N° 124, mars 2016

Mehdi Rajabi, auteur iranien de littérature de jeunesse


Traduction et adaptation :

Samirâ Fâzel


Né le 3 septembre 1980 à Khomeyn, l’une des villes de la province Markazi, Mehdi Rajabi a obtenu une licence de l’Université de la Radiotélévision iranienne en études cinématographiques, puis un master en Arts dramatiques à l’Université Tarbiat Modarres. Sa passion pour le cinéma ainsi que pour la littérature se révèle dès son enfance. C’est après la lecture du roman Croc-Blanc que le jeune Mehdi décide de se lancer dans l’écriture. L’un des livres qui l’ont le plus touché durant son enfance est Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Il dit à ce propos : "Le grand loisir de mon enfance était la lecture. Je pouvais découvrir des secrets dans les livres. Si l’imagination est dotée d’un corps, alors on peut dire que le livre va le fortifier et raffermir ses ailes afin qu’elle puisse voler et voguer dans des terres lointaines."

En 2009, Rajabi est élu lauréat du premier Festival de littérature d’Ispahan. La majorité de ses ouvrages appartiennent à la littérature de jeunesse. Son premier recueil de nouvelles s’intitule Farâmoushân in zemestân (Les oubliés de cet hiver), publié aux éditions Qesseh en 2004. En 2005, il est nominé pour ce recueil au concours littéraire Yaldâ. Farâmoushân in zemestân comprend huit nouvelles. Son Moammâ-ye divâneh-ye kalleh âbi (L’énigme du fou à la tête bleue), publié en 2007, s’adresse aux adolescents et est un recueil de nouvelles inspirées d’anecdotes coraniques. Il obtient pour ce recueil le prix du concours littéraire d’Ispahan en 2009. La même année, ce livre fait partie de la sélection White Ravens de la Bibliothèque Internationale pour la jeunesse (Munich). En 2007, Rajabi publie un second recueil, également inspiré de contes coraniques, Yonâtârâ gom shodeh (Yonâtârâ a disparu). Un an plus tard, en 2008, Rajabi fait paraître Geryeh nakonid mesl-e abr-e bahâr (Ne pleurez pas à chaudes larmes), lauréat du prix des Editeurs, ainsi que du 14e Festival du livre de jeunesse en 2009.

Outre des ouvrages de jeunesse, Rajabi est également l’auteur de scénarios dont certains ont obtenu des prix dans des festivals nationaux et internationaux, notamment en Espagne, Grèce, Pologne, Ukraine et République tchèque. Citons parmi ces scénarios : Mosâferân-e zamin (Voyageurs de la terre), Daryâtcheh-ye sangi (Lac de pierre), Modj-hâye nâpadid (Vagues disparues), Abr-e sourati (Nuage rose), etc.

Konserv ghoul (L’ogre de la boîte de conserve), publié en 2014 aux éditions Ofogh, est l’avant-dernier roman de l’auteur. Ce roman pour adolescents a été notablement remarqué dès sa parution. Le héros de Konserv ghoul est un adolescent efflanqué et timide nommé Toukâ qui déteste l’école mais apprécie les romans policiers. Un jour, après avoir mis la main sur le journal d’un assassin, Toukâ se mue en jeune homme actif et courageux. Son acolyte est un ogre poilu orange et inoffensif qui sort des boîtes de conserve. Grâce à lui, Toukâ découvre aussi qu’il est doué pour les mathématiques.

Parmi d’autres ouvrages de ce jeune écrivain, citons Khâterât-e tchoupân-e tchâgh (Mémoires du gros berger), Loulou shab-hâ geryeh mikonad (Le monstre du placard pleure la nuit), Kâbous-e asb (Le cauchemar du cheval) et Sândwichsâz-e moudomb-e asbibâf (Le sandwich-maker qui tresse les cheveux en queue de cheval).

Enfin, le dernier ouvrage de Rajabi, Khâharân-e târik (Les sombres sœurs), est un roman psychanalytique qui vient d’être publié fin janvier aux éditions Ofogh.


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