Zohreh Golestâni

4 articles

  • Sur les trames de l’invisible :
    regard sur le tapis de la
    province de Hamedân

    Zeinab Golestâni, Zohreh Golestâni N° 125, avril 2016

    L’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer.
    Paul Gauguin
    L’art, la technique et le symbole
    Manifestations saillantes de la culture de la société où ils prennent forme, l’art et la technique d’un peuple se déploient essentiellement en relation avec la question du beau, exigeant ainsi la détermination des éléments à l’origine d’une expérience esthétique, notamment l’efficacité, les croyances magiques, mythiques et religieuses d’une ethnie, le (...)


  • Tabas, exemple brillant de la cité-jardin à l’époque zand

    Zeinab Golestâni, Zohreh Golestâni N° 121, décembre 2015

    « A fin de forger son identité, son opulence, et sa raison, un peuple s’efforce pendant toute l’histoire de révéler sa gloire en architecture ; travail artistique lors duquel l’imaginaire outrepasse la matière, accueille et appelle ce que désire la volonté artistique résidant en la matière, pour la dépasser enfin. L’architecture s’avère, dans ce sens, un art qui n’apparaît ni chez tout peuple, ni nécessairement chez un peuple particulier pendant son histoire. Dans ce sens, l’architecture apparaît dans une (...)


  • De l’Iran à la Chine : un Art-Paysage

    Zeinab Golestâni, Zohreh Golestâni N° 114, mai 2015

    Depuis des siècles, le cadre paysager, cette structure fondamentale de la perception humaine, se manifeste dans la vie et la culture humaines. Cette notion qui fait référence, par définition, à un espace perçu, est liée à un certain point de vue et correspond à une étendue de pays qui s’offre au regard de l’observateur. Léo Spitzer y voit une unité indissoluble dans laquelle l’homme et la nature sont intégrés. La perception de ce produit de la rencontre entre l’homme et le monde est pour Gibson une (...)


  • Les vitraux et leur symbolique en Iran : l’univers imaginaire des secrets

    Zeinab Golestâni, Zohreh Golestâni N° 111, février 2015

    Faisant le pont entre le ciel et la terre, l’homme et le monde, la matière et le sens, l’art et l’architecture de l’islam cherchent à imiter le céleste. La mimesis se définit, dans les pensées musulmanes d’inspiration néo-platonicienne et hindoue, comme la manifestation de réalités transcendantes au travers de formes choisies par des artistes et architectes afin de refléter des significations spirituelles. Ainsi, la terre devient le miroir du ciel et la forme, celui du sens. Dans cette vision, l’homme, (...)