains : Mohammad Hakim Hidadji. Au XIe siècle de l’Hégire, Abhar était le centre du royaume des Alaouites. Assiroddin Mofzel (...)
Né à Shirâz, Karim Nayerniâ fit ses études primaires dans sa ville natale, pour ensuite se rendre en Allemagne où il entame des études supérieures dans le domaine de la biologie moléculaire et des cellules souches. En 1993, il termine ses études à l’Université de Göttingen, où il travaille jusqu’en 2006. En 2003, il devient membre du corps des professeurs de la Faculté de médecine de l’Université George-Auguste à Göttingen. En 2006, il obtient la chaire de biologie des cellules souches de l’Institut de (...)
La fondation d’Ispahan remonte à l’époque préislamique. Dès l’arrivée de l’Islam en Iran, la ville se développa pour devenir un centre important de commerce pour les musulmans. Célèbre surtout pour ses monuments, mosquées et palais, cette ville attire toujours de nombreux touristes iraniens et étrangers. Durant son histoire, Ispahan a été choisie à deux reprises comme la capitale iranienne : au XIe siècle par les Seldjoukides et à la fin du XVIe siècle par les Safavides. Avec l’installation de la cour (...)
A la suite du Protocole de Kyoto adopté en 1997, les pays membres se sont engagés à réduire de façon croissante les gaz à effet de serre pour enfin mener une lutte globale contre le réchauffement climatique. Ces pays développent de plus en plus le recours aux énergies renouvelables. En utilisant ces sources d’énergie gratuites et durables, on peut empêcher l’épuisement des énergies fossiles, réduire la production des gaz polluants et enfin, limiter les problèmes liés au changement climatique.
Selon les (...)
Les fouilles archéologiques à Kermânshâh attestent que depuis plusieurs milliers d’années, cette région a été le lieu de résidence d’un grand nombre d’ethnies iraniennes. De nos jours, la région jouit toujours d’une grande diversité ethnologique et donc culturelle. La province actuelle de Kermânshâh abrite plus particulièrement une grande partie de la population kurde d’Iran. Selon les documents historiques, les Kurdes sont considérés comme descendants des Mèdes et jouissent d’une riche et ancienne (...)
Djalil Ahangar Nejâd*
Traduction et adaptation :
En tant que région dotée d’une histoire ancienne, Kermânshâh jouit d’un patrimoine culturel très riche. L’un des piliers de la culture kurde est sans aucun doute la littérature, et plus particulièrement la poésie kurde. Chez les peuples de Kermânshâh, cette poésie est connue sous le nom de she’r-e kermâshâni ou kalhor. Selon les experts et du point de vue thématique, la poésie kermâshâni est divisée en deux groupes :
1) La poésie populaire, qui traite essentiellement de la vie quotidienne des tribus kurdes de (...)
Saadi, qui compte parmi l’un des grands poètes populaires de la littérature persane, eut une certaine influence sur plusieurs poètes européens et plus particulièrement français dès le XVIIe siècle, jusqu’au milieu du XIXe siècle. Il est considéré comme le premier poète persan à acquérir une certaine popularité en Europe. En France, un bon nombre d’écrivains et de poètes lui réservent un accueil favorable ; chacun interprétant ses œuvres selon ses goûts et à sa propre manière dans les milieux littéraires (...)
Selon un regard traditionnel, l’être masculin occupe souvent une place primordiale dans la littérature ; et quand bien même l’être féminin n’y serait pas absent, sa présence sert souvent à refléter les besoins et désirs masculins. Dans un système culturel dominé par les hommes, l’image des femmes ne peut être que le reflet de la face cachée de l’être masculin. La femme, tantôt comme symbole du bien, tantôt comme celui du mal, s’est vu conférer des rôles différents et contradictoires dans la littérature persane (...)
Durant les derniers jours de la guerre Iran-Irak, l’armée irakienne, toujours appuyée par les aides de ses alliés arabes et occidentaux, tente de lancer des attaques-surprises contre les plates-formes et les navires iraniens afin d’empêcher les exportations de pétrole iranien et, donc, d’interrompre les échanges commerciaux maritimes de l’Iran. Avec le début d’une vague d’intenses bombardements contre les navires iraniens, les commandants de l’armée de l’air planifient plusieurs opérations dans les eaux (...)
Selon une définition courante, le folklore ou la culture traditionnelle et folklorique est l’ensemble des créations émanant d’une communauté culturelle, fondées sur la tradition et représentant l’identité culturelle de la communauté. Elles comprennent entre autres la langue, la littérature, la musique, les jeux, les mythologies, les rites, l’artisanat, les vêtements, l’architecture et des types d’arts très variés. Le patrimoine culturel du peuple du Khorâssân-e Razavi ressemble à de nombreux égards à celui (...)
Deuxième pays du monde de par sa superficie, le Canada attire chaque année un grand nombre d’immigrés dont il a besoin pour la progression de son économie : les services d’immigration du pays ont ainsi divers programmes destinés à faciliter l’entrée des étrangers au pays. En outre, le gouvernement canadien a tenté de simplifier les démarches administratives d’accueil pour les immigrants. Le nombre croissant d’immigrants arrivés du monde entier a créé au Canada une société multiculturelle. D’après les (...)
