N° 164, juillet 2019

Abarkouh, un joyau du désert central
de l’Iran


Arash Khalili


Vue aérienne d’un quartier du centre historique d’Abarkouh

Abarkouh (anciennement Abarqou) est une ville de la province de Yazd au centre de l’Iran, située elle-même au centre d’un département du même nom. Selon le recensement national de 2016, la population de la ville était de 27 524 âmes (51 103 au département). Les habitants sont persanophones et parlent avec un accent qui est perceptiblement différent de celui de Yazd, d’Ispahan ou de Shirâz.

Abarkouh se situe sur le plateau aride du centre de l’Iran. Le désert y est limité au sud et à l’ouest par les montagnes du Zagros. Cette ville possède les caractéristiques climatiques générales des régions désertiques du centre du pays : un faible taux de précipitations atmosphériques, quatre mois très chauds (de juin à septembre) et trois mois moins chauds (de décembre à février).

Abarkouh est une destination touristique des voyageurs visitant Yazd, Shirâz ou Ispahan

Abarkouh s’est trouvée pendant des siècles sur l’un des itinéraires de la Route de la soie et des routes caravanières. Après la période safavide, les routes commerciales entre Shirâz, Ispahan et Yazd changèrent de trajet. D’où son isolement et son éloignement pendant une longue période. Jusqu’à une date assez récente, le nom d’Abarquou était parfois cité dans les conversations courantes en tant que synonyme d’un endroit éloigné et isolé. Mais aujourd’hui, la petite ville historique est sortie de son isolement du au changement des itinéraires des routes commerciales, et elle s’est transformée en une destination touristique importante pour les voyageurs visitant Shirâz ou Yazd. [1] Le nom d’Abarkouh figure depuis quelques années sur la liste des quatorze villes pilotes du tourisme, liste établie par l’Organisation nationale du Patrimoine culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

Pièces frappées sous Emâdeddin Abou Kalijar (1024-1048)

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Les géographes musulmans du 4e siècle de l’Hégire (Xe siècle du calendrier grégorien) décrivent Abarkouh comme une ville se trouvant sur la route reliant Istakhr à Ispahan, au croisement d’un carrefour dont l’autre embranchement continuait jusqu’à Yazd. Selon le voyageur, chroniqueur et géographe arabe Ibn Hawqal (943-988), Abarkouh était autrefois le chef-lieu administratif du district de Roudân, dans la province de Kermân, mais il souligne que la ville était rattachée à la province de Fârs et faisait partie du département d’Istakr [2]. Ibn Hawqal et les autres géographes de la période islamique décrivent Abarkouh comme une ville prospère, avec une population importante à l’époque des Abbasides arabes et sous la dynastie iranienne des Buyides.

Un portrait de Lotf-Ali Khân (1789-1794), dernier souverain de la dynastie des Zand

La ville était fortifiée avec une citadelle et possédait une belle mosquée du vendredi, construite au même endroit que l’actuelle mosquée du Vendredi datant de la période post-mongole (voir ci-dessous).

Les rues et les maisons étaient enchevêtrées dans une structure urbaine irrégulière. Les maisons étaient construites en briques séchées au soleil comme à Yazd. Bien que la région environnante soit aride, la ville possédait de nombreux jardins et vergers. Il y fut produit pendant de longs siècles des étoffes de coton destinées à l’exportation. Ibn Hawqal mentionne un phénomène curieux à l’extérieur de la ville au Xe siècle : une haute colline de cendres qui, selon les légendes de l’époque, aurait été qualifiée de vestige du feu sur lequel le tyran Nimrod aurait tenté de brûler Abraham.

La mosquée Biroun d’Abarkouh, l’une des premières mosquées de l’Iran

Au début du XIe siècle et à en croire des pièces de monnaie frappées à l’époque, Abarkouh et Yazd étaient gouvernées par les Kakouyides d’Ispahan et de Hamedân. Les Kakouyides étaient d’origine daylamite (comme les Bouyides). La famille des Kakouyides était à l’origine parents et vassaux des Bouyides. Ils fondèrent une dynastie (1008-1141) après le déclin des Bouyides. L’historien arabe Ibn al-Athir (1160-1233) rapporte qu’à un moment donné, peu avant 1043, le souverain bouyide de Fârs et de Kermân, Emâdeddin Abou Kalijar (1024-1048) vint à Abarkouh avec ses troupes pour se battre contre son ancien allié devenu rebelle, le Kakouyide Abou Mansour Zahireddin Farâmarz. Il chassa son rival et reprit la ville.

