N° 159, février 2019

Le tir à l’arc à cheval en Iran :
d’une technique de combat des Parthes à une discipline sportive prisée 


Babak Ershadi


Reconstitution d’un cavalier-archer de l’armée sassanide.

Aujourd’hui, le tir à l’arc à cheval ou l’archerie montée est une discipline sportive moderne qui a connu un développement remarquable depuis les années 1990 un peu partout dans le monde, notamment dans les pays ayant d’anciennes traditions d’arts martiaux équestres. À travers le monde, de nouveaux clubs sportifs se spécialisent dans l’enseignement des techniques de cette discipline sportive millénaire qui exige la combinaison de compétences de deux activités sportives différentes : les arts équestres et les techniques du tir à l’arc.

Aujourd’hui, le tir à l’arc à cheval est considéré à la fois comme un sport et un art ancestral dans de nombreux pays. On peut parler, par exemple, du yabusame japonais, une école d’archerie montée dont les origines remontent à l’époque de Kamakura (1185-1333 de notre ère). Si on remonte un peu plus dans le temps, au IIIe siècle de notre ère, on retrouve dans la péninsule coréenne une vague de migration de peuples d’archers-cavaliers provenant de la Sibérie, qui influença la culture guerrière de toute la région.

Le cas des peuples amérindiens est très intéressant : le cheval disparaît du continent américain dès la fin de la dernière période glaciaire (il y a environ 120 000 à 10 000 ans), plus exactement à l’époque de la glaciation du Wisconsin en Amérique du Nord (entre 85 000 et 7000 ans av. J.-C.). Il est ensuite réintroduit par les colons européens au XVIe siècle. Les tribus amérindiennes du Nord et du Sud adoptent le cheval et deviennent, bien que tardivement, des peuples cavaliers reconnus. 

Un bas-relief de pierre représentant un cataphractaire parthe combattant un lion (British Museum, Londres).

 Technique de chasse et de guerre, l’archerie montée trouve ses racines en Eurasie profonde, c’est-à-dire dans un vaste territoire qui s’étend des steppes de la Mongolie à l’est jusqu’à la Hongrie à l’ouest ; un monde où habitaient des peuples turco-mongols, indo-iraniens et magyars (les Hongrois étant eux aussi originaires d’Asie centrale). Dans d’autres pays comme la France, la discipline est encore récente, mais se développe rapidement. Plusieurs nations perpétuent leur tradition dans ce domaine comme le Japon, la Corée, la Mongolie, les pays de l’Asie centrale, l’Iran, la Turquie, la Jordanie, la Hongrie et la Roumanie.

En ce qui concerne l’Iran, les origines du tir à l’arc à cheval remontent à l’époque des Scythes (Sakas ou Saces), des Parthes (Parnis ou Parnes), des Sassanides (Perses), des Sarmates (Sauromates), etc.

Dans la discipline moderne, l’objectif est de tirer des flèches sur une ou plusieurs cibles placées le long d’une ligne de galop dont la longueur varie entre 30 et 150 mètres. Le cavalier doit donner au cheval la meilleure allure afin que les tirs s’effectuent avec un maximum de précision.

En novembre 2018, les représentants hommes et femmes de 19 pays ont participé aux Compétitions internationales des arts martiaux équestres à Shirâz.

Dans les clubs sportifs, les jeunes cavaliers doivent d’abord apprendre à monter à cheval et gérer la vitesse, puis il leur faut apprendre à tirer à l’arc les pieds sur terre, et enfin à faire les deux à la fois. Lors de cette troisième étape, les cavaliers apprennent que le tir à l’arc à cheval n’a rien à voir avec le tir à l’arc à pied, car il faut faire attention au vent, au galop et aux mouvements du cheval en même temps. Le cavalier doit également se concentrer sur le rythme de sa respiration.

Tous les chevaux sont a priori susceptibles d’être utilisés pour pratiquer l’archerie montée, à condition qu’ils ne soient pas trop grands. L’essentiel est que le galop soit fluide, mais non nécessairement très rapide. Pour être un archer efficace, le cavalier doit apprendre à garder les épaules immobiles lors du galop. Le secret réside dans un équilibre parfait.

En novembre 2018, les représentants hommes et femmes de 19 pays ont participé aux Compétitions internationales des arts martiaux équestres à Shirâz.

En Iran, l’archerie montée en tant que discipline sportive est récente et a été introduite à partir des années 2000. Elle a immédiatement rencontré du succès un peu partout dans le pays, surtout dans les régions où vivent des populations nomades ou sédentarisées qui pratiquent encore cet art martial antique de façon traditionnelle.

