N° 5, avril 2006

Art brut et la création hors normes des malades mentaux


Maryam Jalâli Farâhâni


Jean Dubuffet, Dhôtel nuancé d’abricot, 1947

Nous avons tous eu l’occasion, durant notre enfance, d’inventer des motifs et des représentations, en expérimentant de la sorte (inconsciemment) l’espace imparti et les objets spatiaux arbitrairement disposés à l’intérieur de cet espace. C’est ainsi que l’on commence à découvrir un mode de relation au monde qui dépasse l’approche pratique. Chez la plupart des individus, ce type d’activité créatrice disparaît une fois atteint l’âge adulte mais certaines personnes se métamorphosent en véritables créateurs d’images, voire, de spectacles artistiques professionnels. Il existe aussi un groupe riche et varié de créateurs qu’on ne peut réduire à des artistes professionnels, et encore moins officiels. Ce sont d’extraordinaires créateurs de motifs, capables de produire des œuvres puissantes. L’oeuvre artistique ainsi créée comporte la particularité d’être autonome vis-à-vis de son créateur. On parlera dès lors d’art brut. Autrement dit, et en premier lieu, l’art des malades mentaux, des visionnaires autodidactes et des médiums. Dubuffet n’estimait-il pas que l’art n’était fait que d’ivresse et de folie ?

L’évidence du rapport entre l’art dit brut, la folie et les malades mentaux se passe de toute démonstration. Une illustration par l’exemple sera en revanche la bienvenue. Il s’agit du cas d’Adolf Wِlfli, un ex-patient aujourd’hui considéré comme l’artiste brut par excellence, et dont nous évoquerons le profil dans nos lignes.

Naissance du concept d’art brut

Louis Soutter, L’innocent, le témoin, le saut

Les liens entre l’art et la folie furent tout d’abord explorés par les romantiques, au XIXème siècle. Ces derniers élevaient le dément au rang de héros en communion secrète avec les forces du destin ; cependant il a fallu attendre le début du XXème siècle pour que des artistes commencent à apprécier la production plastique des malades mentaux. Ces artistes appartenaient à une nouvelle génération qui s’intéressait davantage à la distorsion formelle et à l’expressionnisme, et cette découverte a été le fruit d’une recherche approfondie menée par des artistes d’avant-garde tels que Pablo Picasso et Paul Klee. Ce dernier fut le premier artiste moderne à accorder à cet art sa valeur créatrice, dans un article qu’il rédigea pour la revue Die Alpen. "Les œuvres des aliénés, écrivait-il, sont à prendre plus au sérieux que tous les musées des beaux-arts, dès lors qu’il s’agit de réformer l’art aujourd’hui. Pour ne pas simplement archaïser, il faut remonter plus haut."

Certains psychiatres, eux-mêmes influencés par les théories expressionnistes qui s’attachaient avant tout à la spontanéité et à l’immédiateté, ont essayé d’examiner les œuvres de leurs patients sous l’angle esthétique. Hans Prinzhorn, un historien d’art devenu psychiatre fait partie de ce groupe. Son idée de base consiste à montrer que les artistes aliénés sont des artistes à l’état de nature, non corrompus par la société. Il considère les malades mentaux comme des élus qui ont accès aux vérités ultimes. Prinzhorn met l’accent sur la fonction mentale de l’art, cela veut dire que le pouvoir configuratif a ses racines non dans l’observation du visible mais plutôt dans "la vie" prise dans son sens le plus global. Prinzhorn établit des parallèles entre l’évolution de l’art des malades mentaux et l’expressionnisme. Il pense qu’ils ont en commun " un refus du monde extérieur " et " un mouvement marqué vers l’intériorité ", il décrit également leurs différences fondamentales, qui résident selon lui dans l’acte de choix. L’aliénation du monde des apparences est imposée, dans le cas du schizophrène, comme "une chose horrible auquel il lui est impossible d’échapper et contre lequel il lutte quelque temps jusqu’à ce qu’il s’y soumette et commence lentement à se sentir chez lui dans ce monde autiste enrichi par ses fantasmes " ; mais l’aliénation de l’artiste moderne est consécutive à une douloureuse analyse de soi.

Adolf Wölfi, Sans titre

Dubuffet, le peintre considéré comme premier inventeur du terme d’art brut et l’un des plus importants défenseurs de l’art produit en dehors du mainstream, après avoir rassemblé une collection de dessins d’enfants, tourne son attention vers les œuvres des malades mentaux et d’autres artistes autodidactes. Au cours d’un voyage en suisse, il a acquis des œuvres de Wِlfli, Aloïse et Müller, lesquels sont devenus des exemples classiques de créateurs d’art brut, dans l’hôpital psychiatre de La Waldau. Parallèlement, Dubuffet collectionnait l’art de médiums comme Lesage et Pigeon. Malgré des différences stylistiques souvent importantes entre ces œuvres, le groupe était uni par la foi de Dubuffet en la nature brute qui surgirait comme une injonction dictée par leur " moi intérieur ". En effet pour dénoncer le caractère sélectif et répressif de la culture officielle, Dubuffet a créé en 1945 le concept de l’art brut, un art spontané et inventif refusant tout effet d’harmonie et de beauté.

Il est très important de se rappeler, lorsqu’on aborde l’art brut, que ni celui-ci ni ses éventuelles sous-catégories ne se rattachent à une tendance stylistique ou à un mouvement historique. Contrairement aux artistes des mouvements tels que l’impressionnisme ou le cubisme, les créateurs de l’art brut se connaissent rarement et sont loin de former un groupe cohérent. En fait l’art brut ne suit pas les schémas habituels de l’histoire de l’art.

Qu’est ce que l’art brut ?

Le mot " brut " évoque à la fois la simplicité et le naturel, mais aussi le manque d’éducation. La diversité des possibilités et en fait, la difficulté de proposer une définition précise est sans doute une des raisons de l’attirance première de Dubuffet pour ce mot. L’idée d’un état naturel est au centre de sa définition et en ce sens, le terme de " brut " s’oppose à celui de " culture ". Dubuffet dans son " Art brut préféré aux arts culturels" (1949) propose sa définition :

Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme […] ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en oeuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écriture etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phrases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions.

Selon la conception orthodoxe de l’art brut, la situation de l’artiste hors du monde culturel est un gage de la " pureté " de son art parce que l’isolement du créateur montre son absence de duplicité et prouve que son travail ne consiste pas en une manipulation cynique des goûts à la mode.

Pour Dubuffet, l’esthétique masque la réalité. Il considérait la peinture et la promotion de l’art brut comme un moyen de révéler le sublime " dans les choses qu’ils estiment laides " ; selon lui : " un peintre se doit d’être honnête ! Pas de voile ! Pas de ruse ! Tout doit être nu ; présenté à son pire état."

S’étant tout d’abord penché sur la simplicité et la liberté des dessins d’enfant au début des années 40, Dubuffet relève que l’art des fous et des malades mentaux combinent ces caractéristiques avec l’expérience du vécu, pour aboutir à quelque chose de plus sophistiqué et viscéral.

Louis Soutter

Comme les surréalistes, Dubuffet pense que la conscience fait écran à la perception, élevant une barrière répressive entre la réalité et l’expérience. C’est l’inconscient qui renferme la clé, et seuls des états simulant la folie permettent d’accéder à ce territoire : " La folie dans beaucoup de lieux apparaît comme le pôle de toutes les plus hautes créations mentales, […] et notamment, en premier lieu, de la création artistique ".

D’autre part, il ne faut pas se tromper d’époque. Celle où l’on parle d’art brut est aussi celle d’un nouveau regard sur la maladie mentale, la " folie ", avec des penseurs et praticiens comme François Tosquelles, Lucien Bonnafé, Jean Oury qui entendent abattre tout à la fois les murs de l’asile et les murailles mentales. Pour eux et pour cette époque, il est donc clair que l’art des artistes " fous " est d’abord le chant, avant la prison. De ce point de vue, la reconnaissance de l’art brut fut, et reste aujourd’hui encore, un levier de libération mentale. Dubuffet et tant d’autres ont pu faire table rase parce qu’auparavant ils s’étaient alimentés de l’histoire de l’art.

Dubuffet, comme Nietzsche, estime que les artistes sont par définition des êtres asociaux dont les pouvoirs d’innovation proviennent d’un refus de se contenter de l’ordre des choses. Pour lui, la folie se situe à l’apogée de l’individualisme, et ses jaillissements créatifs sont particulièrement aboutis et homogènes.

L’automatisme qui est comme l’élément fondateur de l’expression graphique des malades mentaux, se met bien en avant dans l’art brut, c’est donc dans ce domaine que l’art brut s’approche de plus en plus du surréalisme. Dans le langage et l’image des peintures brutes, il existe une connaissance puisée dans les profondeurs du psychisme et dans la folie. Les peintures de forme pure, aux couleurs audacieuses et à la maladresse délibérée, rappellent explicitement les réalisations des malades mentaux et des enfants. La répétition obsessionnelle des mêmes formes, qui présente une liberté d’invention, occupe une place à part chez les artistes bruts. Il serait regrettable de ne pas citer qu’un rêve du paradis originel se manifeste dans certaines confusions autour de l’art brut.

