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CAHIER DU MOIS |
Le cheval en Iran : des steppes nomades aux chefs-d’oeuvre de l’art et de la littérature
Le cheval, fétiche pour les nomades comme pour les sédentaires
Le nisaen, une race de cheval iranien éteinte
Rakhsh,
l’épopée de l’Aryen et de son cheval
La figure du cheval dans les œuvres
d’Abdol-Samad Shirâzi
Le cheval dans la culture iranienne
CULTURE
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Littérature
La dualité droite-gauche en Iran : représentation dans la littérature classique persane
Repères
Réflexions sur le langage dans la pensée philosophique antique : de l’Inde à la Grèce
Arts
La fondation des écoles d’Art
à Ispahan et à Tabriz
Mosquée Goharshad, Mechhed, Iran
LECTURE
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Poésie
Charles Baudelaire.
Le tapis se définit comme « une couverture d’étoffe (…) qu’on étend sur une table, sur une estrade, (…) » ou sur le sol. Il est issu du nouage de fibres textiles de laine, de coton ou de soie à la main. Depuis toujours, sa valeur décorative et fonctionnelle lui a donné une place de choix dans l’ameublement et la décoration des demeures persanes. En réalité, « le tapis est aux intérieurs iraniens ce que sont les meubles aux intérieurs européens » . En dépit de l’évolution du style de l’habitat iranien en (...)
Cet article reprend une communication faite dans le cadre d’une conférence qui se tint au Centre Culturel d’Iran à Paris, le 27 septembre 2019 : L’Iran au début du 20ème siècle : les traces de la modernité. Conception et coordination : Shahrouz Mohajer.
La question du passage de la tradition ou des traditions à certaines formes de la modernité dans la peinture iranienne, à la charnière du dix-neuvième siècle et du vingtième siècle, ne peut s’aborder que compte tenu de ce que nous appelons modernité. (...)
Khân Takhti est un petit village du département de Salmâs dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest. Le village se situe à 15 kilomètres au sud de Salmâs et à quelque 74 kilomètres au nord d’Ourmiya, chef-lieu de la province. Les habitants, dont le nombre s’élevait à 393 selon les recensements nationaux de 2016, s’occupent essentiellement d’agriculture et d’élevage.
Le village se trouve dans une vallée située à une altitude moyenne de 1000 mètres par rapport au niveau de la mer, tout près d’une haute (...)
Le discours philosophique est présenté comme se rattachant à la raison, alors que lorsque nous sommes en présence d’un texte littéraire, il est plus commun d’évoquer qu’il s’agit d’un discours appartenant au domaine des sentiments. Dès ce moment, une contestation s’impose : la littérature et la philosophie se présentent comme deux réalités différentes.
Le terme de littérature n’a commencé à acquérir son acception moderne qu’avec les Lumières. Tantôt le terme a été associé à la culture, tantôt à un art (...)
Traduction de
N° 166, septembre 2019Dans la tradition chiite, toute réalité et tout acte religieux ont une apparence (zâher) et une réalité profonde (bâten), donnant tout son sens et qui est la raison d’être de la première. Le hadj n’échappe pas à cette logique, et au-delà de leur aspect formel, ses rituels revêtent des significations cachées qui, si elles ne sont pas comprises et vécues profondément par le pèlerin, vident le pèlerinage de son sens et de sa vérité profonde. En vue d’illustrer ce propos, nous allons traduire ici une partie d’un (...)
Cette année encore, des dizaines de milliers d’Iraniens ont pris la route du lieu saint musulman en Arabie saoudite tandis que l’Iran est toujours en froid avec son voisin. Cette tension régionale a régulièrement perturbé ou empêché le pèlerinage des Iraniens sur un site, théâtre de nombreux incidents.
Ils sont arrivés sur place dès la mi-juillet 2019. Les premiers pèlerins iraniens ont gagné La Mecque avant de voir progressivement leurs compatriotes, et les musulmans du monde entier, les rejoindre faire (...)
Hadj, ce petit mot mélodieux porte un message aussi long que toute l’histoire spirituelle de l’homme.
L’ayatollah Khomeiny
En Iran, jusqu’en 1971, le Hadj n’était pas organisé d’une manière cohérente et il n’existait pas de bureau spécifique en charge de l’organiser. À l’époque, c’était le ministère de l’Intérieur qui demandait aux différents organisateurs de tours d’inscrire les pèlerins sur une liste unique.
En 1972, le Conseil des ministres a validé un acte chargeant l’Organisation des dotations et des (...)
Mahnâz Shâyesteh Far
Traduit et adapté par
Introduction
a peinture islamique, notamment après les Ilkhanides, se mit au service de la diffusion de l’islam. Les miniatures ilkhanides illustrant les cérémonies du pèlerinage à La Mecque (le hadj) tentent de transmettre la signification de ce pèlerinage. Le cérémonial du hadj semble démontrer à merveille le souci islamique d’une solidarité sociale et d’une société saine. En accomplissant leur pèlerinage, les musulmans montrent individuellement aussi bien leur soumission à Dieu que leur ascension vers (...)
Takht-e Soleymân est un trésor de réalisations architecturales exceptionnelles de grande valeur universelle du point de vue artistique, religieux, mythologique et historique, sans oublier l’importance du cadre naturel dans lequel il se situe.
Takht-e Soleymân est d’ailleurs l’unique survivant des trois principaux temples du feu zoroastriens de la période préislamique. Appelé Azargoshnasb, ce temple de feu fut construit sur ordre de l’empereur sassanide Khosrow Ier Anoushirvan (531-578 apr. J.-C.) (...)
« Pour écrire Al-Qadir, j’ai lu dix mille livres du début jusqu’à la fin et je me suis constamment référé à cent mille livres. »
Allâmeh Amini
L’Ayatollah Abdel Hossein Amini, connu sous le nom d’Allâmeh Amini, est l’auteur de l’ouvrage Al-Qadir. Juriste, conteur de traditions, narrateur éloquent, et historien, il est l’un des grands savants chiites du XIVe siècle de l’hégire.
Né à Tabriz, il y termine ses études initiales, pour ensuite se rendre à Nadjaf où il devient un éminent commentateur du Coran. C’est (...)