Durant les huit années de Guerre, l’armée de l’air iranienne participe activement à la plupart des opérations afin d’appuyer les unités opérationnelles. Les aéronefs militaires ont alors une maîtrise absolue du ciel du pays, empêchant toute avancée de troupes ennemies. Nous allons ici évoquer certaines grandes opérations et missions accomplies par les combattants de l’armée de l’air durant la Défense sacrée.
L’Opération H-3
Il s’agit d’une vaste attaque-surprise contre la base aérienne Al-Walid à l’ouest (...)
Hamid Ghanbari
Résumé et traduction par :
En analysant selon une approche intertextuelle les textes littéraires persans, il apparaît qu’il existe un lien de dépendance et d’influence mutuelle entre la littérature persane et la mosquée en tant que lieu sacré pour prier un Dieu unique. Le thème de la mosquée a été une importante source d’inspiration pour les poètes iraniens versés dans les thématiques religieuses. Depuis l’arrivée de l’islam jusqu’à nos jours, la littérature persane a considérablement participé à l’enrichissement de la spiritualité de (...)
D’après les experts militaires, la supériorité aérienne de l’Iran face aux chasseurs irakiens durant la guerre a été l’un des éléments clés de la suprématie dans les affrontements aériens. En septembre 1980, l’invasion irakienne débute avec une vague d’intenses bombardements contre certains aéroports et bases militaires iraniens. Cet assaut se prolonge dans de vastes attaques terrestres contre les territoires ouest, et plus précisément les villes de Khorramshahr et Abâdân. Au premier jour de la guerre, un (...)
Mohsen Fâtehi*
Résumé et traduit par :
L’histoire de la production cinématographique en Iran remonte à plus d’un siècle. En 1929, on voit l’apparition du premier film iranien, Abi va Râbi, réalisé par Ovenes Oganians et le premier film sonore de l’histoire du cinéma iranien s’appelle Dokhtar-e Lor (La fille Lor), réalisé en 1932 par Abdolhossein Sepantâ. Ce symbole de modernité reçoit un accueil enthousiaste en Iran dès son arrivée et compte rapidement parmi les arts les plus populaires. Etant donné que le cinéma et la société exercent des (...)
Les jeunes Iraniens, y compris les écoliers et lycéens, ont joué un rôle important dans la victoire de la Révolution de 1979 aussi bien que tout au long de la guerre Iran-Irak. Les statistiques de la Guerre montrent que plus de 550 000 élèves se sont rendus au front, et que le nombre des adolescents martyrs (de 12 à 18 ans) dans les combats directs dépasse 26 000. Dans l’histoire de la Défense sacrée, ces martyrs sont connus sous le nom de Shohadâ-ye Dâneshâmouz.
Dès la fondation de la Force de (...)
a province de Tchahâr Mahâl et Bakhtiâri se situe au pied de la chaîne de Zagros au sud-ouest de l’Iran. Sa population est divisée en deux groupes : les nomades et les sédentaires. Si nous suivons une division plus détaillée, les habitants de la province sont : 1) des villageois établis dans des petits villages et vaquant à des activités rurales dont la culture, l’élevage, la tapisserie, etc ; 2) une population urbaine occupant essentiellement des emplois administratifs ; 3) des nomades qui mènent une (...)
Les premières émigrations iraniennes aux États-Unis ont été enregistrées entre 1890 et 1910. Durant cette période, des membres des minorités arménienne et assyrienne de l’Azerbaïdjan, située au nord-ouest de l’Iran, influencés par la propagande d’Américains présents sur place, quittent le pays pour s’établir dans le Michigan, le Wisconsin et l’Illinois, en particulier dans la ville de Chicago. Et depuis 1911, on voit l’implantation et l’augmentation d’une population iranienne en Californie.
A partir de 1950, (...)
Javâd Fakouri, ministre de la Défense de la République islamique du 12 août 1980 au 29 septembre 1981, est né à Tabriz. Après des études primaires à Tabriz, sa famille vient s’installer à Téhéran où il finit le secondaire au lycée Marvi de Téhéran. En 1959, il termine une formation initiale de pilote et deux ans plus tard, effectue son premier vol solo sur les terres de Douchân Tappeh, petit village situé à l’est de Téhéran. Cette même année, il se rend aux États-Unis où il reçoit une formation spéciale sur (...)
Le 7 novembre, à 23 h, profitant de l’obscurité, les forces spéciales débarquent et les équipements sont transférés à la plate-forme d’Al-Bakr ; une heure plus tard, un second débarquement est organisé à la plate-forme d’Al-Omayyeh. L’un des navires quitte alors la zone opérationnelle pour rentrer à la base de Boushehr. Deux vedettes lance-torpilles demeurent dans la zone pour des raisons de sécurité.
Durant l’accomplissement de la mission, les radars iraniens détectent trois navires ennemis qui se (...)
Depuis longtemps, le Khorâssân a été le lieu de résidence d’un très grand nombre d’ethnies iraniennes, chacune ayant son propre dialecte et ses propres traditions. Dans cet article, nous allons donner un bref aperçu sur certaines minorités du Khorâssân et plus particulièrement du Khorâssân-e Jonoubi.
Les Arabes
Le Ghohestân a été l’une des principales voies de passage des émigrants arabes qui, au cours des siècles, ont quitté la péninsule arabique pour s’établir vers le Khorâssân et la Transoxiane. Durant (...)
