N° 10, septembre 2006

Le personnage dans le roman


Intervention de Pierrette Fleutieux à l’Université Shahid Beheshti

Massoud Ghârdâshpour


Je suis tellement heureuse de vous voir. C’est étrange. Car j’ai longtemps été professeur d’anglais. Maintenant, c’est fini, je ne fais qu’écrire. Mais je retrouve ici les salles de classe, les élèves, les regards des élèves. J’ai beaucoup aimé enseigner.

Nous avons pris comme sujet " le personnage dans le roman ". Peut-être que je vais parler de cela, et peut-être d’autre chose. D’abord, il faut que je vous dise que j’aime le roman. Je trouve que c’est une forme artistique. Il permet de parler de la vie quotidienne des gens. Le roman se place vraiment au cœur de l’existence de l’individu ordinaire. Il n’empêche qu’il peut y avoir des individus ordinaires dans le roman. Mais, avec le roman, on est dans la vie ordinaire des gens et donc, c’est une forme que je préfère à tout. On peut prendre l’exemple d’un essai. Ce format vous donne déjà un point de vue, qui va se développer avec les instruments de la raison. Mais on peut se tromper. Alors que dans le roman, on ne peut pas se tromper, puisqu’on vous montre nécessairement tous les points de vue, la complexité de la vie.

Quand je vais dans un pays étranger, un pays que je ne connais pas, j’essaie d’abord de trouver des romans. Parce qu’ainsi, je vais voir ce que c’est que la vie des gens, dans la rue ou dans la famille. Ensuite, j’achèterais peut-être des essais sur l’histoire, sur la politique, sur la société, etc. Mais je commencerai toujours par le roman. Dans le roman, il y a le personnage, c’est ce qui différencie le roman de la poésie par exemple. On n’a presque pas de roman, s’il n’y a pas de personnages. Mais il n’est facile à créer, ce personnage. Pour les femmes, les romancières femmes, le personnage a posé un certain problème, surtout pour celles de mon âge. Je suis née pendant la dernière guerre mondiale et c’est un contexte qu’il faut comprendre. Je vous parle de mon cas, mais je connais beaucoup de femmes écrivains en France ou ailleurs, qui ont eu pour la plupart, un petit peu les mêmes problèmes, à des niveaux différents. Alors, prenez un écrivain comme moi. J’étais une petite fille dans les années quarante, et à l’école, on ne parlait jamais des femmes. L’histoire, c’était toujours des hommes qui l’avaient fait. C’était intéressant, mais il n’y avait pas ce rapport de familiarité immédiate que j’aurais eu si on m’avait parlé des femmes de l’Histoire de France. Et après tout, beaucoup de femmes ont fait l’Histoire de France. Mais curieusement, on en parlait très peu. Et dans mon esprit, l’Histoire n’était pas pour moi. C’était comme si je ne pouvais pas me l’approprier. Donc, c’était quelque chose de difficile, de lointain. Cela a longtemps duré.

Même chose pour la littérature ; j’ai tout de suite adoré les livres. Mais c’étaient des livres écrits par des hommes. Et ça a duré jusqu’à ce que je commence les études universitaires. Là, j’ai découvert la littérature anglaise, très importante pour moi, parce que j’ai eu tout de suite ce rapport immédiat avec les romancières anglaises.

Le rapport à la langue doit également être bien compris. Le français est une langue sexuée, c’est-à-dire que tout a un sexe, il faut savoir si c’est " le " ou si c’est " la ", mais en anglais, cela n’est pas très important. En français, dès qu’on parle, dès qu’un personnage parle, on comprend si c’est un homme ou une femme. Par exemple, pour un homme, vous dites " je suis pensif " mais pour une femme, il faut dire " je suis pensive "..

