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La nécessité de la connaissance de l’Imâm du Temps et les devoirs vis-à-vis de lui dans la pensée chiite
(2ème partie)
L’Imâm, à la fois dans sa dimension physique et métaphysique, occupe une place centrale de la spiritualité chiite. Le douzième d’entre eux, l’Imâm Al-Mahdi, y occupe une place particulière. Dans cette seconde partie, nous continuons à retracer l’importance de cette personnalité dans la conscience des chiites, en se basant essentiellement sur des hadiths (paroles du prophète Mohammad et des Imâms), ainsi que des extraits de ziyârat, qui sont des textes de prières chiites récités lors de visites pieuses à des sanctuaires de personnalités religieuses.
Selon l’Imâm Ali, premier Imâm des chiites, « le Sustentateur (l’Imâm Mahdi) parmi nous connaîtra une Occultation qui sera longue. C’est comme si j’étais avec les compagnons qui errent durant son Occultation comme errent des troupeaux de moutons à la recherche d’un pâturage qu’ils ne trouvent pas. Aussi, celui d’entre eux qui reste ferme dans sa religion et dont le cœur ne s’est pas durci à cause de la longueur de son occultation, sera avec moi au rang qui m’échoit le Jour du Jugement dernier. » Il a également conseillé : « Attendez le secours et ne désespérez pas de la Grâce d’Allah, car l’action la plus appréciée par Allah, le Noble et l’Élevé, est certainement l’attente du secours. » [1]
De nombreuses paroles à ce sujet sont également rapportées par les sources chiites. Ainsi, l’Imâm Sâdeq a dit : « Celui qui se réjouit d’être un compagnon du Sustentateur, qu’il attende et qu’il agisse avec piété et bonne morale en l’attendant. S’il meurt et que le Sustentateur se dresse après lui, il aura la même récompense que celui qui le connaîtra. Alors appliquez-vous et attendez. » [2] Il a aussi dit : « En effet, si je devais vivre et le voir (Al Mahdi) je serais son serviteur pour le reste de ma vie. » [3] De même, son petit-fils l’Imâm Javâd a dit : « En effet, l’Imâm Qâ’em fait partie de nous (des Ahl al-Bayt) et il est (le Mahdi) celui dont l’attente pendant son Occultation et l’obéissance lors de sa réapparition sont obligatoires, et il est le troisième de ma progéniture… » [4]
De surcroît, l’Imâm Ja’far Sâdeq a recommandé : « Pendant ce temps (durant l’Occultation ou le Ghaybat), attendez l’avènement (de l’Imâm) tous les matins et soirs. » [5]
Selon les différents hadiths, il n’existe aucun doute au sujet de la Parousie et de la réapparition de l’Imâm. Cette réapparition ira de pair avec la manifestation des secrets divins (asrâr-e elahi) cachés dans la lettre des Révélations et des prescriptions de la religion positive. Règne du ta’wil, cette parousie sera la libération de toutes les servitudes, et clôturera le cycle de l’Initiation alors que ces hautes connaissances auront atteint leur plénitude. La parousie du douzième Imâm marque l’achèvement de l’Homme intégral, Homme parfait ; elle révèle aussi ce qui est dit dans d’autres gnoses.
