N° 117, août 2015

La trace de l’histoire dans les
anciennes maisons de Téhéran


Roshanak Danaei


La capitale iranienne comprend de nombreuses maisons anciennes ouvertes au public qui valent le détour non seulement pour leur architecture témoin des styles historiques passés, mais aussi bien souvent pour les objets appartenant à diverses périodes qu’elles rassemblent. Les cours des jardins qu’elles abritent sont aussi l’occasion de fuir pendant quelques instants le tumulte du trafic téhéranais, et de profiter du calme dans un cadre unique.

Maison Emâm Jom’eh

La maison Ghavam-od-Dowleh

La maison Ghavâm-od-Dowleh, à Téhéran, est située sur l’avenue Amir Kabir, entre le carrefour Sar Cheshmeh et l’embranchement Amin Hozour, dans la rue Mirzâ Mohammad Vizir. Ce bâtiment, construit en 1837, appartenait à Mirzâ Mohammad Ghavâm-od-Dowleh Ashtiâni, haut fonctionnaire de l’époque qâdjâre. Une partie du bâtiment a été détruite à la suite de l’élargissement de la rue Mirzâ Mahmoud Vazir ; c’était celle qui reliait l’andaruni (partie privée réservée à la famille) au birouni (partie réservée aux invités). La transformation de la terrasse estivale en salle de miroir est un autre changement subi par ce bâtiment suite au développement des relations diplomatiques internationales à l’époque qâdjâre.

La caractéristique la plus importante de ce bâtiment est l’harmonie entre la brique et le bois. Cette harmonie se prolonge dans les cours intérieure et extérieure, symétriquement ornées de bassins et de jardinets et reliées ensemble par des couloirs voûtés. Autre preuve de la symétrie et de l’harmonie d’ensemble : les deux tours de vent et le toit en pente permettant de monter aux étages supérieurs. Les tours d’aération, en brique, sont décorées de bris de miroir sur leurs cannelures. L’un des éléments esthétiques notables de cet édifice est son haftdari (salon à sept portes), élément important dans l’architecture persane.

Maison Ghavam-od-Dowleh

L’entrée dans le bâtiment se fait par les cours ou par deux escaliers. Le premier étage comprend deux grandes salles connues sous les noms de salle Ayeneh (Salle des miroirs) et sofrehkhâneh, deux couloirs et de trois pièces de petite taille. Le deuxième étage, traversé par deux couloirs, comprend six pièces ; un couloir et trois pièces à l’est, et un couloir et trois autres pièces à l’ouest. La vaste cave se trouve au-dessous de la salle des miroirs et du sofrekhâneh, et est accessible par la cour intérieure.

La salle des miroirs qui se trouve au rez-de-chaussée et du côté nord du bâtiment est plus grande que les autres pièces. Cette salle est séparée de l’andarouni (partie privée réservée à la famille) et était utilisée comme salle de réception, en particulier pour des réunions politiques. Les ornements de cette salle montrent une certaine influence européenne.

La salle s’ouvre sur sept fenêtres orossi, trois portes en bois finement travaillées et quatre alcôves. Les orossis sont ornés des motifs ciselés, de fins ornements en bois et de verres colorés sur lesquels sont reproduits avec art des peintures de grands artistes de l’époque.

La salle à manger, qui est située côté sud, est également nommée zemestân neshin (résidence hivernale) pour sa situation géographique particulière et son ensoleillement. La partie nord de cette salle comprend l’alcôve shâhneshin (place d’honneur réservée aux grands dignitaires).

Maison Ghavam-od-Dowleh

La salle des miroirs et la salle à manger comprennent sept fenêtres orossi orientées sud et sept autres orientées nord, ainsi que trois portes orossi reliant les deux salles. Au total, ce bâtiment contient huit pièces principales et quatre couloirs. Les décorations et ornements des pièces sont similaires et les pièces sont également toutes dotées de portes-fenêtres orossi. Les murs portent des ornements moulés en stuc et des motifs végétaux ainsi que des arabesques ; et les alcôves nichées dans les murs ajoutent à la beauté des lieux.

Durant cette dernière décennie, quelques pièces, une cuisine et des toilettes ont été ajoutées à la partie est de la cour extérieure sous la supervision du département des Antiquités. Ces constructions récentes suivent les plans et l’architecture de la vieille construction, si bien qu’il est difficile de les distinguer.

L’édifice Ettehâdiyeh

Situé à proximité de la place Imam Khomeyni, avenue Lalehzâr, ce bâtiment est également connu sous les noms d’édifice Amin-os-Soltân ou Demeure Dâyi jân Napoléon. Mohammad Ebrâhim Amin-os-Soltân était le directeur du manège royal de Nâssereddin Shâh Qâdjâr. Il acheta des jardins dans le quartier Lâlehzâr de Téhéran et y bâtit une construction qui fut plus tard habitée par son fils Mirzâ Ali Asghar Khân Amin-os-Soltân, chancelier des trois rois qâdjârs Nâssereddin Shâh, Mozaffereddin Shâh et Mohammad Shâh.