Le tour du vent du manoir Aghâzâdeh est l’une des plus belles tours du vent d’Iran et du monde

Quelques années plus tard, Toghrul-Beg, premier sultan de la dynastie des Seldjoukides (1038-1063), consolida son pouvoir dans l’ouest de l’Iran. Il réduisit les Kakouyides au statut de vassaux et, en 1051, prit Ispahan en chassant les troupes d’Abou Mansour Zahireddin Farâmarz. Toghrul-Beg régna ensuite sur la ville d’Ispahan, mais pour rétribuer ses nouveaux vassaux kakouyides, il leur permit de gouverner les deux villes d’Abarkouh et de Yazd. Les documents historiques confirment qu’un clan de la famille kakouyide, appelé Firouzanide, gouverna la ville d’Abarkouh.

Pendant les années 1056-1057, Abarkouh érigea l’un de ses plus anciens monuments de la période islamique, le Gonbad-e Âli. Ce monument fut construit en tant que monument funéraire du prince Amideddin Shamsoddowleh de la famille des Firouzanides.

Yakhtchâl d’Abarkouh, datant du XIXe siècle. Le yakhtchâl est une construction architecturale ancienne de l’Iran servant de réfrigérateur naturel pendant la saison chaude.

Abarkouh connut une période de prospérité et d’épanouissement sous les Seldjoukides (1038-1308). C’est à cette même période qu’y fut construit le tombeau de Pir Hamzeh Sabzpoush. Les documents historiques témoignent de la prospérité de la ville sous les Mongols et leurs successeurs ilkhanides. Pendant plusieurs siècles, diverses pièces de monnaie frappées prouvent que c’était une ville petite mais importante sous les Ilkhanides (1256-1335) et leurs épigones, c’est-à-dire les Mozaffarides (1336-1393) et les Indjouïdes (1336-1357). Cela est également visible pendant le règne des Timourides (1370-1507) et des Aq Qoyunlu (1378-1508).

Cour intérieure de la mosquée du vendredi d’Abarkouh

Hamdollâh Mostowfi, auteur, historien et géographe de l’époque des Ilkhanides décrit dans son célèbre ouvrage de géographie Nozhat al-Qoloub la ville d’Abarkouh comme une ville petite, mais prospère, avec de nombreux artisans et une production de blé et de coton cultivés par l’irrigation des terres agricoles et des canaux souterrains dits qanâts [3]. Selon Hamdollah Mostowfi, les revenus de cette ville et de ses villages s’élevaient à 140 000 dinars. Le même auteur mentionne que l’étymologie populaire du nom de la ville, « bar kouh » (signifiant « sur la montagne »), indiquerait que son emplacement originel était une colline, mais que la ville a été ensuite déplacée dans la plaine. Il évoque aussi le tombeau de Hassan ibn Key-Khosrow, un émir local, qui fut malheureusement détruit dans les années 1970. Les historiens soulignent que la plupart des rares monuments importants d’Abarkouh datent, en fait, de la période du règne des Ilkhanides, notamment la mosquée du vendredi et ses quatre iwans, construite en 1337-1338.

Entrée de la mosquée du vendredi

Durant la période safavide, l’administration d’Abarkouh, mais aussi de Yazd, Biyâbânak et d’autres villes du centre-ouest de l’Iran, fut généralement confiée à un haut fonctionnaire de la cour. Selon Tazkirat al-Molouk, ouvrage qui décrit l’organisation et la structure des services de l’administration sous les Safavides, au début du XVIIe siècle, ce poste avait été confié à Tufangtchi Agassi, commandant des mousquetaires safavides.

À la fin de l’ère safavide, Abarkouh fut attaquée par les troupes afghanes. Plus tard, vers la fin du XVIIIe siècle, elle fut la scène des conflits entre les Zands et les Qâdjârs. La ville fut impliquée notamment lorsque les troupes d’Aghâ Mohammad Khân, fondateur de la dynastie des Qâdjârs, tentèrent d’attaquer le Fârs, fief des Zand. La citadelle fut occupée pendant un certain temps par Loft-Ali Khân (1789-1794), dernier souverain de la dynastie des Zand. À la fin du règne de la dynastie des Qâdjârs (début du XXe siècle), la ville semble avoir connu une période d’anarchie et de turbulence.