L’Imâm Sâdeq a dit : « La personne qui aimerait faire partie des compagnons du Qâ’em doit être en état d’attente (active) [intizâr] et doit accomplir toutes ses actions avec Wara’ [un niveau plus élevé que le taqwâ] et avec la plus belle étiquette ; à ce moment-là, cette personne sera considérée comme étant dans l’état d’une véritable attente (intizâr). Ensuite, si une telle personne meurt avant la réapparition du Qâ’em, elle recevra la même récompense que celle qui est témoin de son avènement. » [6]
Chaque chiite a donc pour mission personnelle d’organiser son existence, mais aussi de préparer la société à sa réapparition, selon l’idée que celui qui attend un réformateur doit être lui-même un réformateur. Il faut dès lors que l’ensemble des activités du croyant soit effectué à l’horizon de cet objectif. Cette dimension est affirmée dans de nombreuses invocations chiites : "…Renforce-nous dans notre obéissance à lui, raffermis-nous dans notre conformité à lui, assure-nous dans notre suivi vis-à-vis de lui, place-nous dans son parti, parmi ceux qui se dressent selon son ordre, les patients à son égard, ceux qui recherchent Ta Satisfaction en suivant ses conseils, jusqu’à ce que nous soyons ressuscités le Jour du Jugement Dernier parmi ses partisans, ses aides, ceux qui renforcent son pouvoir ! Mon Dieu, rends cela pour nous exempt de tout doute, ambiguïté, ostentation et recherche de renommée, jusqu’à ne compter sur personne d’autre que Toi, par lui, et ne rechercher par lui que Ta face, jusqu’à nous faire accéder à sa place, nous placer au Paradis avec lui, nous préserver de la lassitude, de la paresse, de la langueur. Place-nous parmi ceux que Tu secours par lui pour Ta Religion, que Tu renforces par lui la victoire de Ton Wali !" [7]
D’autres paroles, qui font écho au désir des partisans de l’Imâm de quitter ce monde en état de « suiveur ». Ainsi, l’Imâm Sâdeq a dit : "La personne, parmi vous, qui meurt alors qu’elle attendait cet ordre [l’avènement de L’Imâm Mahdi] est semblable à une personne qui est avec l’Imâm dans sa tente… ou plutôt comme celle qui combat à ses côtés avec son épée…. Non, par Allah, elle serait plutôt comme celle qui tomberait en martyr aux côtés du Messager d’Allah. » [8] Par ailleurs, l’Imâm Sâdeq recommande aux croyants : « Chacun d’entre vous doit préparer (ses armes) pour la réapparition de Qâ’em (que la Paix soit sur lui) même si elles sont (aussi petites) qu’une flèche car lorsqu’Allah le Très Haut sait qu’une personne a cette intention, Il lui accorde une plus longue vie. » [9] L’Imâm Sajjad a aussi dit : « En effet, les gens qui vivent durant la période de son occultation (ghaybat), qui croient fermement en l’Imâmat du Douzième Imâm et qui attendent son avènement sont les meilleures personnes de tous les temps puisqu’Allah - le Très Elevé - leur a accordé l’intelligence, la compréhension et la connaissance nécessaires leur permettant de vivre pendant la période de l’occultation comme s’ils vivaient à l’époque de son avènement. » [10]
De nombreuses paroles du prophète Mohammad lui-même ont été rapportées concernant la naissance et le rôle futur du Douzième Imâm. Il a ainsi prédit : « Un groupe de personnes s’élèvera de l’Est et préparera le terrain pour le gouvernement de l’Imâm Mahdi. » [11]
Selon les sources chiites, il a par ailleurs affirmé : « L’heure convenue (du Jour de la Résurrection) n’arrivera pas jusqu’à ce qu’un des nôtres (Ahl al-Bayt) se lèvera avec la vérité et fera sa réapparition [Imâm Mahdi], et cela s’accomplira quand Allah le permettra. Ainsi, celui qui lui obéit sera sauvé et celui qui s’oppose à lui sera détruit… » [12] Dans le même sillage, il a aussi déclaré : « S’il ne restait à ce monde qu’un seul jour de durée, Dieu allongerait ce jour pour y susciter un homme de ma descendance dont le nom sera mon nom et le surnom mon surnom ; il remplira la Terre de paix et de justice, comme elle est aujourd’hui remplie de violence et de tyrannie. » [13]
L’Imâm Mahdi a lui-même validé l’existence d’un tel corpus de paroles de ses ancêtres, en écrivant la lettre suivante, signée de sa main, à Esshâq ibn Ya’qûb : « Concernant les événements qui surviennent, référez-vous aux rapporteurs de nos hadiths, car ils sont mon argument auprès de vous, et je suis l’Argument d’Allah auprès d’eux. » L’Imâm Bâqer dit : « …En effet, il (l’Imâm Mahdi) viendra et je jure par Allah qu’il y aura un peu plus de 313 personnes avec lui dont 50 femmes, parmi eux, qui se rassembleront tous à La Mecque (pour lui venir en aide)… » [14]
Selon le verset 5 de la sourate Qassas, « Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants, et en faire les héritiers ». Ces « faibles » sont donc appelés à devenir des dirigeants et héritiers de la Terre.