Édifice Ettehâdiyeh

A la suite de son assassinat, une partie de ces jardins et édifices fut vendue en 1916 à Rahim Ettehâdiyeh Tâbrizi qui était également propriétaire des domaines de Jalâliyeh (actuel campus principal de l’Université de Téhéran) ; et les autres parties furent reconverties en magasins, cinémas… Enfin, cet édifice devint la propriété des héritiers de Rahim Ettehâdiyeh après sa mort en 1934.

La partie la plus belle de cette construction est le fronton en briques du porche d’entrée. Une belle corniche, des colonnes mi-rondes, des cartouches portant les noms de Dieu ou des arabesques représentant des dragons font partie des ornements remarquables de l’édifice Ettehâdiyeh.

En entrant dans le jardin, le premier bâtiment qui attire l’attention est celui situé côté nord-est. Au-dessus de l’entrée de cet édifice, à deux mètres de hauteur, on peut admirer de beaux muqarnas en stuc à plusieurs pendentifs, dont deux

sont plus longs que les autres.

Le deuxième édifice de ce jardin est un bâtiment à deux étages inaccessible par le rez-de-chaussée et difficilement accessible par l’escalier extérieur qui mène au deuxième étage, car le passage est presque bloqué par des massifs d’églantines. En entrant au deuxième étage de cet édifice, on peut encore y voir des dispositifs de montages et d’enregistrement remontant à l’année du tournage, dans cet immeuble, de la série

de Dâyi Jân Napoléon, en 1974.

Le troisième édifice, situé au centre du jardin Ettehâdiyeh, est le plus beau de cet ensemble avec un joli bassin en vis-à-vis et des frontons ornés de décorations en stuc. Les portes et fenêtres sont symétriquement encadrées par des colonnes cannelées. De beaux chapiteaux sont également à voir sur la façade de ce bâtiment à l’intérieur duquel se trouvent d’anciens escaliers en pierre encadrés par deux colonnes. L’intérieur est laissé à l’abandon depuis quarante ans, ce qui fait qu’on peut voir dès l’entrée de vieilles caisses, des cadenas, des journaux et magazines d’époque, une belle cheminée, un tableau appartenant à la série de Dâyi Jân Napoléon, etc.

Au sud du jardin se dresse un quatrième édifice de deux étages au toit en pente dont la façade est moins travaillée que les deux précédents bâtiments. Les décorations se résument à quelques colonnes et chapiteaux, ainsi que des fenêtres voûtées.

Édifice Ettehâdiyeh

Entre le troisième et le quatrième édifice, un édifice en ruines est considéré comme étant la partie la plus ancienne de cette construction et remonterait aux années où Amin-os-Soltân y habitait. Il ne reste de cette bâtisse que des moulures, niches, et une cheminée qui montrent bien la splendeur d’une maison nobiliaire de l’ère qâdjâre. Cet édifice avait été loué par des membres du parti Toudeh et il a été incendié lors du coup d’Etat de 1953 (opération Ajax).

La maison Emâm Jom’eh

L’un des édifices notables du quartier Udlâjân, le plus ancien quartier de Téhéran, est la maison d’Emâm Jom’eh qui compte parmi les beaux bâtiments de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette maison a été bâtie entre les années 1863 et 1883, sous le règne de Nâssereddin Shâh Qâdjâr. La maison d’Emâm Jom’eh est aujourd’hui située dans une rue portant le même nom. Elle a d’abord appartenu à Mirzâ Aghâ Khân Nouri, chancelier de Nâssereddin Shâh, et fut ensuite achetée par Seyyed Zeynolâbedin Tehrâni (1844-1903), surnommé Zahir-al-Islâm, qui était l’emâm jom’eh (guide de la prière du vendredi) de Téhéran sous les règnes de Nâssereddin Shâh et de Mozzafareddin Shâh. Zahir-al-Islâm décéda à Téhéran en 1903, à l’âge de 61 ans.

La maison d’Emâm Jom’eh, d’une superficie de 897 m2, a été construite sur deux étages. Le rez-de-chaussée abrite un hozkhâneh (pièce souterraine pourvu d’un bassin) et l’étage comprend la salle estivale et la salle hivernale, séparées l’une de l’autre par des portes orossi coulissantes. L’extérieur du bâtiment comprend un iwan. C’est un bâtiment résidentiel aristocratique disposant des deux parties andarouni et birouni. L’andarouni a été détruit et l’endroit est aujourd’hui une école, mais le birouni a été conservé. Comme la plupart des maisons aristocratiques traditionnelles, cette maison est également parée d’ornements tels que des fresques murales et des décorations en stuc et miroirs.

