N° 39, février 2009

Au Journal de Téhéran

La politique commerciale de l’Iran


(500 av. J.-C. - 1500 ap. J.-C.) (III)

A. Fâroughi

Voir en ligne : 4ème partie


11 Azar 1316
2 Décembre 1937

ependant, quelque éphémère que fut la durée de cet essai, il mérite d’être mentionné car après la conquête de l’Asie Mineure et de l’Egypte par les Turcs (1517) et l’interruption de tout trafic avec l’Orient, c’est à cette route que penseront le Pape et les Européens pour atteindre l’Asie.

Ce déplacement du commerce au sud du Caucase après la conquête des Seldjoukides (en 1049) favorisa la fortune d’Erkeroum. Cette ville prendra donc jusqu’à la prise de Constantinople une place importante dans le commerce entre l’Orient et l’Occident. Toutes les transactions commerciales qui se faisaient sous la domination grecque au Xe siècle par la ville de Garin devenu Theodosiopolis, seront transférées désormais à la ville de "Arz". Les marchands Vénitiens et Génois qui auparavant fréquentaient, à la suite des gens de Bari, les marchés grecs, devront pour se procurer les marchandises d’Orient, venir, à partir de cette époque, les chercher en Asie Mineure turque. La puissance des Seldjoukides était telle que l’empereur Constantin Monomaque, en vue d’obtenir la grâce de Toghrol Beg bâtit en 1049-1050 une mosquée à Constantinople et fournit à ses frais tous les objets du culte mahométan. [1]

Du côté de l’Occident, les mesures de faveur dont bénéficiaient les Vénitiens sous Charlemagne et les empereurs byzantins augmentèrent la puissance de la seigneurie à tel point que profitant des relations amicales établies entre ces souverains et les califes de Bagdad, elle monopolisa tout le commerce de la Méditerranée orientale.

La puissance commerciale de Venise s’affirma davantage à partir du jour où les croisés prirent pied en Syrie. Jérusalem devint non seulement un lieu de pèlerinage, mais aussi un rendez-vous du commerce ; toutefois, le marché le plus important était celui de Saint-Jean-d’Acre. Avec les croisades, la Syrie était devenue "ce qu’elle avait été au temps des Phéniciens et des Séleucides : la façade naturelle de l’Orient du côté de l’Europe". [2]

Les bateaux vénitiens, génois et pisans allèrent chercher à Beyrouth et à Saint-Jean-d’Acre les marchandises de l’Inde et de 1’Orient. C’est là, en effet, qu’aboutissait la route suivie par les caravanes de la Perse, transportant les marchandises de l’Extrême Orient par voie terrestre. C’est par là aussi qu’arrivaient la soie de Tabaristan et des provinces caspiennes, ainsi que les objets fabriqués à Merv, Samarkand, Neychabour, Ragha et Tauris.

En effet, les provinces orientales de l’Iran étaient à cette époque sous la domination des rois de Khârazm qui contrôlaient tout le trafic avec l’Extrême Orient. D’autre part les Tatars, devenus les maîtres de la Chine et de tout le Centre de l’Asie, avaient poussé la limite de leurs possessions jusqu’à la frontière de la Perse.

Ils songèrent donc à demander à ce pays, tout comme les Soghdiens, leurs prédécesseurs, l’avaient fait, la franchise douanière pour leurs marchandises et un traitement favorable pour les marchands.

Mais les rois de Khârazm, qui n’avaient aucun intérêt à favoriser ces Tatars, refusèrent tout compromis et par une politique insensée, déchaînèrent sur l’Iran les hordes Mongoles et cela en un temps où les relations avec Bagdad étaient troublées et où la caisse de l’Etat était vide : les impôts étaient eux mêmes relevés un an à l’avance.

On a souvent comparé cette conquête mongole à l’irruption des Huns en Europe, donc comme une émigration en groupe, sans ordre et sans aucun dessein fixe. Ceci est contraire à la vérité historique. L’invasion de la Perse par les Mongols avait une origine économique et elle avait pour but la destruction des centres industriels et vitaux de ce pays.