Ci-dessous deux œuvres touchantes d’art brut sont présentées. A gauche, L’innocent, le témoin et le saut, de Louis Soutter, silhouettes noires peintes directement avec les doigts, pantins désarticulés aux mains immenses, dansant un ballet violent. A droite, L’ange de Christian Dobringer, figure androgyne aux cheveux rouges, seul sur son immense feuille blanche, dégageant une radiation paisible.

Adolf Wِlfli, vedette de La Waldau

En marge du monde culturel où les artistes exposent leurs œuvres et leurs recherches, il existe des hommes et des femmes qui élaborent des créations irréductibles à toute convention, loin de toute finalité esthétique, échappant ainsi, d’une certaine façon, à l’histoire de l’art ; Adolf Wِlfli, paysan suisse, fait partie de ce groupe.

Wِlfli a été interné à la clinique psychiatrique de la Waldau [1], située à Berne, après avoir été accusé de plusieurs agressions sexuelles à l’encontre des enfants. Il y restera jusqu’à la fin de sa vie.

Souvent violent, il passe de longues périodes en chambre d’isolement. Il commence donc à dessiner spontanément, à écrire, à composer de la musique et comme ces activités paraissaient le calmer, ses médecins lui préparent le matériel. En 1899, il enfonce la porte de sa cellule et casse une fenêtre. Est-ce pour s’enfuir ? Il le "pourrait", mais ne le fait pas.

Adolf Wölfi

En décembre 1908, un jeune assistant arrive à l’hôpital : Walter Morgenthaler, qui s’intéresse à lui, à son travail, commence donc à étudier le cas étrange de ce malade où les délires les plus aigus s’associent à une pratique artistique spontanée d’une exceptionnelle qualité. Il lui a consacré une petite monographie devançant d’une année la publication de l’ouvrage magistral de Prinzhorn.

Selon Morgenthaler, Wِlfli pensait avec son crayon. Son enferment le poussait à inventer un monde de la démesure. Chez lui tout se mêle, c’est-à-dire les textes, les notes de musique, les formes géométriques, les architectures et les visages grimaçants. En fait, l’œuvre de Wِlfli est immense : elle couvre une période de trente ans et comprend des centaines de dessins, de nombreux écrits, des partitions musicales, des collages.

Comme on vient de dire pendant trente ans Wِlfli a accumulé une production énorme et cohérente de 1300 dessins organisés en trois cycles. Il a rempli 44 cahiers d’histoires de son invention, calligraphiées dans des écritures différentes, passant du roman au gothique, accumulant parfois les majuscules, redoublant les consonnes, insérant des mots de langues étrangères, créant des néologismes, des onomatopées. Il a composé aussi sa biographie tout à fait imaginaire, titrée " La Légende de Saint Adolf ". Wِlfli y affirme une connaissance nouvelle, quasi encyclopédique.

Il réinvente tout : l’histoire, la géographie, la religion, la musique, etc. Par exemple comme notre système métrique lui paraît trop restreint, il invente les "Regoniff", "Suniff", "Teratif", qui dépassent nos milliards de milliards. Les portées de musique chez lui ont une fonction aussi bien plastique que musicale. On pourrait dire que le dessin devient musique, la note dessinée relève autant du signe musical que de la forme décorative. Les fleuves, les routes, souvent représentés par des portées de musique, font entendre leur chant. Il joue avec les formes et les thèmes comme il le fait avec les mots.

Il entend dominer la création, l’espace, mais aussi l’éternité. Il excelle dans les inventions plastiques. Il joue avec les associations de perspectives contraires, les différents points de vue révèlent des réseaux complexes ; les éléments ornementaux ont une fonction aussi bien décorative que rythmique.

Il créé une œuvre à plusieurs niveaux, à lecture autant frontale que verticale, si bien qu’on ne peut plus parler de regard, de point de vue, de sens, ni de direction. Les notions optique, esthétique, idéologique et culturelle, qui sont au cœur de notre perception, vacillent. Wِlfli, "rejeté", victime d’un "amère accident", par une "malédiction bien rimée, mais horrible" se nomme "Saint" et "Grand-Grand-Dieu", "génie", "Dieu créateur du ciel et de la terre", mais aussi, "Saint Adolf", "Adolf II", "Roi-Dieu", "Excellence", "Duc", "Majesté", "Empereur", "Grand-Grand Empereur", ou simplement "Adolf Wِlfli, Catastrophe réformée". Mais il se nomme aussi "Doufi", "le petit Wِlfli, être chétif, perdu au milieu de ce monde effrayant, enfermé au centre d’une spirale, allongé sur son lit de mort, dans son cercueil, au centre du labyrinthe". Ce type de nomination présente l’expédition imaginaire à travers le monde au cours de laquelle Wِlfli se métamorphose pour devenir saint Adolf. (La nouvelle création du monde par Wِlfli)

C’est ainsi qu’ Adolf Wِlfli devient alors très rapidement dans un processus lent d’abord ces 31 années de 1899-1930, l’artiste. Cependant, il ne devient certes plus sain jamais pour la société, mais en tant qu’artiste dans sa cellule, il développe un nouveau sentiment de sa propre valeur sur la base de sa propre production artistique qui n’est pas par hasard ouverte au cours artistique sur une histoire de réception.

Selon Breton " On appelle fou, dans tout groupe éthique, celui dont la pensée et les vues s’écartent de la norme adoptée collectivement ou qui même seulement le met en question ". C’est ainsi qu’en refusant les normes collectives, certains artistes sont condamnés à être nommés " fous ". De même dans la pensée de Dubuffet, assez vite cette conviction est apparue que si tous les fous ne sont pas artistes, par contre tous les artistes sont un peu fous. Cependant il faut constater que si l’oeuvre d’art s’apparente toujours à la folie, la folie n’est par contre pas synonyme d’œuvre d’art. Et il est serait mal venu de penser que la création artistique ait été prédominante dans les asiles, comme le laissaient à penser les collections Prinzhorn et Morgenthaler. En réalité, le nombre des artistes dans la population asilaire était à peu près le même que dans les milieux dits normaux.

Explicitement dans ce type de production artistique d’une grande diversité, il n’est question que d’un seul sujet, l’humain. Qu’il soit blessé, déchiré, ou brisé, l’homme tente désespérément de reconstruire, à l’aide d’un peu de couleurs ou de quelques morceaux de pierre, ce qui le différencie de l’Autre, son identité.

L’intérêt que porte notre siècle à l’art des malades mentaux et à l’art brut depuis quelques décennies n’a cessé de croître. On se presse toujours dans les expositions qui dévoilent une production née en dehors des circuits culturels ; mais qu’est-ce qui motive cet engouement ? Est-ce l’amusant suscité par l’irrévérence de quelques anonymes envers le milieu de l’art ? Une curiosité inassouvie pour la face cachée de société ? Ou peut-être le sentiment troublant que tous ces actes créateurs nous interrogent sur nous-mêmes ?

Bibliographie
- FERRIER, Jean-Louis, Les primitifs du XXe siècle Art brut et Art des malades mentaux, Ed.Terrail, 1997.
- RAGON, Michel, Du côté de l’art brut, Ed. Albin Michel, 1996.
- RHODES, Colin, Art Outsider Art brut et création hors norme au XXe siècle, Ed. Thames & Hudson. Paris, 2002.

Notes

[1La Waldau a été longtemps considéré comme un " asile de l’art " dans la mesure où, non seulement de nombreux pensionnaires anonymes produisaient des œuvres plastiques, mais parce que des artistes connus comme Robert Walser, Friedrich Glauser, le danseur Nijinski, y étaient également détenus. C’est à La Waldau que Cendrars, qui considérait la folie comme " un état de santé débordante", a situé le cadre de son roman Moravagine (1926)


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55 Messages

  • je suis passioné par l’art brut et admiratif de tous ces artistes qui on t souffert dans leur chair et dans leur étre qui n’ont malheuresement pas eu cette reconnaissance car ils étaient différents.

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  • Comment donner à un artiste fou la possibilité d’exercer son art sans l’enfermer dans une maison de santé ? Existe t’il des assossiations en france qui s’occupent de ses gens la ? Existe t’il un moyen de les protéger ?

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    • Je pense qu’il est inconvenant de dire le mot "fou" .
      Pour répondre à votre question, il existe en France, en Allemagne et en Belgique une multitude d’ateliers de créations ou des personnes handicapées ou psychiatrisées peuvent créer encadrés par des professionnels dans des résidences de manière libre, venir et travailler quand ils le veulent. On les voit alors comme des personnes artistes et non comme des patients.
      Par exemple, la "S" grand atelier Belgique, qui est très connu et dont les artistes exposent dans diverses expositions régulièrement.

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  • Bonjour, votre article m’a beaucoup intéressée et j’aimerais savoir si vous pouviez me donner un lien vers ou le texte original de l’article de Paul Klee dans die Alpen.
    très cordialement.

