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Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ est un descendant direct au sixième degré du Prophète, et le huitième Imâm des musulmans. Selon les croyances chiites, tout comme les Imâms précédents, il est une haute figure spirituelle qui contribua à la consolidation de la croyance en l’unicité de Dieu, ainsi qu’à l’établissement de la justice et des vertus dans le monde. L’Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ naquit le 11 Dhou al-Qida 148 de l’Hégire (766). Son père était l’Imâm Moussâ ibn Ja’far et sa mère Toktam, également appelée Nadjmeh. Son ascendance généalogique peut être retracée ainsi : il est le fils de Moussâ ibn Ja’far al-Kâzem, fils de Ja’far ibn Mohammad al-Sâdeq, fils de Mohammad ibn Ali al-Bâqer, fils de Ali ibn Hossein al-Sajjâd, fils de Hossein ibn Ali, fils de Ali ibn Abi Tâlib époux de Fâtemeh al-Zahrâ, fille du Messager de Dieu. Ali ibn Moussâ al-Rezâ fut assassiné en 203 de l’Hégire (819) dans le Khorâssân, et inhumé près de la ville de Noghân dans le district de Toûs, sur les terres du village de Sanâbâd.
Dès sa jeunesse, l’Imâm Rezâ est une personnalité à la source d’immenses vertus et de connaissances, qui devient vite une référence et un modèle spirituel parmi les gens de son époque. Selon les croyances chiites, cette science est héritée de son aïeul, le Messager de Dieu. Son père, l’Imâm Moussâ Kâzem, envoyait les gens le consulter en leur disant : « Mon fils, son écrit est le mien, sa parole est la mienne, et son envoyé est le mien. Tout ce qu’il dit est la vérité. » Le calife abbasside Ma’moun, qui était lui-même un homme de science, était ennemi de l’Imâm Rezâ. Pourtant, pour qualifier ce dernier, il disait : « Je ne connais sur terre d’homme plus vertueux que lui. » Jamâleddin Ahmad ibn Ali Nasâbeh, alias Ibn Anbeh relate : « L’Imâm Rezâ, surnommé Abel-Hassan, n’eut pas d’égal en son temps parmi les descendants d’Ali ibn Abi Taâib. » Zahbi, qui fut particulièrement connu pour son inimitié vis-à-vis des Ahl al-Bayt (les descendants du Prophète), a affirmé que l’Imâm Rezâ fut « le meilleur des Hachémites en son temps, le plus patient et le plus sage d’entre eux. » Aba Salt Heravi, lui-même un grand savant, a dit : « Je n’ai vu personne de plus sage et de plus savant qu’Ali ibn Moussâ al-Rezâ. Tous les savants qui l’ont rencontré confirment mon témoignage. » Comme son aïeul, le prophète Mohammad, l’Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ accordait une grande importance à la conduite individuelle et aux mœurs sociales. Tout comme les autres Imâms du chiisme, il menait une vie simple, et était connu pour sa générosité, sa patience et son esprit de justice.
Le chiisme considère le saint sanctuaire de l’Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ comme une source de bien et de bénédiction pour les habitants de Toûs et pour l’ensemble des hommes. A partir de son inhumation, cet endroit prit son nom et fut nommé « Mashhad al-Rezâ » (littéralement, "lieu du martyre d’al-Rezâ"). Au fur et à mesure que ceux qui l’affectionnaient se rassemblaient autour de ce saint sanctuaire, Mashhad se développa et son importance dépassa rapidement celle de la ville de Noghân, de sorte que cette dernière finit par devenir l’un des quartiers de la Mashhad actuelle.
L’édifice originel du sanctuaire de l’Imâm Rezâ était le tombeau de Hâroun al-Rashid, bâti en 193 de l’Hégire (808), une dizaine d’années avant le martyre de l’Imâm Rezâ. Après l’inhumation de Ali ibn Moussâ al-Rezâ dans ce tombeau, cet endroit fut l’objet du respect et de la vénération de nombreux musulmans, ce qui prépara le terrain à son développement. Le Khorâssân fut à de nombreuses reprises le théâtre d’événements violents et d’invasions étrangères. Mashhad fut aussi plusieurs fois menacée par des étrangers, et par des troupes non musulmanes. Cependant, ce saint sanctuaire ne fut profané que très rarement.
