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"Grâce à son peuple et ses chevaux, le pays des Mèdes a préséance sur d’autres pays. Formé dans la stalle royale, son cheval règne sur tout l’Asie", écrit l’historien grec Polype (201-130 av. J.-C.). Le plateau iranien, du fait de ses prairies, est un des foyers très anciens de la domestication du cheval. Nommée d’après ses caractéristiques physiques et ses comportements, cette monture est surtout caractérisée par sa beauté, sa bravoure et sa fougue. Des noms spécifiques sont donnés aux chevaux selon leurs caractères physiques ou mentaux. Ainsi, le cheval au grand corps est appelé "Ashdaf", celui au petit ventre, "Sahir", le fougueux, "Râhvâr", celui de bât, "Kodan", celui au front blanc, "As’agh", et le fort "Takâvar" ou même "Asb-e jangi" (cheval guerrier). Cependant, la dénomination générique de « cheval » demeure le terme aryen « asb ». Dans la langue achéménide et dans l’Avestâ, le terme asb est dérivé, de aspa, ou aspi, l’équivalent de l’asva sanskrit.
Animal noble, le cheval occupe aussi une place de choix dans la culture et la vie des Iraniens, aux yeux desquels il symbolise le bonheur, le salut, et la clairvoyance. Dans les textes sacrés comme l’Avesta, cet animal est un bon augure. Dans l’une des strophes de l’Avesta, "Mehr Yasht", nous lisons : "Qu’eux, les guerriers, prient Mehr à cheval, quémandant de la force pour leurs chevaux et de la santé pour eux-mêmes." Les Mèdes représentaient l’ange de la pluie sous la forme d’un homme au corps de cheval qui, affrontant le div de la sècheresse (Apôsh), le vainc. De même, pendant toute l’histoire iranienne et aujourd’hui encore, toute caractéristique positive attribuée aux Iraniens - noblesse, générosité, persévérance, etc. - était également attribuée à cet animal regardé par les grands mystiques persans comme la monture la plus digne de participer à l’Ascension du meilleur des hommes - le Prophète Mohammad - vers le trône divin :
La nouvelle lune apparaît dans le sabot de son cheval. (Hâfez)
Une fois arrivée au ciel le plus haut, Bourâq - monture du Prophète - dut s’arrêter, interdit d’entrée dans les sphères supérieures, et le Prophète continua seul son Ascension. Nezâmi raconte ainsi cette élévation de Mohammad dans Makhzan al-Asrâr (Le trésor des mystères) :
Le cœur de la nuit embaumé du musc de ses lèvres,
Le quartier de la lune gravé par le passage de sa monture.
En outre, la littérature épique nous offre l’exemple des princes et des chevaliers qui doivent notamment leur réputation à leur cheval, comme le rappelle Ferdowsi à propos de Sâm :
L’arc aux mains de Sâm
Qui enfourchant son cheval, devint renommée.
C’est aussi le cas de l’un des héros nationaux iraniens, Syâvash, dont le nom est même dérivé d’un terme signifiant le cheval. Le mot Syâvash, dit Syâvakhsh en pahlavi, est mentionné dans l’Avestâ comme Syâvarshan, qui est composé de syâvâ signifiant "noir" (siâh en persan d’aujourd’hui) et arshân qui veut dire "cheval" ; ainsi Syâvakhsh signifie "le maître du cheval noir". Evoquant le rôle indéniable de la monture de Syâvash, Ferdowsi compose :
Il enfourcha le "noir", noir comme de la fumée.
Le cheval noir, celui qui
Ne craignit jamais le feu.
Syâvash monta si bien le noir
Qu’on disait qu’il ne faisait qu’un avec le feu.
Ces guerriers étaient tellement attachés à leurs chevaux que la mort de ces compagnons, gardiens de leurs souvenirs de batailles et d’aventures, était source de réels chagrins. Le Shâhnâmeh revient ainsi sur la mort de Shabdiz, le destrier favori du roi Khosrow :
Souffrant mille tourments,
Khosrow se précipita vers Shabdiz.
Son cœur sanglotait tellement
Qu’il en fit perdre au mont Bisotoun ses colonnes [1].