Les dialectes régionaux d’Iran, ensembles de lexiques, d’expressions et de proverbes locaux, fournissent de bonnes informations sur les langues et la culture iraniennes. Selon les historiens des langues, la région de Birdjand, située au sud du Khorâssân, à l’est de l’Iran, a été le berceau du persan dari. Le persan dari, descendant du persan officiel de la cour sassanide, a été diffusé par les intendants étatiques dans l’est du Khorâssân. Durant la suprématie des Tâhirides (820-872) et Saffârides (...)
Face à l’agressivité irakienne et aux dangers d’attaque contre les territoires ouest et sud-ouest du pays, la Marine iranienne évacue ses contre-torpilleurs amarrés dans les ports de Khorramshâhr et d’Abâdân. On évacue également les aéroglisseurs amarrés à Khosrow Abâd pour les protéger contre tout bombardement irakien.
Avec le commencement de la guerre, des commandos d’action rapide de la Marine iranienne sont actifs sur les fronts à Khorramshahr et participent à la résistance des forces militaires et (...)
Au début de l’invasion irakienne, les forces armées de ce pays s’avancent vers l’ouest de l’Iran à partir de plusieurs points d’entrée. Celles qui pénètrent à partir des frontières de Tchazzâbeh arrivent à prendre la région de Bostân pour ensuite menacer la sécurité de la zone de Soussanguerd. Durant les 10 premiers jours d’octobre 1980, l’armée ennemie attaque et menace Hamidieh et Soussanguerd, ainsi que la colline d’Allah-o Akbar, mais ces opérations échouent. Mais le 14 octobre, la ville de Bostân et la (...)
Les textes anciens et les inscriptions sur pierre confirment que les arbres du type du cyprès ont été constamment loués et admirés par les Iraniens. De plus, les témoignages archéologiques et historiques prouvent que les Iraniens ont porté une attention particulière aux arbres toujours verts comme le cyprès, le cèdre, le myrte, le dattier, le buis, le pin, etc. De ce fait, on peut observer des arbres de ce type âgés de plusieurs milliers d’années dans différentes régions du pays et plus particulièrement (...)
L’arbre est une preuve qui, comme tous les autres éléments de la nature, atteste la toute-puissance de Dieu. Dans le Coran, livre sacré des musulmans, le mot « arbre » est désigné majoritairement par le terme arabe shajar, qui y apparaît à 27 reprises. Plus précisément, en langue arabe, shajar est employé pour désigner toute plante composée d’un tronc. Dans cet article, nous allons donner un aperçu des différentes manifestations et fonctions de l’arbre dans le Coran.
L’arbre dans les allégories du Coran (...)
Durant les trois premiers mois de la guerre (de septembre à décembre 1980), l’armée iranienne (artesh-e irân) n’accomplit qu’une opération conjointe avec les volontaires populaires et paramilitaires, dont le résultat n’est par ailleurs pas significatif. La ville de Soussanguerd, déjà occupée par l’armée irakienne, est reprise grâce à la résistance des forces populaires et au sacrifice des combattants de la troupe irrégulière commandée par Mostafâ Tchamrân. Cette conquête ne dure cependant pas, et la ville (...)
Le manichéisme, fondé par Manès (en persan Mâni), est une religion pratiquée en Perse au IIIe siècle. Sa doctrine est une synthèse d’éléments empruntés à différentes croyances dont le zoroastrisme, le bouddhisme et le christianisme.
Manès naît en 216 d’une mère d’ascendance princière, originaire de Nahâvand dans la province de Hamedân. Son père, Fâtik (ou Pâtek), était un prince arsacide qui, selon les documents historiques, se convertit au gnosticisme consistant notamment en des pratiques ascétiques sévères. Au (...)
Né en 1955 à Shiroud près de Tonekâbon, dans la province de Mâzandarân, Ali-Akbar Shiroudi compte parmi les figures brillantes de la Défense sacrée. Il fait ses études primaires à Tonekâbon, puis se rend à Téhéran où il trouve un travail et poursuit en même temps ses études secondaires. En 1972, après avoir terminé ses études, il passe le concours de recrutement de l’armée de l’air à Téhéran. Pour cela, il suit une formation initiale de pilote, puis se rend à Ispahan où il reçoit une formation spéciale sur les (...)
Suite à la prise de la ville de Khorramshahr, Saddam Hussein tente de mettre fin à la guerre sous prétexte de vastes assauts sionistes contre le Liban. Le fait est que l’Irak a des ambitions territoriales au départ relativement simples quant à l’Iran – il s’agit d’occuper et d’annexer les plus importantes zones gazo-pétrolières iraniennes -, objectif que Saddam estime atteignable à la victoire de la Révolution islamique et la désorganisation notamment de l’armée iranienne. Ainsi, l’objectif territorial (...)
La première tentative en vue de protéger les biosphères et leur faune remonte à 1956, date à laquelle la loi sur la conservation et la valeur de la faune est modifiée. La même année, on voit l’apparition du Cercle de la Chasse d’Iran (kânoun-e shekâr-e Irân) dont le but principal est de conserver les ressources fauniques, ainsi que d’adapter et d’appliquer les règlementations en matière de chasse, de pêche et de piégeage. En 1967, ce Club est remplacé par une institution étatique qui voit le jour sous la (...)
