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CAHIER DU MOIS |
Maisons traditionnelles d’Iran : aux sources d’une subtile harmonie entre nature et culture (I)
Les maisons traditionnelles iraniennes :
initiation aux rapports entre
l’homme et la nature
Kâshân,de la géométrie à la poésie
Notes sur les éléments architecturaux
de la ville de Kâshân et leur reflet dans
la poésie de Sohrâb Sepehri
Le concept de andarouni/birouni dans les maisons traditionnelles persanes
Les maisons traditionnelles d’Ispahan
Une réflexion sur le concept de maison et son évolution en Iran et ailleurs
CULTURE
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Repères
Ghazal-3
La voiture solaire de l’Université de Téhéran
au World Solar Challenge-2015 (Australie)
Hossein Safi et la nouveauté dramatique
PATRIMOINE
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Itinéraire
La spirale d’Ormouz (12) - épilogue*
LECTURE
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Récit
Nouvelles sacrées (XXV)
Khorramshahr,
de l’occupation à la libération
(2ème partie)
Poésie
Sur un tapis d’Ispahan (9)
Eléments préalables
Si l’on admet que l’architecture constitue en son essence le lieu ultime où l’homme et la nature se rencontrent (et forcément se séparent), un lien entre l’espèce humaine et son entourage (socioéconomique, naturel, culturel…), et si l’on accepte encore que le rapport instauré avec la nature dans l’architecture iranienne est un lien basé sur le respect de la nature et la dignité humaine, cette architecture peut être considérée comme un point fort des Iraniens tout au long de leur (...)
Sarah Hosseini
Traduit par :
Il apparaît complexe au premier abord d’aborder les liens privilégiés entre l’architecture et la littérature, celle-ci se proposant non pas comme un monde fermé sur lui-même, mais comme un univers singulier qui se définit en interaction avec d’autres champs artistiques et même scientifiques. Il est cependant particulièrement intéressant de mettre certains éléments de l’architecture iranienne traditionnelle avec la poésie de Sohrâb Sepehri en ce que celle-ci aborde la question de l’originalité, de la (...)
L’architecture naît des besoins culturels et des particularités climatiques spécifiques de chaque région. De ce fait, elle est fortement rattachée à la culture des habitants. Plus elle est adaptée aux usages de la population, plus elle est pertinente au contexte. C’est le cas de l’architecture traditionnelle iranienne dont les caractéristiques sont liées au climat et à la culture de l’Iran. L’architecture de l’habitation, qui symbolise la famille, occupe par ailleurs, de par des raisons culturelles, une (...)
La province d’Ispahan, située au centre de l’Iran, est en grande partie relativement aride du fait de la faiblesse des précipitations et des températures élevées dans la région, en particulier à l’est et au nord-est de la province. Cependant, certaines parties de cette zone offrent des conditions plus clémentes : la latitude, l’altitude et les facteurs secondaires tels que la végétation et l’agriculture créent ainsi une certaine variété climatique dans la province. De façon générale, les précipitations (...)
La maison est un espace de repos, d’intimité et de sécurité pour les membres de la famille. La maison peut être, pour beaucoup, le lieu où ils passent plus de temps qu’ailleurs. Par rapport à cet « ailleurs », la maison constituerait, sur le plan mental, l’espace intérieur et intime en opposition avec le « dehors » et l’« extérieur ». En fonction de ses besoins et de ses objectifs, l’homme a la propriété de pouvoir changer son environnement spatial, mais il est évident qu’il subit également l’influence du (...)
La possibilité de fabriquer et de produire industriellement des voitures propulsées par les énergies propres est une préoccupation permanente des ingénieurs et des écologistes. Depuis des années, des progrès importants ont été réalisés dans l’industrie automobile pour réduire le taux de consommation de carburants. A titre d’exemple, avec la conception du convertisseur catalytique, le taux de pollution a sensiblement diminué. Un convertisseur catalytique est un dispositif qui traite les gaz d’échappement (...)
Au cours du XXème siècle, le théâtre français renonce au réalisme pur et se réclame de plus en plus d’un certain symbolisme et de l’abstraction. Ce théâtre cherche désormais à mettre en scène l’errance, l’angoisse et une vision de l’absurde trouvant ses racines dans les deux guerres mondiales. Cette recherche d’une modernité reflétant un monde bouleversé touche assez rapidement le théâtre persan, conquis par la nécessité de mettre en œuvre de nouvelles formes dramatiques. Cependant, tout en s’informant et en (...)
Texte de présentation du catalogue de l’exposition :
Les œuvres que présente Jean-Pierre Brigaudiot à la galerie Seyhoun de Téhéran relèvent de cinq médiums : l’écriture, la peinture, la photographie, les dessins et la vidéo. Le dénominateur commun en est la poésie : une poésie contemporaine, libre de règles préalables, poésie avec des mots et poésie sans mots car ce qui est poésie sait se passer des mots. Cette poésie rencontre la peinture et se fait tableau, rencontre la vidéo et se fait cinéma, rencontre (...)
…Je retrouve la coquille. A l’envers. Près du Krak des Chevaliers, en Syrie, un an plus tard. Parmi les oliviers, entre l’ombre inquiétante de la forteresse barbare et l’azur lointain de la Méditerranée. Anodine, discrète. Dessinée sur une dalle, à même le sol, dans la nef d’une petite église orthodoxe, face à l’iconostase.
Face à la mort vaincue. Sur l’icône centrale, un Christ ressuscité, victorieux, auréolé d’or blanc, debout dans son tombeau ouvert. La victoire de l’homme nu, seul, contre ses pesanteurs. (...)
Le 22 octobre 1980, en réaction à la lenteur de la prise de la ville, le bataillon 112 de l’armée irakienne est expédié dans la région pour appuyer les unités opérationnelles. Le lendemain, l’Irak y envoie également des forces de la Garde Frontalière afin de surveiller les terres conquises. Le 24 octobre, le plan de l’attaque finale visant à l’occupation totale de Khorramshahr est mis en œuvre. Une quarantaine de défenseurs iraniens se hâtent donc vers la rue Arash, où se concentre l’attaque, pour bloquer (...)
XV Le pendentif ou Le pavillon des Roses
Sur ce, Omid vêtu de carmin,
est venu vers Rostam
et lui tend un parchemin.
– Tu es invité aux noces
et nous allons de suite
au « Pavillon des Roses ».
– Des noces ! Quelle surprise !
Quelles en sont les personnes ?
– Celles de Chirine et d’Iskander.
– Mais je viens de les voir passer !
– Ami, n’as-tu donc pas vu
qu’ici le temps n’existe plus !
Ils découvrent alors étonnés
les colonnes élancées
et les fines voûtes régulières
de ce pavillon (...)