Néanmoins, l’archerie montée n’est récente en Iran qu’en qualité de discipline sportive moderne : en tant qu’art martial, elle a été pratiquée depuis l’Antiquité, notamment sous la dynastie parthe des Arsacides (de 250 av. J.-C. à 224 apr. J.-C.) et la dynastie perse des Sassanides (de 224 à 651 de notre ère). Pendant la période islamique, des cavaliers-archers faisaient partie du corps militaire, mais ce fut surtout la dynastie turcique des Seldjoukides (1037-1194) qui forma d’importants régiments de cavaliers-archers et transmit la tradition aux Ottomans (1299-1923). 

Un bas-relief représentant un cavalier-archer parthe (Musée de Turin, Italie).

Les cavaliers-archers iraniens ont remporté le championnat du monde d’abord en 2011 puis en 2012. Le pays a organisé les Compétitions internationales d’arts martiaux équestres pour la première fois en 2017 à Saryazd (province de Yazd) et une deuxième fois en novembre 2018 à Shirâz (province du Fârs). De nombreux hommes et femmes pratiquent ce sport dans des clubs à travers le pays. Lors des compétitions, les cavaliers et les cavalières portent souvent des vêtements traditionnels de leurs régions ou des vêtements historiques. Chaque année, de nombreuses compétions sont organisées au niveau local, régional et national, occasion pour les jeunes cavaliers-archers de s’entraîner et de se préparer pour les compétions internationales. 

* * *

 

La flèche du Parthe

 

La littérature romaine puis les langues européennes ont gardé le souvenir de cette tactique de guerre des Parthes dans l’expression « Flèche du Parthe » qui fait allusion, selon le dictionnaire Petit Robert, au « trait piquant que quelqu’un lance à la fin d’une conversation (par allusion aux Parthes qui tiraient leurs flèches en fuyant) ». Un « tir du Parthe » est donc une attaque verbale ironique ou cruelle, lancée au moment où l’on se retire sans donner à la personne attaquée la possibilité de réagir.

Scène de chasse au lion et au sanglier datant de l’époque sassanide.

 

« Plus de rois prosternés dans l’ombre avec terreur,

Plus de manteau traînant sur eux, plus d’empereur !

Napoléon était retombé Bonaparte.

Comme un Romain blessé par la flèche du Parthe,

Saignant, morne, il songeait à Moscou qui brûla.

Un caporal anglais lui disait : halte-là ! »

 

Victor Hugo, L’expiation III, « Les châtiments » (1853). 

Le tir parthe était une technique de tir à l’arc à cheval propre aux Parthes. L’archer parthe, monté à cheval, fuyait au galop devant l’ennemi en faisant semblant d’être vaincu et incitait l’ennemi à le poursuivre. Puis, au bon moment, il se retournait sur son cheval. Pivotant carrément de 180°, il décochait ses flèches avec vitesse et précision sur l’ennemi surpris par la volte-face.

Grâce à cette technique de guerre qui avait l’avantage de surprendre l’ennemi, les archers parthes avaient une réputation dangereuse. En outre, lors des batailles rangées et de grande envergure, la mobilité des archers parthes leur permettait de répéter à multiples reprises leurs attaques à partir de différentes positions, ce qui les rendait encore plus redoutables. La cavalerie adverse n’avait pas d’archerie pour pouvoir contre-attaquer à distance.

« Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse » du peintre russe Viktor Vasnetsov (1848-1926) qui reprend la tradition médiévale pour représenter la « Conquête » en train de tirer une « flèche du Parthe ».

La puissance militaire des Arsacides parthes était basée sur deux éléments distincts : les tactiques de guerre mobiles propres aux tribus de cavaliers nomades, et une organisation militaire adéquate pour établir et gérer un vaste empire.

Les armées parthes utilisaient des cataphractaires, c’est-à-dire une cavalerie lourde. Traditionnellement, les guerriers parthes étaient avant tout des archers montés et c’étaient les archers-cavaliers qui débutaient les offensives. Puis, après une intense intervention d’archerie montée, la composante noble de la cavalerie, à savoir les cataphractaires protégés par des armures d’écaille, intervenaient pour finaliser la victoire. Ainsi, les passes successives des cavaliers-archers préparaient la charge de la cavalerie lourde. Par conséquent, contrairement à ce que l’on croit aujourd’hui, l’arme principale des troupes arsacides n’était pas la cavalerie légère d’archers, mais la cavalerie lourde qui pourrait peut-être être comparée avec les blindés des armées modernes. Les cataphractaires parthes étaient armés de longues lances de 4 à 4,5 mètres qu’ils tenaient à deux mains, ce qui leur donnait une longueur suffisante pour toucher un adversaire armé d’une lance. Dans les deux cas, au moment de la charge, les cavaliers-archers légers et les cavaliers-lanciers lourds devaient tenir et guider leurs chevaux de guerre sans mains.

