N° 110, janvier 2015

La vision différente de Habib Ahmadzâdeh sur la guerre
dans son œuvre Dâstân-hâye shahr-e djangi (Histoires de la ville en guerre)


Hamideh Haghighatmanesh


Sur le verso de la couverture des Histoires de la ville en guerre, trois critiques de cet ouvrage permettent de saisir les différentes dimensions de la pensée de son auteur, ainsi que l’attention particulière dont a été l’objet cette œuvre consacrée à la guerre. La première est celle du célèbre poète iranien Manouchehr Atashi : "Notre littérature de guerre se limite à huit ans de guerre imposée (et à une défense vraiment sacrée)… Dans les Histoires de la ville guerrière, outre la technique d’écriture, le point fondamental qui a attiré mon attention est l’intelligence de la vision adoptée ainsi que son élévation." La seconde est l’opinion du critique littéraire Mohammad-Rezâ Aslâni : "Ahmadzâdeh, de par la vision différente qu’il adopte dans chaque histoire, montre à quel point les sujets de guerre sont susceptibles de nombreuses adaptations et comment on peut y dresser le portrait de divers aspects de la vie humaine." Enfin la troisième critique est celle du réalisateur Parviz Kimiâvi : "Votre histoire "Par-e oghâb" (Plume de l’aigle) [1] est en fait une réponse à l’idéologie de ces années-là, et peut-être à celle de certains positionnements des intellectuels d’aujourd’hui ; car cette fois, c’est la mitraillette qui se tient à la place de la caméra, mais avec un but humain, de l’abnégation, une grande générosité et du dévouement."

Habib Ahmadzâdeh

***

Romancier, documentariste, scénariste, assistant-réalisateur et chercheur, Habib Ahmadzâdeh est né en 1964 à Abâdân au sein d’une famille originaire de Boushehr mais ayant immigré à Abâdân au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1980, à la suite du déclenchement de la guerre Iran-Irak, il abandonne ses études, pour se réinscrire en 1998 dans un cursus d’écriture de scénarios. Il obtient suite à cela un master en littérature dramatique à l’Université de Téhéran et s’inscrit ensuite en doctorat dans le domaine artistique. Originaire du sud de l’Iran, il connaît bien les habitants et coutumes de cette région. Suivant de près les événements liés à la guerre et y participant - il a été pendant quelque temps capitaine de navire dans le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran -, il connaît bien l’ambiance du front et utilise son expérience dans ses œuvres. Ahmadzâdeh a également recours à un humour noir pour exprimer certaines vérités ; et en faisant appel à de nombreuses descriptions réalistes, il dépeint avec précision l’ambiance cruelle et violente de la guerre.

La guerre Iran-Irak constitue le sujet de la plupart de ses œuvres, dans le cadre d’histoires et de points de vue différents. Autrement dit, ce qui distingue ses œuvres de celles des autres auteurs abordant ce sujet est sa manière de raconter autrement la guerre. Il insiste avant tout sur les hommes ainsi que sur leur égalité du point de vue de l’individualité, de leur situation et de leurs conditions dans les deux parties de la guerre. Par conséquent, Ahmadzâdeh cherche à créer des personnages incarnant "l’homme" et une ambiance où règne l’humanité ; des hommes qui, malgré la guerre qui les a mis face à face, choisissent de vivre sur la base commune de leur humanité.

Ahmadzâdeh a remporté de nombreux prix. La majorité de ses œuvres ont été publiées à plusieurs reprises et traduites en plusieurs langues : Dâstân-hâye shahr-e djangi (Histoires de la ville en guerre) a été traduit en anglais par Paul Sprachman et en français par Christophe Balaے. En Iran, cet ouvrage a obtenu le premier prix Defâ-e moghaddas (Défense sacrée) en 1999 et a été jusqu’ici réédité à près de vingt reprises. Sa seconde œuvre romanesque, Shatrandj bâ mâshin-e ghiâmat (Echecs avec la machine du Jugement Dernier), a été traduite en anglais, en arabe et en albanais, et a remporté les prix littéraires Shahid Habib Ghanipour et Ispahan. Les nouvelles Naneh (Mémé) et Enteghâm (La vengeance) ont aussi été traduites en arabe, en anglais et en français.