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De nombreux monuments qui appartiennent à des périodes ultérieures à la période des Safavides subsistent encore mais l’absence de bâtiments importants construits après la chute de la dynastie des Safavides, pendant la première moitié du XVIIIe siècle, suggère un net déclin de la richesse et de l’importance de la ville, probablement à cause des nouvelles routes commerciales qui l’ont contournée. Malgré la relance actuelle qui a commencé depuis quelques décennies, de vastes étendues de la vieille ville restent encore abandonnées.

Parmi une douzaine de monuments médiévaux encore conservés, seule la moitié semble avoir une valeur historique de premier ordre.

Décoration intérieure de la mosquée du vendredi

La mosquée Biroun

La mosquée Biroun (ou mosquée de l’Imâm Rezâ) mérite une attention particulière en tant que l’une des premières mosquées construites en Iran après la conquête arabe. Comme son nom l’indique (« biroun » signifie « dehors »), cette petite mosquée des premiers siècles islamiques est située à l’extérieur de la ville. Elle se trouve à côté d’un ancien cimetière au sud de la ville. La petite mosquée comprend une cour à deux iwans, des salles de prières de forme irrégulière et un petit dôme. Selon la tradition architecturale de la période islamique, l’iwan, se situant dans la direction de La Mecque, est un peu plus grand que l’iwan du côté opposé. Le plan de la mosquée est caractérisé par une irrégularité évidente reflétant les ajouts et les réparations que le monument a connus pendant près de mille ans. L’endroit où se trouve le petit dôme est une petite pièce ovale, chose extrêmement rare dans l’architecture iranienne. Une inscription appartenant à l’époque du règne de la dynastie des Timourides confirme que des réparations majeures eurent lieu au XVe siècle. En outre, le minaret effondré de la mosquée datait également de la période des Timourides.

Gonbad-e Âli est l’une des plus anciennes des tours funéraires de la période islamique

L’édifice d’origine de la mosquée comprenait probablement un dôme du côté de l’iwan qui indique la direction de La Mecque, un arrangement qui fut hérité de certains temples du feu devenus mosquées. Le mihrab ancien de la mosquée indiquait la direction de la Kaaba avec une dérive de 18 degrés, caractéristique commune d’un grand nombre des premières mosquées iraniennes. Pourtant cette dérive ne semble pas être inhabituelle à Abarkouh, car dans cette même ville, deux autres monuments indiquent la direction de la Qibla avec une certaine dérive : le Gonbad-e Âli et le tombeau de Hassan ibn Key Khosrow respectivement avec une dérive de 35 et de 28 degrés.

La technique de la maçonnerie se fonde sur l’usage des liaisons verticales et horizontales en alternance, et la création d’une galerie entre les arches (comme dans la mosquée de Naïn). La jonction entre le dôme pesant et les murs qui le portent semble avoir été gérée, comme dans une grande partie de l’architecture de la période sassanide, plus à l’œil qu’au calcul. De petites fenêtres existent à intervalles irréguliers dans l’épaisseur du dôme. [4]

Inscription kufique de Gonbad-e Âli

Gonbad-e Âli

Le Gonbad-e Âli (littéralement « Haut Dôme ») date de 1056. Il compte parmi les plus anciennes grandes tours funéraires de l’Iran. Ce monument funéraire est situé à 3 km à l’est d’Abarkouh, sur une colline près de la route qui relie la ville à Yazd. Perché de façon spectaculaire sur le bord extrême d’un éperon rocheux, le Gonbad-e Âli domine la ville. Selon les experts, le travail de maçonnerie de moellons rudement vêtus le travail de maçonnerie trahit clairement l’influence de l’architecture du littoral de la mer Caspienne, étrangère aux régions situées dans le centre de l’Iran. La situation politique de l’époque explique parfaitement ce phénomène. L’inscription du monument indique qu’Amideddin Shamsodolleh de la famille des Firouzanides fut inhumé dans cet endroit. Ce dernier était un prince d’origine daylamite (Guilân). La tour est remarquable pour son imposante corniche, ainsi que les ornements en saillie à deux niveaux. Les inscriptions kufiques sont formées laborieusement de segments de briques taillées. Une épigraphie placée à l’intérieur de la salle funéraire indique que la mère du constructeur du monument aurait été également inhumée dans ce tombeau. [5]

À l’intérieur du monument, il n’y a pratiquement aucun ornement. Il y avait autrefois un mihrab en plâtre très simple, détruit plus tard. Il n’en reste aujourd’hui qu’un vestige. La surface des murs intérieurs est simple et non décorée.