 

Scène de chasse au lion de Shâpour II (309-379 de notre ère). Successeurs immédiats des Parthes, les Sassanides, cavaliers-archers, ont atteint, à la fin de l’Antiquité, la perfection de l’équitation guerrière. L’archer se retourne et tire sa flèche à la manière du cavalier parthe.

La bataille de Carrhes

 

Le 9 juin 53 av. J.-C., la ville de Carrhes [1] fut le théâtre d’une grande bataille opposant les légions romaines du triumvir Crassus, alors proconsul de Syrie, à l’armée parthe des Arsacides commandée par Suréna (84-52 av. J.-C.), grand général du roi Orodès II. Cette guerre fut l’un des plus grands désastres militaires de Rome en raison de la victoire décisive des Arsacides. La bataille de Carrhes fut le premier affrontement direct entre les Romains et les Arsacides. Les récits de cette grande bataille furent relatés un siècle plus tard par l’historien romain Plutarque.

En 55 av. J.-C., quand le Sénat de Rome approuva le plan d’attaque de Crassus contre l’Empire arsacide, les Parthes ne représentaient pas une menace potentielle pour Rome. Les historiens romains sont unanimes pour dire que le but du triumvir Crassus était plutôt de pouvoir se déclarer conquérant et obtenir des richesses et une réputation glorieuse.

En 54 av. J.-C., les légions romaines arrivèrent en Syrie et en Mésopotamie. Dès le printemps 53 av. J.-C., le roi arsacide Orodès II (54-38 av. J.-C.) dit à son général Suréna de préparer les troupes parthes pour empêcher la progression des Romains qui attaquèrent des Etats vassaux des Parthes sur la frange ouest de l’Empire arsacide. Finalement, les deux armées s’affrontèrent le 9 juin 53 av. J.-C. à Carrhes.

Selon Plutarque, les troupes de Crassus se composaient de sept légions comprenant environ 30 000 légionnaires, 4000 cavaliers et 4000 fantassins légers. L’armée romaine était donc numériquement supérieure aux troupes du général des Parthes, Suréna, qui disposait de 9000 cavaliers-archers, 1000 cataphractaires et 1000 chameaux qui portaient sur leur dos des réserves de flèches. 

Bas-relief à Tâgh-e Bostân (Kermânshâh) représentant un cataphractaire de l’armée sassanide. La couronne qu’il porte est celle du roi Pirouz Ier (457-484). Mais les experts pensent plutôt qu’il s’agirait de Khosrow II (590-628) surnommé Parviz (le Victorieux) représenté ici sur son cheval Shabdiz (littéralement, couleur de nuit).

Les armements et les tactiques de guerre des deux armées étaient tout à fait différents. Les légions romaines étaient essentiellement formées de fantassins lourdement équipés et très efficaces dans les batailles rangées, c’est-à-dire les batailles où les deux camps choisissaient l’heure et le lieu de la guerre au préalable. Lors de ces batailles, la cavalerie romaine n’avait qu’un rôle complémentaire, en protégeant les flancs de l’infanterie et en poursuivant si nécessaire l’ennemi qui battait en retraite. En revanche, les Parthes comptaient surtout sur leur cavalerie lourde (cataphractaires cuirassés et munis de lance) et leur cavalerie légère d’archers soutenus par un corps logistique de 1000 chameaux leur assurant une réserve de flèches permettant aux cavaliers-archers de renouveler sans cesse leurs attaques.

 

Dans le Livre V de son ouvrage intitulé Histoire romaine, l’historien allemand et grand spécialiste de la Rome antique Théodore Mommsen (1817-1903) écrit : « En face des Parthes ainsi armés, tout le désavantage était pour les légions, et dans les moyens stratégiques, puisque sans cavalerie, elles ne demeuraient pas maîtresses de leurs communications, et dans les moyens de combat, puisque, là où l’on n’en vient point à la lutte d’homme à homme, l’arme à longue portée triomphe nécessairement de l’arme courte. » 

Bas-relief représentant les guerres romano-parthes sur l’arc de Septime Sévère à Rome (Italie).

La bataille dura jusqu’à la tombée de la nuit et fut désastreuse pour l’armée romaine. Plutarque dresse un bilan de 20 000 Romains tués, 10 000 prisonniers et des milliers de Romains fuyant vers l’ouest. Selon lui, seuls 38 cataphractaires parthes auraient été tués ainsi qu’un nombre indéterminé de cavaliers-archers.

Pendant la nuit, Crassus réunit un conseil qui donna l’ordre de la retraite. Ils quittèrent le lieu pour rentrer à Carrhes. Les Parthes attendirent le jour pour les poursuivre. Le 10 juin, un désaccord entre Crassus et certains de ses généraux divisa l’armée romaine : 500 cavaliers fuirent vers la Syrie et près de 5000 légionnaires restèrent avec Crassus. Le 11 juin, Suréna comprit que les Romains pourraient lui échapper ; il proposa donc la cessation des hostilités à condition que les Romains lui livrent Crassus. Suréna offrit ensuite une rencontre à Crassus pour parlementer. Crassus accepta mais fut assassiné par un officier romain qui voulait l’empêcher de se rendre aux Parthes. 