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  • quels sont les artistes de l’art brut

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    • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 18 octobre 2016 19:18, par remi deroure

      Tout signe graphique initie une ébauche artistique.Ce sont les codes sociaux qui véhiculent la qualité du sens en cherchant toujours en vain une signification ayant valeur d’un quelque chose.Le monde matérialiste tel qu’il se répand classe et déclasse les artistes en catégories diverses.Le malade mental dérange pour se classer sans honte en préhistorique artiste abouti.L’art brut des fous de Dubuffet, de Dali, des suréalistes dépourvu souvent de tout calcul esthétisant se realise dans les gem de nos grandes villes ensemble avec des fous moins fous que les autres pour les critères idiots mais tenaces du grand nombre qui préfère parce qu’il compare le oeuvres entre elles.Je préfère cela réalisé, l’auteur existe d’un coup.Mais les moins malades ne s’y trompent pas Les meilleures oeuvres peuvent partir les premières aux marchand que cela ne les empécheront pas d’étre volés.

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  • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 26 décembre 2013 23:41, par amanda oliveros

    je suis psychanalyste puis interesée par ce sujet

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    • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 6 février 2017 23:43, par deroure rémi

      Mon exercice artistique en sculpture sur les pierres est dialogue avec l’élément soit un proto langage qui n’éfface pas mon grain de fou soigné que je suis par ma relation avec le minéral et l’obsessionnelle quéte d’une figuration jamais atteinte lorsque l’oeuvre est achevée. Docteur es éternel essayiste l’artiste serait il celui qui me ressemble ? Relation amoureuse avec la temporalité les anciennes roches invitent au labeur.
      Le sculpteur a à animer les masses vers une déconstruction qui nie pas la recherche d’un certain plaisir comme un orgasme qui n"en finirait pas éternellement de se répandre et d’abolir l’écoulement des heures. L’effrayance du chronos, les apats,
      les différentes épaisseurs de nos porte feuilles narcissiques, nous encerclent telle une bulle que les esthétiques démasquent comme l’age qui nous précède et qui nous ride nos prétentions à séduire ce rien qui n’attends pas.

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      • Est il malade mental cet art d’activité qui fonde sa recherche dés le plus jeune age en manipulant tous ces objets et choses qui nous viennent d’ailleurs ? Ce droit fondamental d’ajouter des signes ces traces qui sont nos empreintes acquises d’ ancétres communs qui auraient à unir.Pas de fusion amoureuse alors pas de fusion avec l’exteriorité.L’oeuvre intéresse ou pas .Il semble exister de plus en plus d’essayistes en art.
        l’Ignorance progresse aussi chez beaucoup de ceux là. Pour preuve qu’il en va aussi pour l’art d’éloigner des autres types de connaissances. Ou de les disloquer par manque de méthodes. Ce qui est trés fréquent.Et les éfforts à consentir pour faire advenir du tangible.C est fatiguant de rater sa vie de malade.Les psychiatres ne le sauraient ils pas ? Qu’ils auraient la planéte entière à soigner

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        • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 9 octobre 2017 16:31, par remi.deroure@sfr.fr

          Les pierreux, car tels sont nommés les sculpteurs du monde minéral,l’inanimé qui nous porte nous les etres vivants et les racines des plantes, ne se trompent pas de cible.Ils n’en ont pas.Ils cherchent ce qui advient comme tout un chacun.Leur labeur à eux c’est d’exister là ou la société existe, ailleurs aussi qu’autour de leurs outils.Ouvriers de l’abstraction ou du figuratif ils soignent le meilleur qu’ils peuvent attendre du martelage du talochage de la scie électrique.Efforts donnés et patiente souffrance du soir sont peu pour eux.Ils rejoignent tous les boiteux psychiques biologiques et mentaux de la planète.Solidarité obligatoire d’un corps manipulatoire des blocs qu’ils déconstruisent afin d’y ajouter ce je sais quoi d’un reve addictif qui compense les désagréments contingents du phénomène vivant.Avec tout ce plaisir contenu ou pas l’oeuvre reste jusqu’au moment ou l’amateur en dit un brin de sens.Une signification qui nous vient de loin.Des terrains cérébraux avec lesquels chacun porte ses propres traces mnésiques.Alors parfois on sait plus on balbutie on tergiverse pour cette soutenable légèreté de l’étre qui vient lever les lourdes masses et les distribuer ça et là sans radinages.

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          • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 3 décembre 2017 00:21, par deroure

            Une oeuvre de plus c’est toujours un succés .Elle ajoute au temps qui nous est tous compté ce je sais quoi qui attire parfois les escrogriffes mal intentionnés.On priera pour leurs prétentions a croire que le travail offert ne leur appartient pas.Si ce n’est que cette possibilité d’augmenter en dollars les épaisseurs de leurs portefeuilles narcissiques.Primaires soutireurs de fonds ils ne valent pas ce qui serait utile d’en dire ici.La mairie de Nantes est pauvre en destin caché lorsqu’elle cherche a aucun prix a prendre ses responsabilités lorsqu’on la sollicite en bronzes novateurs.Le socialisme change de couleurs tous les soirs monsieur Hamon et nulle réparation ni récupération politique fera la mort de chacun plus douce ou plus lent.A ne pas accorder donc de crédit au nouveau courant génération qui disparaitra comme les autres c’est rester honnéte avec le bilan Miterrandien honorable pour les quelques lois phares qui restent en vigueur.Tergiverser le moins possible tel est est le talent douloureux qui réduit au silence les malades les artistes les politiques efficaces .Quand la culture coute rien on peu pas en vendre.Le reste c’était du bla bla bla et c’est ce qui continuera toujours comme le soir avec cette télévision amuseuse entrelardée de tragédies.Tant que les encéphales dormiront tous pareils tous les matins terrestres ne diffèreront pas.L’oeuvre n’étant pas un rève vous oublierez encore ce soir, ce qui doit étre confortable je vous le souhaite.

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            • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 28 janvier 2018 22:02, par deroure

              L’ordinateur ne refusant jamais l’encre nous usons encore de ce crédit utile d’expression libre des controles sociaux qui se croisent et qui font de l’organisation par le bruit pour les artistes qui occupent les différents terrains, les leurs, ceux publics le plus souvent ou privés pour les plus salonards. Les canons admis chez les galeristes pour les notes techniques valent pour les belles notes techniques d’oeuvres tenantes ce je sais quoi qui plait sur le moment. Mais lorsque l’oeuvre n’hallucine plus le regard elle reste un objet que s’approprie l’œil toujours et toujours pareil à lui méme. Ce qui lui confère que sa valeur objectale. Les travaux de tangibilité artistiques historique ont au cours des millénaires tracés des lignes de fuites pour les cérémonies et on connaît leurs prétentions de richesses dont la modernité de ce jour cherche à en reconsidérer les pouvoirs. A les redistribuer au plus grand nombre notamment au sein des familles bourgeoises ou autres classes. L’expanssion du domaine des luttes gagne du terrain avec nos 4 millions d’artistes . Ce qui constitue un joli terreau de rebélion légitime pour chacun. Les écoles de formation indéracinables guident des carrières possibles. Les artistes hors normes classiques devant alors assumer leur pole hallucinatoire comme témoignage qu’une oeuvre c’est davantage qu’une chose ou une production restreinte à un imaginaire débridé.

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            • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 28 septembre 2018 06:27, par deroure

              Ainsi si j’ose exprimer ce presque simple des réalisations d’art de ce demain du labeur à réaliser,c’est bien avec cette acquisition du savoir faire.Car tel se doit étre le parcours de l’artiste.Une distance qui trouve son début perçu satisfaisant avec les premières oeuvres et la suite,dont on sait qu’elle fait carrière sans pour autant négliger les éfforts pour tenir la durée jusqu’au plus loin possible.
              Une découverte quotidienne du soi en temps réel ,défait des scories qui auraient tendances à obscurcir la vue limitée de ce qui nous apparait. L’invisible de tous ces ailleurs pour lesquels nous sommes tous absents. Force est de croire la conclusion possible.
              Ce qui relèverait d’une analogie avec les mathématiques.Sans calculs ni mesures ,l’esthétique outrepasse le formalisme du savoir pourquoi on aime ou pas son oeuvre. Après toutes ces années offertes au bon vouloir, le sculpteur continue à ne pas savoir que dire du message que lui adresse ses blocs de pierre.
              Alors on dort jusqu’au grand réveil. Celui nul doute de se situer pleinement à l’intérieur de l’instant de l’éveillé qui nous approche de l’étre vrai.C’est la valeur,l’importance que porte les oeuvres : advenir plus vrai tous les jours. C’est un ordre possible à atteindre.Le gain c’est d’y parvenir.