Mehdi Zeyneddin naît en 1959 à Téhéran. Son père, Abdorrazzâgh, fut un révolutionnaire actif qui lutta une grande partie de sa vie contre le despotisme pahlavi. Au lendemain de la naissance de Mehdi, les Zeyneddin doivent quitter Téhéran pour s’installer à Khorramâbâd, chef-lieu de la province du Lorestân. Madjid naît quelques années plus tard, en 1964. Avec le temps, Mehdi et Madjid mènent, comme leur père, une lutte clandestine contre le régime. Ces activités politiques aboutissent à l’expulsion du premier (...)
Chaque femme occupe plusieurs places dans la société et au sein du foyer familial : elle peut être à la fois épouse, mère, sœur ou fille. De ce fait, les femmes jouent un rôle non négligeable dans l’histoire et la vie culturelle de leur pays. C’est le cas de la guerre Iran-Irak à laquelle les femmes iraniennes ont participé activement. De même, dans la période d’après-guerre, on peut voir le rôle décisif des femmes dans la sauvegarde et la propagation de l’histoire de la Défense sacrée.
Depuis la fin de la (...)
Parviz Azkâï*
Résumé et traduction par
La province de Hamedân, comme la plupart des régions iraniennes, est dotée d’un riche patrimoine à la fois culturel et naturel. Elle jouit d’une histoire de plus de 3000 ans, de fortes traditions et d’un langage populaire typologiquement propre à cette région. L’une des particularités folkloriques de la région est sans doute l’ensemble des parlers qui, dans les prochaines décennies, risquent d’être peu à peu oubliés. Cependant, certains aspects de la culture traditionnelle et populaire de cette région ont (...)
Selon les données statistiques, durant les huit années de la guerre, près de 7000 femmes et jeunes filles iraniennes ont été tuées. Les scènes de martyre de femmes ne se déroulent pas forcément comme on l’imagine, dans les champs de bataille : un grand nombre d’entre elles ont été tuées lors des attaques aériennes contre les villes et villages. Le 5 juin 1984, une foule de femmes qui s’est rassemblée dans le parc de la ville de Bâneh pour commémorer les martyrs de la Révolte du 5 juin 1963 est la cible d’un (...)
I. Introduction
Le récit de voyage est un genre littéraire généralement basé sur le réel dans lequel l’auteur rapporte ses observations et ses propres expériences lors de son ou ses voyages. Tout récit de voyage est capable d’éclairer l’histoire politique, culturelle et sociale des régions décrites par le voyageur/écrivain.
L’Iran est depuis longtemps une destination de voyage prisée par un bon nombre de voyageurs, d’aventuriers et de chercheurs étrangers épris de la culture et de la civilisation (...)
Dès l’attaque irakienne contre l’Iran, les femmes iraniennes participent activement à la résistance et à la défense contre l’envahisseur. La longue histoire de la Perse a toujours été marquée par le rôle des femmes dans les divers événements historiques : l’invasion des Mongols en Iran (en l’an 1219), la Révolution constitutionnelle (1905-1911), la Révolte du tabac (1892) et la Révolution islamique (1979) en constituent des exemples.
Profitant des expériences acquises lors des combats révolutionnaires contre (...)
La seconde phase : suite aux grandes victoires durant le premier jour de l’opération, l’Iran arrive à exercer une suprématie simultanée sur tous les axes, et se prépare donc à entamer la seconde phase. Selon la carte de l’opération, l’objectif principal de l’armée iranienne durant cette phase est de déloger les forces irakiennes positionnées dans la région de Shalamtcheh, pour pouvoir s’approcher de plus en plus de Khorramshahr.
Pour atteindre cet objectif, l’opération est amorcée depuis la partie ouest de (...)
L’architecture naît des besoins culturels et des particularités climatiques spécifiques de chaque région. De ce fait, elle est fortement rattachée à la culture des habitants. Plus elle est adaptée aux usages de la population, plus elle est pertinente au contexte. C’est le cas de l’architecture traditionnelle iranienne dont les caractéristiques sont liées au climat et à la culture de l’Iran. L’architecture de l’habitation, qui symbolise la famille, occupe par ailleurs, de par des raisons culturelles, une (...)
Le 22 octobre 1980, en réaction à la lenteur de la prise de la ville, le bataillon 112 de l’armée irakienne est expédié dans la région pour appuyer les unités opérationnelles. Le lendemain, l’Irak y envoie également des forces de la Garde Frontalière afin de surveiller les terres conquises. Le 24 octobre, le plan de l’attaque finale visant à l’occupation totale de Khorramshahr est mis en œuvre. Une quarantaine de défenseurs iraniens se hâtent donc vers la rue Arash, où se concentre l’attaque, pour bloquer (...)
Gholâm-Ali Radjâï
Résumé et traduit par :
Les relations commerciales entre l’Iran et les pays européens sont d’une grande importance dans les études portant sur la période zand. Durant cette période, de nombreuses sociétés commerciales européennes, généralement des filiales ou des rivales de la Compagnie des Indes Orientales (Kompâni-e Hend-e sharghi) rivalisent pour promouvoir leurs intérêts économiques en Iran. Cet article revient brièvement sur les activités des compagnies françaises durant cette période.
La France est parmi les pays européens (...)