Etant donné que l’Imâm Rezâ est respecté par toutes les confessions islamiques, les musulmans - toutes confessions confondues - participèrent au développement et à la prospérité de ce saint sanctuaire. Ainsi, les monuments historiques et architecturaux du sanctuaire de l’Imâm Rezâ devinrent un trésor de tous les arts et de tous les savoir-faire artistiques et architecturaux pendant des siècles. Pour mieux comprendre cette réalité, il suffit de jeter un regard sur son histoire.
Hamid ibn Qohtabeh Taï, gouverneur abbasside du Khorâssân, se fit construire un palais et un jardin entre le village de Sanâbâd et la ville de Noghân. Le calife abbasside Hâroun al-Rashid, qui s’était rendu dans le Khorâssân pour réprimer les révoltes, mourut dans ce palais en 193 de l’Hégire (808) et y fut enterré. Son fils, Ma’moun, y fit construire un tombeau qui prit le nom de Hâroun. Une dizaine d’années plus tard, en 203 de l’Hégire (818), l’Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ fut inhumé à cet endroit, baptisé « Mashhad al-Rezâ ». Ce lieu devint aussitôt un lieu de pèlerinage des musulmans, et plus particulièrement des chiites. Au fur et à mesure, de plus en plus de chiites s’installèrent aux alentours de ce sanctuaire, et Mashhad devint une petite cité à côté de la ville de Noghân.
A partir de 300 de l’Hégire (912), le sanctuaire de l’Imâm Rezâ et la ville de Mashhad furent l’objet d’une constante attention de la part des souverains musulmans, parmi lesquels il faut particulièrement citer les rois des dynasties samanide et bouyide au IVe siècle de l’Hégire. Plus tard, les monarques ghaznavides, seldjoukides et khorazmiens œuvrèrent tous pour la prospérité de Mashhad et du saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Même les Mongols, qui détruisirent de nombreuses villes d’Iran, écoutèrent leur khan qui leur demanda de respecter le mausolée du descendant du Prophète, et évitèrent d’attaquer Mashhad et en l’occurrence le saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Les Timourides détruisirent la ville de Toûs, près de Mashhad, mais préservèrent le saint sanctuaire et ne l’endommagèrent pas. A partir de cette période, Mashhad devint le chef-lieu du Khorâssân.
En 821 de l’Hégire (1418), la mosquée Goharshâd fut construite à côté du sanctuaire de l’Imâm Rezâ sur ordre de Goharshâd, l’épouse de Shâhrokh, fils de Tamerlan. Durant le même siècle, les écoles théologiques de Parizâd, Do-Darb et Bâlâ-Sar furent construites près du saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Une partie de la première esplanade du sanctuaire qui est appelée aujourd’hui « Esplanade de la Révolution islamique » (sahn-e enghelâb), fut construite initialement sur la commande d’Amir Ali-Shir Navâï, un ministre de la dynastie timouride. La dynastie safavide contribua avec beaucoup de zèle au développement du sanctuaire, et pour la première fois dans le monde, les Safavides eurent l’initiative d’en couvrir le dôme avec de l’or. En même temps, de vastes terrains furent donnés en œuvres pieuses pour le bien-être des pèlerins.
Le développement du sanctuaire n’a jamais cessé. Après la victoire de la Révolution islamique, une nouvelle ère de croissance et de prospérité commence. Ce développement ne se limite pas seulement au niveau architectural avec l’édification très rapide de bâtiments, car en même temps, les centres scientifiques, les instituts de recherches et les activités religieuses et culturelles du sanctuaire ont également connu une évolution extraordinaire, de sorte que l’on ne peut plus considérer ce complexe comme un simple mausolée. Auprès du saint sanctuaire, le dôme, les minarets, l’iwan d’or et l’esplanade du mausolée, sont situés 27 portiques et shabestans communiquant entre eux, cinq mosquées, une université, un grand centre d’études et de recherches islamiques, des dizaines de musées abritant des trésors historiques, plusieurs bibliothèques, des cuisines, hôpitaux et hôtels avec des milliers de personnes travaillant jour et nuit dans ce grand complexe religieux, culturel et scientifique. Après la victoire de la Révolution islamique, la superficie du complexe est
passée de 37 000 à 260 000 m².