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              • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 11 décembre 2018 22:12, par Deroure

                On ,soit tout un chacun,devinera ce qu’il en est du vrai de l’analyse préparatoire antérieure aux faits et gestes lorsque l’oeuvre se travaille.Ce dernier mot invalidant plus qu’un peu l’ordre très utile,nècèssaire,indispensable afin d’ètre pret pour agir avec le bloc.Il se fait une statue sur la surface minérale.Par allègement progressif de ce tout limité du morceau de roche.L’esthétique ici commencera à apparaitre plus tard Le plaisir satisfaisant adviendra après plusieurs heures quand une certaine masse du volume aura été retirée. Enlever des morceaux, pas n’importe lesquels, et pas davantage telle est la transformité en temps réel à chaque fois du progressif qui avance jusqu’a la fin.Si c’est un possible possible les outils serviront plus tard, le lendemain.Ce qui n’est plus à continuer annonce la finalité du projet.Car il en existe un.On ne copie pas le résultat final qui n’existe en conséquence pas dans le cerveau avant de commencer.Une paradoxale physique presque précise alliée aux mains du sculpteur.Un chemin qui est souvent inquiétant au tout début ; surement pas plus simple comme s’il s’agissait d’un récit, d’un texte à lire.Proche d’une architecture la statue habite nos rèves les plus extravagants ; elle se laisse habiter ainsi et comme une histoire qui aura duré moins de temps que le temps pour la terminer.Vérité acquise aux meilleurs moments avec la figure façonnée dont on sait qu’elle aurait pu étre forméee autrement.Mais a cet art on est souvent pas trop mécontent.

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                • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 13 janvier 2019 00:31, par Deroure

                  Comme s’il nous était indispensable de débuter une oeuvre dés le demain matin la nuit portant conseil à tous il ne sera pas possible d’évaluer ce qu’il en est de cette antériorité mentale qui reste toujours invisible en ce qui concerne l’acquis à ne pas toujours négliger de l’apprentissage nous venant des providences.Je redémarre à zéro,dans le vide, dans le rien avec ce nouveau bloc. Sachant pourtant que le maniement des outils fut déjà à de nombreuses reprises tenu en bout de bras. Ce haut du corps du dessus de la ceinture réalise ensemble en un mème élan la réflexion de l’intuition.Ce qui pourrait sembler peu réaliste.Quelques parties font un seul et mème geste.Pas de simplification du couple mains_ intuition pour avancer en finition vers une surface meilleure.On se laisse faire car c’est moins fort que nous.Le trajet parait étre déssiné dans tous les sens et la main droite peut s’affranchir de la commande motrice cartesienne classique.Ce sera trop tot d’en chercher l’initial moment ,ce début du temps lorsque ce phénomène là apparait.On objectera une surface, réalisation géréee que par la main, sans mesurer très précisément avec ce que les yeux regardent.Un clivage qui arrive imprévisible car il y aurait aussi plusieurs moments de durées différentes lors de la réalisation.Cinq ou six phases de fonctionnement mental.La première étant celle du gros venant à enlever.La on en sait peu.Après un peu plus. ET puis davantage jusqu’à l’obtenir ce sixième moment.Le surfaçage final.Moment narcissique le plus plaisant qui s’achève lorsqu’il nous semble que rien ne peut étre modifié au gout du dernier instant.

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                  • On aura tot fait d’y songer, la pulsion s’exprime d’elle mème car il en va maintenant d’une nécéssité de ne pas réaliser ce" je ne sais pas" que les moralistes affectionnent
                    avec le subjectif toujours abstrait des discours que nous avons évités d’écouter,voire de lire pour en appliquer les préceptes.l’oeuvre en cours obéit aux mains, lesquelles sont éfférentes aux cerveaux.Il ne suffira pas donc de ne pas sous estimer les éfforts déployés.La, on aurait raison de ne pas avoir trop tord partout à propos des regards presque et mème souvent absents de ceux qui non seulement ne regardent pas les oeuvres(ils ne s’y interessent pas) mais parfois cherchent un temps de travail d’évaluation d’un quelque chose dont on ne doute pas qu’ils le comparent au leur.On n’a que faire de ces visiteurs aveuglés de réel.Polémiquer sur un constat c’est user sa salive en parlant à des sots.Les oeuvres non églisiables sont faites aussi pour nous enjoindre à la critique sociale d’un art qui ressemble bien à ce qui est pris en ces édifices à codes secrets pour les enfants que nous ne sommes plus. Toujours est il qu’une magie artistique se déploie depuis des siècles pour les observateurs laiques autour des oeuvres des fous.Ceux là mème que l’on méprise par indifférence et que l’on cherche en vain à occuper dans les asiles.Il en va d’assitance à la personne comme si les occupés ne pouvaient pas eux aussi se passer d’emploi du temps.La fonction publique dicte sa loi sans la nommer avec ses horaires et ses normes d’ouvertures.Ca commence et ça finit c’est décidé d’avance.Obéissances des proféssorats en tous genres.L’art et y aller ne se joue pas du temps ,il est sensé le fuir et s’y absoudre.Fin d’un conditionnement,fuite devant les injonctions, obeir au soi qui n’est pas un pareil à l’autre telle une recette mimétique copiable.Les époques modernes s’achèvent,on ne serait peut étre que des biologiques pleutres et grégaires comme les abeilles.L’artiste échappe aux controles des pairs et perd son pouvoir de regarder de l’endroit ou on ne le voit pas.Tant mieux.Exposons nous c’est périlleux,style introuvable au delà des mots.Aussi proche que les exibitions des sagesses de jadis.Que les soldats en prennent de la graine.Méfiez vous mon écriture est policée
                    comme tout le reste aussi.Des années pour s’en défaire.

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                    • Comme en Poésie l’exercice en sculpture sur le bloc engage l’intervenant à réaliser sa parole,son dire pour le pour soi de sa finitude.On aura ce à quoi cette volonté nous mène.Cet isolement recherché en sa verve nécéssaire.Le hasard en mécanique classique n’existe pas.Et nul texte poétique comme nulle statue nous vient ainsi par le jeu des chances et des érreurs.Aucune interaction avec qui que ce soit ou quoique ce soit interferera pendant le parcours.S’il existe un code,seul l’artiste aura à le découvrir et pas de prè programmation possible.Les gestes en obéissances forment le corpus d’un tout évidemment fragile.C’est une façon de s’engager là,au tout de suite dans la nuit des mystères de la conscience.Code de l’invisibilité de ce qui le restera toujours.On objectera l’irréalisé pour y parvenir.En advenant en poésie on joue gros,on advient.La stylisation restera abstraite, comme la polysémie du poème.Chacun ira en parler.Mais l’écrit comme l’architecture resteront, avant méme la législation postérieure dans le temps.Une provocation ! , une vérité, un comportement un contre exemple,rien ne pourra abolir cette acquisition,mème pas quelques jours de vacances.Alors les moyens l’ayant permis, nous nous engagerons à garder notre posture de vérité.Celle là méme que vous nous convoitez.Particulièrment doué pour vivre ses résistances l’ohmemétre mental trichera là ou seront détectés les anomalies,c’est automatique.C’est la loi des longues soliloquies de la réclusion indéfectible utile pour cheminer vers l’art du futur.

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                      • Si les activités artistiques n’existaient pas,il faudrait les inventer.Depuis les premières manipulations des éléments naturels aux aurores des débuts de l’humanisation de la bète primatoide, les pierres furent ce qu’elles allaient devenir.Soit ce choix qu’en firent certains de préférer l’outil qui aide au travail plutot que l’arme qui sert à tuer.Des choppers amènagès, aux sculptures stylisées de la préhistoire existe le pas temporel du transformisme synchrone qui nous fit évoluer jusqu’à ce jour dit post-moderne pour lequel l’etre de l’art a à s’accomplir encore comme autrefois.Très attendu l’artiste du temps qui s’écoule rejoint par ce lien les animaux intelligents que furent nos ancétres et dont nous avons tous hérités bons nombres d’acquis anatomo_physiologiques engrammés dans nos génétiques.La planète garde en mémoire les traces archéologiques de beaucoup de ses monuments.Qu’elles soient minimalistes ou grandioses les réalisations nous invitent au respect pour les étapes d’histoire de cet art autant mystérieux que poétique.C’est désormais lancé : l’oeuvre prend forme comme signature qu’une èbauche se réalise encore.Pour écrire que la folie nous est nécéssaire souvent et plus que cela, comme une attitude utile,balbutiante future compétence, celle là mème qui est assumée par l’étre de l’art ou accompagnée, guidée par les divers thérapeutes.Oui, un travail d’art se doit d’etre aussi le fruit d’une pré-méditation celle qui conduit l’artiste soit aux chefs d’oeuvres soit à l’hopital.A maturité la dé- possésion du talent doit s’éffectuer lorsque le don, la gratuité nous y autorise.On est riche que de ce que l’on peut dépenser comme énergie.Car énergie ici signifie transfert des forces intelligentes envers le soi du fou qui maitrise et la matière qui reçoit sa future forme.En cela nous sommesà l’intérieur d’un principe invisible mais qui existe vraiment.Gagnons alors ces espaces,ces volumes, ces tournures du poème dont le silence se nourrit, la nuit certainement lorsque le repos nous y invite.

