N° 56, juillet 2010

L’impressionnisme et la différence entre ce courant et le mouvement appelé impressionnisme en Iran


Bahrâm Ahmadi


Avec la création de la Faculté des Beaux-Arts en 1940, les étudiants iraniens ont pu expérimenter les nouveaux courants de l’art et plus particulièrement l’impressionnisme, un style que l’on appelle « pinceau libre ». [1] L’influence des professeurs étrangers dans cette Faculté permit la découverte par les étudiants iraniens de la vision nouvelle qu’offrait l’art européen, et même si ce nouveau regard artistique fut modifié et interprété autrement qu’en Europe par les Iraniens, il poussa les jeunes artistes iraniens à rejeter l’art précédent, notamment la méthode de Kamâl-ol-Molk. Le style impressionniste en vigueur en Iran fut ainsi l’union des enseignements des professeurs français et du peintre iranien Heydariân. Ce mélange permit aux étudiants iraniens de connaître et l’académisme et l’impressionnisme. On peut voir dans leurs œuvres l’empreinte du « pinceau libre » (l’équivalent iranien de l’impressionnisme) alliée à la précision du style classique.

Le style appelé « pinceau libre » peut être considéré comme de l’impressionnisme mais aussi, d’une certaine façon, comme de l’expressionnisme. « Pinceau libre » était, en fait, le style classique exécuté avec négligence, couleurs brillantes et liberté du trait, il est donc différent de l’impressionnisme européen. Il faut noter que les Iraniens connaissaient cependant partiellement l’art impressionniste à travers des reproductions photographiques imprimées, mais celles-ci étaient de mauvaise qualité, ce qui incita les étudiants à savoir ce qu’ils devaient éviter de faire, plutôt que de connaître les techniques de l’impressionnisme européen.

Tableau d’Ali Mohammad Heydariân

Afin de bien comprendre la différence entre l’impressionnisme et ce que les étudiants ont appris dans cette faculté, il faut tout d’abord évoquer l’impressionnisme en Europe. L’impressionnisme est un mouvement artistique et essentiellement pictural qui a débuté en France dans les années 1860. En Iran, ce n’est que 80 ans plus tard que la fondation de la Faculté des Beaux Arts permet aux Iraniens de connaître ce courant. Ce qu’on présente en Iran à l’époque comme de l’impressionnisme a en réalité un retard de près d’un siècle. Pour les étudiants iraniens, l’impressionnisme devient alors plus ou moins synonyme d’art moderne. L’utilisation du terme moderne dans la peinture iranienne n’est donc à cette époque nullement l’équivalent de la peinture moderne en Europe. [2] Il convient donc de nommer ce mouvement, à l’instar des critiques, le mouvement du « Pinceau libre ». Les débuts du « pinceau libre » en 1940 sont nettement délimités par l’inauguration de la Faculté des Beaux Arts. Il y a ainsi un remarquable décalage temporel entre le mouvement « pinceau libre » iranien et le mouvement impressionniste européen.

L’impressionnisme est un style pictural né en réaction aux restrictions et conventions de l’art académique dominant. [3] En revanche, le style « pinceau libre » a pris forme justement dans un centre académique et universitaire, avec l’encouragement des enseignants. D’autre part, certains des élèves de Kamâl-ol-Molk avaient déjà tenté des expériences semblables au « pinceau libre ». Le style « pinceau libre » est donc fondamentalement différent de l’impressionnisme. Pour l’impressionnisme, la lumière et son exploitation sont essentielles, en particulier dans l’espace ouvert. Peinture en plein air, usage de couleurs pures transcrivant la lumière naturelle, et l’usage des impacts de coups de pinceau sur la toile sont parmi les caractéristiques de la peinture impressionniste. En résumé : une tentative pour saisir l’impression subjective de la lumière. Certains impressionnistes ont essayé de retrouver la vérité du sujet en tentant de rapporter les divers effets de la lumière sur le sujet en question. Pour les impressionnistes, l’exposition à la lumière et le mouvement suffisaient à la création d’un objet justifiable et artistique. Ces derniers avaient ainsi appris à exprimer directement leurs sensations visuelles de la nature et de l’insouciance au travers de la représentation réelle d’objets physiques. [4] Curieusement, l’impressionnisme est une création artistique liée à la représentation réaliste. Il faut noter que les peintres impressionnistes passaient beaucoup de temps au musée du Louvre pour réfléchir, étudier, et copier les œuvres. [5] L’impressionnisme est considéré comme un prolongement du réalisme de Gustave Courbet, en plus d’une découverte importante dans l’utilisation des couleurs de manière à montrer la lumière. Les impressionnistes ont abandonné cette vieille théorie selon laquelle les couleurs sont un facteur secondaire dans la description de la forme. Ils ont donné aux couleurs la possibilité d’avoir un rôle indépendant et efficace.

