N° 52, mars 2010

Etude de cas à partir de deux films français doublés en persan : Les Choristes et Un long dimanche de fiançailles

La mise à l’écart du traducteur audiovisuel dans le doublage


Zaynab Sadaghiân


Un long dimanche de fiançailles

L’une des particularités du doublage, un mode de TAV [1], est le grand nombre d’instances responsables de ce processus qui entravent le rôle majeur que doit jouer la personne traduisant les scripts d’une langue à une autre, c’est-à-dire le traducteur audiovisuel. A travers deux œuvres cinématographiques, Les Choristes et Un long dimanche de fiançailles et leur version doublée en persan, cette étude examine la place du traducteur audiovisuel dans le processus du doublage en Iran. On constate que cette place limitée n’est pas sans influence sur le sens véhiculé par les films doublés. Cependant, le « transfert de sens » dans le doublage iranien est une notion vague qui tend à mettre à l’écart le traducteur audiovisuel. D’où la remise en cause de l’authenticité du film doublé entraînant parfois des vives réactions de la part du spectateur cible.

Les Choristes

Le doublage reste un mode que les traductologues hésitent souvent à aborder, sans doute en raison de la division des responsabilités qu’il nécessite. Parmi les étapes du doublage, l’étape de l’adaptation est l’une des plus importantes. L’adaptation d’un texte filmique comprend des éléments verbaux et non verbaux qui mettent en évidence la nécessité de la présence du traducteur-adaptateur tout au long du processus de doublage.

La notion de « sens complet » dans le doublage

Séquence du film “Les Choristes”

Pour montrer la mise à l’écart du traducteur audiovisuel dans le processus du doublage en Iran, il convient de préciser d’abord la notion de « sens ». Gambier a esquissé les traits d’une telle définition en affirmant la différence entre la traduction littéraire et la traduction audiovisuelle : « On ne lit pas un film comme un livre » [2]. Cette distinction vient nettement séparer la tâche du traducteur littéraire et celle du traducteur audiovisuel : pour le traducteur littéraire, le texte écrit est l’outil de base qui permet la création d’un second texte tandis que pour le traducteur audiovisuel, l’outil de base n’est pas le texte, mais une parole, avec toutes les inflexions corporelles et sonores qu’elle comprend. Cet environnement audiovisuel importe à tel point que Paul Memmi qualifie le texte filmique de « texte corporel » [3]. Ainsi, pour rester fidèle lors de la traduction audiovisuelle, le traducteur doit tenir compte des composantes acoustiques et visuelles, dont la synchronisation. La fidélité au sens complet apparaît de manière différente pour le traducteur audiovisuel. Celui-ci doit « offrir une traduction fidèle au texte source mais qui, une fois joué, semble sortir de la bouche du comédien à l’écran » [4]. Voir un film doublé, c’est « souffrir cette illusion que les acteurs sur l’écran sont en train de parler la langue de l’audience » [5]. Cependant, on peut constater certaines erreurs qui empêchent le spectateur iranien d’atteindre cette illusion. L’étude de nos deux films en question, en particulier la version doublée d’Un long dimanche de fiançailles démontre ces erreurs :

Ainsi, le Grand Robert indique deux significations pour le mot « embrasser » :

1. prendre et serrer entre ses bras.

2. Donner un ou des baisers à quelqu’un.

Dans un épisode du film, une faute linguistique est commise, générée par un manque d’attention aux éléments visuels. Il suffit de voir le film et l’épisode en question pour que les gestes expliquent le sens de la parole prononcée.

(18’ :02") « Esperanza : Bastoche, le menuisier, s’est fait embrasser par un caporal, le caporal Gordes. »

Cet épisode du film, traduit par la réplique ci-dessous, ne correspond guère à l’image, car le caporal Gordes ne donne pas des baisers à Bastoche, mais le serre dans ses bras :

« اسپرانزا : یه سلجوقه، باستوش نجارو بوسید »

(46’:20")

Esperanza : yeh saldjoukheh Bâstoche najjâro bousid.