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                        • La folie, si tant est qu’elle doit étre tenue en maitrise de soi après les soins utiles qui est ipséisation accompagnée par le social lors du grand avancement au fil des années, différemment pour chacun qu’il advienne ou pas artiste, nous convoque maintenant que le çà s’exprime et s’accomplit, au réalisme prudent.Les injonctions qui autrefois n’ avaient aucunes prises sur l’enfant sont désormais, est font parties intégrées de la personne comme une prise en main de l’objet.Qu’il soit pictural,modelé ou taillé, le travail antérieur d’éducation de l’individu s’achève avec la méditation lors du repos contemporain des durées pendant lesquelles l’artiste ne pense à rien de spécial, reste simple, ne s’occupe pas à quoique ce soit.Ce retour au silence bien heureux du non agir, de se savoir s’assumer en laissant son corps s’obéir à lui méme en calme indécision, tel est le meilleur bienfait que le patient accepte et vit en son entièreté d’ètre. On déambule tranquille avant la levée du jour.Et ce silence est continuité de la nuit sereine.Le miroir de l’oeuvre reflète l’objet de nos désirs assouvis et ponctue l’agitation intérieure en dissolution apaisante comme un plaisir d’écrire tranfèrè vers un plaisir de se lire.Il en découle une satisfaction qui ’éloigne du narcissisme habituel , celui qui entretenait autrefois une pensée trop insistante et trop obsédante du sujet mal en point.
                          Car mal en point on le redeviendra avec l’agitation nécéssaire pour continuer.Plus tard au levé du soleil lorsque la ville sortira du noir de sa nuit.Car le noir c’est le lieu dit de nos aspirations comme de nos déceptions ;Les organes des luttes calment l’idée de vouloir exister davantage.Politique d’existence transparente, le saut temporel n’aura pas lieu où aura lieu plus tard.L’artiste à le temps.Mais pas toujours comme une sagesse possible lorsque le soleil dardera .Ecoute petit homme, cette perte qui te fatigue elle t’accompagnera plus lorsque instinctuel la découverte du peu riche d’énergie te fera signe en promenade.Car telle sera ta façon à toi d’exister autant qu’hier, pour des tout à l’heure plus gracieux et plus chaleureux.

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                          • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 5 novembre 2019 07:16, par Remi Deroure

                            Le résultat des pratiques pulsionnelles de l’ipséité masculine s’affirme avec le temps.Le plaisir allant en s’émoussant et c’est tout en durée d’années en années que le cela de l’énergie d’orgasme fait son transfert vers la visée qui pousse à continuer ,à travailler son art.C’est pas à 20 ans que les diverses discernations se mettent en place ;La maturité oblige l’artiste vers la soixantaine à requalifier son transfert vers la grande autre, sa femme pour des comportements dont sa virilité nécéssite une certaine nouvelle approche de l’oeuvre.Comme si la muse absente pendant 40 ans lui apparaissait comme indispensable.Il en va d’un visage à choisir comme d’un corps à offrir, non pas au texte mais aux sexes des sculptures.L’objet de jouissance devenant presque insuffisant à lui seul ,on écrira qu’il devient phallique comme cette monstration devenant maintenant plaisante aux mental de l’adulte.Après mille et une péripéties on attend de soi de faire valoir l’organe comme on expose une oeuvre d’art.La pudibonderie aura fait travailler sa sublimation comme il le fallait de part son élaboration solitaire.Il en va maintenant de réaliser le plus du meilleur:réaliser le plaisir scopique du public à soigner.Car telle est aussi la fonction de mon circuit en d’artiste.Telle est la séxualisation au travers de laquelle il en fallait donner.Plus d’orgasme mental et c’est alors que l’homme devient homme.Et peu engendrer une progéniture.L’oeuvre a venir sera de chair et de pierres.Il en faut d’autres, il y en aura d’autres.Un double code qui débutait par une esquisse préparatoire se transmute en réalisme la ou l’etre suprème nous le permet.Sans mensonges ni trompettes on y arrivera .Ainsi le nom divin sera exaucé pour ce que nous lui devons.L’acte minimaliste et simple comme un coit fera son initial signal qu’un début d’oeuvre commence pour une vie qui fera face et ne nous tournera jamais le dos Aux miens et aux simples lecteurs je vous salue.

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                            • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 19 novembre 2019 05:14, par deroure

                              Le temps classique chronologique rassure tout un chacun au sujet de la pensée qui nous ferait sans cesse auto biographe, reprenant conscience au petit matin de ce que nous étions la veille.Cette réalité est inscrite avec ordre et nécéssité pour notre survie et notre santé mentale.Avoir connu la déréalisation sociale n’engage pas la défection concernant les solidarités,comme si l’oubli en quelque sorte nous permettait de nous défaire de certains souvenirs dont nous ne serions pas très fiers.L’oeuvre comme tout réalisme d’activité de labeur serait ce rachat qui nous détaxe chaque jour d’un passé dont nous étions en partie l’actant avec les organisations de société dont il faut bien reconnaitre qu’elles nous furent aussi imposées avec un consentement pas toujours très réfléchi.Ce qui s’oublie aussi par égotisme lorsque quelques batailles sommes toutes nous semblent honnétement avoir été bien gagnées.L’ advenue à la vie engage un procés toujours en instruction à propos du soi de sa fonction et des prestations concernant les responsabilités qui nous incombent.Il y a créations au lieu de l’atelier ; ailleurs aussi et elles ne se limitent pas aux seuls artistes de professions.Mais se méfier, que s’engager là, en sculptures,c’est pas du dilétantisme.Comme et avec les pulsions insublimables devenues accompagnatrices d’un devoir y aller toute sa vie.
                              Au boulot,ainsi qu’une auto analyse interminablement à continuer. IL est utile à un certain moment, après avoir dormi,que l’éveil nous libère de nos réves. Magie surnaturelle très questionneuse la vie nocturne paradoxale comme l’essence de l’esthétique nous invitent au respect pour l’incompris.Ce que nous ne comprenons pas et nous sommes tous concernés rejoins les regards posés sur les statues.Un rien qui pèse sa masse et de l’énergie disparue.Comme Albertine occupée ailleurs .

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                              • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 24 novembre 2019 23:06, par deroure

                                La localisation spatiale de quoique ce soit chacun sait maintenant qu’elle est de nulle part.On devine son existence au suprème instant ou celle ci se trouve ailleurs et cet ailleurs se trouve toujours ailleurs ; l’homme et la femme de la relativité qu’elle soit vérité ou délivrance nous invitent à conserver notre schéma de corps et sa fixité mentale comme si et c’est bien ainsi,s’il s’agissait d’une structure unitaire non duelle chez les étres vivants.Le schéma restant toujours qu’un schéma il fluctue en soutenant l’esprit que la folie doit chercher à découvrir dans ce soi particulier que le corps transporte sans éffets pour l’etre de chacun pendant l’éveil.Le sommeil étant un moment, un court instant pendant lequel la conscience se repose .L’au delà des mots invite au silence possible lorsque le soir vient atténuer les petites ou exessives agitations de la journée.Le travail de l’oeuvre repose sur cette initiale proposition.ON sera peut étre revisité les nuits prochaines.Les rèves aux minutes paradoxales étant simples manifestations de cette sur réalité parfois dite paranormale paradoxale pendant laquelle le corps perd sa conscience ordinaire.Le départ au temps de la vie étant le moment d’une sortie duelle d’un je sais quoi qui quitte le corps pour rejoindre le non manifesté inaltérable de ce que chacun fut.Ce cela qui fut n’étant pas une structure matérielle ne peut étre qu’un élément de l’étre suprème.Une entité entière assez loin de ce que fut la sommation de tous les instants de vie de la vie de chacun.

                                L’oeuvre se voyant ètre qu’un temps de patience utile au corps pour l’épreuve avant la spontanéité du don lors du passage à l’acte artistique.Soit ces moments plus ou moins longs parfois intemporels lorsque l’art s’exprime et oubli le soir venu pour les nuits.Cet exercice étant parfois facile parfois sollicitant un courage lourd de conséquences(fatigues mélancolie anxiété sentiment de dévalorisation de soi) tout proche du cela que veulent assumer et dépasser les praticiens yogis.

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                                • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 26 novembre 2019 23:00, par remi.deroure553@gmail.com

                                  L’art brut a encore de beaux jours à vivre comme actif d’accompagnement des artistes qu’ils soient classés ou pas par la mèdecine psy comme malade mentaux.Ce serait dénier la folie de certains que de penser aux guérisons avec les soins seuls donnés par un traitement médicamenteux auxquels s’ajouterait une pratique artistique pour ceux qui s’y consacreraient.La maladie mentale serait elle davantage qu’une folie soignée par les résultats des neurosciences, oui pour les grands incurables disons les "vrais fous " heureusement peu nombreux parmi la population asilaire.Du calcul esthétisant il y en fourmille de partout.Des choix obstinés éthiques aussi . Le minimalisme ,soit ce qui se fait simple avec peu ou pas de censures correctives serait de l’enfance pour les artistes qui continuent à travailler leur art.Et à chacun son temps et ses méthodes.Pour advenir et se percevoir quelque peu sans trop de troubles(fin des angoisses des anxiétés et des anomalies de comportement)

                                  Les nouveaux médicaments arrivés après les années 60 jusqu’au jour d’aujourd’hui guérissent éffectivement beaucoup à condition qu’il faille que le patient soit assez coopérant et suive le traitement règulièrement prescrit.Ce que certains contestent à raison mais tardivement : je les nomment les étiologues des histoires anciennes à propos de l’épigènése des maladies.