Outre ses activités d’écriture [2], Ahmadzâdeh mène également des activités de recherche dans le domaine littéraire, écrit des scripts de cinéma, et entretient une correspondance avec des groupes pacifistes américains. Le film Goft-o-gou bâ sâyeh (Dialogue avec l’ombre) réalisé par Khosro Sinâee et abordant la vie de Sâdegh Hedâyat, est le fruit d’une recherche de sept ans d’Ahmadzâdeh sur la vie et l’œuvre de cet écrivain. S’il apprécie cette collaboration avec le milieu du cinéma, selon Ahmadzâdeh, "le livre est plus complet. On ne peut faire contenir beaucoup de choses dans un film." [3] Il a également collaboré à l’écriture de scénario des films Tchatri barâye kârgardân (Un parapluie pour le réalisateur) réalisé par Parviz Sheykh Tâdi et Otobous-e shab (Bus de nuit) réalisé par Kioumars Pour-Ahmad, qui sont empruntés à son propre ouvrage Histoires de la ville guerrière. [4]

Dans le domaine littéraire et parmi l’ensemble de ses œuvres, Histoires de la ville en guerre est celle qui a à la fois rencontré le plus grand succès et a été l’une des œuvres littéraires de guerre la plus discutée. Elle comprend sept histoires : dont "Par-e oghâb" (La plume de l’aigle), "Havâpeymâ" (L’avion), "Tchatri barâye kârgardân" (Un parapluie pour le réalisateur), "Si-o-noh-o yek asir" (Trente-neuf et un prisonniers), "Farâr-e mard-e djangi" (Fuite de l’homme guerrier), "Nâmeh-i be khânevâdeh-ye Sa’d" (Lettre adressée à la famille Sa’d), "Agar daryâgholi naboud" (Si Daryâgholi n’existait pas) et le texte d’une lettre de l’auteur au capitaine américain Will Rogers et aux officiers de la Marine des Etats-Unis intitulé "Sangini-ye in bâr râ tâ âkhar-e omr bar doush khâham keshid" (Je subirai la lourdeur de cette charge jusqu’à mes derniers jours). Enfin, les récentes éditions de l’ouvrage incluent également la réponse de certains officiers et une annexe en anglais consacrée à ces correspondances.

Avec cette œuvre, l’auteur montre qu’il attache de l’importance à la forme et aux techniques de l’écriture romanesque. Les histoires de ce livre appartiennent au genre réaliste et de guerre, et comprennent de nombreux non-dits et "non-écrits" de l’histoire de huit ans de "défense sacrée" invitant le lecteur au réveil et à la réflexion.

Couverture de Dâstân-hâye shahr-e djangi (Histoires de la ville en guerre)

"Par-e oghâb" (La plume de l’aigle) est la première nouvelle de cette œuvre. Le titre fait allusion à l’aigle figurant sur l’ancien drapeau irakien. Ses plumes tombées symbolisent les balles inutilisées que les combattants iraniens ramassaient pour lancer vers l’ennemi - trois balles pour chaque soldat ennemi : "Si tu arrives à la première balle, regarde-la attentivement ! Que vois-tu ? Oui, l’une de vos propres balles… Ne te trompe pas... Nous ne vous l’avons pas pris comme butin. Regarde plus attentivement ! C’est l’une des dizaines de balles que vous avez fait tomber sur nous, et c’est l’une des rares qui n’explose pas chaque jour (…) Au fait, le sigle de votre drapeau, c’est l’aigle ! Peut-être le même aigle célèbre qui avait cru qu’aujourd’hui, toute notre ville et tout notre territoire seraient sous ses ailes. Mais nous, de l’autre côté de la rivière, nous avons une histoire connue à propos d’un aigle atteint par une flèche… On dit qu’en regardant bien, il vit sa propre plume dans la flèche… Il dit donc : de quoi nous plaignons-nous ? Car ce qui nous arrive vient de nous-mêmes…" (p. 13)