(Traduction littérale) Esperanza : Un caporal a donné des baisers à Bastoche, le menuisier.

Il convient alors d’en proposer une autre. Il semble que le premier sens du mot « embrasser », proposé ci-dessus, corresponde plus à ce qui passe dans le film :

« اسپرانزا : یه سلجوقه، باستوش نجارو در آغوش گرفت »

Esperanza : yeh saldjoukheh Bâstoche najjâro dar âghoush gereft.

(Traduction littérale)Esperanza : Un certain caporal a pris Bastoche, le menuisier, dans ses bras.

Pour assurer le « sens complet » dans le texte filmique, le traducteur doit offrir « une partition textuelle mimologique qui permet à celui-ci de reproduire à l’identique ce qu’a physiquement dû faire le comédien à l’écran » [6] ; d’où l’apparition des dialogues en même temps naturels et fluides.

L’environnement audiovisuel importe à tel point que Paul Memmi qualifie le texte filmique de « texte corporel ». Autrement dit, le traducteur devrait recourir aux « signifiés corporels » pour intégrer ces signifiés à « l’expression verbale » et « pour lui donner son sens complet » [7].

Parfois, il vaut mieux trahir le sens littéral au profit du sens corporel, car la traduction filmique commence « par une traduction d’éléments audiovisuels en éléments linguistiques, puis s’achèvent par la traduction de ces éléments en paroles imitant au plus près l’expression physique de la parole du comédien à l’écran » [8]. En paraphrasant Jakobson, Paul Memmi affirme que « le décodage va du geste au sens. Mais […] le geste fait déjà sens, et (…) le sens vaut déjà mot » [9]. Ainsi, dans le second film, Un long dimanche de fiançailles, au 12ème chapitre (24’:48") l’expression « feu mes parents ! » est traduit en persan par ".خدا بیامُرزا" (Khodâ byâmorzâ) dont le sens littéral est « Dieu ait leur âme ». On constate que cet équivalent reste synchrone avec l’expression d’origine et qu’il est très proche de la culture cible, mais est-ce que le traducteur a fini par trouver son « sens complet » [10] ?

Séquence du film “Les Choristes”

Bien évidemment, la réalisation du sens complet exige une fidélité certaine au sens corporel, mais il ne faut pas pour autant ignorer le sens linguistique. Ainsi, dans un exemple tiré des Choristes, le mot « mort » est synchronisé par le mot « مُرد » (mord), troisième personne du verbe « mourir » en persan qui signifie « Il est mort. » Cela indique la préoccupation du traducteur de trouver les équivalents non seulement naturels mais également synchrones avec les mouvements des lèvres qui restent arrondis en prononçant ce mot.

(19’ : 18") « Maxence : On a quand même un mort ici.

Mathieu : Un mort ? »

« مکسنس : به هر حال یه نفرشون اینجا مُرد. ماتیو : مُرد؟ »

(18’ : 27")

Maxence : Be har hâl, ye nafare choun injâ mord.

Mathieu : Mord ?

(Traduction littérale) Maxence : En tout cas, quelqu’un est mort ici.

Mathieu : Il est mort ?

Voilà ce qu’on appelle le « sens complet » par excellence ; la difficulté de la traduction se montre à ce niveau : il s’agit de faire ce que fait le traducteur littéraire, mais pour arriver à la complétude du sens, il faut également considérer méticuleusement les informations suggérées par l’image et le son.

La place du traducteur audiovisuel dans le doublage iranien

Nous venons de mettre en lumière, en précisant les notions de « sens » et de « sens complet », la mission particulière du traducteur audiovisuel dans le processus de doublage. Le transfert du sens complet dans le doublage entre en parallélisme avec la présence du traducteur audiovisuel. C’est-à-dire : plus le traducteur audiovisuel affirme sa présence dans le processus du doublage, plus le sens complet est transféré. On peut donc diviser les étapes du doublage en trois grandes catégories : avant l’adaptation, pendant l’adaptation, après l’adaptation. Cette division n’a cependant pas de place dans l’audiovisuel iranien étant donné que le traducteur audiovisuel n’y a qu’une place marginale et ne peut guère influer efficacement sur la qualité du film.

