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Traduction :
N° 153, août 2018Un manque national
Les histoires racontées dans le Shâhnâmeh (Le Livre des Rois) mettent en scène ce que les Iraniens de l’époque sassanide considéraient comme l’histoire ancienne de leur pays. Les Sassanides savaient peu de choses des dynasties mède et achéménide. Pour eux, seuls les récits qui tiraient leur source du saint Avesta (les gâthâs et les yashts) ou des récits transmis oralement au fil des générations constituaient l’histoire de leurs aïeux. L’ensemble de cette histoire mêlée de légendes (...)
Mohammad Ali Eslâmi Nadoushan
Traduit et adapté par
Il faut retourner à l’aube de l’histoire pour pouvoir étudier l’identité iranienne. L’Iran fait partie de ces quelques vieux pays du monde qui ont connu la continuité historique. En fait, dans notre pays nous avons affaire à deux types d’histoire. L’histoire du point de vue du territoire et l’histoire du point de vue ethnique. La première concerne les peuplades qui, il y a des milliers d’années, vivaient sur des territoires qui prendront plus tard le nom de l’Iran.
C’est au fil des années qu’Avicenne rédigea son œuvre la plus célèbre et sans doute la plus importante, le monumental Canon de la médecine (Kitâb al-Qânoun fi al-Tibb) : débuté alors que le jeune savant vivait à Gorgân, il fut achevé lors de son séjour à Hamedân. Colossale encyclopédie, le Canon réunit l’ensemble du savoir médical et pharmaceutique de son temps et des époques antérieures (notamment les acquis d’Hippocrate, de Galien, d’Aristote et de Rhazès) complété par les observations et les commentaires (...)