Mihrab de la mosquée du vendredi d’Abarkouh

Les monuments funéraires médiévaux plus récents de la ville témoignent de la dominance d’un style tout à fait différent qui évoque les travaux architecturaux des Mozaffarides (1336-1393) à Yazd. La brique en terre crue est le principal matériau de construction. Cela semble avoir créé certaines difficultés pour les architectes qui durent se contenter uniformément des plans carrés et des façades simples et dénuées de raffinement. À l’intérieur, la même construction fondamentalement simple s’applique, mais les murs intérieurs sont souvent couverts de moulures multiples, de panneaux et d’arcs aveugles [6] aux profils variés, dépourvus de toute fonction architecturale. Tous ces détails sont réalisés en plâtre blanc (parfois en bas-relief) recouvrant légèrement la coque en brique crue. Des ornements floraux élaborés rappelant les motifs du tapis persan sont parfois peints de différentes couleurs sur le plâtre.

Le mausolée de Pir Hamzeh Sabzpoush est un exemple illustre de ce type d’architecture. Le monument est un carré en forme de dôme. L’intérieur porte une inscription peinte en bleu en écriture kufique datant vraisemblablement de la période du règne des Mozaffarides. Cependant, l’inscription historique fragmentaire dans le mihrab inclut une date du VIe siècle de l’Hégire, c’est-à-dire de l’époque des Seldjoukides. La prédominance des inscriptions en écriture kufique est, en réalité, inhabituelle pour cette période. Les inscriptions incluent le nom de l’artiste Mohammad ibn Abol-Faraj Erâqi. D’autres inscriptions reproduisent des versets coraniques : les versets 21-26 de la sourate 76, le verset 255 de la sourate 2 (Verset du Trône) et le verset 30 de la sourate 41.

Le Cyprès d’Abarkouh, vieux de 4500 ans, est le principal symbole de la ville

La mosquée du vendredi

Il est probablement impossible de dater la mosquée du vendredi d’Abarkouh, car elle a fait l’objet d’une restauration complète au début du XXe siècle.

Cette mosquée a été construite entièrement en brique. Son centre est une pièce en forme de dôme ouvert. Le dôme date probablement de l’époque des Ilkhanides. Les ponts de renforcement entre les baies rappellent la mosquée de Naïn. D’autres éléments suggèrent que cette pièce est plus ancienne et qu’elle date de l’époque seldjoukide.

Le français André Godard (1881-1965), spécialiste de l’histoire de l’architecture iranienne, pensait que la mosquée datait de la période ilkhanide, tandis que d’autres experts estiment que la mosquée du vendredi d’Abarkouh serait plus ancienne et daterait de l’époque seldjoukide.

La cour centrale de la mosquée est construite selon le modèle d’un plan de quatre iwans. Les sections entre les iwans ne forment pas un ensemble régulier, car elles ont été restaurées et rénovées au fil du temps. Ce qui reste aujourd’hui de ces iwans rectangulaires s’ouvre sur la cour centrale entourée d’arcades. Un mihrab est situé sur le mur de la section du sud. L’inscription du mihrab indique une date de la période ilkhanide. Le seul minaret de la mosquée, en brique, n’est pas très haut et il a été ajouté à une date ultérieure.

Salle intérieure de la maison Aghâzâdeh

Sarv-e Abarkouh

Sarv-e Abarkouh (« le Cyprès d’Abarkouh ») est un monument naturel unique au monde. Cet immense cyprès haut de 25 mètres vit, selon des études, depuis plus de quatre millénaires. Les experts disent que cet arbre est vieux d’environ 4500 ans. [7]Pour mieux comprendre ces chiffres, il faut rappeler que ce cyprès était déjà là quand les Égyptiens construisaient les grandes pyramides de Gizeh. Le périmètre de son tronc à la base est de 11,5 mètres.

Le Cyprès d’Abarkouh est le deuxième plus vieil organisme vivant de toute la planète, après le pin Mathusalem en Californie (États-Unis) dont l’âge est estimé à environ 4800 ans. Selon sa propre légende, il aurait été planté par Zoroastre, ce qui explique pourquoi cet arbre est appelé parfois « Cyprès de Zarathushtra ». Une certaine légende locale dit qu’il aurait été planté par Japhet, un fils du prophète Noé.

