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Oh ! Le souhait du premier pas, d’arriver
Sur les chemins sans fin, d’arriver
Le monde ne tient que sur l’orbite du souhait
Avec tant de cœurs désespérant d’arriver
Quand mes yeux te verront, quand ?
A jamais, était-ce le temps d’arriver ?
Le cœur veut aller, et moi, rester
Lui, maître du chemin et moi, attendant d’arriver
Je nomme ce novice "tout"
Je nomme cette torpeur de fatigue "arriver"
Tant que j’ai couru, le chemin était devant moi
S’est alliée au chemin l’énigme d’arriver
De ces vaillants ramiers, partis
Une poignée de plumes restée sur le toit d’arriver
ش ! Prématuré lointain, ô poème nouveau !
Je t’accueille, mais au moment d’arriver.