Par ailleurs, le prophète Mohammad annonce en ces termes l’avènement du l’Imâm attendu : « Les gens du Ciel et de la Terre le connaîtront ; le Ciel ne gardera pas une seule goutte de ses eaux sans la répandre en une pluie bienfaisante, et la Terre ne laissera pas une seule de ses végétations sans la faire germer et croître, si bien que les vivants d’alors souhaiteront la résurrection des morts ». Elle sera l’œuvre préparée par l’Imâm assisté de ses compagnons, et cette œuvre, il l’a d’ores et déjà commencée via ceux qui, de génération en génération, sont les « compagnons de l’Imâm caché. » [15]
De façon similaire, selon l’Imâm Ali, « Quand notre Qâ’em réapparaîtra, les cieux feront descendre leur pluie, la Terre élèvera ses productions, la haine disparaîtra des cœurs des serviteurs, les bêtes et animaux sauvages vivront [en paix] les uns avec les autres et ne s’enfuiront pas affolés, [et la vie sera telle que] si une femme souhaitera marcher de l’Irak vers le Sham (Syrie), chacun de ses pas se posera sur de l’herbe verte et dense ; elle pourra exhiber ses ornements (bijoux etc.) [et pas une seule personne n’essayera de les lui voler] – aucun animal ne l’attaquera ; de même, elle n’aura aucune crainte [des bêtes sauvages]. » [16] Le huitième Imâm des chiites, l’Imâm Rezâ, a par ailleurs annoncé : « Quand il (l’Imâm Mahdi) fera sa réapparition, la Terre émettra l’illumination céleste de son Seigneur et la balance de la justice sera positionnée au sein de l’humanité de telle manière que pas une seule personne n’en opprimera une autre… » [17]
Une longue invocation chiite fait également état de la nature des espoirs des croyants chiites suscités par son retour : "Mon Dieu, répare par lui ce qui est fêlé, raccommode par lui ce qui est fissuré, fais mourir par lui le despote, fais apparaître par lui la Justice, par la terre par la longueur de sa présence, tue par lui les tyrans de l’incroyance, ses piliers, ses supports, romps par lui les têtes de l’égarement, ceux qui élaborent des hérésies, ceux qui font mourir la sunna et renforcent le faux, abaisse par lui les tyrans, fais périr par lui les incroyants et l’ensemble des athées, dans les contrées orientales et occidentales de la terre, dans ses terres et ses mers, dans les plaines et ses montagnes, jusqu’à ne laisser aucun habitant dans leurs maisons, et jusqu’à ce qu’il ne reste pour eux aucun vestige ! Mon Dieu, purifie d’eux Ton pays, guéris d’eux Tes serviteurs, renforce par lui les croyants, fais vivre par lui les sunnas des Messagers et le Jugement effacé des Prophètes, renouvelle par lui ce qui a été effacé de Ta Religion et ce qui a été remplacé de Ton Jugement, jusqu’à ramener Ta Religion par lui, de ses mains, nouvelle, pleine de vigueur, pure, juste, ne contenant aucune déformation ni hérésie, et jusqu’à éclairer par Sa Justice, l’obscurité de l’injustice, éteindre par lui les feux de l’incroyance, clarifier par lui les imbroglios de la Vérité et les [choses] ignorées de la Justice, car il est Ton serviteur que Tu T’es réservé pour Toi-même, que Tu as choisi pour Ton Mystère, que Tu as immunisé des péchés, que Tu as exempté de défauts. Que Tu as purifié de la souillure, que Tu as préservé des impuretés !… car il est le Guide, le Bien-dirigé, le Pur, le Pieux, l’Immaculé, le Satisfait, le Pur !" [18]
De même, l’Imâm Bâqer a décrit en ces termes son retour : "Quand notre Qâ’em réapparaîtra, il posera sa main sur les têtes des serviteurs, et leurs esprits fusionneront, et leurs caractères se perfectionneront. » [19] L’Imâm Sâdeq évoque aussi l’événement suivant : "Le Savoir est contenu dans 27 lettres (parties) et tout ce que les (précédents) Messagers ont apporté correspondait simplement à deux de ces lettres, jusqu’au jour (où l’Imâm Mahdi fera sa réapparition), les gens n’acquerront le savoir que de ces deux lettres. Ainsi, quand notre Qâ’em arrivera, il apportera avec lui les vingt-cinq lettres restantes (du savoir) et les partagera parmi les gens. Il les ajoutera aux deux lettres (parties) précédentes, de telle sorte qu’il leur aura transmis les vingt-sept lettres (du savoir). »" [20]
L’Imâm Rezâ annonce aussi : "Quand l’Imâm Mahdi fera sa réapparition, la Terre émettra l’illumination céleste de son Seigneur et la balance de la justice sera positionnée au sein de l’humanité de telle manière que pas une seule personne n’en opprimera une autre…" [21] L’Imâm Ali évoque également l’événement suivant : "Quand notre Sustentateur se dressera, il n’y aura personne portant une allégeance à son cou. C’est pourquoi, sa naissance sera dissimulée et sa personne occultée." [22]