Si par la suite, les Mongols pensèrent à subjuguer l’Iran, cela est une autre histoire.

Leur premier objectif fut d’abaisser la Perse du rang de producteur à celui d’intermédiaire.

La nature des troupes mongoles, leur nombre, leur équipement et surtout la direction qu’elles choisirent, explique suffisamment le rôle qu’elles durent jouer dans cette destruction. Les 20 000 cavaliers de Djébé et de Subotaï commencèrent leurs attaques par les rivages caspiens - producteurs de la soie - pour passer en Azerbaïdjan, en Arménie et en Europe ; non sans avoir détruit sur leur passage les villes de Rey (petite banlieue de Téhéran, près de la cimenterie) et de Tabriz. Cette dernière ville échappa néanmoins à la destruction systématique grâce à une soumission volontaire.

Le Khorassan à son tour subit les attaques des fils de Gengis-Khan ; les grandes villes de Hérat, Neychabour et Merv furent rasées, et rien que dans cette dernière ville plus d’un million de personnes fut massacré. [3]

L’intermédiaire gênant étant supprimé, la route de l’Europe vers l’Extrême-Orient fut ouverte au commerce ; cependant dans leur furie primitive, les Mongols accumulèrent tant de ruines qu’il fallut attendre le règne de Ghazan pour rétablir ce trafic de façon régulière.

Périodes Mongoles

Les hordes mongoles qui avaient dévasté tout l’Ouest de l’Iran épargnèrent par miracle l’empire des califes qui, pris entre les croisés et les Mongols, fut à deux doigts de sa perte. La ville de Bagdad pourra pendant quelques années encore rester le plus grand centre de l’activité islamique et le marché le plus fréquenté du commerce des Indes. Elle conservera son rôle d’intermédiaire même après sa conquête (1258) par Holagou et malgré tous les changements qui s’opérèrent dans le golfe Persique, elle ne cessera de prospérer après l’arrivée des Portugais en Inde. En effet, au cours du XIIe siècle, il s’était formé peu à peu dans le golfe Persique quelques principautés indépendantes vivant du commerce avec les Indes. Deux de ces petits Etats doivent retenir notre attention. Ce sont les royaumes de Kich, et de Hormuz.

Kich ayant son siège dans l’île du même nom s’étendait sur une bande étroite sur le littoral du Fars et possédait l’île de Bahrein, célèbre pour ses pêcheries de perles. Hormuz, plus petit mais plus prospère, s’étendait sur les bords de la rivière Minab sur laquelle se trouvait sa capitale Hormuz et possédait en outre une étroite partie des côtes du Lar. Il envoyait chaque année aux Indes des quantités de chevaux et grâce à la proximité de Kerman, pays producteur de l’indigo, il était devenu le marché le plus important pour cette matière. [4]

Le sultanat de Kich, après avoir été conquis en 1229 par Abou-Bakr Sa’d Ibn Zangui qui gouvernait la province du Fars au nom des Mongols, devint le principal "mouillage des vaisseaux arrivant des Indes" [5] et le marché le plus important du golfe Persique.

Après la mort d’Abou Bakr, ses successeurs tâchèrent de conserver par tous les moyens la prospérité que l’île de Kich avait acquise. Sous Djamaleddin (Cheikh-ol Islam) qui gouverna de 1296 à 1306 les provinces de Fars et d l’Irak [6], une flotte de Kich surveillant les passages des navires dans le golfe Persique obligeait tous les navires d’y faire escale soit en allant vers l’Inde soit au retour de ce pays. [7] Peu à peu Sirâf fut abandonné au profit de Kich qui devint le principal intermédiaire des épices des Indes et du soufre de Perse qu’on exportait vers la Chine, où "cet article atteignait au XIIIe siècle des cours très élevés". [8]

A l’époque de sa prospérité, sous Abou Bakr, la province de Fars expédiait annuellement aux Indes plus de 10 000 chevaux. [9] Un traité conclu entre Djamaleddin et Soundra Pandi, roi de Malabar, stipulait que le premier fournirait annuellement 1 400 chevaux arabes de Kich et 10 000 chevaux des autres îles dépendantes du Fars ; le second s’engageait à les prendre au prix de 220 dinars or par tête et payer la valeur de chaque bête morte pendant la traversée. [10]