L’innovation des impressionnistes dans le domaine de la couleur a un nombre limité de sources :

1- La recherche scientifique sur la nature de la lumière et de la couleur et leurs qualités par Helmholtz, Chevreul et Rood.

2- L’invention des pigments artificiels qui ont élargi les possibilités d’utilisation des différentes couleurs pour les peintres ; ainsi que la généralisation des tubes de peinture.

3- L’expansion de l’enthousiasme à faire de la peinture à l’extérieur de l’atelier, "Pleinairisme", qui a poussé les peintres à privilégier l’utilisation des couleurs pures et lumineuses.

4- Enfin et peut-être, le mouvement culturel qui a suivi la découverte des couleurs lumineuses de l ’Orient. [6]

Sur le plan esthétique, l’impressionnisme, qui a révolutionné le romantisme en développant le réalisme de Courbet, plonge ses racines en deux contextes bien distincts :

1-L’influence des paysagistes britanniques Bonington, Constable, Turner : sous leur influence, le paysage allait devenir un genre à part entière dans la peinture française.

2-L’influence naturaliste des peintres de l’Ecole de Barbizon. Les artistes de cette école de Barbizon sont considérés comme des précurseurs ayant ouvert la voie aux impressionnistes. [7]

Trois préoccupations principales illustrent les travaux impressionnistes :

1-Ils choisissaient leurs sujets dans la vie contemporaine, dans un quotidien librement interprété selon la vision personnelle de chacun.

2-Ils peignaient et imprégnaient l’art de thèmes ayant trait aux aspects nouveaux de la modernité.

3-Ils élaboraient un nouveau mode de vision et de représentation picturale permettant de mieux rendre compte du mouvement et du changement permanents de leur époque [8].

Tableau d’Ahmad Esfandiâri

Il est également important de prendre en compte le contexte politique, social, culturel et surtout moderne industriel de l’époque, puisqu’il a joué un rôle de premier plan dans la naissance de l’impressionnisme. En outre, il faut également souligner le rôle de la photographie. A l’époque où la photographie fut inventée, la peinture impressionniste allait quitter la représentation strictement figurative pour inventer un nouveau mode de représentation artistique. Ce n’est pas par hasard que les premiers impressionnistes ont présenté leurs œuvres dans l’atelier de photographie de Nadar. La photographie a contribué au renouvellement des formes picturales en modifiant les données de la représentation visuelle. Bien entendu, la photographie était une menace pour l’art académique et pour les peintres qui imitaient la réalité et la nature. En revanche, de nombreux peintres impressionnistes utilisaient l’appareil photo. On peut voir un bon exemple de l’effet de l’appareil photo sur l’art impressionniste dans la création photographique de Degas. Ce dernier, observant des photographies de circulation en série d’hommes ou d’animaux, s’était tourné vers l’utilisation de ce genre d’images dans sa propre création artistique. Les impressionnistes, ayant rejeté les règles et les conventions traditionnelles de présentation du mouvement, recherchaient des moyens leur permettant d’enregistrer les mouvements et actions au hasard. L’invention de la photographie leur a offert ce moyen. Non seulement des images furent enregistrées sur la toile par les impressionnistes, mais plus important encore, les impressionnistes acceptèrent avec enthousiasme la technique visuelle de l’appareil photo, et l’imitèrent pour créer des œuvres dans le cadre de leur propres techniques. Dans le cas de Degas par exemple, on peut dire que ses innovations telles que l’angle oblique, la présence d’éléments inattendus dans la composition, et l’originalité du mouvement sont le fruit d’une influence directe de la photographie. [9]

