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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Les Beaux-arts sont à l’honneur sous le règne de Rezâ Shâh. Le Journal de Téhéran en témoigne car les articles culturels ou artistiques y sont nombreux. Ce journal francophone, qui constitue le premier quotidien en langue étrangère publié en Iran, paraît pour la première fois le 15 mars 1935 (24 Esfand 1313). Cette étude, portant sur le statut de l’art en Iran au début du XXème siècle, notamment au travers de la peinture, est basée sur certains articles du Journal de Téhéran, datant de 1935, 1936 et 1940. (...)
‘‘Les meilleurs jours des meilleures années de ma vie se sont passés au Théâtre Sépari. Le rêve d’être au théâtre avait pris très tôt racine dans mon esprit en regardant une pièce. Ce rêve m’a accompagné jusqu’à l’âge de 17 ans, quand je fis la connaissance d’une troupe professionnelle. Je concrétisais alors ces aspirations, restées enfouies en moi depuis mon enfance. Pendant plusieurs années, j’ai confectionné des décors scéniques, cousu des poupées, assemblé des vêtements de scène et joué avec de nombreuses (...)
Massoud Ghardashpour est né à Mashhad en 1976. Diplômé de langue et de littérature françaises à l’Université Shahid Beheshti de Téhéran, il a commencé à se consacrer à la photographie il y a 3 ans. "Je ne sais plus exactement comment et pourquoi j’ai commencé à photographier des tombes. Au départ, je prenais des photos sans avoir une idée précise. La mort a toujours suscité en moi, depuis ma tendre enfance, une sorte de fascination et d’attrait indescriptible. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai (...)
Mohammad-Rezâ Fayyâz
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Étudier la situation actuelle de la musique en Iran a son importance. L’art musical en Iran mérite d’autant plus l’attention qu’il est aujourd’hui agité en profondeur. La croissance et la diversité des activités et créations musicales, et les efforts manifestés pour dialoguer, malgré les difficultés socio-historiques, par les différentes générations iraniennes, tout cela est la preuve d’un intérêt croissant porté à la musique en Iran. Grâce aux possibilités de communication, les Iraniens ont l’intention (...)
Christophe Rezaï est le fondateur de l’ensemble musical Nour, composé de neuf chanteurs et musiciens iraniens et français. Né à Toulouse de père iranien et de mère française, il vit à Téhéran depuis 1994. Il a débuté ses études musicales à Téhéran où il a commencé le piano et les a poursuivies en France. Cette double filiation culturelle lui a depuis longtemps donné envie de croiser les musiques européenne et persane et entre autres la musique médiévale et la musique traditionnelle persane. Musicien vivant en (...)
Rokhsâreh Ghâem-Maghâmi
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L’expression "documentaire animé" paraît, de prime abord, associer deux concepts contradictoires. En effet, le film documentaire est défini traditionnellement comme une œuvre cinématographique objective qui colle étroitement à la réalité extérieure. Il se donne pour mission d’exprimer la vérité sans qu’il y ait de manipulation ni d’artifice. Quant à l’animation (dessin animé), elle est conçue comme une pure fiction, créée, image par image, par l’artiste, sans qu’il y en ait d’équivalent dans le monde (...)
En 2004, Djamshid Aminifar a pris le parti, malgré les critiques acerbes de son entourage, de devenir peintre de rue. Il est le seul peintre de rue qui semble exister à Téhéran. Installé au croisement des rues Enghelâb et Felestine, il ramasse des débris épars, des planches, des cartons, des carcasses de roue, des bouts de ventilateurs… et les transforme en objets singuliers, animés par un univers pictural particulier, foisonnant. Innovant par son style naïf et personnel, il peint en pleine rue puis (...)
Du 7 au 8 avril 2008, un colloque organisé conjointement par l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) et le Centre du Cinéma Documentaire et Expérimental iranien consacré au cinéma de guerre documentaire ainsi qu’à la question de la sauvegarde et de la diffusion de ce patrimoine audiovisuel, a rassemblé divers spécialistes et techniciens du cinéma, invités à débattre autour de ce thème à partir des exemples de l’Iran (1980-1988) et de l’Afghanistan (1979-2001). Etaient notamment présents Agnès (...)
Le cinéma en Iran, du fait de particularités liées à la culture iranienne mais aussi à la politique du pays, est très complexe. Dans un souci de vraisemblance, soucieux de ne pas choquer les dirigeants politiques et le public, le cinéaste iranien utilise un certain nombre d’expédients pour pouvoir montrer son art. Notre hypothèse consiste à dire qu’il existe, dans le cinéma iranien, une grammaire codifiant les relations humaines, notamment les relations homme-femme.
Notre angle d’approche des films (...)
Qui dit immigré, dit errance, perplexité, vagabondage, quelqu’un à la recherche de tout, surtout de son identité.
Des mouvements sociaux et politiques, des guerres, l’occupation étrangère, une résistance sans relâche, secouent, depuis des décennies, la magnifique terre d’Afghanistan et les fières peuplades de ce pays riche en culture.
Ce sont précisément ces bouleversements qui ont semé, sur tout le territoire afghan, la graine de l’immigration et fait fuir des millions d’hommes de cette contrée vers les (...)
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