Mais un fait nouveau se produisit au commencement du XIVe siècle. L’armée de Kotlogh Beig [11] qui ravagea au cours de l’année 1300 le Sud et le Sud-Est de la Perse, obligea Bahadin, roi de Hormuz, à fuir devant elle et à se réfugier avec ses sujets [12] dans île de Qechm. L’année suivante, Bahadin demandait au royaume de Kich de lui laisser l’île de Gerum qui appartenait à ce royaume. On la lui accorda grâce à l’influence d’un certain Cheikh Ismaïl, "religieux vénéré par tout le monde" qui faisait chaque année dans le Golfe une tournée de collecte pour les indigents. [13] Les Hormuziens purent donc s’établir dans l’île de Gerum qui fut désormais, appelée Hormuz. Cependant la situation géographique de Hormuz placé à l’entrée même du golfe Persique d’une part et les taxes relativement basses que les marchands payaient dans cette île firent d’Hormuz l’escale préférée de tous les navigateurs. Bientôt, du fait que le marché de Kich était menacé d’être abandonné au profit de celui de Hormuz, une lutte s’ensuivit entre les deux puissances rivales : Hormuz en sortit vainqueur (vers l’an 1330). Depuis cette date, ce royaume s’agrandit considérablement "jusqu’au temps où les Portugais lui firent la guerre et le rendirent en 1508 tributaire de la couronne du Portugal "alors Gerum commença à diminuer à cause des violences que les officiers faisaient au peuple." [14]

Donc à cette époque, tout le trafic de l’Orient passe entre les mains des gens de Hormuz et ce furent des vaisseaux de cette île qui transportèrent les marchandises des Indes en Mésopotamie et jusqu’en Egypte où les Vénitiens venaient les chercher. Le tribut annuel que les rois de Hormuz payaient au Khan de Lar assurait aux commerçants qui se rendaient à Hormuz le libre passage de cette province. Et les marchands du Fars, de Kerman et de Sultanieh, tant Persans que Vénitiens et Génois, n’hésitèrent pas, y trouvant toute facilité pour leur commerce, à visiter régulièrement cette île ; et nombreux furent les étrangers qui s’y établirent de façon permanente.

La destruction des Etats Croisés du Levant, la prise de Bagdad par les Mongols, l’établissement des Turcs à Constantinople, n’influèrent pas sur cet ensemble et le commerce maritime continua comme avant.

Il n’en fut pas de même du trafic continental. Nous avons vu que l’invasion de la Perse par les Mongols avait été principalement provoquée par les taxes exagérées que les Persans jaloux de leur industrie imposaient aux marchands asiatiques trafiquant dans ce pays. Les Mongols, par la force des choses, en étaient arrivés à pratiquer une politique de liberté commerciale, et en vue d’attirer les commerçants étrangers, menaient une politique de tolérance religieuse. Cette politique, qui visait les Européens, était très habile surtout à cette époque où les marchands eux-mêmes ne jouissaient d’aucune sécurité personnelle. Les Mongols favorisèrent particulièrement les marchands chrétiens. Le résultat de cette politique ne tarda pas à se manifester.

Les Papes eux-mêmes qui prêchaient la Croisade contre les Mongols changèrent bientôt d’avis et songèrent à faire de ces "sauvages" des hommes civilisés. Innocent IV envoya des missionnaires à la fois vers Batou qui campait sur la Volga, et vers Batchou qui commandait en Perse et en Arménie. Il choisit pour la première ambassade trois frères franciscains, Laurent de Portugal, Jean de Pian-Carpin et Benoit.

La mission de Perse était formée de quatre frères prêcheurs : Ascelin, Simon de St. Quentin, Alexandre et Albert, auxquels se joignirent en route Guichard de Crémone et André de Longjumel. [15] Les deux lettres du Pape dont ils étaient porteurs sont datées de Lyon, 5 Mars 1245. [16]

Les ambassadeurs qui se rendaient auprès de Batou arrivèrent le jour de Pâques 1246 [17] à son camp et furent reçus quatre mois après par le Grand Khan à Karekorum lors de l’assemblée d’empire de novembre 1247.