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                                  • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 20 décembre 2019 21:37, par deroure

                                    L’hiver arrive au calendrier et les ateliers ciel ouvert prennent l’air aussi.Les meuleuses ont repris les chemin des usures des disques diamantés ;D’ou vous vient il ce souvenir de votre premier élan pour une oeuvre de vous lorsque vous faisiez votre premier éssai .Je pense qu’il fut de l’art brut mais pas de suspicion pour votre santé mentale. Vous étiez encore trop jeune peut etre mème un enfant.Alors que pour certains la valeur n’attends pas le nombre des années pour d’autres c’est le train en marche qui fonctionne.C’est ce que l’on appelle la liberté d’entreprendre et c’est temps mieux .L’art épouserai il le mème terrain comme’une subjectivité impossible à évaluer.Certes les artistes il en a 4 millions en France, presque un français sur 10 certes statistiquement les probas nous prévoient plus d’oeuvres intéréssantes et pour tous les gouts.Arguons que c’est sur cet argument là que se trouve le plus d’humanité.Beaucoup en demandent plus qu’ils en donnent certes c’est aussi compréhensible.Calcul esthétisant ou pas la beauté ça dépend du gout.Sans compter ceux qui ne s’intérèssent pas aux arts plastiques on comprendra pas pourquoi on apprécie telle ou telle oeuvre et moins certaines autres,ça c’est une fonction abstraite de gouts à résoudre.C’est une fonction simple.Du style j’aime ou j’aime pas. Désagrément commun à assumer autant chez les artistes que pour les clients non avertis

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                                    • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 25 décembre 2019 21:45, par remi.deroure553@gmail.com

                                      Les imaginations liées au métier technicien demeureront toujours invisibles et impondérables.Il en va ainsi des yeux avertis qui ne prennent pas les oeuvres pour des vessies ou des lanternes.Ce qui se remarque à la lumière solaire c’est tout autre chose que ce qui se prèsente sous les projecteurs des galeries.Le temps d’un aperçu qui dure quelques minutes montre souvent un brillant qui n’enrichit en rien la qualité du final.Celui de l’élaboration aura murit trop vite comme un fruit passablement sucré.Il aura fallu en passer par là ,rien de particulier en cela à dissimuler du trajet élaborant débutant de l’artiste. On n’advient pas en sculpture pour faire carrière mais pas toujours.Les carriers savent ce qu’il en est de leur front de taille rocheux comme les sculpteurs qui durent avec leurs machines devant les saisons et les poussières contigentes.Eternels retours des désirs contenus par les pulsions de vie l’art statuaire ressemble bien à un rhizome infini dont le temps limité du travail se pose comme une oblitération ayant valeur pour l’acteur de l’oeuvre et que pour lui.Après une esthétique est livrée aux regards qui ont à en dire ce je sais quoi qu’ils doivent savoir.Sans cela nul doute que l’artifice sera qu’une brutale lueur pour des intellections tarie ou peu sensée concernant souvent qu’une valeur pécunière, frustration généralisée pour des oeuvres en voyages ou posées sur des meubles.

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                                      • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 14 janvier 2020 21:51, par remi.deroure553@gmail.com

                                        L’art pour l’art c’est l’art pour l’art.Une aventure de vie pas simple sur le long terme.On oblitère le temps des années faciles.Pour ne pas faire trop d’histoire sur le soi de sa personne .Quand bien mème chaque graphisme ,chaque trait aura sa suite, à dessein engagé pour un plus tard.Ce lendemain pourra étre le lendemain ou reporté sur les années possibles, selon les désirs, les volontés, les aléas post tribulations de certaines jeunesses qui peuvent souvent s’arranger selon les personnes.Allons donc vers cet art autrefois dit "brut" mais ne refaisons plus le mème parcours afin d’éviter de stagner et de relier en système une pratique avec une déraison.La moutonnerie créatrice s’accueille comme elle est et on connait ce qu’il en est des performances baroques voire des miniatures, des fignolages ou des statues travaillées dans des grains de riz.Se taire aussi comme c’est le cas pour bon nombre de pratiques.Le silence : comme élément soin,gestion de l’imaginaire.Afin que l’ensuite du travail de l’oeuvre nous laisse aussi tranquille en tous contextes de temps de lieux et de présences à nos cotés.

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                                        • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 8 février 2020 09:13, par remideroure553@gmail.com

                                          Les déraisons artistiques limitées aux imaginaires sont parfois identiques aux psycho névroses.Il en va d’un je ne sais pas quoi d’exact qui trame une préparaion pour un labeur d’oeuvre d’art.Je vais réaliser un futur en m’accompagnant.Une énergie positive solide mure d’une sérénité acquise est autour de moi.Le bloc de pierre qui est une partie me fait patienter comme un défi auquel mes outils vont répondre.On ne s’adresse pas à l’analyste, au minéral, comme on cajole un chien.On suit etc’est un parcours qui dure des années ou quelques heures.La temporalité pose question et pas de réponse possible.L’art ne fait pas marche arrière et ne livre pas sa métaphysique comme un plaisir, un loisir d’amusement.Elle peut etre livresque qu’elle conservera comme chacun son mystérieux secret.

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                                          • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 15 mars 2020 23:16, par remi.deroure553@gmail.com

                                            Le psychisme accompagne sa découverte à savoir ce principe d’insatisfaction qui suit toujours les jouissances pulsionnelles qu’elles soient d’alimentations,d’orgasmes,d’oralités et qui par définition nous deviennent redondantes.Cette sensibilité du cerveau régisseur nous frustre de nos anciennes alliances avec quoique on en dise le début de l’incarnation du corps entier de nos adolescences voire de de nos enfances.Ce qu"il en est de l’art des malades mentaux c’est pas vraiment à nous d’en trop ecrire faudrait il en revenir aux traumismes acquis ou innés de ceux qui s’expriment en art plastiques car c’est ,de cet impondérable que tout art tous artistes confondus puise ses ressources créatrices.On travaille son morceau on sublime on désublime l’esthétique arrive et nous dédommage partiellement d’un refoulement,utile qui reste comme un principe d’incomplétude qu’il nous faudra payer par ce désagrément réussi d’avoir eu ce culot d’outrepasser la règle comme un bon sauvage.La philosophie enfantée d’une ethique facile à deviner s’averant impossible à faire parler l’oeuvre offre ce je sais quoi que le temps propose aux vivants artistes véritables pour en articuler des bouts de significations comme autant de clivages dont on sait qu’il est et fait parti intégrante de toutes les complexités du couple oeuvre réalisateur

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                                            • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 20 mars 2020 17:13, par remi.deroure553@gmail.com

                                              Ce qui nous reste comme "résultat de notre activité en art plastique" c’est ce résiduel réseau d’un avoir été sans le soi, son égo pour le temps ou s’oublie la personne, le soi auquel l’artiste s’identifie après l’atelier.Avec lequel il a à en découdre jusqu’au moment ou il manipulera à nouveau sa batterie d’outils.Les traces d’une éffectuation artistique sont toujours intérieures à l’ensemble d’un réel qu’est "une oeuvre de plus" Il n ’existe pas d’oeuvre malade quoique en disent les tenants des explications d’art Brut indexant le malade qui psychiatrisé par certains pièges sociaux en serait réduit qu’à réaliser de l’art qui serait comme une illustration de sa pathologie.Certes on peut en dire davantage avec les gouts et les couleurs mais on en démordera pas du fait qu’un réseau de tracés restera toujours une oeuvre pour ceux qui comprennent le minimalisme parfait que représente ne serais ce qu’une ligne colorée avec un point noir sur un fond blanc.Les élaborations posterieures au minimal prenant tangente technicienne jusqu’à l’infini indénombrable des possibilités de réaliser quelque chose de plus savant. Celui ci aura été souvent jugé par l’histoire avec les critères tenables des écoles qui connaissent l’historique des chemins plus ou moins longs empruntéspar les uns et les autres.Comme ce fameux train pris en marche par les plus audacieux.

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                                              • Il n’y aurait qu’à devenir psychiatre amateur et artiste analyste de surcroit, un misionant total à intégrer l’hopital afin de cotoyer les dits malades pour comprendre qu’une fin des HP serait presque souhaitable.Les politiques sociales ayant su trop bien faire se sont mélées encore à enfermer les gens en des lieux et places très indésirables.Réformer la psychiatrie de fond en comble telle me parait le bon traitement à avaler.Ainsi comme c’est dicible et je sais q’ils le savent ils auraient à agir avant et ailleurs qu’en leurs bureaux.Mais ceci leur appartient comme l’Arlesienne du toujours à aimer.Se détacher d’un lieu commun pour le remplacer par rien engendre la peur et mème les troubles qu’ils voulaient tous soigner.En nombre et par l’incalculable, comme en Italie ce modèle serait bon d’en copier toutes les formes.