Séquences du film “Un long dimanche de fiançailles”

Ainsi, le choix du traducteur-adaptateur doit être affirmé par les signes de détection, réalisés avant l’adaptation. Pour être synchrone avec le mouvement de la bouche, l’adaptateur a recours aux indications laissées par le détecteur. Parmi ces indications figurent le texte original, les grandes fermetures et ouvertures de la bouche au début et à la fin de la réplique, etc. Ces indications empêchent le traducteur de trouver les expressions linguistiquement parlant idéales, mais désagréables du point de vue du spectateur. La plupart des pays, y compris la France, mettent en œuvre une étape de détection qui garantit la qualité d’un film doublé. Cette étape est absente dans le processus du doublage iranien. Le film à doubler est livré au traducteur pour que celui-ci repère les dialogues. Ainsi, le traducteur-repéreur ne prête pas attention à la synchronisation, qui devrait cependant être son vrai souci. De plus, en étudiant les deux films cités, nous pouvons comprendre que le traducteur n’arrive pas même à repérer les répliques correctement : ces deux lacunes sont les deux conséquences importantes de l’absence de cette étape. Concrétisons ces lacunes par des exemples tirés des deux films :

A la 6ème minute des Choristes, un problème de synchronisation est à remarquer :

(06’ : 36") « Rashin : Regardez ! La jolie nature de nos pensionnaires. » [11]

« راشن : طبیعت زیبای این بچه هارو ببینید »

(05’:55")

Rashin : Tabiate zibâ-ye in batche hâ ro bebinid.

(Traduction littérale) Rashin : Regardez la jolie nature de ces enfants.

À la 34ème minute, on voit un acteur en très gros plan, qui prononce cette réplique :

« Rashin : Quoi ? Une chorale ? »

Celle-ci est traduite de cette manière :

(33’:23") « راشن : چی؟ گروه سرود؟ »

Rashin : Tchi ? Gorouh-e soroud ?

(Traduction littérale)Rachin : Quoi ? Le groupe de chorale ?

Les deux traductions, correctes à première vue, ne sont pas synchrones avec les répliques d’origine, car dans la première réplique la bouche devient ronde en disant « jolie », « nos » et « pensionnaires » alors que dans son équivalent persan, la prononciation de la lettre"ی" ("ye") fait s’étirer la bouche horizontalement.

Nous aurions choisi, à la place du traducteur, un équivalent plus synchrone comme :

 [12]ببینید این اوج شاهکار بچه هامونه

Bebinid ! In owdj-e shâhkâre batche-hâ mouneh !

(Traduction littérale) : Regardez ! Nos élèves ont fait un beau chef-d’œuvre.

Dans la deuxième réplique la synchronisation fait défaut car en prononçant « Quoi », la bouche arrondie est devenue complètement ouverte, mais dans sa traduction, la bouche reste semi-ouverte en prononçant « چی » ("tchi"). On pourrait éventuellement remplacer« چی » ("tchi") par « هان » ("hân") qui est plus synchrone. [13]

Un autre exemple est tiré des chapitres 28 et 29 d’Un long dimanche de fiançailles le traducteur se trouve incapable de repérer des propos de Célestin Poux, peut-être en raison de son articulation et sa de rapidité rythmique :

Célestin Poux : Je l’ai pas vu de visu à descendre votre fiancé parce que je suis parti chercher le rata.

سلستن پو : من ندیدم که چه جوری کشتنش، چون رفته بودم دنبال اونایی که جا موندن.

Célestin Poux : Man nadidam tcheh djouri koshtanesh ; tchon rafte boudam donbâl-e ounâyi ke djâ moundan.