[…]
Il parlait à ses compagnons de Shabdiz,
De sa fougue, comme le vent du matin,
Il disait que son destrier était le printemps en plein automne,
Qu’il était le souvenir de l’amour de Shirin. (Mehdi Hamidi)
Parmi les ethnies iraniennes, les Turkmènes sont sans doute les plus attachés à leurs chevaux et à toute une culture turkmène axée sur cet animal. Le mot "turkmène" apparait au XIe siècle, au moment où les Oghuz non-musulmans appelaient les Oghuz musulmans par ce terme. [2] Peu à peu, le terme "turkmène" devint un attribut propre aux Oghuz ayant oublié leur nom ancestral. Les activités économiques des Oghuz étaient limitées, au XIIe siècle, à l’élevage des animaux, ce qui était conforme à leur mode de vie. C’étaient donc des moutons, des chevaux et des chameaux qui constituaient leur bien et leur fortune. D’ailleurs, leur mode de vie nomade exigeait l’emploi d’animaux tels que les chevaux. Les Turkmènes dépendaient donc étroitement de leurs animaux, entre autres chevaux et chameaux, d’où leur respect pour ces créatures qui étaient, à leurs yeux, à l’origine des forces invisibles de la vie. Selon les écrits d’historiens et voyageurs des premiers siècles de l’Hégire, les tribus turkmènes possédaient une connaissance étendue de ces fidèles montures. Des écrivains du XIVe siècle ont également souligné que les chefs des tribus turkmènes possédaient généralement un grand nombre de chevaux. Pour définir la qualité du cheval, ils utilisaient les mots yund et yügrük, signifiant "vite" et "initiateur".
Précisons aussi que les Turkmènes étaient de redoutables guerriers ayant leurs propres stratégies militaires et faisant un usage constant des chevaux, que ce soit à l’attaque ou pour la défense. On peut dire que l’importance du cheval pour les Turkmènes était l’équivalent de celui du chameau dans les contrées désertiques et les pays arabes. Quant au genre, les Turkmènes préféraient les mâles, plus puissants, alors que les Arabes appréciaient davantage les juments. Chez les Turkmènes, la castration était quasi-générale, car il existait une croyance selon laquelle le hongre était plus solide et résistant que l’entier. D’ailleurs, les hongres turkmènes étaient également réputés dans d’autres cultures connaissant très bien les chevaux, comme la culture arabe.
Le cheval a également une place de choix dans les fêtes turkmènes où l’équitation et autres jeux hippiques sont incontournables. Jadis, les Turkmènes le mangeaient comme le mouton et le chameau ; mais après s’être convertis à l’islam, ils n’ont plus consommé sa viande. En effet, l’un des rites anciens importants et aujourd’hui disparu des Turkmènes était de décapiter un cheval. Après avoir coupé la tête de l’animal, ils en faisaient une soupe. Les chevaux étaient également enterrés à proximité de leur maître.
Enracinée dans les croyances et les pensées d’un peuple, la littérature orale constitue un reflet de la culture de ce peuple, grâce à laquelle leur manière d’être-au-monde est mise en scène. Parmi les peuples d’Iran, les Azéris et les Turkmènes ont une culture folklorique très riche et relativement bien étudiée, qui doit être considérée comme un élément central dans l’étude des créations artistiques et littéraires de ces peuples.
L’histoire turkmène est marquée par des guerres interminables, parfois commencées pour défendre la culture et le mode de vie de ce peuple. Ces éléments se trouvent à l’origine des nombreuses migrations, permettant parfois d’échapper au pouvoir central et de leur mode de vie nomade ; le nomadisme leur ayant paradoxalement permis de sauvegarder et d’enrichir leur folklore, relativement préservé du contact avec d’autres cultures. Ainsi, par exemple, la musique turkmène peut être vue comme une musique très « pure » car elle contient peu d’éléments musicaux d’autres cultures.
Un simple survol de la littérature ou de la musique traditionnelle turkmène, où le cheval est omniprésent, permet de mesurer l’importance de cet animal dans leur culture. Dans la musique turkmène, il existe même des morceaux de musique, surtout parmi les âydim (chansons accompagnant la musique), dont l’inspiration est issue des rythmes de galop ou de trot. D’autres chansons évoquent son rôle primordial dans la vie quotidienne. Nous pouvons notamment citer les plus connues telles que At tchâpân (Le cavalier), At aordamâ (La charge du cavalier), Sen Yetir (Emmène-moi), et Goroglineng ât oynâdesh (La danse du cheval par Gorogli).