Le zarih (ou grillage) est l’un des symboles spirituels et artistiques de l’Astan Qods-e Razavi. Jusqu’à présent, cinq de ces grillages décoratifs ont été fabriqués et installés successivement autour du tombeau de l’Imâm Rezâ.
Le symbole le plus connu du saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ est le dôme d’or qui est visible de très loin, même de l’extérieur de la ville. Le premier dôme du mausolée fut construit sous les dynasties samanide et ghaznévide, au IVe siècle de l’Hégire (Xe siècle). Le sultan seldjoukide Sanjâr et son vizir Sharafeddin Qomi, firent restaurer et décorer le dôme au début du VIe siècle de l’Hégire. Sous les Safavides, notamment à l’époque de Shâh Tahmasb (1523-1576), le dôme fut couvert d’or. Sur ordre du roi Shâh Abbâs Ier, la base cylindrique du dôme fut également recouverte par des briques d’or pendant les années 1009-1016 de l’Hégire (1600-1607). En même temps, quelques modifications furent introduites dans cette structure. Aujourd’hui, le dôme du saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ a deux couvertures : la couverture intérieure est celle qui fut construite il y a des siècles. Sa surface décorée et couverte de moqarnas est visible de l’intérieur. La couverture extérieure est faite d’or et couvre le dôme. Le dôme du sanctuaire de l’Imâm Rezâ est haut de plus de 31 mètres par rapport au plafond de l’édifice.
Dans le complexe ancien de l’Astan Qods-e Razavi, il existe deux minarets dont l’un est plus proche du dôme. L’autre se situe de l’autre côté, placé sur l’iwan Abassi (Esplanade de la Révolution). Les deux minarets sont recouverts d’or et leur éclat accentue la splendeur du lieu.
Bien que les deux minarets se trouvent à une distance considérable, les gens qui regardent le sanctuaire du sud (Avenue Imâm Rezâ) ont l’impression que les minarets se situent sur les deux côtés du dôme. A présent, il existe dix autres minarets au sein du sanctuaire.
Au milieu de l’esplanade de la Révolution se trouve une fontaine surmontée d’un dôme doré, dite Fontaine d’Esmâïl Talâï. Cette fontaine est une construction octogonale où les pèlerins boivent de l’eau pour bénéficier de la bénédiction de ce lieu saint. Selon les historiens, cette fontaine a été construite sur ordre du roi Nâder Shâh, par un dénommé Esmâïl Talâï. Le grand bloc de marbre de cette fontaine fut rapporté de la ville d’Hérat sur ordre de Nâder Shâh.
La somptueuse Mosquée de Goharshad est l’une des mosquées les plus belles et les plus splendides d’Iran. Elle fut construite en 821 de l’Hégire (1418) à côté du sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Sur commande de la princesse Goharshâd, les architectes et les artistes les plus habiles de leur époque - dirigés par Ghavâmeddin Shirâzi - bâtirent cette splendide mosquée avec tout leur génie et leur savoir-faire technique et artistique. Ainsi, ils laissèrent à la postérité une œuvre qui éblouit les regards par son originalité et sa beauté sans égales. La mosquée comprend quatre iwans, ainsi que huit petits et grands shabestâns. Deux salles sont situées à côté de l’iwan qui indique la direction de la Kaaba. Ces salles s’appuient sur quarante colonnes surmontées d’arcs de style timouride. Deux autres salles se trouvent du côté de l’iwan oriental, et deux petites salles s’ouvrent sur l’iwan du nord.
La mosquée de Goharshâd constitue un excellent exemple de l’art et de l’architecture iraniens. Cette mosquée réunit en elle toutes les caractéristiques de l’architecture traditionnelle de la période islamique, notamment son grand iwan, dit maqsoureh. Les décorations de cet iwan créent un sentiment de sérénité et de joie intérieure conduisant le fidèle vers l’univers de la spiritualité.
Les esplanades sont les terrains découverts autour des portiques. Il y a neuf esplanades. Par l’intermédiaire de plusieurs grands iwans, elles communiquent avec les portiques et les autres bâtiments. Les pèlerins se rassemblent sur ces esplanades lors de nuits ou jours particuliers du calendrier religieux, pour y célébrer la prière collective ou les cérémonies religieuses.