(Traduction littérale) Célestin Poux : Je n’ai pas vu comment on l’a tué ; car j’étais allé chercher les manquants.

Le traducteur a ici prit le mot « rata » pour « reste », alors que « rata » signifie « plat chaud servi aux soldats ».

Ces exemples font partie de ceux, nombreux, qui montrent les erreurs provoquées par l’absence de l’étape de la détection dans l’audiovisuel iranien qui écarte le traducteur du processus et le réduit à n’être qu’un simple repéreur.

Séquences du film “Un long dimanche de fiançailles”

Après l’adaptation, ce sont les étapes de vérification, de calligraphie, d’enregistrement, de montage et de mixage qui constituent les étapes artistiques du doublage ; on peut constater que même là, la présence du traducteur joue un rôle important dans la qualité d’un film doublé. En Iran, ce rôle n’est pas joué par le traducteur. Une fois repéré et traduit les répliques d’un film, ce dernier confie le film aux autres pour qu’ils accomplissent le reste du travail. En étudiant ces deux films en question, nous pouvons voir comment l’absence du traducteur dans ces étapes du doublage remet en cause le sens transféré. Ainsi, en étant présent lors de l’enregistrement, le traducteur peut veiller sur les comédiens afin qu’ils ne confondent pas les rôles ; confusion que l’on peut voir plusieurs fois dans Un long dimanche de fiançailles :

(16’:13") (« Esperanza (ici narrateur) : Un quart d’heure plus tard, il avait tout dégoté.

Célestin : Beurre au sel de Guérande, miel de lavande et cacao de Niger. A la bonne heure ! »

« سلستن : یه ربع، همه چی رو ورداشته بود. کره با نمک گراند، عسل با طعم اسطوقدوس و کاکائوی نیجری »

Célestin : Ye rob, hameh tchi ro var dâshteh boud. Kareh bâ namak-e grând, asal bâ tam-e ostoqodous va kâkâo-ye Nidjery.

(Traduction littérale) Célestin : Un quart d’heure, il a tout pris : beurre au sel de Guérande, miel de lavande et cacao de Niger.

La version doublée a confondu les deux répliques. En regardant cet épisode du film doublé en persan, on réalise que la première phrase soulignée est lancée par Célestin ; celle qui aurait dû sortir de la bouche d’Esperanza est la suivante : « Un quart d’heure plus tard, il avait tout dégoté. »

On peut à sa place, proposer cette traduction :

اسپرانزا(راوی داستان) : یه ربع بعد، هر چی رو که خواسته بود تهیه کرد. »

« سلستن : کره با نمک گراند، عسل با طعم اسطوقدوس و کاکائوی نیجری. خوبه !

Esperanza : Ye rob bad, har tchi râ ke khâsteh boud tahiyeh kard.

Célestin : Kareh bâ namake grând, asal bâ ta’m-e ostoqodous va kâkâo-ye Nidjery. Khoubeh !

(Traduction littérale) Esperanza : Un quart d’heure plus tard, il avait tout préparé.

Célestin : Beurre au sel de Guérande, miel de lavande et cacao de Niger. Parfait !

Notons que la présence du traducteur audiovisuel, en plus de l’ingénieur du son, dans le processus d’enregistrement, empêche parfois ce type d’« accidents ».

Ainsi, on peut souligner la nécessité de la présence du traducteur dans tout le processus du doublage, et il faut également mettre le doublage et le tournage en parallèle : le réalisateur d’un film tourné a certaines ressemblances avec le traducteur d’un film doublé. La mise à l’écart de chacun a des conséquences importantes sur la qualité du film. Cette analogie des rôles met en lumière la mission particulière du traducteur et pousse l’audiovisuel iranien à prendre le traducteur audiovisuel pour un acteur marginal de traduction.