Édifice Ettehâdiyeh

Le fronton du toit en pente de la maison est inspiré de celui du tombeau de Cyrus ; modèle également à voir dans le divânkhâneh (tribunal de l’époque zend et qâdjâr) de Karim Khân à Shirâz.

La maison Moghaddam

La maison Moghaddam, aujourd’hui connue en tant que musée Moghaddam, est située à proximité de l’avenue Imâm Khomeyni, rue Sheikh Hâdi. C’est une maison de l’époque qâdjâre qui appartenait à l’un des hauts fonctionnaires de cette époque, Mohammad Taghi Khân Ehtesâb-ol-Molk. Il avait deux fils, Hassan et Mohsen, tous deux précurseurs de la littérature et la peinture modernes iraniennes.

Le fils cadet d’Ehtesab-ol-Mollk, Mohsen Moghaddam, fit ses études à l’étranger et retourna en Iran en 1936 avec sa femme francophone Selma pour habiter sa maison paternelle, actuel musée Moghaddam. Mohsen Moghaddam fut le premier professeur d’archéologie en Iran et l’un des fondateurs de la faculté des Beaux-arts de l’Université de Téhéran. Tout en poursuivant leurs activités scientifiques, lui et sa femme se mirent à rassembler des objets culturels et historiques. Mohsen Moghaddam disposa de nombreux objets précieux tels que des tuiles émaillées ou des morceaux de pierres ciselées dans cette ancienne maison paternelle tout en s’inspirant des espaces traditionnels-historiques, en y conservant soigneusement des objets tels qu’une collection de tissus, chibouques et narguilés, tuiles et verres, tableaux, sceaux, documents historiques, etc. En 1972, cette maison et l’ensemble de ses objets furent légués à l’Université de Téhéran par Mohsen Moghaddam. Ce grand enseignant et chercheur passionné touche-à-tout décéda en 1987, à l’âge de 87 ans.

La caractéristique la plus importante de musée Moghaddam est son espace architectural en harmonie avec les objets qu’il renferme. Cet espace de 2117 m2 est formé de trois parties : cour extérieure, cour intérieure, et conciergerie.

Maison Emâm Jom’eh

Cour extérieure : Au sud de la cour extérieure sont situés le bâtiment extérieur et l’atelier-bibliothèque. Le bâtiment extérieur se divise également en trois parties : le pishkhân (pièce située dans un espace couvert considéré comme l’entrée de l’espace résidentiel), la salle de réception, et le howzkhâneh (pièce souterraine pourvue d’un bassin). Une partie de la pièce pishkhân a été dédiée à la présentation de la carrière du professeur Moghaddam et de ses contributions à travers ses photos et ses objets personnels. Dans une autre partie de la pièce, les objets quotidiens de cette maison qâdjâre sont exposés.

La salle de réception était utilisée par Mohsen Moghaddam comme bureau de travail, tout en étant la salle de réception. Cette salle est aujourd’hui un mini-musée historique, racontant l’histoire iranienne depuis l’antiquité au fil d’objets simples et usuels disposés dans l’ordre chronologique.

Le howzkhâneh est une pièce souterraine construite par Ehtesâb-ol-Molk à l’époque qâdjâre. Les ornements des murs de cette pièce, en tuiles émaillées et en fragments de céramiques datant du XVIe au XIXe siècle, ont été réalisés à la main par Mohsen Moghaddam lui-même et montrent bien l’évolution des tuiles émaillées en Iran.

La pièce, qui est aujourd’hui utilisée en tant que bibliothèque, a été bâtie en 1958. Mohsen Moghaddam s’en servait en tant qu’atelier et on y conserve aujourd’hui sa collection de livres, toujours mise à jour.

Du côté ouest de la cour extérieure sont situés le manoir et l’iwan qâdjârs. Le manoir a été conjointement construit en 1966 par Mohsen Moghaddam et son étudiant en Beaux-Arts Abolghâssemi, en s’inspirant des citadelles européennes. Mohsen Moghaddam avait l’intention d’y représenter une partie de l’art populaire iranien. Ce bâtiment est formé de plusieurs parties dont l’office du kadkhodâ (chef du village), un petit hammam, la pièce Sadaf (coquillage), un fumoir, et une cave décorée de tuiles.

Maison Moghaddam

Le nord du manoir se prolonge vers un iwan soutenu par des colonnes formant des arcades et orné de tuiles émaillées datant des époques zend et qâdjâre.

Au milieu de cet iwan trône un petit bassin en marbre qui appartenait au hammam royal de Fath Ali Shâh. L’eau jaillit de ce bassin et se jette dans la piscine le long d’un superbe petit ruisseau aménagé par Mohsen Moghaddam, qui dessina cet ensemble en 1956 sur le modèle de celui du jardin Al-Hamra qu’il avait visité lors d’un voyage en Espagne.