Les présents qu’ils avaient apportés au Khan étaient si "mesquins, qu’il en secoua la tête et éclata de rire". [18] Dans la lettre que le St. Père écrivait au Khan, il condamnait d’abord en termes sévères la conduite des Mongols en Europe et les menaçait en cas de récidive de la colère du ciel ; puis il demandait au Khan d’une façon brève mais précise de se laisser baptiser. [19] Dans une autre lettre le Pape demanda au Khan de lui faire savoir la cause qui animait les Mongols à détruire les autres nations. [20] Gouyouk répondit que "Dieu avait réservé aux Mongols la tâche de dresser les peuples désobéissants de la terre", et qu’en ce qui concernait "le baptême, il n’était pas encore du tout certain, que lui, Gouyouk ne soit pas déjà un chrétien". II serait donc préférable que le Pape vînt à Karakorum s’en assurer en personne. [21] Cette première mission n’obtint donc aucun résultat et les moines furent renvoyés chargés de lettres pour le Souverain Pontife.

Mais lorsque Saint-Louis arriva à l’île de Chypre, il lui vint des ambassadeurs d’Itchi Khataï, commandeur Mongol de la Perse, pour lui demander de conclure une alliance. Le principal ambassadeur était David qu’André Longjumel avait vu chez les Tatares. [22] Saint-Louis envoya à son tour André Longjumel, Jean de Carcassonne et frère Guillaume qui partirent de Nicosie le 27 janvier 1248 et arrivèrent à Karakorum au commencement de 1249. Ils présentèrent au Khan la chapelle d’écarlate et le morceau de la Vraie Croix que Saint Louis lui avait envoyés. Le Khan démentit l’ambassade envoyée à Chypre par Itchi Khataï, leur remit une lettre dans laquelle il sommait Saint Louis de se soumettre et terminait sa lettre par une menace d’invasion : "Et si tu ne le fais pas, nous destruirons toy et ta gent, comme nous avons fait ceulz que nous avons devant nommez." [23]

Saint-Louis décida cependant d’envoyer une autre ambassade. Guillaume de Rubruquis, moine flamand, et Barthélémey de Crémone partirent de Constantinople le 7 mai 1253. Ils arrivèrent à Karakorum le 21 décembre de la même année. Les ambassadeurs furent reçus par Meunké entouré de ses femmes et des grands de sa Cour. Rubriquis obtint l’autorisation de dire une messe dans l’église nestorienne de la Capitale, mais on lui refusa la permission d’y établir une mission catholique et il dût rebrousser chemin après deux mois de séjour dans la ville de Karakorum. [24]

Mais si ces ouvertures ne donnèrent pas le résultat espéré elles n’en servirent pas moins pour cela à favoriser le commerce intercontinental. Déjà Karakorum abritait un certain nombre de commerçants d’inventeurs et d’aventuriers de tous pays. Rubriquis nous cite un certain Boucher, orfèvre parisien, qui travaillait pour le Khan et avait déjà touché de lui 5000 pièces d’argent, en récompense pour lui avoir fabriqué une grande coupe à vin.

Cependant, les souverains Tatars durent sortir peu à peu de leur neutralité à l’égard des différentes religions de leur grand empire. Bagdad fut pris en 1283 et le califat détruit. Mais quand l’armée mongole, grossie peut être d’un contingent arménien, voulu envahir l’Egypte, elle fut détruite par les Mamelouks qui étendirent leurs possessions jusqu’en Syrie (1260).