Aujourd’hui, l’Astan Qods-e Razavi est considéré comme étant la plus grande Organisation non gouvernementale de la République islamique d’Iran. Elle est vieille de plusieurs siècles et comprend l’une des structures administratives et organisationnelles les plus anciennes de l’Iran et du monde. Cette organisation est responsable de l’administration des biens, des œuvres pieuses (waqf) et des revenus du sanctuaire de l’Imâm Rezâ.
Depuis le début de la formation de ce sanctuaire, un nombre d’amis et de disciples de l’Imâm Rezâ, aidés par les pieux et les croyants, se charge d’en administrer les affaires. Au début, le sanctuaire fut géré sous une forme populaire et non-étatique. Mais au fur et mesure, de plus en plus de biens lui furent légués sous forme d’œuvres pieuses (wafq), ce qui en fit une grande institution. Sous le règne du roi safavide Shâh Tahmasb, l’Etat se chargea de la gestion des affaires de ce lieu saint. Shâh Tahmasb fut le premier souverain à nommer un titulaire chargé de gérer le sanctuaire et ses affaires. A partir de cette date, la personne la plus haut placée de l’Etat est le gérant de l’Astan Qods-e Razavi. Après la victoire de la Révolution islamique, il incombe au Guide spirituel (vali faqih) d’assurer la gestion du sanctuaire de l’Imâm Rezâ. En 1979, l’Ayatollah Vâez Tabassi fut nommé pour la gestion sous mandat de l’Astan Qods-e Razavi, et aujourd’hui il en assume toujours cette responsabilité.
L’Astan Qods-e Razavi est une organisation non gouvernementale, composée actuellement de six directions générales, d’une organisation économique avec cinquante entreprises industrielles, agricoles et de services, qui sont toutes dédiées au sanctuaire de l’Imâm Rezâ. A présent, 15 instituts culturels de recherches et de publications travaillent sous le mandat de l’Astan Qods-e Razavi. Près de 12 000 élèves et étudiants étudient dans vingt établissements d’enseignement, et chaque année des centaines de livres sont écrits, élaborés et publiés par les chercheurs des Instituts d’études de l’Astan Qods-e Razavi.
La Direction des communications islamiques et des affaires des pèlerins non-iraniens a été fondée en 1989. En 2012, elle est devenue une Direction générale avec deux sous-directions, celle des Communications et celle des Affaires des pèlerins non-iraniens. Cette Direction générale offre des services appropriés aux pèlerins étrangers qui viennent visiter le sanctuaire de l’Imâm Ali ibn Moussâ al-Rezâ. Chaque année, un grand nombre de pèlerins et de touristes musulmans et non musulmans profitent des services de cette Direction, et des milliers de personnes, résidant à l’étranger, communiquent par écrit avec ces services.
-Présenter la place spirituelle du sanctuaire de l’Imâm Rezâ aux touristes étrangers, en les familiarisant avec la culture et l’art islamiques ;
-Accueillir comme il se doit les pèlerins non iraniens en leur offrant des services et des facilités pour faire le pèlerinage ;
-Participer à l’augmentation des connaissances religieuses des pèlerins, en répondant à leurs besoins religieux et culturels ;
-Etablir des relations culturelles avec d’autres centres islamiques et chiites, et avec les célèbres personnalités musulmanes et les amis de la sainte famille du prophète Mohammad, Ahl al-Bayt.
La direction des affaires des pèlerins non-iraniens organise diverses activités religieuses et culturelles, dont :
1- Cadeaux culturels (livres, Coran, Mafâtih al-Janân, DVD…)
Des cadeaux culturels - livres, cartes postales, DVD en diverses langues - sont envoyés aux abonnés à l’occasion de fêtes ou de deuils pendant toute l’année.
2- Projection de films
En vue de familiariser davantage les pèlerins et les touristes avec la vie et la personnalité de l’Imâm Rezâ, les lieux saints, les bibliothèques et les musées, des documentaires en diverses langues sont projetés régulièrement.