Au nord de la cour extérieure se trouve l’ancienne serre, également décorée d’anciennes tuiles émaillées ainsi que de belles plinthes en pierres sculptées portant des dessins de fleurs.

L’est de la cour extérieure est barré par le mur Tajaddod (modernité) et renferme le bassin japonais.

La cour extérieure et la cour intérieure sont simplement séparées par un mur formé de quelques colonnes spirales avec des arcades ornées de tuiles émaillées et dont les piédestaux sculptés ressemblent à ceux du palais Tchehel Sotoun d’Ispahan. Ces piédestaux appartenaient au palais de la sœur de Nâssereddin Shâh, et Mohsen Moghaddam les a transportés dans cette maison lors de la destruction du palais.

Maison Moghaddam

Le mur Tajaddod (modernité) a été réalisé par Houshang Seyhoun, l’un des grands architectes iraniens du XXe siècle et concepteur de monuments tels que les tombeaux d’Avicenne, de Khayyâm, de Ferdowsi, etc.

La cour extérieure comprend également un jardin au milieu duquel Mohsen Moghaddam et son épouse ont fait construire un bassin qu’ils ont imaginé d’après les bassins japonais.

Cour intérieure : Du côté nord de la cour intérieure se trouve seulement le bâtiment nord qui se compose d’un sous-sol, d’un iwan, d’une salle d’hiver et d’une salle de séjour.

Dans les premières années de la construction de la maison Moghaddam, le sous-sol du bâtiment du nord était utilisé en tant que hammam, mais il perdit peu à peu sa fonction première et se transforma en débarras. Actuellement, cette partie du bâtiment est réparée et utilisée comme réserve pour les objets historiques du musée Moghaddam.

Maison Moghaddam

L’iwan du bâtiment nord, dont la façade extérieure comprend deux frontons moulurés de style iranien et basés sur quatre colonnes corinthiennes, est accessible par deux séries d’escaliers spiraux. Mohsen Moghaddam a orné cet iwan de tuiles panachées de l’époque safavide connues sous le nom de koubâtcheh. La décoration en miroirs datant des époques zend et qâdjâre, ainsi qu’en mosaïques et tuiles émaillées de sept couleurs datant de l’époque qâdjâre et du début de l’ère pahlavie en font un lieu unique.

La Salle qâdjâre (ou Salle d’hiver) est ainsi appelée car elle est ornée d’objets précieux datant des époques qâdjâre et zend, dont une niche moulurée de l’époque zend rapportée d’Ispahan, une cheminée venant du palais Firouz qui appartenait à Firouzeh Khânoum, la favorite de Nâssereddin Shâh, etc. Aujourd’hui, des objets remontant aux époques zend et qâdjâre sont exposés dans cette pièce.

La salle de séjour était la pièce principale de vie du couple Moghaddam. Aujourd’hui, on expose dans cette pièce des objets de papeterie travaillés, des boîtes ouvragées et un ensemble de ganjifas (cartes à jouer), un très ancien jeu de cartes iranien, ainsi que des tableaux peints par Mohsen Moghaddam.

L’est de la cour intérieure est clôturé par un mur. D’après les photos figurant dans le musée Moghaddam, c’est Mohsen Moghaddam lui-même qui a appliqué en plusieurs phases successives les ornements de ce mur, des tuiles émaillées de l’époque qâdjâre. Ce côté comprend également une cour entourée de quatre plates-bandes avec un bassin au milieu, dont le plan, dessiné par le couple Moghaddam, est inspiré du plan du tapis persan des ères safavide et qâdjâre.

Conciergerie : Cette partie de la maison Moghaddam était autrefois utilisée comme cuisine et lieu de vie de la domesticité. Elle abrite aujourd’hui le

bureau du musée Moghaddam.

Maison Moghaddam
Maison Moghaddam

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2 Messages

  • La trace de l’histoire dans les
    anciennes maisons de Téhéran
    9 mars 2019 15:23, par Mirshams HOSSEINI

    j’ai eu le privilège de découvrir certaines de ces magnifiques édifices au cours de mes déambulations téhéranaises à l’aide de votre excellent article,j’ai pu redécouvrir ces beautés ❣️
    Et vous en suis reconnaissant !

    Humblement votre
    Mirshams

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  • La trace de l’histoire dans les
    anciennes maisons de Téhéran
    23 décembre 2021 01:15, par Fatima Mohamed Boyer

    Présidente de l’association pour la sauvegarde des monuments historiques des Comores, je fais des recherches sur les niches en tant qu’ornement mural.
    J’ai eu plaisir à lire la vie du Professeur et de découvrir les beautés Iraniennes
    Félicitations pour le travail poursuivi pour faire vivre le chercheur

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