Pierrette Fleutieux

J’essaie de vous expliquer que cette situation était gênante. Pourquoi ? Parce que tout ce qui était sérieux (moi, j’avais l’esprit très philosophique), tout ce qui était philosophie, réflexion sérieuse sur le monde, tout était au masculin. Ce dont je voulais rendre compte, pour ma part, c’était le rapport de l’individu au monde, les questions que l’on se pose : qu’est-ce que c’est que le monde, etc. C’est cela que je voulais exprimer, mais d’une façon neutre. Au début de ma carrière d’écrivain, la différence des sexes ne m’intéressait pas ; je voulais la gommer. Je voulais être un esprit pensant devant le monde. Mais le problème c’est que dès que je commençais à écrire, on voyait que c’était une femme qui s’exprimait.

Donc, je préférais le neutre. C’est pour cette raison que j’ai aimé l’anglais. On sait bien sûr qu’il y a " elle " et " il ", "she" and " he ", mais les adjectifs ne sont pas au féminin. Par conséquent, on peut très bien être neutre. Mais c’est très difficile en français, et dès que vous utilisez le féminin, il y a toute sorte de représentations qui arrivent, des représentations de la femme dans la société, etc. Tout cela me dérangeait. Je voulais le neutre, mais il se trouve qu’en français, le neutre c’est le masculin.

Au début, j’ai écrit beaucoup de nouvelles au masculin, parce que je voulais établir un rapport neutre au monde. Aujourd’hui, je ne ferais plus du tout cela, il m’est indifférent d’être femme ou neutre. Mais, pendant toute une période de ma vie, chaque fois que je voulais être totalement "esprit pensant", j’écrivais au masculin. Aujourd’hui, cela me paraît aberrant. Je ne comprends pas comment j’ai pu ne pas savoir que j’étais une femme, une femme qui pensait, un point c’est tout.

Aujourd’hui, il y a un grand débat en France. Doit-on dire un écrivain ou une écrivaine. Grosse question qui ne m’intéresse pas. Il y a des gens qui vous disent écrivain, on entend l’adjectif vain, qui veut dire facile, mais dans écrivain, on entend également vin.

Et donc, j’écrivais au masculin, mais ce n’était pas très satisfaisant. Alors, j’ai trouvé autre chose. Il y a un écrivain qui m’a beaucoup influencée. C’est Kafka. Je le trouvais très ennuyeux. Jusqu’au jour où, m’ennuyant dans mon appartement à New York, j’ai aperçu un livre qui traînait. Je l’ai pris et j’ai commencé à lire. C’était l’histoire d’un homme en train de dormir dans sa chambre. Il se réveille le matin, il veut se lever, mais il comprend que ça ne va pas très bien ; il n’arrive pas à se lever, il s’aperçoit que ses membres ne lui obéissent plus, qu’ils se sont transformés en petites pattes. Il s’aperçoit qu’il est devenu un insecte, une sorte de cafard. C’est Grégoire Samsa dans la Métamorphose de Kafka.

Ce fut un éblouissement pour moi, un émerveillement. C’est très important les rencontres qu’on fait, en littérature. J’avais déjà rencontré les romancières anglaises et la poésie anglaise. Là, j’ai fait une autre rencontre, et c’était Kafka. L’histoire de cette bestiole, de cette conscience enfermée dans ce corps d’animal, c’était pour moi très parlant. Et surtout, je me suis dit qu’on peut écrire comme ça aussi.

Le premier roman que j’ai écrit racontait l’histoire d’une jeune fille. C’est normal ; on écrit sur ce qu’on connaît. J’ai pris une jeune fille dont on ne connaît pas le nom, qui habite dans une petite ville de province, dont on ne connaît pas le nom non plus. Et voila qu’une nuit elle se penche à sa fenêtre. Elle a des longs cheveux étalés le long du mur. Elle observe la nuit. Et voilà qu’on entend un petit bruit qui devient peu à peu tumulte : quelque chose se prend dans ses cheveux. C’est une chauve-souris. Dans les années 50, 60, en France, la chauve-souris était un animal ténébreux, lié en quelque sorte avec la féminité. Bref, une chauve-souris se prend dans les cheveux de la jeune fille. Cela devient un problème terrible pour la famille de la fille. Les parents ont honte de leur fille avec cette chauve-souris dans les cheveux. La mère essaie quelque peu de défendre sa fille mais c’est quand même très difficile. La fille doit donc s’en aller. Ainsi, elle découvre toute seule le monde. Certains garçons repoussent la fille à cause de cette chauve-souris qu’elle a dans la chevelure. D’autres jeunes gens, au contraire, trouvent cela extrêmement intéressant. Et ils posent des questions : comment la nourris-tu, qu’est-ce que c’est cette histoire de chauve-souris, etc. Cette chauve-souris servait en quelque sorte d’intermédiaire, d’interface entre le personnage et le monde. C’est ainsi que j’ai réussi à écrire mon histoire.