Le traducteur comme médiateur culturel

Le transfert de sens implique le transfert d’une culture, car chaque réplique d’un film « contient une bonne part de la culture, dans le choix de mots, la présentation de l’émotion, les références linguistiques ou extralinguistiques » [14]. Cette vocation du traducteur est si importante qu’on l’appelle « le médiateur culturel » [15].

L’un des éléments du transfert culturel qui peut « avoir des conséquences non négligeables sur l’image que s’en font les spectateurs » [16] est la transmission des relations interpersonnelles. Le traducteur pourrait-il être le médiateur des relations interpersonnelles qui sont censées passer de la version originale à la version doublée ?

Parfois les choix linguistiques et les modifications du traducteur sont dus aux interdictions de la censure. Le traducteur essaie de rendre les textes filmiques tout en respectant ces interdictions : il tombe alors parfois dans l’« autocensure ».

Séquence du film “Les Choristes”

En étudiant les deux films en question, on peut souligner certaines modifications qui sont susceptibles de nuire aux relations interpersonnelles, et dans un domaine plus large, à l’esprit du film et au sens transféré : ainsi dans Un long dimanche de fiançailles, la lettre d’Elodie Gordes ou l’affaire de Tina sont représentées de manière énigmatique, et ces deux modifications conduisent à une confusion dans les relations dominantes entre les autres personnages du film.

Cependant, certains changements ne perturbent pas l’esprit du film : certaines interdictions varient selon les âges ; par exemple des scènes des Choristes où les élèves fument ont été éliminées dans la version doublée.

Ainsi, dans une scène où Mathieu entre pour la première fois dans la classe, on place une cigarette dans la bouche d’un squelette.

(12’:10") « Mathieu (au squelette) : On ne fume pas pendant la classe. C’est vrai pour tout le monde, même pour vous monsieur. »

« ماتیو : آقایان نتیجه سیگار کشیدن همینه ! می بینین چه قدو بالای نازی داره ! »

(11’ : 25")

Mathieu : Aghâyoun, natidje-ye sigâr keshidan hamineh. Mibinin tche ghad o bâlâ-ye nâzi dâreh.

(Traduction littérale) Mathieu : Messieurs ! Voilà le résultat du tabac. Admirez son allure !

Aussi, on peut constater que le doublage, contrairement au sous-titrage, est une technique qui donne libre cours aux spécialistes d’opérer les modifications qui parfois outrepassent les limites permises et plongent le spectateur dans la confusion. On pourrait espérer qu’au moins, le traducteur échappe à cette censure générée d’elle-même en déjouant « les ruses de l’auto-censure » [17].

A ce niveau également, on constate une mise à l’écart du traducteur qui atteint son sommet dans la traduction des éléments culturels du film. Cet écart du traducteur audiovisuel dans le domaine culturel est plus palpable dans l’audiovisuel iranien. Le traducteur audiovisuel se trouve loin d’être le médiateur culturel ; il entre trop tard en jeu, car un groupe « autorisé » a déjà pris le film en charge pour en éliminer les épisodes interdits. Il n’est donc pas correct de soutenir que le traducteur est seul responsable des dialogues censurés ou modifiés, spécialement dans le domaine culturel.

Bibliographie :

Corpus audiovisuel
- Barratier, Christophe, Les Choristes, Paris, Pathé Production, 2004.
- Jeunet, Jean Pierre, Un long dimanche de fiançailles, Paris, Warner et TF1, 2004.
- همسرایان، دوبله شده در "امور دوبلاژ سیما"، تهران، اردیبهشت 1387
- یکشنبه طولانی نامزدی، دوبله شده در "امور دوبلاژ سیما"، تهران، مرداد 1387

Ouvrages français et anglais
- Adab, Beverly, Annotated texts for translation : English-French, Australia, Multilingual Matters Ltd., 1996.
- Gambier, Yves, Orientations de la recherche en traduction audiovisuelle, Amsterdam & Philadelphia, John Benjamins, 2006.
- Rey, Alain, Le Grand Robert de la langue française, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001.
- Brisset, Annie et Jeon, Mi-Yeon, « La notion de culture dans les manuels de traduction : domaines allemand, anglais, coréen et français », Meta, Montréal, vol. 51, n° 2, 2006.
- Gambier, Yves et Gottleib, Henrik, (Multi) media translation (concepts, practices, and research), Amsterdam & Philadelphia, John Benjamins, 2001.
- Lebtahi, Yannicke, « Télévision : Les artefacts de la traduction-adaptation : Le cas de la sitcom », Meta, Montréal, vol.49, n° 2, 2004.