La tradition de planter des arbres occupait une place particulière dans la culture de l’Iran antique, ensuite dans la culture de la période islamique. « Les textes anciens et les inscriptions sur pierre confirment que les arbres du type du cyprès ont été constamment loués et admirés par les Iraniens. De plus, les témoignages archéologiques et historiques prouvent que les Iraniens ont porté une attention particulière aux arbres sempervirents comme le cyprès. » [8] Le cyprès est un élément riche de la mythologie et du langage des symboles. Il est à la fois un symbole de vie, de divinité, d’éternité, de beauté, de liberté et de résistance.

Image du manoir Aghâzâdeh figurant sur les billets de 20 000 rials depuis 2014

Le manoir Aghâzâdeh

Le manoir Aghâzâdeh et sa magnifique tour du vent furent construits sous le règne des Qâdjars au XIXe siècle. Ce bâtiment, situé dans le centre historique de la ville, est classé « monument historique national » depuis 1996.

La tour du vent dans ce bâtiment historique est considérée comme l’une des plus belles au monde. La tour principale fait 18 mètres de haut et couvre une superficie de 18 mètres carrés. Ce manoir comporte 19 bouches d’aération et s’étale sur une superficie de 800 m². Exemple typique de la « maison iranienne » et de l’architecture des régions chaudes, le manoir Aghâzâdeh a été choisi en 2014 pour orner les billets de banque de 20 000 rials. En 2016, l’Organisation nationale du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l’Artisanat a autorisé la création du Complexe historique d’Aghâzâdeh (Aghâzâdeh historical complex) qui a aménagé le manoir en hôtel-restaurant (aghazadeh.org), sans doute le plus beau d’Abarkouh et l’un des meilleurs de la province de Yazd.

Notes

[1Hedjâz, Arefeh : « Survol de quelques attractions historiques et architecturales de la province de Yazd », in : La Revue de Téhéran, n° 74, janvier 2012, pp. 18-39. Accessible à : http://www.teheran.ir/spip.php?article1522#gsc.tab=0

[2Istakhr est une ville antique de la Perse, située dans la plaine de Marvdasht (province du Fârs) à cinq kilomètres de Persépolis, capitale de la dynastie des Achéménides. Après la conquête musulmane, Istakhr resta la capitale du Fârs jusqu’à la fondation de la ville de Chiraz. Aujourd’hui, il n’en reste qu’un site archéologique.

[3Ershadi, Babak, « Les qanâts d’Iran inscrits sur la Liste du patrimoine mondial », in : La Revue de Téhéran, n° 132, novembre 2016, pp. 64-69. Accessible à : http://www.teheran.ir/spip.php?article2307#gsc.tab=0

[4Vahdati, Shahâb, « Caractéristiques architecturales de la mosquée iranienne », in : La Revue de Téhéran, n° 137, avril 2017, pp. 36-43. Accessible à : http://www.teheran.ir/spip.php?article2373#gsc.tab=0

[5Pârsâ Qods, Ahad, « Trois monuments en pierre de la période seldjoukide », traduit par Ershadi, Babak in : La Revue de Téhéran, n° 51, février 2010, pp. 18-27. Accessible à http://www.teheran.ir/spip.php?article1132#gsc.tab=0

[6Un arc est « aveugle » lorsqu’il ne sert qu’à couvrir une distance à l’intérieur d’une maçonnerie de mur plein sans laisser passer le jour.

[7Haghighatmanesh, Hamideh, « Les arbres anciens en Iran, berceau de spécimens uniques », in : La Revue de Téhéran, n° 130, septembre 2016, pp. 12-17. Accessible à : http://www.teheran.ir/spip.php?article2289#gsc.tab=0

[8Nâderi Beni, Khadidjeh, « La place du cyprès dans la culture et la littérature persanes », in : La Revue de Téhéran, n° 130, septembre 2016, pp. 18-23. Accessible à : http://www.teheran.ir/spip.php?article2288#gsc.tab=0


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1 Message

  • Abarkouh, un joyau du désert central
    de l’Iran
    17 février 2021 13:48, par dj30210@hotmail.fr

    Bonjour , merci pour vos informations sur le joyau du désert . C’est concis et précis , je recherche également un livre sur l’histoire de Yazd et si vous avez un titre à me conseiller ? Avec mes remerciements ,bien cordialement .Didier

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