Pierrette Fleutieux

Apres cela, j’ai écrit des histoires plus abstraites. Dans ces histoires, je voulais raconter la vie quotidienne. Mais, pareillement, je ne pouvais pas directement parler des buts. Par exemple, j’ai écrit une histoire qui s’appelle Le livre et la dent. Une histoire très simple. Celle d’un petit garçon qui vit avec ses parents. Il a perdu une dent. Or, la coutume veut qu’on mette la dent sous l’oreiller pour qu’une petite souris vienne la chercher, en mettant à sa place un cadeau. Bon, la mère a couché le petit garçon, elle est contente parce qu’elle peut s’adonner à la lecture dans le calme. Elle se retire dans sa chambre et commence à lire. Après un moment, le petit garçon se réveille : il ne trouve plus sa dent. La mère cherche la dent sous l’oreiller mais au moment où elle la prend, la dent tombe dans une rayure de parquet. On va chercher un couteau pour la reprendre ; on creuse, on fait un trou et la dent tombe à l’étage en dessous. On descend donc à l’étage en dessous. Il est tard et la mère ne peut pas lire son livre tranquillement. Elle est toujours dérangée. On descend, on prend un marteau, on essaie d’attraper la dent. On tombe encore plus bas. Finalement, tout l’immeuble s’écroule. Tout le monde est dans la rue, la police intervient, ça n’en finit plus et la mère ne peut pas lire son livre. Finalement, il faut reconstruire l’immeuble. Je suppose que j’essayais de montrer à quel point c’est difficile d’élever un enfant. اa prend du temps et la femme se fait dévorer par la maternité, même si son mari est compréhensif. Mais je ne pouvais pas le raconter comme ça. J’avais besoin de ce détour. Eh bien, le résultat est que la critique m’a tout de suite mise dans la catégorie des auteurs de récit fantastique. Il y a très peu d’auteurs fantastiques en France. La France préfère les romans qui s’inspirent de la réalité, du social. Il y bien sûr quelques hommes, Maupassant par exemple. Mais il y a peu d’écrivains fantastiques. Il y a même un écrivain sud-américain, Julio Cortazar qui m’a fait une préface. J’ai donc eu la chance d’attirer l’attention de la critique, ce qui n’est pas aisé. Chaque année, environ 1200 romans sortent en France. Donc, un écrivain qui sort son premier texte se fait difficilement remarquer. Comme on m’avait catégorisée écrivain fantastique, on m’a tout de suite remarquée. Mais ensuite, il est très difficile de changer de catégorie.