Articles en français
- Card, Lorin, « Je vois ce que vous voulez dire : un essai sur la notion de l’équivalence dans les sous-titres de 37° 2 le matin et d’Au revoir les enfants », Meta, Montréal, vol. 43, n° 2, 1998.
- Gambier, Yves, « Les censures dans la traduction audiovisuelle », TTR., Association canadienne de traductologie (éd.), 2002.
- Memmi, Paul, « Création, traduction et collage », conférence pour Cinetekei et le festival d’art d’Ystad, Suède, 2009.
- , « Traduire le rire », conférence donnée au St. Hugh’s College, Oxford, 2001.
- Ramiere, Nathalie, « Comment le sous-titrage et le doublage peuvent modifier la perception d’un film : Analyse contrastive des versions sous-titrées et doublées en français d’un film d’Elia Kazan, A Streetcar Named Desire (1951) », Meta, Montréal, vol.49, n° 1, 2004.

Sites internet
- Cordova, Barbara, « Ecueils De La Traduction Au Cinéma : Les Sous-Titres Et Le Rôle Du Traducteur-Adaptateur », article disponible sur le site :

- http://www.translationdirectory.com/article314.htm

Notes

[1Traduction audiovisuelle

[2Gambier, Yves, Orientations de la recherche en traduction audiovisuelle, Amsterdam & Philadelphia, John Benjamins, 2006, p. 278

[3Memmi, Paul, « Traduire le rire », conférence donnée au St. Hugh’s College, Oxford, 2001, p. 2

[4Ibid., p.1

[5Adab, Beverly, Annotated texts for translation : English-French, Australia, Multilingual Matters Ltd., 1996, p. 125.

[6Ibid., p. 1.

[7Ibid., p.3.

[8Memmi, Paul, « Création, traduction et collage », conférence pour Cineteket et le festival d’art d’Ystad, Suède, 2009, p. 4

[9Memmi, Paul, « Traduire… », op. cit., p. 3

[10Ibid.

[11C’est en effet la traduction littérale de ce propos de Rashin, mais cette traduction doit être synchrone avec le mouvement des lèvres de l’acteur.

[12Bien que cette traduction ne soit pas assez fidèle littéralement, la synchronisation y est respectée : « Regardez ! Nos élèves ont fait un beau chef-d’œuvre » : Cette traduction reste convenable, car c’est dans cette scène que les élèves ont commis une erreur.

[13« چی » ("tchi") et « هان » ("hân") sont tous deux les équivalents du mot « quoi ».

[14Card, Lorin, « Je vois ce que vous voulez dire : un essai sur la notion de l’équivalence dans les sous-titres de 37, n° 2 le matin et d’Au revoir les enfants », Meta, Montréal, vol. 43, n° 2,1998, p. 9.

[15Cordova, Barbara, « Ecueils De La Traduction Au Cinéma : Les Sous-titres et le rôle du traducteur-adaptateur », article disponible sur le site : http://www.translationdirectory.com/article314.htm

[16Ramiere, Nathalie, « Comment le sous-titrage et le doublage peuvent modifier la perception d’un film : Analyse contrastive des versions sous-titrées et doublées en français d’un film d’Elia Kazan, A Streetcar Named Desire(1951) », Meta, Montréal, vol.49, n° 1, 2004, p.108.

[17Gambier, Yves, « Les censures dans la traduction audiovisuelle », TTR., Association canadienne de traductologie (éd.), 2002, p.217


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