Cette histoire est en réalité le monologue d’un garde iranien, le narrateur, qui surveille un soldat ennemi avec ses jumelles et cherche à le tuer au moment propice. Il a soif de vengeance suite à l’attaque de sa ville par l’ennemi et au martyre d’un nombre important de ses concitoyens. Malgré son hostilité vis-à-vis de l’ennemi, tout au long de sa garde, le soldat iranien est peu à peu envahi par un sentiment d’humanité et de pitié. Au terme d’un long suspense, le moment propice au meurtre de l’ennemi survient, mais le garde renonce finalement à le tuer et le laisse s’enfuir. L’histoire aborde de manière profonde les sentiments d’humanité ressentis par les deux parties ; sentiments de haine mêlés avec un sens de la responsabilité vis-à-vis de son territoire et de son peuple. Bien que reconnaissant le caractère fondé de la "défense sacrée" de l’Iran contre l’agression de l’Irak et soulignant son caractère épique dans l’ensemble de ses nouvelles, l’auteur insiste en même temps sur le fait que toute guerre a un visage laid, un visage dont les traits sont la mort, la terreur et la destruction. En résumé, Par-e oghâb dépeint la tragédie d’une génération habitée par la paix et la générosité, mais qui dut se résoudre à pointer ses armes vers des hommes déguisés en ennemis pour défendre sa terre et son honneur. Après avoir lu la traduction anglaise de cette nouvelle, le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky a admiré l’intelligence de l’auteur du fait de la puissance de son histoire, et pour avoir publié cette nouvelle sur des sites internet à l’époque des événements de Gaza. [5]

De façon générale, la principale caractéristique de l’œuvre d’Ahmadzâdeh est sa vision particulière de la guerre, basée sur l’adoption d’un point de vue relativement neutre selon lequel la guerre peut constituer un lieu d’élévation de l’homme dans l’histoire, quel que soit son camp. Du fait de sa présence au front, l’auteur plonge son lecteur dans l’ambiance réelle de la guerre et exprime parfois sa compassion envers le soldat des forces de l’ennemi, comme c’est le cas dans Par-e oghâb mais aussi Nâmeh-i be khânevâdeh-ye Sa’d (Lettre adressée à la famille Sa’d) dont nous parlerons par la suite. De façon plus générale, dans le cadre d’histoires très réalistes se profilent une pensée, une réflexion et une sagesse intemporelles.

La nouvelle suivante, Havâpeymâ (L’avion), fait allusion à l’attaque irakienne au cyanure dans la ville de Halabtcheh ayant abouti à la mort catastrophique de la population de cette région d’Iran. Le narrateur est un soldat iranien qui passe un jour par une ville dont les gens sont immobiles et desséchés à cause du bombardement chimique. En voyant les avions irakiens, le narrateur se souvient des rêves de son enfance, rêve de posséder un petit avion qu’il avait vu dans la vitrine d’un magasin de jouets mais qui n’était pas à vendre. Il avait alors souhaité que pour une heure, l’ensemble de la population de la ville devienne immobile, et ce pour qu’il puisse prendre son jouet favori de la vitrine du magasin sans que personne ne s’en aperçoive. "Les rues et avenues étaient remplies de gens devenus ainsi immobiles… Une aspiration, une expiration… et le cyanure faisant éclater toutes les alvéoles du poumon… et puis une goutte de sang qui avait coulé sur le côté de la lèvre (…) En passant par le marché, je suis resté bouche bée. J’ai vu, derrière le bureau d’un marchand de jouets, le vendeur s’appuyer contre la chaise, les yeux ouverts, regardant dehors, tout sec. A un moment m’est venue à l’esprit cette idée étrange que peut-être, un enfant kurde avait également souhaité dans cette ville que le temps d’une inspiration, tout le monde reste immobile... Ne ris pas, ça ne me semblait pas du tout ridicule à ce moment-là. Mais dans la ville, personne n’était resté vivant ; aucun enfant, même s’il avait prié, n’aurait pu voir son souhait se réaliser…"(p. 32)