Enfin, pendant très longtemps, j’ai eu besoin soit d’un animal, soit d’un objet qui me servait d’interface avec le monde. J’ai écrit sur ce sujet une histoire avec de vrais personnages. C’est l’histoire d’une famille française, des universitaires. Des gens très corrects, très bien pensant qui arrivent à New York et qui ont une petite vie. Un jour, la jeune femme rencontre un peintre. Dans les années 70, New York était vraiment la ville de la peinture. Mais, il n’y a pas d’histoire d’amour avec le peintre, cela ne m’intéressait pas du tout. C’est une histoire d’amour avec un tableau du peintre. Ce tableau va changer l’existence de la jeune femme ; elle va vouloir acheter, mais elle n’est pas assez riche. Elle dépense donc tout l’argent de la famille pour acheter le tableau. Le mari n’approuve pas du tout, mais il accepte bon gré mal gré. Ensuite elle veut mettre le tableau sur un mur. Mais le mur est sale et l’appartement n’est pas assez beau pour le tableau. La jeune femme veut alors déménager et trouver un appartement plus beau. Le mari accepte. On déménage, mais la femme ne se sent plus assez belle pour le tableau. Un jour, sur la Cinquième Avenue, dans un magasin, elle voit une robe qui a les mêmes couleurs que le tableau. Il faut qu’elle l’achète. Mais la robe est très chère. Elle dépense alors tout son argent pour l’acheter. Elle subit une espèce de dérive psychique étrange, et elle se retrouve dans les bas-fonds de la ville avec une mendiante. Puis, petit à petit, elle reprend possession de sa vie à travers les couleurs. Soudain, elle regarde le monde et elle voit le vent, les parcs dans la ville. Ensuite, elle voit le rouge et le jaune et c’est comme si le monde s’ouvrait à elle à travers les couleurs. Il y a toute une réappropriation du monde à travers les couleurs jusqu’au bleu, la dernière couleur, la couleur de l’écriture, et elle écrit son histoire, avec son stylo à l’encre bleue. Elle montre ce qu’elle a écrit au peintre, très déçu, qui dit "mais je croyais que c’était l’histoire de mon tableau"et elle répond "non, c’est le tableau de mon histoire". Et elle retrouve sa famille. Donc, on fait un grand tour pour simplement arriver de nouveau à cette femme qui, par ce biais, reprend possession de sa vie.

Je vais vous raconter maintenant un autre tournant capital dans ma vie d’écrivain. J’avais environ quarante ans. La quarantaine est un âge un peu bizarre. C’est un âge intermédiaire pour une femme. En tout cas, ça n’allait pas très bien. J’étais en colère contre un homme. Vous savez, dans ces cas-là, on généralise. Donc, j’étais en colère contre tous les hommes. J’étais un peu déprimée, je ne pouvais plus lire, et quand je ne peux plus lire, je me sens très mal. Je ne lisais plus que les histoires d’enfants, surtout le soir, pour m’endormir. C’est ainsi que j’ai redécouvert les contes de fée. J’avais chez moi les contes de Perrault. Perrault est un écrivain du dix-septième siècle qui a repris les contes traditionnels très anciens, les contes de la paysannerie. Il les a transformé à sa manière. Ces contes étaient destinés à l’époque aux jeunes filles de la bonne société. Il a donc un peu modifié les personnages.

Je peux donner un exemple de ses modifications. Le petit chaperon rouge, dans le conte ancien et traditionnel, est une petite paysanne très intelligente, qui arrive très bien à se débarrasser du loup : elle veut se soulager et elle le dit au loup. Le loup est d’accord. Il l’attache avec une ficelle, mais elle réussit à se libérer et se sauve. C’est une petite fille maligne. Dans le conte de Perrault, c’est une petite fille qui s’en va dans les bois, qui rencontre le loup, LE LOUP, la mauvaise rencontre, et elle va finir par être mangée par le loup. Dans la version de Perrault, ça voulait dire "mesdemoiselles attention aux jeunes gens, écoutez bien ce que vos parents vous disent". Je relisais donc le conte et ce n’est pas tellement l’histoire du petit chaperon rouge qui me frappe. Ce qui m’a frappé, c’est la place des femmes adultes dans les contes. Comment, apparaissent les femmes adultes dans les contes ? Les femmes de mon age, quarante ans. Et je vois que dans les Contes, ce sont les méchantes. Les mauvaises mères, la marâtre, la sorcière. Cela m’a mise en colère. Je n’avais jamais réalisée cela jusqu’alors. Parce qu’on s’identifie toujours à son âge. Quand on est jeune, on croit qu’on est jeune pour toujours. On croit qu’il y a la catégorie des jeunes et la catégorie des vieux et que ça ne bouge jamais. Mais, ce n’est pas vrai, tout change.