Et à l’opposé de ces premiers impressionnistes, les artistes iraniens ont expérimenté l’impressionnisme justement pour échapper au langage photographique. [10] En Europe, au cours de la formation des principes de l’impressionnisme, certaines réactions contraires à ce mouvement sont apparues. Cependant, presque toutes les théories modernes de l’art sont fondées sur la découverte de la question de la couleur par l’impressionnisme. Par conséquent, ce mouvement est considéré comme la première étape de l’art moderne. Il ne faut pas oublier à ce propos que le manifeste absolu de l’art moderne trouve sa voie d’expression dans le postimpressionnisme. [11]

Il convient aussi de noter que pour un grand nombre d’historiens de l’art, c’est le fauvisme qui marque le début du mouvement pictural moderne.

La Faculté des Beaux Arts est souvent considérée comme l’institution fondatrice et initiatrice de la peinture moderne iranienne. Il est vrai que les formations données dans cette faculté proposaient une évolution et un changement, mais ce n’était pas du modernisme dans le sens courant du terme, ni de la peinture moderne. Le modernisme dans les arts visuels était l’aboutissement d’une suite d’évolutions sociales, culturelles et artistiques européennes au XIXe siècle, alors que le modernisme iranien marquait l’effort pour se libérer de l’impasse de l’art académique, lui-même résultant de la tradition naturaliste.

Ces efforts ont conduit les artistes désireux de changements à mener des expériences nouvelles. Afin de trouver une nouvelle voie et sans plans d’avenir, ils ont commencé à explorer les capacités plastiques des couleurs, des formes et des lignes. Le fait de connaître les arts non européens et d’y avoir recours leur a été d’une grande importance dans leurs expériences. En chemin et pour résultats, les critères des concepts esthétiques ont fondamentalement évolués, ainsi que les principes de l’Art. Parmi ces nouveaux acquis, le langage s’est révélé un moyen artistique pour définir et commenter les concepts plus profonds de la Réalité. Le modernisme, dans son processus de négation des valeurs traditionnelles, a engendré un changement fondamental dans le statut social de l’artiste et le fonctionnement de l’art. Ainsi, il faut considérer l’impressionnisme et le postimpressionnisme comme les premières étapes de l’évolution de l’art occidental vers le modernisme, qui commence véritablement avec le fauvisme. L’expressionnisme, le cubisme, le surréalisme et les différents courants novateurs sont les mouvements pionniers du modernisme. [12]

Si nous prenons l’année 1905, date de l’exposition des Fauves à Paris, comme l’un des signes de la naissance du modernisme, nous constatons que la société de l’époque, vue sous ses divers aspects, possède une différence fondamentale avec la société iranienne : pendant la première décennie du XXe siècle, les progrès techniques européens sont remarquables : « Si nous prenons du recul sur l’histoire du modernisme nous apercevrons quelques points essentiels : le dialogue entre les styles et leurs influences réciproques a abouti – alors que le cubisme était à son apogée – à un nouveau langage visuel. L’expressionnisme également était à son apogée en Allemagne. Ces influences réciproques ont créé plusieurs branches et d’autres styles. Autrement dit, une sorte de dialectique existait entre les styles artistiques à l’époque du modernisme. » [13] Retournons à la peinture moderne iranienne. Nous constatons qu’aucune des particularités que nous venons de citer pour le modernisme n’existe dans cette peinture. [14] Le modernisme iranien n’avait que l’écorce du modernisme matériel et de l’innovation de l’apparence. Il a fallu longtemps pour que les artistes iraniens comprennent que le discours moderne occidental n’aurait pas eu de sens et de fonctions sans une modernité au contenu spirituel, et que le modernisme sans idées nouvelles et sans esprit novateur n’est qu’un édifice inauthentique et inconsistant. Les premiers élèves de la Faculté des Beaux Arts, comme Esfandiâri, Hamidi et d’autres ont avoué à l’occasion que dans cette faculté, on n’obtenait pas une définition exhaustive du "modernisme artistique".