Plusieurs nouvelles de ce livre sont narrées selon la forme du récit et du souvenir. C’est notamment le cas de Tchatri barâye kârgardân (Un parapluie pour le réalisateur) dont le principal protagoniste est un combattant désireux de produire des films de guerre et qui considère le front comme le meilleur endroit pour réaliser ses œuvres. Il rejoint le narrateur de la nouvelle au front, ce dernier lui apprenant à monter la garde. Il ne prête néanmoins aucune attention aux conseils qu’on lui prodigue et ne pense qu’à son film, ce qui suscite la colère du narrateur. Ne quittant pas sa caméra, il réussit finalement à réaliser un film de guerre de trois minutes. Ahmadzâdeh se focalise ici sur ces deux personnages qui, malgré leur divergence de pensée et de comportement, se rejoignent finalement à la fin sur une même idée. Ainsi, le narrateur reproche tout d’abord au réalisateur en herbe ses efforts pour réaliser un film au milieu d’une situation aussi sensible et au détriment de ses obligations. Cependant, après le martyre de son ami et en se souvenant de leurs souvenirs communs, il avoue finalement que "c’est le seul film de guerre de trois minutes au monde que j’aime." (p. 43) Cette nouvelle révèle également le savoir technique de son auteur dans le domaine de réalisation de films, des techniques de prises de vue, etc.

La nouvelle suivante, Si-o-noh-o yek asir (Trente-neuf et un prisonniers), raconte l’histoire d’un jeune combattant peu expérimenté ayant pour mission d’emmener et de livrer 39 prisonniers à l’arrière du front. Cependant, il est pris d’un cas de conscience et devient peu à peu lui-même prisonnier de ses tentations - d’où le titre de la nouvelle. Ainsi, le nombre mythique de quarante est atteint. L’histoire s’achève avec la remise des prisonniers aux autorités. Le personnage principal n’en est cependant pas véritablement bouleversé, et se demande à la fin dans quelle mesure ses actions sont fondées ou non sur un sentiment de devoir. La question reste sans réponse, laissant au lecteur la possibilité d’en trouver une ou du moins de réfléchir à la question.

La nouvelle suivante, Farâr-e mard-e djangi (Fuite de l’homme de guerre), est en quelque sorte une histoire d’amour où un combattant sacrifie son amour au profit de son ami sous prétexte que ce dernier mérite plus la bien-aimée, et ce alors que cette dernière le condamne à la fin de l’histoire pour cette décision.

Couverture de Shatrandj bâ mâshin-e ghiâmat (Echecs avec la machine du Jugement Dernier)

Nâmeh-i be khânevâdeh-ye Sa’d (Lettre adressée à la famille Sa’d) [6] est la lettre d’un combattant iranien à une famille irakienne dont le fils, qui était membre des forces spéciales de la garde du président de la république d’Irak, a été tué par les mêmes forces irakiennes alors qu’il tentait de déserter. Trouvant son cadavre, ce combattant iranien l’enterre. Ce n’est cependant que onze ans après cet enterrement que le secret de ce déserteur est révélé au combattant iranien. Il décida alors d’écrire une lettre à la famille du soldat irakien. Le récit donne une vision de la guerre teintée d’humour noir.

Agar Daryâgholi naboud (Si Daryâgholi n’existait pas) est la dernière nouvelle de ce livre, et retrace l’épopée véridique de Daryâgholi, un vieil homme à vélo qui pédale à perdre haleine et sur une longue distance pour pouvoir prévenir à temps les forces iraniennes de l’entrée de l’ennemi sur le territoire iranien. [7] Cette histoire vraie est écrite à la façon d’une ode déclamée : "Pédale Daryâgholi ! Cette nuit, une responsabilité lourde comme la montagne pèse sur tes épaules. Transmets-la à nos combattants ! Cette nuit, dans cette zone, personne n’a de prétention. Ton capital d’honnêteté t’a donné ce soir du fil à retordre. Toi et ton vélo avez été choisis. Laisse Dieu se vanter et dire aux anges : "Voyez-vous Mon indigente créature ?" (p. 92)

Dans la dernière partie du livre, on peut lire la lettre qu’Ahmadzâdeh écrit après être rentré d’une mission maritime, à Will Rogers ainsi qu’à 900 marins américains au sujet de leur attaque d’un airbus iranien en 1988 ayant tué 290 passagers, et la réponse de certains de ces officiers à cette lettre. Une sorte de dialogue d’inter-civilisations entre les guerriers de deux pays. Un dialogue attirant, qui donne une vue profonde au lecteur, sur cet événement.