Suréna gagna sept aigles romaines, c’est-à-dire ces enseignes militaires des légions dont la hampe était surmontée d’un aigle en argent. L’objet était considéré comme la fierté des légionnaires romains. Suréna les offrit au temple d’Anahita, ancienne divinité iranienne, à Ctésiphon. Pour les Romains, cette première perte des enseignes représentait une véritable humiliation. Plus de 30 ans plus tard, le quatorzième roi de la dynastie Arsacide, Phraatès IV (en persan, Farhâd) qui régna de 38 à 2 av. J.-C., décida de retourner ces enseignes à Auguste (empereur romain de 27 av. J.-C. à 19 apr. J.-C.) en signe de bonne volonté et signa avec lui un traité de paix.

Représentation des cavaliers-archers légers de l’armée parthe lors de la bataille de Carrhes.

Si Plutarque présente Crassus comme un homme cupide et avare qui « passait ses jours penché sur la balance », il brosse un portrait flatteur de Suréna, général du roi parthe. Dans son ouvrage intitulé La vie de Crassus rédigé 170 ans après la bataille de Carrhes, Plutarque écrit : « Suréna n’était pas un homme ordinaire : ses richesses, sa naissance et sa réputation le plaçaient immédiatement au-dessous du roi ; en valeur et en prudence, il était le premier des Parthes, et ne le cédait à personne pour la beauté de la taille et de la figure. Quand il était en voyage, il avait à sa suite mille chameaux qui portaient son bagage, deux cents chariots pour ses concubines, mille cavaliers tout couverts de fer et un plus grand nombre armés de façon légère, car ses vassaux et ses esclaves auraient pu lui composer une escorte de dix mille chevaux ; sa naissance lui donnait le droit héréditaire de ceindre le bandeau royal aux rois des Parthes le jour de leur couronnement. » 

 

Une représentation de la bataille de Carrhes : après les actions des cavaliers légers, les cataphractaires parthes interviennent pour en finir avec les légions de Crassus.

Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse

 

Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse sont des personnages célestes mentionnés dans le Nouveau Testament au sixième chapitre du livre de l’Apocalypse.

Le premier est « la Conquête » (armée d’un arc) monté sur un cheval blanc, le deuxième « la Guerre » (munie d’une grande épée) monté sur un cheval rouge, le troisième est « la Famine » (équipée d’une balance) monté sur un cheval noir et le quatrième est « la Maladie/la Mort » (armée d’une faux) monté sur un cheval blême et pâle. Selon le Nouveau Testament, l’apparition des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse se succède dans le temps, mais leur chevauchée sera simultanée et inaugurera le commencement de la fin du temps.

« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » (Apocalypse 6:8)

Pendant des siècles, la signification symbolique des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse a fait l’objet de nombreuses interprétations. Dans les commentaires revenant sur la Conquête, qui monte un cheval blanc, on rencontre des allusions au « cavalier parthe » : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » (Apocalypse 6:2) 

Une représentation médiévale de la « Conquête » (premier Cavalier de l’Apocalypse) dans le manuscrit appelé « Beatus de Ferdinand et de Sancha » (écrit et peint vers 1047). Cette miniature d’inspiration mozarabe montre la « Conquête » en train de tirer une « flèche du Parthe », tandis qu’un ange tient une couronne à deux boules semblable à celles de certains rois sassanides, dont Khosrow Ier et Khosrow II.

Bien que ce premier cavalier apparaisse en tête d’une série de fléaux meurtriers, la couleur symbolique de son cheval blanc est considérée comme ayant une connotation nettement positive dans la plupart des interprétations, d’autant plus qu’il apparaît en conquérant. Pour certains, il pourrait s’agir d’un être céleste triomphant. Nombreux sont des commentateurs anciens et modernes (catholiques ou protestants) qui affirment que le cavalier au cheval blanc serait Jésus-Christ, surtout que dans un autre verset du même chapitre, ce cavalier est identifié au « Verbe de Dieu » : « Et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. » (Apocalypse 19-13)

Néanmoins, d’autres commentateurs voient dans l’image du premier cavalier une puissance terrestre. Pour plusieurs auteurs du Moyen Âge, le cavalier au cheval blanc était l’Empire romain conquérant ou bien l’Empire parthe envahissant l’Empire romain. En effet, l’Euphrate, considéré symboliquement comme la frontière entre les deux Empires, a été cité deux fois dans le Livre de l’Apocalypse. D’ailleurs, les Parthes ont toujours été représentés sous forme d’archers montés à cheval.

    Notes

    [1Aujourd’hui, Harran dans le sud de la Turquie.


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