Ahmad Esfandiâri
photo : Masoud Haj Jafari

Ahmad Esfandiâri déclare à ce propos : « On n’avait alors pas d’aérographe. J’avais donc dilué la couleur de l’huile et avec, j’ai peint deux grands panneaux, ainsi que quelques petits tableaux. Plus tard, j’ai su que ces œuvres étaient du domaine de l’art abstrait. » Et il ajoute : « Je ne connais pas la théorie, mais la peinture d’aujourd’hui n’est pas la théorie, la peinture d’aujourd’hui est la vision du peintre. » Ce passage montre la difficulté des étudiants iraniens à appréhender, sans repères, le modernisme en art. M. Mojâbi, en explication à cette interview, écrit : « Il y a soixante, soixante-dix ans, quand ils ont commencé à travailler, ils ne savaient pas ce qu’était le modernisme, mais ils essayaient de s’éloigner à tout prix du classicisme et voyaient l’impressionnisme comme le commencement du modernisme. »

Durant plusieurs années après la fondation de la Faculté, la nouvelle génération de peintres "modernes" iraniens a oscillé entre deux tentations : le naturalisme et le classicisme d’une part, et la liberté de l’utilisation des couleurs - ils pensaient à l’impressionnisme - de l’autre. Et tandis qu’en Iran, les étudiants pensaient la liberté d’utilisation des couleurs dans un contexte de référence au classicisme rejeté, intitulée "moderniste", le modernisme de l’impressionnisme européen se référait à :

- L’expérimentation de nouveaux types de peintures et autres matériaux,

- L’expression des sentiments, des idées, des fantasmes et des rêves, au lieu de la représentation de l’univers,

- L’expression d’abstractions, plutôt que de réalités,

- Le rejet des couleurs naturalistes,

- L’utilisation des coups de pinceau bien visibles

- L’acceptation des lignes, formes et couleurs, et leur procès en tant que sujets valables par eux-mêmes

- L’exigence d’un public actif et interprète. Chaque spectateur doit observer attentivement, et obtenir des renseignements sur les intentions de l’artiste et de l’environnement, avant de former des jugements sur le travail. [15]

En Iran, au cours des premières années de la fondation de la Faculté, les étudiants et les diplômés de peinture, appelés « impressionnistes » et « postimpressionnistes » furent les adversaires de la manière actuelle, mais ils se sont toujours associés au mouvement réaliste, suivant l’exemple de leurs enseignants qui, nous le savons, étaient pour la plupart des élèves de Kamâl-ol-Molk. [16]

Bibliographie :
- Alavi, Bozorg, "Namayeshgâh-e honarhâ-ye zibâ (Expositions des Beaux-arts)," Payâm-e nour, 2ème année, No. 10, mordâd 1325 H. sh. / 1946, pp. 1-15. [en persan]
- Bernard, Denvir, The Thames and Hudson Encyclopaedia of Impressionism, London, Thames and Hudson, 1990.
- Gordon Robert, Forge Andrew, Degas, New York, H.N. Abrams, 1988.
- Hollingsworth Mary, L’homme et L’art - Une Histoire De L’art, Adaptation français de Canal, Denis-Armand et Planchon, Olivier, (Titre original : L’arte nella storia dell’uomo) Paris, Gründ, 2004.
- Madeline Laurence et Lobstein Dominique, l’ABCdaire de l’impressionnisme, Flammarion, Paris, 1995.
- Mohâjer Mostafâ, "Namâyeshgâhâ-ye bozorg va bienâlhâ-ye naghâshi (Les grandes expositions et les Biennales de peinture)," Honarha-ye Tadjassomi (Arts plastiques), 1ère année, No. 1, 1377 H. sh. / 1998. [en persan]
- Mojâbi Javâd, Pioneers of Contemporary Persian Painting : First Generation (Les Pionniers de la Peinture Contemporaine Persan : Première Génération), Téhéran, Publication iranienne d’Art, 1998.
- Pâkbâz Ru’in, "Contemporary Art of Iran : A New Look at Nature", Tâvoos, No. 3–4, 1379/ 2000, pp. 254–265.
- Pâkbâz Ru’in, "Naqqâshi-e mo’âsser-e Irân : modernisme ya noâvari", (Peinture contemporaine iranienne : innovation ou modernisme), Honarhâ-ye yadjassomi (Arts plastiques), 1378 Winter – No.7, pp.160-173. [en persan]
- Pâkbâz Ru’in, « L’origine de l’émergence de l’impressionnisme », présenté en 1375 à la Faculté des Beaux-arts de Téhéran [en persan]. Accessible sur le site : http://www.mandegar
- Rewald John, Histoire de l’impressionnisme, [Traduit de l’anglais par Nancy Goldet-Bouwens], Paris, Club des éditeurs, 1976.
- Ruhrberg K., Schneckenburger M., Fricke C., Honnef, K., L’Art au XXe siècle, Walther, Ingo F., Taschen 2002.
- Site de Art Dictionary : http://www.artlex.com/ (http://www.artlex.com/ArtLex/Mi.html#anchor571463)