Il existe trois races reconnues et élevées par les Turkmènes : le yomut (du nom de la tribu du même nom), l’akhal-téké et le tchenârân (issue d’un croisement de l’akhal-téké avec des races persanes et arabes). Racontant son odyssée sur la Route de la Soie, Olivier Weber écrit : « Le cheval akhal-téké est un véritable emblème pour les Turkmènes, mieux : une légende, une identité culturelle. […] Le cheval akhal-téké a toujours été l’objet d’admiration. « Cheval céleste » dans les légendes chinoises, « coursier surnaturel et divin » dans l’ancienne littérature d’Asie centrale, cet étalon fait l’objet de toutes les convoitises. De Cyrus, roi de Perse, à Alexandre le Grand, en passant par l’empereur de Chine Wudi (140-87 av. J.-C.), tous ont mené campagne pour capturer cette race supérieure de cheval. » [3]
Célèbres par leur qualité, les chevaux turkmènes sont d’excellents chevaux de selle. Marco Polo le fait déjà remarquer dans son récit de voyage. Quant au Hongrois Armin Vambéry qui visite la région au milieu du XIXe siècle, c’est un tableau intéressant de l’importance du cheval dans la culture turkmène qu’il dresse dans un paragraphe succinct, précisant que le Turkmène préfère son cheval à tous ceux qu’il aime, y compris lui-même.
© Bâgh-e irâni : Hekmat-e kohan, Manzar-e djadid (Jardin Persan : Sagesse ancienne, Paysage moderne), Téhéran, Musée des arts contemporains, 1e éd., Automne 2004.
Les Turkmènes traversaient les vastes steppes grâce aux chevaux dont ils consommaient aussi la viande et le lait, d’où sa présence prééminente dans les récits, les épopées régionales et les proverbes locaux, par exemple : « L’homme à pied n’a pas d’espoir. » Ou bien « L’homme est fier de lui quand le cheval marche. » Il y avait paraît-il 30 000 chevaux turkmènes dans l’armée de Darius, ce qui rappelle l’importance du cheval dans la bataille, mais aussi la place importante du cheval turkmène comme monture de guerre. La présence actuelle de ces chevaux dans les cirques semble aussi constituer une indication de leur intelligence et de leur souplesse.
Epopées turkmènes. Souvent présent dans les modes (maghâm) épiques, le cheval turkmène, reconnu plutôt par sa couleur que son nom, est donc un élément inséparable de la bataille où le cavalier turkmène brille comme un astre :
Le noble jeune homme brille comme un astre,
Sur le champ de bataille
De leurs épées nues le sang rouge giclera
Sur le champ de bataille. [4]
Au cœur de ces mésaventures, c’est le cheval du cavalier qui lui sera enfin un compagnon fidèle, celui qui pourrait le préserver de la mort, comme le montre une strophe de Sen Yetir, de l’épopée de Gorogli :
Une fois abandonné dans les déserts, les hyènes et buses attaquent mon corps,
Toi Gir ât ! Mon cheval ! Emmène-moi à Tchandi Bil. [5]
© Olivier Weber, Sur les routes de la soie, illustré par Rezâ Deghati, Paris, Editions Hoëbeke, 2007, p. 58.
« Le Turkmène aime son cheval, et s’occupe à demeure de lui ; il en est même amoureux. J’ai vu de mes propres yeux le cavalier blessé turkmène, tombé à terre, couper les jarrets de son cheval, de peur qu’il ne soit capturé par l’ennemi. » [6]
Chevaux et hudi. Ce n’est pas seulement dans la littérature épique que galope le cheval turkmène : on peut aussi le voir dans tous les genres de la littérature orale de ce peuple. Citons par exemple le hudi, qui signifie "berceuse" en turkmène. Il semble que ce mot soit composé de deux parties : Hu - Dieu - et Di – impératif de dimek signifiant "dire". Il signifie donc "dis Dieu". Dans les premiers vers de ces berceuses chantées par les mères turkmènes, les termes "Allah", ou "Allay" - une forme transformée de Allah - se répètent. Aussi le premier vers comprend parfois cette expression "Hudi, Hudi, Hudi, Hu". « En récitant le nom de Dieu (Hu) dans les oreilles de leurs enfants, les mères turkmènes leur offrent une tranquillité spirituelle. » [7]
© Rezâ Deghati, Entre guerres et paix, 30 ans de reportages/ Reza, Paris, National Geographic, 2008.
Et dans ces berceuses, on voit toujours apparaître le cheval :
Dors bien, mon sucre d’or !