La dynastie zand apparaît alors que l’Iran souffre de nombreux problèmes socio-économiques. Il faut donc dès le départ aux autorités zand une grande habileté pour prendre en main le pays. Karim Khân (1750-1779), le roi fondateur de la dynastie zand, et ses successeurs accordent de ce fait une grande importance aux relations avec d’autres pays, estimant que les relations diplomatiques favoriseraient le redressement économique du pays. La politique extérieure des Zands, souple, prend en compte la (...)
La ville de Sâmân se situe à 22 km au nord de Shahrekord, chef-lieu de la province de Tchahâr Mahâl et Bakhtiâri. Cette ville est divisée en deux districts : Central (markazi) et Zâyandeh Roud. Elle possède également un bon nombre de petits villages dont les plus réputés sont Yâsseh Tchâh, Savâd Jân, Houreh, Kâhkesh, et Tcham Tchang. Le nom de Sâmân provient de son histoire qui remonte à l’ère des Samanides (819-1005). Les données historiques attestent que la ville a été fondée à l’époque d’Esmâïl Ier (...)
Les revendications territoriales sont à l’origine de la guerre Iran-Irak. Lors de ses premières attaques surprises, le régime bassiste vise à s’emparer de la province du Khouzestân qu’il veut annexer sous le prétexte que la moitié de sa population est arabophone. Un autre objectif, plus ou moins inavoué, est de renverser le nouveau régime iranien. A l’époque, l’Irak est à son apogée du point de vue militaire, tandis que le gouvernement iranien, établi suite à la toute jeune Révolution, est en prise avec des (...)
Situé dans la région montagneuse de Kalâleh, à l’est de la province du Golestân, le tombeau du prophète Khâled (surnommé Khâled Nabi) compte parmi les sites touristiques les plus visités de la province. Dans l’ouvrage intitulé Nâsekh-ol-Tavârikh, on peut lire que Khâled ibn Sanân fut parmi les descendants d’Ismaël, fils du prophète Ibrâhim (Abraham). Il naquit vers 530 à Aden, au Yémen. La mission prophétique de Khâled Nabi débuta 40 ans avant la naissance du prophète Mohammed. Il contribua à propager le message (...)
Située à 40 km à l’est de Gorgân, chef-lieu de la province du Golestân, la ville d’Ali AbâdKatoul est l’une des régions les plus visitées du nord de l’Iran. Cette ville de 140 000 d’habitants, s’étend sur une superficie de 1150 km2. Elle s’étend le long de la route Téhéran-Gorgân-Mashhad et de ce fait, jouit d’une grande importance dans le transport routier de cette partie du pays. La ville est divisée en deux districts : Kamâlân et Markazi (le centre-ville). Elle abrite également plusieurs villages renommés (...)
En 1987, l’Iran change de tactique avec les opérations de Karbâlâ 10 et Fath 5 (le mot signifiant "victoire") qui sont réalisées simultanément sur une vaste région allant du nord-ouest de l’Iran jusqu’au nord de l’Irak. A la base de cette tactique, il y a l’idée que la déroute de l’armée irakienne ne pourra se réaliser qu’avec des opérations menées sur plusieurs fronts simultanément. Cette idée émerge en 1985 quand, dès la fin de l’opération victorieuse de Badr, la situation exige qu’on lance plusieurs (...)
Hourâmân est une région montagneuse située dans la province du Kurdistan iranien, entre Marivân et Pâveh. Après la victoire de la Révolution islamique en Iran, Hourâmân fut l’une des bases les plus importantes des groupes d’opposants à la République islamique. Ainsi, avec le début de la guerre Iran-Irak, elle reste à l’abri des attaques irakiennes. En plein milieu de la guerre, les forces du Sepâh de Marivân et Pâveh soutenues par quelques unités de l’armée lancent des offensives contre les groupes (...)
Le thé est depuis longtemps la boisson la plus populaire et la plus bue par les Iraniens. Pour préparer du thé, on utilise plusieurs récipients dont une théière, une bouilloire, un samovar, etc. Traditionnellement, le samovar est l’un des ustensiles les plus présents dans les cuisines iraniennes. Il était auparavant vendu selon différents modèles fonctionnant au charbon, au pétrole ou au gaz ; cependant, de nos jours, ces versions ont été en majorité remplacées par les samovars électriques.
Le samovar (...)
Bâziderâz est une région montagneuse qui se situe à l’intérieur d’un triangle formé par Ghasr-e Shirin, Sar Pol-e Zahâb et Guilân-e Gharb dans la province de Kermânshâh. Les montagnes de Bâziderâz comportent plusieurs sommets qui dépassent pour la plupart 1000 mètres d’altitude. Avec le commencement de la guerre irano-irakienne, l’armée ennemie arrive à s’emparer de la région sans aucune résistance de la part de l’Iran. Elle y établit ensuite une base militaire et une route asphaltée sur 6 km. Ainsi, dès le (...)
La création de la première bibliothèque publique moderne en Iran remonte à 1926, date marquant l’inauguration à Téhéran de la Bibliothèque de la Mairie de cette ville. Trois décennies plus tard, la deuxième tentative visant à mettre en place une bibliothèque moderne en Iran est l’inauguration en 1961 de la Bibliothèque du Parc de la ville. Après cela, on voit la création d’un bon nombre de bibliothèques publiques dans divers quartiers de la ville. Il existe actuellement 294 bibliothèques publiques à Téhéran - (...)
