Atefeh Ghafouri

5 articles

  • Regard sur la cuisine azérie et les sofreh spécifiques de Tabriz

    Atefeh Ghafouri, Zahrâ Fallâh Shâhroudi N° 98, janvier 2014

    Les femmes de Tabriz connaissent différents moyens pour réaliser leurs souhaits. L’étalage des nappes d’offrandes (sofreh) dans les maisons est l’un de ces moyens. La coutume des sofreh, pratiquée partout en Iran, l’est différemment selon les régions. Nous nous proposons dans cet article de voir les sofreh de Tabriz.
    Les renseignements présentés dans cette recherche ont été recueillis à la suite d’entretiens réalisés avec des femmes originaires de Tabriz, et dont les noms et les âges sont précisés (...)


  • Heydar Bâbâ, le chef-d’œuvre de Shahriyâr

    Atefeh Ghafouri N° 55, juin 2010

    Heydar Bâbâye Salâm (Salut à Heydar Baba) est le chef-d’œuvre de Mohammad Hossein Behdjat Tabrizi dont le nom de plume est Shahriyâr. Ce poète contemporain d’origine azéri a composé beaucoup de poèmes en persan et azéri, mais Heydar Bâbâya Salam est demeuré son ouvrage le plus connu et apprécié. Ce poème contient deux sections dont la première a été composée de 1951 à 1953.


  • Mohammad Bahman Beigi, fondateur du système éducatif nomade en Iran

    Atefeh Ghafouri N° 54, mai 2010

    Mohammad Bahman Beigi est né en 1920 dans la tribu des Qâshqâ’i, dans le clan Amaleh, branche de Bahman Beiglou, famille de Mahmoud Khân-e-Kalântar [1], lors de migration.

    Il raconte en ces termes l’histoire de sa naissance : « Je suis né dans une tente noire ; ce jour-là, on garda une jument loin de son poulain afin qu’elle hennisse. En ces moments-là, les démons, effrayés par le hennissement des chevaux, s’éloignaient. Lorsqu’on comprit que je n’étais pas - Dieu merci - une fille mais un garçon, mon père tira en l’air. » [2]


  • Abbâs Haghighi, poète kurde contemporain*

    Atefeh Ghafouri N° 52, mars 2010

    Abbâs Haghighi, fils d’Ali Pacha, naquit en 1902 dans le village de Mardjânâbâd, près de la ville de Mahâbâd. Son père était un Khân et chef de la famille des Dehbokrie. Sa mère connaissait beaucoup de poèmes car leur maison était toujours un lieu de réunion d’intellectuels et de poètes. L’enfance de Haghighi fut mouvementée. En raison de conflits tribaux, sa famille émigra alors qu’il était encore enfant à Saghez. C’était avant la Première Guerre mondiale. A Saghez, il fut envoyé à l’école traditionnelle (...)


  • Le voyage des contes :
    Etudes croisées de "Blanche Neige"-"Anâr Khâtoun" et du "Chat Botté"-"Le Renard et le Meunier"

    Atefeh Ghafouri N° 43, juin 2009

    Les contes ont toujours servi à endormir les enfants mais ce n’était pas leur unique fonction. Les histoires peuvent également servir à travestir la réalité, à rendre possible l’impossible. Elles permettent de s’évader de la vie réelle, en donnant accès aux dieux et aux créatures surnaturelles telles que les fées et les monstres. Les contes ont aussi une importante dimension pédagogique.
    En tant que mémoire culturelle d’un peuple, les contes folkloriques constituent une source très riche pour les (...)


Notes

[1Kalântar est le terme qu’on utilise pour désigner le chef d’une tribu.

[2Youssefi, Amrollâh, Modir-e-Kol-e-Afsânehi (Le légendaire PDG), Editions Takht-e Jamshid, Shirâz, 1383, p. 10.