De nombreuses autres paroles peuvent être citées, dont voici quelques exemples. Selon l’Imâm Ja’far Sâdeq : « Quand le Qâ’em fera sa réapparition, il ne restera plus aucun endroit sur la terre où l’appel au témoignage n’aura pas été prononcé : « Il n’y a de dieu que Dieu, Seul Qui mérite Adoration, et Mohammad est, certes, le Messager d’Allah. » [23] Selon l’Imâm Sajjâd, « Quand notre Imâm fera son apparition, Allah le Noble et Le Glorieux enlèvera toutes les maladies de nos « chiites » (disciples) et rendra leurs cœurs [aussi fermes] que des morceaux de fer. Il rendra la force physique d’un homme égale à celle de quarante hommes, ils règneront sur la Terre entière et seront ses souverains. » [24] De même, l’Imâm Bâqer évoque que "Quand le Qâ’em des Ahl al-Bayt fera sa réapparition, il séparera (les riches) avec équité et fera preuve de justice parmi les gens. Ainsi, quiconque lui obéira aura obéi à Allah, et celui qui s’opposera à lui se sera opposé à Allah. En effet, l’Imâm Mahdi (littéralement : « le bien guidé ») a été nommé ainsi car il guidera vers les affaires cachées." [25] Il explique aussi que « … Quand le Qâ’em réapparaîtra, à cette époque-là, l’amitié et l’unité seront établies à un tel degré qu’une personne pourra mettre sa main dans la poche de son frère Croyant et pourra prendre tout ce dont il a besoin sans que son frère ne l’en empêche ! » [26] Ailleurs, il souligne : "Quand le Qâ’em réapparaîtra, la richesse sera distribuée parmi les gens d’une manière si équitable qu’aucune personne n’aura besoin de zakat." [27] Il précise aussi : "Durant la période du gouvernement de l’Imâm du Temps, la sagesse sera dispensée parmi les gens de telle manière qu’une femme assise dans sa maison sera capable de prononcer un jugement par le Livre d’Allah le Très Haut et la tradition du Messager d’Allah - que les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille." [28] De façon similaire le premier Imâm, l’Imâm Ali a souligné : « (Lorsque) l’Imâm Mahdi fera son apparition, ceux qui suivaient les bas désirs seront conduits vers la guidance d’Allah ; de même, les pensées et opinions des gens seront conformes au Saint Coran, tandis que, précédemment, les gens conformaient le Saint Coran à leurs propres pensées et opinions. » [29]
L’Imâm Mahdi a lui-même dit : « Si nos partisans avaient le cœur rassemblé dans leur acquittement de leur engagement, la prospérité n’aurait pas tardé à venir à eux par notre rencontre, et la félicité aurait accouru vers eux lorsque nous aurions vu leur juste connaissance et leur sincérité. Ce qui nous éloigne d’eux n’est autre que ce que nous détestons et que nous n’affectionnons pas de leur part. Dieu est Celui qui est appelé au secours, Celui sur Qui nous comptons ! Quel Bon Délégataire et que Ses Prières soient sur notre Maître l’annonciateur et l’avertisseur, Mohammad et sa famille pure ! »" [30]
Dans ce sillage, de nombreuses invocations chiites expriment le désir et le souhait de figurer parmi les compagnons de l’Imâm : "…Place-nous dans son parti, ceux qui se dressent selon son ordre, les patients avec lui, ceux qui recherchent Ta Satisfaction en suivant ses conseils, jusqu’à nous ressusciter le Jour du Jugement Dernier parmi ses partisans, ses aides, ceux qui renforcent son pouvoir !… jusqu’à ne compter sur personne d’autre que Toi, par lui, et ne rechercher par lui que Ta face, jusqu’à nous faire accéder à sa place, nous placer au Paradis avec lui, nous préserver de la lassitude, de la paresse, de la langueur. Place-nous parmi ceux que Tu secoures par lui pour Ta Religion et que Tu renforces par lui la victoire de Ton Wali !" [31]
Selon l’idée du chiisme, l’Imâm ou le wali est guide (hâdi) et initiateur. En tant que guide (hâdi, mahdi) pour les hommes, il est guidé lui-même par Dieu. Cette qualification de guide et de guidé appartient aux Douze Imâms du chiisme duodécimain, car ils forment une seule et même réalité (haqiqat). Ils sont créés d’une même lumière, celle de Dieu. Cet ensemble forme un plérôme ; c’est par son essence que l’Imâmat ou la Wilâyat forme avec la mission prophétique une réalité unique. Selon les différents hadiths chiites évoquant la thématique selon laquelle la continuation de la vie du monde terrestre dépend de l’existence de l’Imâm, la Preuve de Dieu est l’Homme Parfait.