Notes

[1Voir Mojâbi, Javâd, Pioneers of Contemporary Persian Painting : First Generation, p. 7.

[2Alavi, Bozorg, « Namâyeshgâh honarhâ-ye zibâ » (Les expositions des Beaux-arts), Payâm-e nour, deuxième année, No. 10, Mordâd 1325/ 1946, pp. 1-15. Selon Mostafa Mohâjer, « Namâyeshgâhâ-ye bozorg va bienâlhâ-ye naghâshi » (Les grandes expositions et les biennales de peinture), Arts Plastiques, 1ère année, No. 1, 1377/ 1998, p. 44.

[3En 1863, le refus notamment du Déjeuner sur l’herbe de Manet (1832-1883) entraîna la création du Salon des Refusés. Puis les Impressionnistes créèrent leurs propres expositions indépendantes (1874 – 1886) par huit expositions publiques à Paris. Cet événement a été un arrière-plan pour Courbet qui, après avoir été refusé à plusieurs fois, a exposé indépendamment ses œuvres en 1855.Voir : Denvir Bernard (1990) The Thames and Hudson Encyclopaedia of Impressionism, London, Thames and Hudson, p.194. Voir également : Gordon Robert, Forge Andrew, (1988). Degas. New York, Harry N. Abrams, pp. 11–12.

[4Hollingsworth Mary, L’homme et L’art - Une Histoire De L’art, pp. 426, 427.

[5Rewald John, Histoire de l’impressionnisme, Albin Michel, Paris, 1976, pp. 106, 107.

[6Selon le discours de Pâkbâz "L’origine de l’émergence de l’impressionnisme », présenté en 1375 à la Faculté des Beaux-Arts de Téhéran. Accessible sur le site : http://www.mandegar

[7Madeline Laurence et Lobstein Dominique, l’ABCdaire de l’impressionnisme, Flammarion, Paris 1995, p. 17.

[8Pour trois explications : Voir Hollingsworth Mary, L’homme et L’art - Une Histoire De L’art, p. 425.

[9Ruhrberg K., Schneckenburger M. / Fricke C., Honnef K., L’Art au XXe siècle, Walther, Ingo F., Taschen 2002, pp. 7-8. Egalement : La conférence de Pâkbâz précitée.

[10Il convient de citer que lors de son voyage en Europe, Kamâl ol-Molk a adopté l’art classique intéressant, même si à la même époque, l’impressionnisme et le post-impressionnisme se développaient en Europe.

[11Le post-impressionnisme est un mouvement ayant immédiatement suivi l’impressionnisme et le néo-impressionnisme. Les artistes notoires de ce courant sont Paul Cézanne, Vincent van Gogh, Paul Gauguin, et Henri de Toulouse-Lautrec. Ces derniers ont privilégié, plus que les impressionnistes, l’expression, la structure et la forme. Le néo-impressionnisme, issu du mouvement impressionniste, se réfère à une technique picturale où les pigments de couleur ne sont plus mélangés, soit sur la palette ou directement sur la toile, mais placé par petites "taches", pour un "mélange optique".

[12Pâkbâz Ru’in, "Naghâshi-e mo’âsser-e Irân : modernisme ya noâvari", (Peinture contemporaine iranienne : innovation ou modernisme), Honarhâ-ye tadjassomi (Arts plastiques), 1378 Winter – No.7, p. 163. (en persan)

[13Idem, p. 170.

[14Ibid.

[16Voir : Pâkbâz, Ru’in, "Contemporary Art of Iran : A New Look at Nature", Tâvoos, Nos. 3–4, 1379/ 2000, p. 261.


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