Pierrette Fleutieux

Alors, j’ai eu cette grosse colère, et pour moi ça s’est traduit naturellement avec l’écriture, et j’ai donc décidé de réécrire ces contes. c’était un grand bonheur. J’ai oublié ma querelle avec les hommes, et j’ai tout modifié en donnant une place très importante, non pas aux jeunes filles, mais aux femmes adultes. Il y a par exemple le conte de Cendrillon. Cendrillon est une pauvre jeune fille au foyer, qui finit par rencontrer le prince charmant, qui l’épouse. Moi, j’ai transformé Cendrillon en Cendron. C’est-à-dire en un jeune homme, avec des parents très cultivés. Il a perdu ses parents et vit avec ses deux frères, garçons futiles, qui ne pensent qu’à leurs vêtements, alors que lui a une malle pleine de livres. Comme dans le conte de Cendrillon, il a aussi une marâtre, une belle-mère, qui ne l’aime pas du tout. Vous voyez que j’ai complètement inversé le conte. Voici qu’il y a un bal avec une princesse qui s’appelle Barbie. Cendron veut aller au bal, non pas pour rencontrer Barbie, qui ne l’intéresse pas, mais pour voir la reine. Car il a entendu que la reine est très intéressante et très cultivée. Il réussit, après bien des déboires, à participer à ce bal. Il plait tout de suite à Barbie, qui veut danser avec lui comme toutes les autres dames de la cour. Lui, arrive au bal avec une grosse moto, au lieu du classique carrosse. Ces dames ne l’intéressent pas, il veut voir la reine. Pour la retrouver, il entre dans le palais où il se perd. Il entend alors quelqu’un jouer au violon. Il suit le son et se retrouve dans une grande bibliothèque où une femme habillée en homme joue du violon. C’est la reine. Elle lui montre tous ses livres. Il les a déjà lus.

Finalement, il épouse la reine et ils règnent longtemps ensemble. Dans ce conte, j’ai donné à la femme adulte la place d’habitude réservée au roi. C’est-à-dire qu’elle détient le pouvoir. J’ai également beaucoup joué avec la langue du dix-septième siècle, qui est une langue magnifique.

Mais ce que je veux dire, c’est que pour moi, du point de vue de mon évolution de romancière, ce moment a été capital. C’est-à-dire que j’ai pu reprendre tous ces personnages de contes de fées et les manipuler comme je voulais. Pour la première fois, je n’avais pas peur de manipuler des êtres. Les personnages de contes de fée ne font pas peur. Ce sont des touts petits personnages. On les connaît depuis l’enfance. Donc, j’ai eu soudain l’impression d’être libre par rapport au personnage. Ce livre a eu un certain succès, et ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que ma démarche n’avait en fait rien d’original. Des américaines avaient déjà utilisés les contes de fée. Je les ai lus. Cela m’arrive souvent, j’écris d’abord et je me documente ensuite. Je me suis aperçue qu’il y avait eu beaucoup de réécriture de contes de fée. Mais je n’ai pas tellement aimé le travail des américaines, je trouvais le résultat trop théorique, c’est-à-dire qu’elles avaient utilisé le conte de fée pour véhiculer une idée, un message. Et à mon avis, cela dissipait le charme, la diversité, l’inattendu et le mystère de l’écriture. J’ai également appris qu’on utilisait beaucoup les contes de fée en thérapie, pour les enfants et même pour les adultes. C’est-à-dire qu’on prend un groupe d’enfants ayant de gros problèmes, on leur présente un personnage et on leur demande ce qu’ils feraient avec ce personnage, quelle vie leur donneraient-t-ils.

Je pense qu’après tout, d’une certaine façon, j’ai fait une sorte de thérapie de l’écriture avec les contes de fée.


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1 Message

  • Le personnage dans le roman 7 décembre 2009 13:54, par Safa Morabbi

    C’etait un disscours vraiment interressant et me fait reflechir aux pouvoirs assez negliges des contes de fait... merci a vous Madame et j’aimerais vivement vous revoir encore en Iran a l’universite de Shahid- Beheshti !.
    Mes sentiments distingues !

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