La centralité de l’Imâm dans le chiisme se reflète dans cette parole de l’Imâm Sâdeq : "Si l’Imâm était absent de la Terre une seule heure, elle frémirait de vagues qui emporteraient ses habitants comme la mer emporte dans ses vagues les êtres qui l’habitent." [32]
Pour le croyant, la connaissance de l’Imâm rejoint celle de sa propre perfection et de la voie permettant de l’atteindre. Dans le chiisme, non seulement l’Imâm montre la voie droite, mais il prend aussi la main du disciple et le fait arriver au but, à la proximité de Dieu. Après la connaissance de l’Imâm du temps, le chiite se doit d’assumer des responsabilités liées à cette connaissance, dont la principale est de préparer le terrain à sa réapparition au travers de sa vie et de ses actes de croyant.
Sources :
Kolayni, Abi Ja’afar Mohammad Yaghoub ibn Eshâgh, Osoul Kâfi, avec le commentaire de Seyyed Mahmoud Ketâbtchi, Enteshârât Elmiyeh Eslâmieh, vol. 1 et 2.
Mustadrak Safinat al-Bihâr, tome 2
Majlessi. Mohammad Bâqer, Bihâr al-Anwâr, vol. 13, 51, 52, et 97.
Ziyârat Jâme’, Rajab Borsi, Mashâriq al-Anwâr, éd. Beyrouth, chap. XX, p. 39.
Misbâh al-Mutahajjid.
Kamâl al-Din wa Tamâm al-Ni’ma.
Qomi, Abbâs, Kollyât-e Mafâtih al-Jinân, Enteshârât Mashreghayn, Qom, 1384.
Kamâl al-Din, vol. 2.
Wassa’il al-Shi’a, vol. 7.
[1] Ibid. vol. 52, p. 123.
[2] Ibid. vol. 52, p.140, hadith no. 50.
[3] Ibid. vol. 51, p. 148.
[4] Kamâl al-Din, vol. 2, p. 377.
[5] Kolayni, Abi Ja’far Mohammad Yaghoub ibn Eshâgh, Osoul Kâfi, avec le commentaire de Seyyed Mahmoud Ketâbtchi, Enteshârât Elmiyeh Eslâmieh, vol. 1, p. 323.
[6] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 52, p. 140.
[7] Qomi, Abbâs, Kolyât-e Mafâtih al-Jinân, Enteshârât Mashreghayn, Qom, 1384, pp. 885-886.
[8] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 52, p. 126.
[9] Ibid. vol. 52, p. 366.
[10] Ibid. vol. 52, p. 122.
[11] Ibid. vol. 51, p. 87.
[12] Wassâ’il al-Shi’a, vol. 7, p. 325, Hadith 6.
[13] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 13, Téhéran, publication Islâmieh, 1397 hegri, pp. 50-51.
[14] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 52, p. 223.
[15] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 13, pp.50-51, 574, 578
[16] Ibid. vol. 52, p. 316.
[17] Ibid, vol. 52, p. 321.
[18] Qomi, Abbâs, Kolyât-e Mafâtih al-Jinân, Enteshârât Mashreghayn, Qom, 1384, p. 884.
[19] Ibid. vol. 52, p. 336.
[20] Wassâ’il al-Shi’a, vol. 7, p. 326, Hadith 10.
[21] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihar al-Anwâr, vol. 52, p. 321.
[22] Ibid. vol. 51, p.109, hadith No.1.
[23] Ibid. vol. 52, p. 340.
[24] Misbâh al-Mutahajjid, p. 737.
[25] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihâr al- Anwâr, vol. 97, p. 117.
[26] Wassâ’il al-Sh’ia, vol. 7, p. 324, hadith 3.
[27] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihâr al- Anwâr, vol. 52, p. 390.
[28] Ibid. vol. 52, p. 352.
[29] Ibid. vol. 51, p. 120.
[30] Majlessi, Mohammad Bâqer, Bihâr al-Anwâr, vol. 53, p.177, hadith no. 50.
[31] Qomi, Abbâs, Kollyât-e Mafâtih al-Jinân, Enteshârât Mashreghayn, Qom, 1384, le Du‘â’ du temps de l’Occultation de l’Imâm Rezâ.
[32] Kolayni, Abou Ja’far Mohammad Ya’ghoub ibn Eshâgh, Osoul al-Kâfi, commentaire de Seyyed Mahmoud Ketâbtchi, éd. Elmiyya Eslâmiyya, vol. 1 et 2, hadith no. 10 et 12.