Bahrâm Ahmadi

7 articles

  • La fondation des écoles d’Art
    à Ispahan et à Tabriz

    Bahrâm Ahmadi N° 171, printemps 2020

    n 1927, Kamâl-ol-Molk se retire de la gestion de son école Madreseh-ye sanâye’-e mostazrafeh contre sa volonté et un an plus tard, en 1928, il quitte Téhéran. Mais son école reste ouverte pendant un certain temps, dirigée par certains de ses élèves.
    Quand Kamâl-ol-Molk quitte cette école, Ashtîânî est choisi comme président. Ses responsabilités à l’école de Kamâl-ol-Molk ne durent que jusqu’en 1930, date à laquelle il voyage en Europe.
    Durant ses années à la tête de cette institution, il y ajoute de nouvelles (...)


  • Classiques de la littérature persane et représentations artistiques : l’œuvre de Nezâmi Ganjavi et ses illustrations

    Bahrâm Ahmadi N° 170, janvier 2020

    Faculté d’Art et d’Architecture, Université de Yazd
    Nezâmi Ganjavi (1141-1209) est un important poète iranien de langue persane. Il est notamment l’auteur des Khamseh ou Panj-Ganj (Les Cinq Trésors), qui désignent ses cinq longs poèmes s’inspirant de l’histoire de la Perse et de légendes populaires. L’importance, la richesse et la densité de cette œuvre en ont également fait un support de prédilection pour les arts d’illustration. Les exemplaires manuscrits des Khamseh figurent en bonne place des œuvres (...)


  • La peinture persane,
    un modèle pour l’Empire Ottoman et l’Inde

    Bahrâm Ahmadi N° 93, août 2013

    La peinture classique persane, au sens académique, est un phénomène limité à une période de deux siècles et demi. L’époque classique commença peu après le milieu du XIVe siècle, à la fin des Ilkhanides, et dura jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Après cette période, la peinture dite « classique » perdit ses caractéristiques en se rapprochant de la peinture occidentale ; puis, à l’époque qâdjâre, avec les changements culturels et sociaux, une nouvelle peinture naquit. La peinture classique persane était un mode (...)


  • Parcours d’une artiste iranienne :
    Mansoureh Hosseini

    Bahrâm Ahmadi N° 84, novembre 2012

    Mansoureh Hosseini (1926-13 juin 2012) fut diplômée de peinture de la Faculté des Beaux-Arts de Téhéran (1949) et de l’Académie des Beaux-arts de Rome.
    Elle participa à plusieurs expositions de groupe, et voyagea en Italie afin d’y poursuivre ses études. En 1957, elle présente ses tableaux à Rome, événement à propos duquel le journaliste artistique du journal Dominica écrit : « Il semble que Mansoureh, peintre iranienne, ait un grand avenir. Elle aime Rome où elle a été invitée. Elle a su utiliser (...)


  • Les Robâiyât de Khayyâm et ses illustrations

    Bahrâm Ahmadi N° 59, octobre 2010

    Au cours de la troisième décennie du XXe siècle, le processus d’occidentalisation des illustrations des livres iraniens suivit sa progression. Cependant, en même temps que se développaient des mouvements de peinture moderne, émergeait également un nouveau style de peinture, notamment illustrative, qui essayait de renouer avec la peinture classique persane, surtout avec l’école safavide de Rezâ Abbâssi, tout en mettant de côté certains traits fondamentaux de la peinture classique iranienne. Les (...)


  • Un rhyton en forme de zébu : un trésor archéologique de Mârlik

    Bahrâm Ahmadi N° 58, septembre 2010

    Les fouilles faites à Mârlik, un site archéologique situé au nord de l’Iran près de Roudbâr, et les découvertes des trésors de ce site ont fait de Guilân l’une des provinces les plus riches de l’Iran en matière de fouilles. Le site de Mârlik est estimé dater du XIVe siècle av. J.-C. Le site a livré un véritable trésor constitué de plusieurs centaines d’objets avec, entre autres, une étonnante série de poteries en terre représentant des animaux très stylisés datant environ du XIIIe siècle av. J.-C. L’ensemble est d’une exceptionnelle qualité artistique et technique. Les poteries et autres objets en terre découverts à Mârlik sont esthétiquement remarquables.


  • L’impressionnisme et la différence entre ce courant et le mouvement appelé impressionnisme en Iran

    Bahrâm Ahmadi N° 56, juillet 2010

    Avec la création de la Faculté des Beaux-Arts en 1940, les étudiants iraniens ont pu expérimenter les nouveaux courants de l’art et plus particulièrement l’impressionnisme, un style que l’on appelle « pinceau libre ». L’influence des professeurs étrangers dans cette Faculté permit la découverte par les étudiants iraniens de la vision nouvelle qu’offrait l’art européen,