3- Visite des musées et institutions affiliées à l’Astan Qods-e Razavi
Tous les jours, des visites guidées des musées et institutions affiliées à l’Astan Qods-e Razavi sont organisées pour les pèlerins non-iraniens qui auront ainsi l’occasion de visiter le Musée du Coran, le Musée des dons du Guide de la République islamique d’Iran, le Musée du tapis, le Musée de l’histoire de Mashhad, le Musée des médailles et des pièces de monnaie, le Musée des coquillages, le Musée de la peinture, le Musée des armes, le Musée de l’astronomie, et le Musée des objets en cuivre, porcelaine et cristal.
La visite des institutions et usines d’autres entreprises affiliées à l’Astan Qods-e Razavi est organisée uniquement en été.
4- Programmes spéciaux pour les pèlerins de langue ourdoue
Ces programmes sont organisés au tombeau de Sheikh Horr Ameli et au Portique Dar al-Rahmah pour les pèlerins de langue ourdoue venus du Pakistan, d’Inde, du Bangladesh, ou d’autres pays.
5- Prières collectives et oraisons
Pendant leur séjour à Mashhad, les pèlerins non-iraniens profitent des bienfaits spirituels du pèlerinage. Pour leur offrir l’opportunité d’une formation scientifique et religieuse parallèle, des discours et oraisons en langues arabe et ourdoue sont organisés tous les jours (après les prières de la mi-journée, de l’après-midi, du coucher de soleil, et du soir) à Dar al-Rahmah et au tombeau de Sheikh Horr Ameli. Des cérémonies similaires sont organisées pour les pèlerins de langue azérie et les pèlerins d’autres nationalités.
En été, tandis que le nombre des pèlerins augmente, l’Esplanade Qadir est consacrée aux programmes conçus pour les pèlerins de langue arabe. A cet endroit sont organisés des discours, des cours de conseils religieux et sociaux, ainsi que des cours d’exégèse coranique, de récitation du Coran, d’enseignement des hadiths de l’Imâm Rezâ ainsi que des cours de persan.
6- Activités en ligne
Cette Direction se charge aussi d’organiser des programmes réguliers au travers de sites de dialogue en ligne (www.iroimamrezashrine.com), en y invitant des maîtres et spécialistes en théologie, Coran, affaires sociales, etc.
7- Réponses aux lettres et aux messages des abonnés
Pour faciliter les liens affectifs entre les amis de l’Imâm Rezâ, un service mail a été créé pour répondre aux questions scientifiques et religieuses des abonnés.
8- Guides et interprètes pour les touristes et les pèlerins
L’islam est la religion de la clémence et de la miséricorde. Dans ce sens, le sanctuaire de l’Imâm Rezâ se doit de constituer un centre de générosité et d’amitié. Le personnel de l’Astan Qods-e Razavi est donc aussi au service des touristes et des visiteurs non musulmans.
Les guides accompagnent les visiteurs non musulmans dans les périmètres autorisés et aux musées de l’Astan Qods-e Razavi. Lors de ces visites guidées, les guides familiarisent les visiteurs avec la culture et l’art iraniens et islamiques, et leur expliquent également le statut spirituel de ce sanctuaire. Les visites guidées sont présentées gratuitement en anglais, français, allemand, russe, turc et arabe, et pendant toute la durée de la présence des visiteurs au sein du sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Les interprètes, qui connaissent la plupart des langues internationales, sont toujours disponibles pour offrir leurs services aux pèlerins, sur place ou par téléphone. Les experts religieux de cette Direction répondent aussi aux questions des pèlerins non-iraniens concernant les différents aspects de la vie religieuse.
9- Communication
Outre l’élaboration et la traduction de livres, cette Direction achète également des livres qu’elle offre ensuite aux pèlerins du saint sanctuaire de l’Imâm Rezâ. Ces produits culturels sont également envoyés aux abonnés pour maintenir les contacts avec eux et répondre à leurs besoins scientifiques et intellectuels.
La Direction des communications coopère avec différents médias dont la presse ainsi que les radiotélévisions internationales et satellitaires pour la production d’émissions religieuses.
Cette Direction organise des expositions artistiques pour les pèlerins non-iraniens dans le sanctuaire, mais aussi à l’étranger.
La Direction des communications organise des colloques et des conférences spécialisées sur des sujets scientifiques.
Source :
Direction des communications islamiques et des affaires des pèlerins non-iraniens
Adresse :
Esplanade de la République islamique
Saint Sanctuaire de l’Imâm Rezâ
Mashhad – Iran
Email : iro@imamrezashrine.com