Le thème principal de ces nouvelles est donc la guerre Iran-Irak ; chacune abordant ce sujet selon un aspect et un point de vue différent : celui d’un fusil qui s’apprête à tirer, d’un réalisateur, de soldats entretenant des liens d’amitié, d’enfants, d’un vieux cycliste à Abâdân… Bien que véhiculant des idées profondes, ces nouvelles sont également écrites dans un langage simple et non sophistiqué, avec l’usage de phrases courtes. Chaque nouvelle a son propre vocabulaire qui confère à la prose d’Ahmadzâdeh un rythme unique et en fait un écrivain singulier de la littérature de guerre.

Sources :
- Ahmadzâdeh, Habib, Dâstân-hâye shahr-e djangi (Histoires de la ville guerrière), Ed. Soureh-ye Mehr, Téhéran, 19e ed., 2011.
- Haghsheno, Farkhondeh, "Naghd-e ketâb-e Dâstân-hâye shahr-e djangi az Habib Ahmadzâdeh" (Critique du livre Histoires de la ville en guerre de Habib Ahmadzâdeh) in journal Keyhân, no 19436, 15/8/2009, p. 10.
- Haghipour, Rahmat, "Vâje-hâye bolourin dar Dâstân-hâye shahr-e djangi/ da’vat be marâsem-e bidâri" (Les mots cristallins dans les Histoires de la ville en guerre/ invitation aux cérémonies de réveil), in Pegâh Howzeh, no 253, date 2/5/2009, p. 34.

Notes

[1La première nouvelle des Histoires de la ville de guerre.

[2Parmi les autres activités d’Ahmadzâdeh, on peut citer la collaboration dans l’écriture du scénario de Revâyat-e segâneh (Triple narration), le premier épisode de Yek ârezou-ye koutchak (Un petit vœu) et le second épisode de Shoukhi-hâye Khodâ (Plaisanteries de Dieu), l’écriture du scénario de Pandjâh ghadam-e âkhar (Les cinquante derniers pas) et Anke daryâ miravad (Celui qui va à la mer), ou encore des conseils prodigués pour l’écriture du scénario pour le film Ajans-e shishei (Agence de verre). Il obtint également de nombreux prix dont celui du meilleur film de la Fête de la maison du cinéma (djashn-e khâneh-ye sinamâ) en 2003 pour la réalisation et la production du film documentaire Akhar tir-e Arash (La dernière flèche d’Arash), et le prix Simorgh-e bolourin pour le documentaire Behtarin mojassameh-ye donyâ (La meilleure statue du monde) en 2011. Il est également le réalisateur du documentaire Modj-e zendeh (La vague vivante). Il a également écrit plusieurs articles dont Che kasi Mohammad Mas’oud râ kosht ? (Qui a tué Mohammad Mas’oud ?) et Râh-e gereftan-e terorist-hâ in ast va na taskhir va takhrib-e bi natijeh-ye do keshvar (C’est le moyen pour attraper les terroristes, et non l’envahissement ou la destruction inutile de deux pays), ce dernier étant suivi de l’opinion de Noam Chomsky.

[4Otobus-e shab a obtenu la statue de la Fête de la Maison du cinéma (Djashn-e khâneh-ye sinamâ) comme le prix pour le scénario en 2004 et le prix du meilleur scénario de la Fête du cinéma de l’Iran (djashn-e sinamâ-ye Irân) en 2006.

[6Publié dans le magasine américain World Literature Today en novembre et décembre 2010. Il a obtenu le troisième prix de concours littéraire "Writingforge" en novembre 2010.

[7Voir la traduction de cette nouvelle publiée dans le no 100 (mars 2014) de La Revue de Téhéran.


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