Les chevaux seront en toute puissance, quand tu les montes.
Le temps sera nuageux,
Quand le soleil éclaire, comme une fleur, ton visage. [8]
Laleh. Considérés comme des biographies féminines chantées, les laleh sont considérés comme étant les poèmes turkmènes les plus fins chantés au fil des siècles. Les récitantes et les poétesses de ces morceaux narratifs sont des inconnues qui souffrent d’injustes relations sociales et familiales, et qui trouvent dans la musique et la poésie un refuge où elles peuvent manifester leurs sentiments de détresse et de colère. D’après la légende, Laleh était une jeune fille séparée de son amant à cause de l’austérité de sa tribu, qui décida de se consacrer à mettre en paroles et en chants les amours et la vie de ses amies et des femmes de sa tribu. La récitation des laleh (laleh khâni) est appelée au Turkménistan dâmâq lale (récitation corporelle des Laleh), lors de laquelle les filles se frappent doucement le cou en chantant différents morceaux de ces vers. En Iran, rassemblées sous le clair de lune, les filles turkmènes chantent ces vers ensemble, en se tenant immobiles. C’est dans ces chansons que les filles et les nouvelles mariées parlent dans leur solitude ou de leurs rêves, en s’inspirant de la nature :
Si j’étais un oiseau blanc,
Et que je m’envolais vers mon clan,
Et que ma soif s’apaisait
En buvant de ses fleuves. [9]
Récitant leur nostalgie, les filles expriment de la haine pour la demeure étrangère, et critiquent ceux pour qui leur mariage obligé a été source de joie :
S’allument petit à petit les lueurs de la lune,
Et le corbeau souhaite le bonsoir,
– Hélas, je suis l’étrangère –
J’espère que se blesse le cheval,
De celui qui marie sa fille à un étranger. [10]
Les Turkmènes considèrent de fait le cheval comme un ami et un membre de la famille. Ils sont aussi de grands adeptes d’équitation et de jeux hippiques. Un cheval dit yurgha est un cheval qui ne peut plus galoper, et cette situation est vue comme une malédiction.
Iârimezân. L’un des rites religieux turkmènes est le iârimezân – iâri ramezân, c’est-à-dire « le mi-Ramadan ». Le rituel de cette prière se fait au 14e jour du mois de Ramadan pour remercier des dons divins. Chaque strophe de ces prières comprend quatre vers dont le quatrième est repris à toutes les strophes :
Iârimezân arrive et passe,
Il éclaire la nuit du quatorzième,
Il selle ensuite son cheval et enfourche jusqu’à l’année suivante,
Iârimezân est le salut de la communauté. [11]
***
En conclusion, le cheval est omniprésent dans tous les aspects de la vie turkmène où cette monture règne si bien que la dénomination des sons que fait le peigne à tisser sur le métier s’inspire du bruit du galop des chevaux (tûynek). Ce travail collectif des tisserandes, appelé pâyerdeng ou sâzlâshdermâ ressuscite le bruit des chevaux galopant dans les prairies du Torkaman Sahrâ (la plaine des Turkmènes), dans la province de Golestân.
© Edith et François-Bernard Huyghe, Les routes du tapis, Paris, Gallimard, 2004, p. 32.
Bibliographie :
Jean-Paul Roux, L’histoire de l’Iran et des Iraniens, des origines à nos jours, Fayard, 2010.
Rezâ Deghati, Entre guerres et paix, 30 ans de reportages/ Rezâ, Paris, National Geographic, 2008.
Olivier Weber, Sur les routes de la soie, illustré par Rezâ Deghati, Paris, Editions Hoëbeke, 2007.
Bâgh-e irâni : Hekmat-e kohan, Manzar-e djadid (Jardin Persan : Sagesse ancienne, Paysage moderne), Téhéran, Musée des arts contemporains, 1e éd., Automne 2004.
Tisser le paradis, Tapis-jardins persans, Téhéran-Clermont-Ferrand, 2005.
Edith et François-Bernard Huyghe, Les routes du tapis, Paris, Gallimard, 2004.
Mercedes Viale Ferrero, Tapis d’Orient et d’Occident, 1e éd., Paris, Grange Batelière, 1970.
Amin Dârâyi, « Asb-e torkaman » (Le cheval turkmène), in Asb (cheval), ةté 2011, n° 28, pp. 16-21.