Suite aux victoires iraniennes lors de l’opération Kheybar et la domination militaire de l’Iran sur les îles Madjnoun, l’armée irakienne monte plusieurs bases militaires suréquipées à l’est du Tigre (connu également sous le nom de la rivière de Dedjleh) pour empêcher toute attaque éventuelle contre les terres stratégiques du nord de Bassora, ainsi que sur la route Bassora-Al-Amâreh. En outre, cette région, qui fait partie d’une vaste étendue connue sous le nom de Hour, est fortement gardée par les obstacles (...)
Né en 1955 à Téhéran, Gholâm Hossein Afshordi, surnommé Hassan Bâgheri, fait ses études primaires à Téhéran. En 1975, après avoir été accepté à l’université d’Oroumieh, il se rend dans cette ville où il mène une lutte clandestine contre le régime pahlavi. Ces activités politiques aboutissent à son expulsion de l’université. En 1977, il part dans la province d’Ilâm pour faire son service militaire, mais il l’abandonne très vite suite à l’allocution de l’Imam Khomeyni.
Lors du retour de l’Imam Khomeyni en Iran, (...)
Nâdereh Badi’i*
Traduit par :
Le présent article est consacré aux ouvrages littéraires persans qui ont été, à l’époque contemporaine, traduits en langue chinoise. La longue histoire des relations sino-iraniennes se prolonge de nos jours et se développe de façon croissante dans divers domaines dont celui de la culture. Ainsi, ces dernières décennies ont été le témoin de l’augmentation de la traduction d’œuvres littéraires persanes en langue chinoise. Certains de ces ouvrages ont été traduits par des iranologues chinois à partir de la (...)
Le front sud-ouest est, pendant l’automne 1982, le théâtre de deux grandes opérations couronnées de succès : l’opération Moslem Ebn Aghil qui aboutit à la libération de la région de Soumâr dans la province de Kermânshâh, et l’opération Moharram visant à la libération de plus de 1400 km2 de terres occupées iraniennes allant de la ville de Dehlorân et ses villages limitrophes jusqu’aux hauteurs de Hamrin situées sur la frontière irano-irakienne.
Durant la deuxième année de la guerre, une grande partie des (...)
Al-Bakr et Al-Omayyeh sont deux importantes plates-formes pétrolières irakiennes qui, à l’époque du déclenchement de la guerre irano-irakienne, jouaient un rôle de premier plan dans le commerce maritime de ce pays. Situées au nord du golfe Persique à l’embouchure de Khour Abdollah, près de l’île koweïtienne de Boubian, ces deux plates-formes étaient très bien protégées par les systèmes de défense et les radars irakiens. Suite aux attaques-surprises de l’Irak contre l’Iran, l’armée iranienne tente d’infliger (...)
De nombreux artisanats sont pratiqués depuis plusieurs siècles dans les différentes zones rurales et urbaines de la province de Fârs. Les métiers manuels principaux de la province sont la tapisserie, dont la confection du qâli et ses diverses variantes comme le kilim, le gabbeh, etc., la marqueterie (khâtamkâri), la sculpture sur bois (mo’arragh, monabbat rou-ye tchoub), la production de carreaux en céramique (mo’arragh-e serâmik), la peinture sur et sous verre, sur bois, la tuilerie (sofâlgari), (...)
Les assauts aériens de l’Irak contre l’Iran ont été déclenchés le 22 septembre 1980, parallèlement aux attaques terrestres irakiennes. Durant ces attaques, de multiples objectifs sur le territoire iranien ont été bombardés en même temps par un nombre conséquent de Mig-13 irakiens : plusieurs bases militaires situées aux frontières de la province du Khouzestân, les aéroports de Hamadân et de Kermânshâh, et l’aéroport international de Mehrâbâd de Téhéran. A titre de représailles, les officiers supérieurs des (...)
Abâdeh est un mot d’origine persane dérivé du pahlavi a-pat qui signifie « région verdoyante ». Certains estiment que l’expression ouvâdi tchi gravée sur l’épigraphe de Darius Ier, roi achéménide qui régna entre 521 et 482 av. J.-C., fait référence au nom d’Abâdeh.
La ville d’Abâdeh est située à l’extrême nord de la province de Fârs, à 275 km de Shirâz, chef-lieu de la province ; cette ville se trouve également au carrefour de trois grandes provinces du centre du pays : Yazd, Ispahan et Fârs. Les villes de Khorrambid (...)
L’histoire de toute ethnie ou peuple est liée à ses grandes figures qui ont joué un rôle de premier plan dans les différents événements qu’ils ont vécus. Ces héros/héroïnes sont souvent porteurs de valeurs comme la bravoure, le sacrifice, la générosité… et sont de ce fait honorés par les populations au travers des siècles. C’est le cas de la tribu bakhtiârie qui fut le berceau de grandes personnalités dont les noms figurent dans l’histoire de la tribu et même de l’Iran. Nous allons ici donner un bref aperçu sur (...)
Mehdi Bâkeri
Mehdi Bâkeri est né en 1954 à Miândoâb ; son père, Azerbaïdjanais, a immigré en Iran durant la Première Guerre mondiale. Après avoir obtenu son bac, Mehdi se rend à Tabriz et obtient une licence en ingénierie mécanique de l’université de Tabriz. Durant cette période, il mène, aux côtés de ses deux frères, Ali et Hamid, une lutte clandestine contre le régime pahlavi. Au lendemain de la victoire de la Révolution islamique en 1979, il joue un rôle important dans la fondation et l’organisation du Corps (...)