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                                                • Ainsi et souvent des artistes débutant songent avec leurs oeuvres en plus ou moins grandes consciences de soigner du difficultueux (deuils, mal de vivre, début d’une dépression, voire des amorces de névroses).Ils y parviennent .Ce à quoi les arts plastiques font réfléchir afin de se construire une nouvelle représentation du soi surperposable avec ce qu’est l’individualité.Le schize de l’analyste fort de sa noésis
                                                  intuitionne U4IL Y

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                                                • Ainsi et souvent des artistes débutant songent avec leurs oeuvres en plus ou moins grandes consciences à soigner du difficultueux (deuils, mal de vivre, début d’une dépression, voire des amorces de névroses).Ils y parviennent . Les arts plastiques font réfléchir afin de construire une nouvelle représentation du soi superposable avec ce qu’est l’individualité.Le schize de l’analyste fort de sa noétique
                                                  intuitionne que cette tentative de réalisation du patient sera achevée comme on achève ne serait ce qu’un minimaliste dessin.L’enfant à demeure le sait.Son papier abstrait comme disent les artistes thérapeutes parle son langage d’avant l’acquisition de l’oralité.Notons que de mème chez tous ,ce parlé symbolique est à reprendre tous les matins avec le langage articulé.

                                                  C’est pas pour du pain béni que l’art chez les enfants que nous étions accapare notre espace et notre temps tous les jours.La vie n’étant pas évidente à vivre au quotidien quoique on en dise. Le primat réside dans ce temps pareil à nul autre pendant lequel la conscience travaille l’indéterminé des gestes artistiques.On n’a pas fait exprès de réaliser ce tableau ou telle statue comme si il y manquait une liberté.Et c’est dans cet espace du manque que l’art puise son imprécise décision presque sublimatoire, en quèted’un défoulement pulsionnel qui aura lieu plus tard.C’est sur ce plus tard que le "je"deviendra non pas sujet ni objet mais fascination pour un public possible.Sans valorisation immédiate l’enfant ne s

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                                                • Ainsi et souvent des artistes débutant songent avec leurs oeuvres en plus ou moins grandes consciences à soigner du difficultueux (deuils, mal de vivre, début d’une dépression, voire des amorces de névroses).Ils y parviennent . Les arts plastiques font réfléchir afin de construire une nouvelle représentation du soi superposable avec ce qu’est l’individualité.Le schize de l’analyste fort de sa noétique
                                                  intuitionne que cette tentative de réalisation du patient sera achevée comme on achève ne serait ce qu’un minimaliste dessin.L’enfant à demeure le sait.Son papier abstrait comme disent les artistes thérapeutes parle son langage d’avant l’acquisition de l’oralité.Notons que de mème chez tous ,ce parlé symbolique est à reprendre tous les matins avec le langage articulé.

                                                  C’est pas pour du pain béni que l’art chez les enfants que nous étions accapare notre espace et notre temps tous les jours.La vie n’étant pas évidente à vivre au quotidien quoique on en dise. Le primat réside dans ce temps pareil à nul autre pendant lequel la conscience travaille l’indéterminé des gestes artistiques.On n’a pas fait exprès de réaliser ce tableau ou telle statue comme si il y manquait une liberté.Et c’est dans cet espace du manque que l’art puise son imprécise décision presque sublimatoire, en quète d’un défoulement pulsionnel qui aura lieu plus tard.C’est sur ce plus tard que le "je"deviendra non pas sujet ni objet mais fascination pour un public possible.Sans valorisation immédiate l’enfant ne sait pas ce qui EST LATENT. Ce qu’il deviendra ailleurs plus tard vivant en un temps qui est celui d’une cohabitation avec les autres. D’ou la nécéssité d’apprendre au jeune de se satisfaire de ce qu’il ne demande pas. Ainsi la probabilité qu’il obtienne ce qu’il désire sera advenante et constituante d’une valeur égale à son oeuvre future. Pas de narcissisme à développer avec l’offre des récompenses immédiates pour un gain de t

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                                                  • Il le fallait, il le faut, comme un exercice rodé depuis un certain début,celui de nos enfances.L’enfant ne sera pas une page blanche sur laquelle auraient à s’inscrire jusqu’au trépas des engramations lui venant des contextes multiples lui parvenant de sa famille ,des écoles ou des extériorités de toutes sortes.Certes des manipulations il en existe beaucoup autour de chacun et ce serait à la vie de l’art
                                                    d’en déconstruire les artifices.Le monde n’est plus crédible lorsque l’art se développe en actes, faits et gestuelles démolitions.On casse la pierre comme on se briserait un doigt avec un marteau.N’étions nous déjà pas marteau ou timbré lors de nos adolescences ? Le non ,le refus la carotte qui fait avancer les anes l’adulte n’étant pas un singe sait : il doit mème se préparer à cette lutte qu’il mène autant contre lui que contre les éffets des succés néfastes qui nourriraient trop sa faim.

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                                                    • L’artiste aura à se mèler d’affaires qui ne le concernent pas.Son quotidien créatif n’étant qu’un masque en ligne de fuite pour semer des subversions dèclenchantes de renouveaux qu’il porte en lui et qu’il éssaime un peu partout sur son passage afin d’alerter le plus grand nombre d’endormis.Car trop dorment avec leurs mécaniques comportements redondants ,sans espèrance d’un lendemain meilleur.Un seul geste suffira pour débuter l’oeuvre et telle que plus qu’une révolution c’est un bouleversement radical qui aura lieu tout au long du parcours.Car non loin de lui l’art à aussi pour mission de miner toutes les formes d’uniformisation des comportements et des opinions.Et le minage sera d’autant plus éfficace que l’oeuvre réalisée sera grandiose.L’artiste est attendu et transmutera la connerie ambiante en désordre créatif de syntaxe nouvelle et inédite afin de transmettre ce à quoi sa mission l’appelle.

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                                                      • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 12 octobre 2020 08:38, par deroure

                                                        Qu’il y ai une métaphysique comme existe un refoulement des origines cela est presque certain.C’est la bouée de sauvetage des endurants de la statue finie que d’ècrire que l’art statuaire nous renvoie aux lieux dits d’un réveil d’une vigilance telle que l’artiste ne peux pas ne pas considérer son travail comme autre activité que ce peu qu’il fait. Avec son courage W.Reich a enflammé les foules allemandes avant celles des scènes libertines de ses années Américaines.AInsi qu’un témoin avisé des forces créatrices illimitèes la pulsion ouvrière gagne sur le terrain créatif lorsque le couple orgonique fonctionne sans objet de jouissance réel.Le fantasme etant auto produit en prime jeunesse il devient avec la maturité observateur des exhibitions absolues, à voir, irréelles, afin de soutenir l’appel libidinal récurrrent pour les phases réparatrices des forces physiques qui déclinent

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                                                        • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 10 novembre 2020 20:31, par remi.deroure553@gmail.com

                                                          Le travail des deuils en toutes circonstances nous renvoie à ce défit de perséverer sévèrement avec soi mème plutot qu’ à en découdre dans le vide avec les autres.Le monde post moderne tergiverse partout ou l’inconséquence réalise rien de tangible Le soir l’oeuvre dormira sans nous : les soirées Barthésiennes mondaines c’est ce cliché simple du flicage relaté depuis la nuit des temps pour ceux qui ne fatiguent
                                                          pas lors des journées.Tant mieux pour eux s’ils s’en amusent ainsi qu’un jeu d’enfant
                                                          qui se serai métamorphosé en délire de transferts pour les trouvailles quotidiennes de chaque petite personne aux salons de la planète.Nous les artistes on aura ignoré
                                                          ce trafic soporifique généralisé afin de laisser croitre nos prétentions et nos ambitions semblables aux modesties de laissés pour compte de la société

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                                                          • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 19 novembre 2020 22:53, par remi.deroure553@gmail.com

                                                            Ce qu’il en est de la maturité de l’artiste c’est pas ce message qui le fournira.Le conformisme allié aux matérialismes divers de chacun se dénude tous les soirs vers les sommeils, ce qui en cela demeure aussi avec les réves l’originalité des encéphales.Les biologistes y trouvent que ce qu’ils peuvent en découvrir et rien de plus.Ce en quoi ils ont fort à faire en décortiquant jusqu’au microcosme cette partie de leur machinerie humaine. La psychologie n’y retrouverait pas ses petits.Aux clefs de l’inconscient les artistes fourniront les serrures.De quoi satisfaire leurs analyses et soigner encore comme l’encore une oeuvre de plus. Ce quoi,les oralités d’autrui, imprécises, sous- jacentes d’injonctions brièvement formulées ;ne doit pas nous détourner du chemin que les nuits nous préparent.Les causalités et les cascades d’effets sont utiles que lorsque la manuélisation commence ,et c’est tous les jours.L’oeuvre étant un objet aussi, ce qu’il en est d’elle (la prochaine) sera conviction q’une présence d’une ènergie acquise pourra étre déployée comme l’art des précises décisions des gestes.