Les rois d’Arménie travaillèrent de part et d’autre à un rapprochement des Mongols avec l’Europe. Holagou avait demandé peu de temps avant sa mort une fille de l’Empereur Michel, Paléologue et on lui avait destiné Marie, née hors mariage, et dont la mère était de la famille Dipovatatsi. Euthymius, patriarche grec d’Antioche [25] fut chargé de la conduire en Perse. Mais Holagou mourut avant l’arrivée de la princesse, et celle-ci devint la femme d’Abaga qui était investi du royaume de la Perse. Les insistances répétées de sa femme d’une part et d’autre part l’intelligence qui régnait entre le sultan d’Egypte et les Khans Kaptchsk, nouvellement insurgés contre les Mongols, obligèrent Abaga à chercher l’appui des Francs. Il écrivit donc en 1267 une lettre au Pape dans laquelle il manifestait "son intention d’aller avec son beau père au secours des chrétiens et demandait au Pape de lui indiquer la route que les rois d’Occident allaient suivre" [26]. Après avoir répondu à sa lettre, Clément VI expédia des ambassadeurs qui vinrent en 1269 trouver à Valence, Jaques roi d’Aragon. Celui-ci répondit favorablement à leurs avances, équipa une flotte et se dirigea vers la Terre Sainte ; cependant, l’expédition échoua à cause d’une tempête. Une nouvelle ambassade d’Abaga, composée de 13 membres, visita quelques années plus tard les cours de France, d’Angleterre, de Sicile et d’Aragon. Elle se trouvait à Lyon au moment du Concile de 1274. Les ambassadeurs mongols furent même admis à la 4ème session (6 juillet) et à la session suivante (16 juillet).

Il serait trop long de citer ici toutes les ambassades auxquelles ces négociations donnèrent naissance. Contentons-nous de dire que malgré leur fréquence, aucun résultat positif ne fut atteint et Abaga dut finalement faire la guerre aux Egyptiens avec le seul concours du roi d’Arménie.

Son frère et successeur Ahmad (Tokadour) fit bien des avances aux musulmans et créa des difficultés aux chrétiens, mais son règne ne fut que de courte durée et ses successeurs, reprenant leur politique traditionnelle, s’appuyèrent sur l’Europe chrétienne.

A peine arrivé au pouvoir, Argoun écrivit une lettre au Pape Honoré IV dans laquelle, rappelant l’amitié existante entre les chrétiens de l’Europe et les Mongols de Perse, il se déclare prêt à leur accorder "tous les avantages dont ils jouissaient auparavant ". Parmi ses ambassadeurs, retenons le nom de Buscarello de Ghisolfi, citoyen génois, qui visita successivement, Rome, Paris et Londres. C’est lui qui remit en 1289 à Philippe le Bel la fameuse lettre écrite en langue mongole et en alphabet ouïgours, conservée dans les archives de France et dont Abel Rémusat a donné une traduction. [27] Dans cette lettre, Argoun annonce au roi de France que les troupes mongoles ont déjà remporté plusieurs victoires sur les Egyptiens et avec l’aide de Dieu, il se prépare à attaquer de nouveau ce royaume dans l’année du Léopard (1290) au 11ème mois et que le 15e de la première lune du printemps suivant, il se trouvera dans la plaine de Damas. [28]

A suivre...

Notes

[1Aboul fada. Trad. Reinaud.

[2Grousset, Hist. de l’Asie, T. I. p.226.

[3Joachim Barkhausen, L’Empire jaune de Gengis-Khan.

[4Edrissi

[5Yaqout

[6Hammer

[7Marco Polo

[8D’après un passage du poète Sa’adi

[9Hammer, T.1, page 204

[10Rachid ed-Dine

[11D’Ohsson, Hist.des Mongols.

[12Teixeira Relations, trad.de Cotolendi

[13Teixeira, op. cit.

[14Idem.

[15Abel Rémusat, Méd. De l’Ac. des Ins. et Belles Let. T. VI, p.406

[16Idem, p.420

[17Abel Rémusat.

[18Barkhausen, op.cit. p.207

[19Idem, 208

[20Abel Rémusat, Mém., Cit. p.421

[21Barkhausen, p.228

[22Abel Remusat

[23Joinville ed. Du Louvre, p.102

[24Barkhausen, op.cit. p.214

[25Aboul Faradj.

[26Abel Rémusat, Mém. De l’Acad. des Ins. et B L, T.VII, p.339

[27Abel Rémusat, Mém. Ac. Et B L, T.VII.

[28Op.cit.


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