Elâheh Maghrouzi
Traduction et adaptation :
Depuis plus de 3000 ans, les Iraniens maîtrisent la verrerie, leurs artisans ayant rapidement appris à produire des pièces uniques en verre aux formes et couleurs à la fois raffinées et variées ; objets allant des plus utilitaires aux bijoux précieux. Actuellement encore, cet artisanat devenu industrie constitue l’un des aspects importants de l’économie du pays. Cette présence du verre dans la vie et la culture iraniennes se reflète également dans la poésie persane. Dans ce qui suit, nous allons (...)
La peinture sous verre, baptisée également la peinture sur verre inversé, est une technique artistique qui consiste en l’ornement et la coloration des verres. Le terme « sous verre » évoque en effet une peinture recouverte d’un verre, ce dernier étant lui-même peint et servant de support à l’œuvre qui peut être faite de papier, de toile, de bois, etc. Autrement dit, le verre constitue à la fois le support et la couche protectrice de la peinture qui est exécutée au dos du verre, et donc vue par (...)
Deux mois après l’opération victorieuse de Sâmen-ol-A’emmeh effectuée en septembre 1981, l’armée iranienne planifie une nouvelle opération, plus vaste, poursuivant quatre objectifs principaux, dont la libération de la ville de Bostân et ses cinquante villages limitrophes, la conquête de la région de Hour, l’établissement d’une base militaire qui menacerait l’intégralité de l’Irak dans la région libérée, et enfin, la prise des voies de communication entre les forces irakiennes installées à Ahvâz et Dezfoul. (...)
Les Mémoires sont un genre littéraire qui comprend à la fois l’autobiographie et l’historiographie. Il en existe divers types dont les Mémoires de guerre, les Mémoires politiques, etc. En Iran, la rédaction de Mémoires dans le sens moderne est récente. Parmi les mémorialistes les plus célèbres, nous pouvons citer les noms de Abdollâh Mostowfi, E’temâd-ol-Saltaneh, Assadollâh A’lam et Iradj Afshâr.
Avant la Révolution islamique en Iran et le déclenchement de la guerre Iran-Irak, la rédaction de Mémoires (...)
L’utilisation d’armes chimiques est interdite par le protocole de Genève entré en vigueur en 1928,et n’a jamais été respecté par l’Irak durant la guerre contre l’Iran (1980-1988). A l’époque, l’Iran alerte la communauté internationale quant au recours à des attaques chimiques par Saddam Hussein, mais pour ce dernier, seule la victoire compte. Si l’utilisation de ces armes chimiques ne lui permet finalement pas de remporter une victoire décisive, elle permet néanmoins de désorganiser la stratégie défensive (...)
Suite à l’invasion de l’armée irakienne dans le Khouzestân et au déclenchement officiel de la guerre irano-irakienne, Ma’ssoumeh Abâd, jeune fille de dix-sept ans originaire d’Abâdân, se hâte vers la région attaquée dans le but de porter secours aux sinistrés et aux victimes civiles. Un mois plus tard (fin octobre 1980), la ville d’Abâdân étant sérieusement menacée par une occupation irakienne, Ma’ssoumeh se charge de la sécurité des enfants d’un orphelinat de la ville en participant à leur transfert à (...)
Le Club culturel et sportif de Foulâd-e Mobârakeh Sepâhân est une institution de grande renommée qui s’occupe depuis plus d’un demi-siècle des activités culturelles et sportives de la ville d’Ispahan. Le club est avant tout consacré au football mais possède aussi de nombreuses autres disciplines dont l’athlétisme, le basketball, le futsal, le volleyball, le handball, le tennis, le vélo, la lutte, le waterpolo… pratiquées pour la plupart en deux groupes hommes et femmes. Le club Sepâhân est ouvert aux (...)
Pour mettre fin à la présence militaire des Irakiens dans les territoires qu’ils ont occupés, le Sepâh et l’armée iranienne se regroupent et planifient une opération. En fait, l’Iran doit pénétrer les lignes défensives irakiennes afin de prendre les bases militaires irakiennes et de reprendre les régions occupées. Selon la carte d’opération, la zone opérationnelle s’étend des hauteurs de Ghalâvizeh jusqu’à la rivière Gâvi. Trois étapes sont planifiées pour permettre d’atteindre les objectifs prévus, dans (...)
Mirzâ Habib Dastân Beni (1835-1897), connu également sous le nom de Mirzâ Habib Esfahâni, est un lettré iranien, sans doute l’un des plus intéressants du XIXe siècle. Natif de Ben, village situé dans la province de Tchahâr Mahâl va Bakhtiâri, il est contraint de s’exiler à Istanbul en 1866 où il passe le restant de ses jours à enseigner l’arabe et le persan. Célèbre surtout pour sa traduction faite à partir de la version française des Aventures de Hâdji Bâbâ d’Ispahan, il est aussi connu comme le père de la (...)
La ville de Mehrân est située à 100 km au sud-ouest d’Ilâm, le chef-lieu de la province d’Ilâm. Elle est également située le long de la rivière Kondjân Tcham, à la frontière de l’Irak. Anciennement nommée Mansour Abâd, la ville change de nom pour Mehrân en 1930. Elle se divise en plusieurs districts dont Farrokh Abâd, Hormoz Abâd, Rostam Abâd et Markazi (central). La région centrale de Mehrân abrite des réserves abondantes de pétrole et de gaz ; elle est également dotée d’une situation géographique sans égale (...)