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                                                            • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 23 janvier 2021 08:53, par deroure

                                                              Le tableau et aussi la sculpture de nous voient pas de l’endroit ou on les voit .Ni de miroir possible ou de fragments de séductions à découvrir. L’artiste comme le public averti n’est pas dupe du jeu qui se trame devant lui. C’est ce devant, ce face à face qui nous tient qui sembleraient nous induire encore et encore vers de nouvelles tentatives créatrices. On sublime en refoulent dans ce mème espace temps qui nous tient en patience : Tous en vertu de cette contingence d’organes qui ne s’oblitère pas et qui nous relance en récurrence vers ce passage à l’acte sur le bloc de pierre avec nos outils. Il y aurait souffrance psychique si le virtuel venait à remplacer le réel ,le support du fantasme qui provoque le passage à l’acte de la jouissance étant avec le virtuel un moyen technique de secours lorsque le corps de l’altérité sexuel nous manque. Cela n’est pas donné à tous de refouler toute sa vie cette topique tautologique. les scènes primitives des imageries amoureuses font les substrats sur lesquels la curiosité verbale se calme. L’oralité est aussi une projection de ce je sais quoi qui sous cape formule le désir de rejoindre les pénates des lieux habités dissimulés .On joue adulte encore à ce cache cache en temporisant pour ne pas étre vu alors que l’autre est en notre prèsence ou pas loin de nous et l’oeuvre d’art c’est l’enfant qui se fait voyeur avant de devenir l’adulte avec son médium artistique.

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                                                              • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 4 février 2021 22:31, par Deroure

                                                                C’est quelque peu triste à écrire mais c’est parfois vrai que l’art brut en sculpture comme en peinture serait illustré par des oeuvres d’étrangeté pas toujours inquiétantes mais presque. Au lieu de viser le réel, la folie représentera ,une infinité de destins de formes et de déssins colorés collant dans certains cas de pathologie à ce qu’est la personne délirante à l’oeuvre en phase avec sa maladie. C’est juste pour toutes les tentatives artistiques comme cela l’est pour d’autres activités peu ou pas classés comme des arts. Lorsque le délire est manifeste chez un malade(Je ne suis pas art thérapeute) le passage à la réalisation d’une oeuvre est souvent refusé. Avoir accès au oui "je vais dessiner ,peindre ou sculpter" spontané ou proposé relève d’un engagement d’un pacte conclu avec soi mème qui peu défaire pour un temps plus ou moins long l’emprise pathogène .

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                                                                • Art brut et la création hors normes des malades mentaux 12 février 2021 20:25, par deroure

                                                                  Il est bien connu cet artiste dont les oeuvres seraient à étre classées au sein d’un groupe d’école. On écrira que nul artiste qu’il soit actif ou plus contemporain aura finit son oeuvre de son vivant, c’est pratiquement impossible d’achever un parcours sur terre. C’est la contingence des fins, d’un travail, d’une statue, d’un dessin. Irréversible parcours quotidien que chacun a à assumer avec sa gouverne

                                                                  C’est d’autant plus vrai ainsi qu’une analyse interminable qui se
                                                                  termine comme une carrière artistique par une fin de vie semblable pour beaucoup d’entre nous. Une finalité partielle telle semble étre cette petite mort lorsqu’une oeuvre est terminée avant d’en entreprendre une autre . Le sculpteur à maturité le sait bien le bloc de pierre n’est plus vu avec la semblable scopicitée une fois l’age venu. Le temps nous est compté, l’action d’art nous rassure nous sublimise le temps d’une réalisation puis le retour au réel n’étant pas souvent décompensé ; il nous faut bien avoir recours à d’autres subterfuges.

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                                                                      repondre message

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                                                                        repondre message

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                                                                          des souvenirs vrais non résistant à la thérapeutique et c’est avec eux que la partie existentielle peu ètre soulagée de ses symptomes. Ce que l’on nomme l’innéfable engagement vers la guérison.

                                                                          repondre message

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                                                                            les imageries modernes débordent en tous lieux. La raison artistique est de s’en défaire comme nous devons dialectiser le champ politique non sans rivalités avec tous les partis en place le travail consistera à s’occuper longtemps d’abord de ce qui nous concerne. Après 40 années de passages aux ateliers le sculpteur découvre son nouveau souffle avec ses ligands amicaux à liaison fortes. L’écriture offre ce a quoi nos pouvoirs assemblés nous mèneront vers d’autres typologies d’oeuvres soignantes. Tergiverser le moins possible tel le parèsiaste guide pour une méditation en solitude avant le passage à l’acte dont on sait qu’il est un temps pour se taire en silence impossible a éviter ainsi qu’un bon sommeil presque réparateur de nos fatigues. Occuper le terrain c’est dèja faire acte d’existence et on ne fera pas de révolution rapide avec du mauvais style comme disait Victor Hugo

                                                                            repondre message

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                                                                              Afin de faire face au désert la ou le vide occupe beaucoup de place la ville des visages du pays de Nantes offre ce qui intéresse le sculpteur soit cette diversité polymorphe qui lui suggère aucun droit ni devoir d’en réaliser des figurations lui venant de cette inspiration là. Quoique on en dise le visage qu’il traque serait il pas celui de la mère ontique variable telle qu’il s’en souvient depuis sa disparition. Certes cela est comme explication partielle à laquelle s’additionne ce rajout des nostalgies nous venant de loin : l’idéation de ce que l’art cherchera toujours. Ce qu’il n’a pas trouvé aux moments pendant lesquels cela lui était encore possible. La preuve du ceci écrit ce sont les photographies qui en trament le drame. Jamais le mème visage jamais la mème réalité d’une seconde à l’autre. Le mouvant réalise le viol quotidien jamais interrompu des capteurs sensoriels. L’art statuaire entre autres se nourrit de cette violence. En ce qui concerne la folie nul langage nul outil ne saurait extraire son origine de sa gangue.

                                                                              repondre message

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                                                                                L’art brut c’est fini depuis longtemps ou presque pour ce qu’il en est d’un retour à cette époque d’après la première guerre mondiale lorsque pour anecdote Alberto Giacometti et André Breton se promenaient aux puces afin d’y faire des découvertes surréalistes parmi les objets hétéroclites. les hétéroclismes mentaux pouvant ètre en ressemblance avec les collections de malades qui se trouvaient regroupés dans des centres nommés hopitaux sous les surveillances et le dirigisme d’une médecine en ébauches celle nommée psychiatrique, psychique depuis pas si longtemps. Les historiens décryptent ce qu’il en est de cette considération envers ce qui troublait l’ordre public dans les villes comme dans les campagnes. Les neurosciences
                                                                                devenant avec la modernité neurologiquement équipées de médicaments aux noms barbares équivoques donnant libres cours aux pouvoirs avec les psychologues d’en formuler avec les clients des entretiens toujours inter minables.

                                                                                repondre message

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                                                                                  En exemple le petit haldol qui dit on était administré aux prisonniers des staliniens peut étre aussi tous les autres nominatives trouvailles de médicaments qui font entrer dans les ordres les personnes à petits délits souvent victimes ensuite d’ostracismes jusqu’à la fin de leurs vies. L’unafam n’enquètant jamais ou peu sur les origines des révoltes des fils filles de cette société des abandonnés. Il y a un siécle déja les causes connues des psychoses aux origines d’éducations défectueuses ne furent pas contrecarrées par des sociologies adaptées à chaque cas pour accompagner avant les bifurcations d’isolements psycho pathogènes des malades prévus. L’inconscience familiale s’exerçant au jeu malsain du hasard en sa désignance des enfants génant les dogmatiques socialement majoritaires.

                                                                                  repondre message

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                                                                                    On aurait pu demander à Monsieur Dubuffet qu’il nous fasse quelques exercices de danse brute. On approche en ces temps modernes pour beaucoup d’artiste "cultivés" vers une plus que relative façon d’aboutir leur oeuvre surtout avec l’art abstrait en grande conséquence. Les classes sociales allant et pratiquant parfois lorsque et si cela était étudié vers des réalisations artistiques que les professeur parfois sincères nommeraient des excentricités individuelles. Le métier pouvant ètre laché ou continué après la 6 eme. Tout art ne se refuse jamais à personne et bien que certains prennent de l’avance pour telle ou telle pratique rien interdit quiconque de se lancer avec ou sans professeur. Nijinski dont le talent de danseur ne faisait pas de doute nous renvoi à la question qui est de savoir qu’il est pas simple de maitriser plusieurs arts dans sa vie. Et si rien est donné à tout un chacun au départ, la page blanche sera vite ou lentement écrite tout dépend de l’actant. Qu’il soit enfant ,adolescent , adulte, on aura beaucoup de difficultés à faire parler l’oeuvre comme si langage tenant le temps consacré devait en prouver sa valeur. Le talent c’est d’y réaliser son soi son étre vrai, véritable.

                                                                                    repondre message

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                                                                                      Ce qu’il en est des réalisations une fois mis en exergue les aspects techniques c’est le détachement des esthétiques fixes quoique à revoir dont le professionnel ou le débutant sait qu’il en perdra de vue la matérialité. Les origines des esthétiques qui interrogent ou séduisent sont a découvrir par l’artiste lorsqu’il s’absente de ses occupations quotidiennes et exclusivement pendant le travail de l’oeuvre. Lequel travail pouvant étre gain ou perte d’énergies physique et/ou d’organisation mentale. L’égo devenant défait de ses attaches habituellement lié aux névroses communes. La réalisation d’une oeuvre minimale ou de longue élaboration n’équivaut pas à faire un exercice de psychologie expèrimentale. Résoudre en conscience jusqu’à la fin son oeuvre est souvent funambulesque. Et Ce mème pour les copistes les plus talentueux.

                                                                                      repondre message

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                                                                                        repondre message

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                                                                                          repondre message

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                                                                                            repondre message