Mohammad Nouri, « Akhlâgh va erfân-e tamsili, barresi-e asb be onvân-e yek namâd-e ma’navi » (Morale et mysticisme symboliques, étude du cheval en tant que symbole spirituel), Été 2006, n°4, pp. 57-87, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/292140.
« Laleh-hâ, she’ri az dasht-e torkaman » (Les laleh, poésie de la plaine turkmène), in Farhang-e Mardom (Culture du peuple), Été-Automne 2003, n° 6-7, pp. 93-97, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/936787.
Mansour Morâdi, « Mousighi va farhang-e torkaman » (La musique et la culture turkmènes), in Nâmeh-ye ensân shenâsi (Cahiers d’Anthropologie), V.1, Printemps- Été 2003, n° 3, pp. 13-30. Mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/57143.
Mehdi Mâhuzi, « Asb dar adabyât-e fârsi va farhang-e irâni » (Le cheval dans la littérature persane et la culture iranienne), in Revue de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Université de Téhéran, Été-Automne 1998, n° 146-147, pp. 209-235, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/319731.
Yousof Ghujogh, « Guneh-hâye mokhtalef-e adabyât-e shafâhi-e mardom-e torkaman » (Différents types de littérature orale du peuple turkmène), in She’r (Poésie), Automne 1997, n° 21, pp. 122-133, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/200724.
Elhâmeh Meftâh, « Farhang, âdâb, rosoum va bâvar-hâye torkaman-hâ », (La culture, les mœurs, les rites et les convictions des Turkmènes), in Motale’ât-e Âsyâ-ye markazi va ghafghâz, (Études de l’Asie centrale et du Caucase) ; Automne 1995, 2ème année, n° 11, pp. 175-204, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/860081.
Seyed Mohammad Ali Jamâlzâdeh, « Balâ-ye torkaman dar Irân-e qâdjârieh : Sardâr be ghâfeleh shabikhoun mizanad : pâreh-i vaghâyeh-ye târikhi darbâre-ye jang-e torkman az zabân-e yek sâheb mansab-e farânsavi » (Le malheur des Turkmènes en Iran à l’époque qâdjâre : le général procède au raid nocturne : quelques aperçus historiques sur la guerre turkmène d’après une autorité française), in Negin, Juillet 1971, n° 75, pp. 45-49, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/68927
[1] Le poète emploie un jeu de mots entre "Bisotoun" (Montagne située à Kermânshâh) et "Bi-sotoun" (sans colonne).
[2] Elhâmeh Meftâh, « Farhang, âdâb, rosoum va bâvar-hâye torkaman-hâ », (La culture, les mœurs, les rites et les convictions des Turkmènes), in Motale’ât-e Âsyâ-ye markazi va ghafghâz (Études de l’Asie centrale et du Caucase) ; Automne 1995, 2ème année, n° 11, pp. 175-204.
[3] Olivier Weber, Sur les routes de la soie, illustré par Reza Deghati, Paris, Editions Hoëbeke, 2007, p. 58.
[4] Qotch yegdend setârase âtilar meydân
Itchenda
Qelitchendân qermez qânlâr setchiler
Meydân Itchenda
[5] Tchulda qâlsâm qûrt qosh dûsher lashemâ
Gir ât meni Tchandi bila senyetir
« Tchandi Bil »:Pays de Gorogli.
[6] Seyyed Mohammad Ali Jamâlzâdeh, « Balâ-ye torkaman dar Irân-e qâdjârieh : sardâr be ghâfel-e shabikhoun mizanad : pâreh-i vaghâyeh-ye târikhi darbâre-ye jang-e torkman az zabân-e yek sâheb mansab-e farânsavi » (Le malheur des Turkmènes en Iran à l’époque qâdjâre : le général procède au raid nocturne : aperçus historiques sur la guerre turkmène d’après une autorité française), in Negin, Juillet 1971, n° 75, pp. 45-49, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/68927.
[7] Yousof Ghujogh, « Gouneh-hâye mokhtalef-e adabyât-e shafâhi-e mardom-e torkaman » (Différents types de littératures orales du peuple turkmène), in She’r (Poésie), Automne 1997, n° 21, pp. 122-133, mis en ligne sur http://www.noormags.ir/view/fa/articlepage/200724, p. 126.
[11] « Iârimezân âii gelerde- getcher
Aiing ondordune lalqimin setcher
Atini elerlap, minipde qâtchar
Mukhammed ummatina ia "iârimezân ».