La ville de Hâdji Abâd se situe à 160 km au nord de Bandar Abbâs, chef-lieu de la province de Hormozgân. Elle est située à un carrefour où se croisent plusieurs routes du sud du pays dont Kermân-Fârs et Bandar Abbâs-Sirdjân et de ce fait, jouit d’une importance géographique particulière. Elle est également une étape de l’autoroute nord-sud, reliant notamment la capitale au golfe Persique et joue un grand rôle dans le transport routier du pays. Hâdji Abâd s’étend à l’extrémité sud de la chaîne montagneuse du (...)
La résistance des Iraniens dans la région de Hassan Abâd paralyse les forces armées de l’ALNI derrière les hauteurs de Tchahârzebar. Les commandants du Sepâh planifient en même temps une opération qui vise à annuler cette invasion. Cette opération baptisée Mersâd (Opération Embuscade) est effectuée en collaboration avec l’Armée de l’air iranienne. Le Sepâh y engage ses unités d’élite, dont les brigades de Nabi-e Akram et de Moslem, le bataillon d’Ilâm et d’Eslâm Abâd, etc. Le 30 juillet 1988, l’opération (...)
Bastak est une ville historique du sud de l’Iran qui doit sa renommée à de nombreux caravansérails datant de l’époque achéménide. Située à 170 km à l’ouest de Bandar Abbâs, dans la province de Hormozgân, Bastak avoisine la province de Fârs au nord et Bandar Lengeh (le port Lengeh) au sud et de ce fait, jouit d’une situation géographique privilégiée.
La ville est également renommée pour ses confréries soufies, installées dans la région depuis au moins sept siècles. Cette ville rassemble des ethnies diverses, (...)
Durant la dernière année de la guerre irano-irakienne (1988), le front est le théâtre de nombreux évènements majeurs dont l’opération, victorieuse pour l’Iran, de Valfadjr 10, le bombardement chimique de Halabja par Saddam Hussein, la nouvelle phase de la guerre des villes, l’acceptation par l’Iran de la Résolution 598 du Conseil de sécurité de l’ONU et enfin, l’invasion traîtresse de l’Iran par le groupuscule terroriste des Monâfeghins avec la collaboration de l’armée irakienne.
Le groupuscule des (...)
Abâdân est une ville pétrolière située dans l’une des îles d’Arvand-Roud au sud-ouest de l’Iran et au voisinage de deux grandes rivières, Karkheh et Kâroun. Dès 1910, suite à l’exploration d’importants gisements de pétrole et à la construction des complexes de raffineries, la ville connut un nouvel essor.
Après l’occupation de Khorramshahr en septembre 1980, l’armée irakienne se dispose à une offensive visant à s’emparer d’Abâdân. L’Irak souhaite alors devenir une puissance régionale, et considère que (...)
Ethnologiquement, l’un des très anciens peuples iraniens du plateau iranien, les Lors, résident depuis quelques millénaires dans les provinces de l’ouest et du sud-ouest de l’Iran, notamment le Lorestân, le Tchahâr Mahâl va Bahktiâri, le Kohkiluyeh va Boyer Ahmad, Elâm, et le Khouzestân. Ils vivent également en petites communautés dans certaines régions des provinces d’Ispahan, de Fârs et de Hamedân. Les fouilles archéologiques effectuées dans le sud-ouest du pays attestent que le Lorestân, qui fut le (...)
Située à la limite extrême de la frontière irano-irakienne, Shalamtcheh est considérée comme le premier axe de l’invasion irakienne contre l’Iran en 1980. Quelques siècles auparavant, les sources historiques disponibles attestent que Shalamtcheh a été le lieu d’arrivée de l’Imâm Rezâ (as) lors de son passage au Khouzestân.
Pendant la Défense sacrée (1980-1988), Shalamtcheh est le théâtre de plusieurs opérations dont Beit-ol-Moghaddas, Karbalâ 4 et 8, Ramadân et plus particulièrement Karbalâ-5 qui marque, selon (...)
Située à l’ouest de la province du Khorâssân, à environ 250 km de Mashhad, la ville de Sabzevâr est un carrefour où se croisent plusieurs routes nationales dont l’autoroute de Téhéran-Mashhad et celle du Nord-Sud. Cette ville était autrefois une étape de la Route de la Soie et sa région comptait parmi l’un des douze districts de Beyhagh. De ce fait, l’histoire de Sabzevâr est attachée à celle de Beyhagh. Dotée comme tous les recoins de l’Iran d’une histoire plurimillénaire et tourmentée, Sabzevâr a souvent (...)
A l’ouest du Khouzestân, près de la frontière irano-irakienne, se trouve une vaste région appelée Hour-al Azim ou Hour-al Howeizeh. « Hour » est un mot arabe signifiant « le marais ». Le marais Al-Azim est formé par l’excès d’eau des grandes rivières de cette région dont le Tigre irakien et le Karkheh iranien. S’étalant sur une superficie de 175 km2, cette région est divisée en terres agricoles et marécageuses et comprend également les deux îles de Majnoun sud et Majnoun nord. La flore y est très variée. Du (...)
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