Somayeh Dehghân Fârsi

7 articles

  • L’étude des aspects sociaux de l’ouvrage
    Les os de porc et les mains du lépreux*
    de Mostafâ Mastour du point du vue sociocritique de
    Georges Lukács et Lucien Goldman

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 95, octobre 2013

    La littérature et la société sont deux éléments inséparables qui influent l’un sur l’autre. Mais selon quelles modalités s’exercent ces influences réciproques ? Cette question a attiré l’attention de différents théoriciens et penseurs. Parmi eux, Lucien Goldman et Georges Lukács occupent une place à part. Ils défendent l’idée selon laquelle la littérature est un miroir qui reflète la société. C’est en se basant sur cette idée que nous allons étudier la façon dont le roman Les os de porc et les mains du lépreux (...)


  • Le satanisme dans Là-bas de
    Joris-Karl Huysmans

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 90, mai 2013

    Outre le chef-d’œuvre de Joris-Karl Huysmans intitulé A Rebours, Là-bas est l’un des meilleurs ouvrages des années 1890. En 1891, quand Huysmans écrit Là-bas, il est au faîte de sa célébrité à la suite de la publication de son étrange A rebours. Nous retrouvons d’ailleurs l’étrangeté des personnages de Là-bas, Durtal et Des Hermies, chez Des Esseintes d’A Rebours.
    D’un point de vue littéraire, Là-bas est la suite d’A Rebours : un coup esthétique au naturalisme. Cela apparaît dès les premières pages de Là-bas (...)


  • Regard sur Je ne suis pas un moineau de Mostafâ Mastour

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 89, avril 2013

    Chercheur, traducteur, poète et écrivain, Mostafâ Mastour est né en 1964 à Ahvâz. Sa carrière littéraire commence en 1990 lorsqu’il publie sa première nouvelle publiée dans la revue Kiyân. En 2002, il traduit également des écrits de Raymond Carver, dont Des Enveloppes et La Distance. Aujourd’hui, avec plus d’une douzaine de nouvelles et romans, il est l’un des écrivains majeurs de la littérature persane contemporaine. Sa préoccupation principale est de dépeindre la douleur humaine et de contribuer à la (...)


  • Serment

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 87, février 2013

    Sur les années blanches de mon enfance
    Sur le parfum gracieux de la pluie
    Sur la terre des allées
    Je jure
    Que je suis loin de la blancheur foncée du souvenir
    Que je répugne à l’ambiance de questions et de philosophie
    Sur la brillance des rayons lumineux du soleil
    Sur le roucoulement matinal incessant du pigeon
    Je jure
    Que mon corps est fatigué de ce chemin long
    Et mon cœur de l’insistance immotivée
    Pour comprendre la rose
    Pour rêver
    Sur tous les termes d’une poésie
    Qui va à l’autel (...)


  • La magie flaubertienne :
    De la Légende dorée de Voragine à La Légende de Saint Julien l’Hospitalier

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 71, octobre 2011

    La Légende de saint Julien l’Hospitalier est le deuxième des Trois Contes de Gustave Flaubert, ouvrage publié en 1877. Comme son titre l’indique, ce recueil se compose de trois récits qui abordent notamment le thème de la sainteté. Un cœur simple se déroule à l’époque de l’auteur, La Légende de Saint Julien au Moyen Age et le dernier, Hérodias, au début du christianisme.
    La rédaction et l’élaboration de La Légende durèrent à peu près six mois (de septembre 1875 à février 1876) pendant lesquels Flaubert se (...)


  • L’image de la femme dansLeyli est le nom de toutes les filles de la terre d’Erfân Nazar Ahâri

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 70, septembre 2011

    Ecrivaine et poète de littérature pour enfants et adolescents, Erfân Nazar Ahâri est née en 1974 à Téhéran. Auteur de cinq livres de recherche sur des thèmes tels que l’amour, la justice, l’oppression, la valeur de la vie ou la question de la vie et la mort, elle a commencé sa carrière en tant que chercheur. Aujourd’hui, avec plus de quatorze recueils de poèmes et de nouvelles, elle est désormais l’un des noms importants de la littérature persane contemporaine.
    Son livre intitulé Leyli nâm-e tamâm-e (...)


  • L’autofiction doubrovskyenne à travers Enfance de Nathalie Sarraute

    Somayeh Dehghân Fârsi N° 66, mai 2011

    « Je suis à peine, je suis un être fictif. J’écris mon autofiction. »
    Serge Doubrovsky
    Souvent, Enfance de Nathalie Sarraute est considérée comme une autobiographie. Pourtant, Sarraute a réussi dans cet ouvrage à prendre ses distances avec ce genre littéraire. Ainsi, on peut y retrouver les traits de l’autofiction doubrovskyenne. D’autre part, l’étude des facteurs qui ont poussé Doubrovsky et Sarraute à choisir cette écriture est intéressante. Regard bref surEnfance
    En lisant l’incipit de Enfance, une (...)