N° 112, mars 2015

Quels types d’éco-quartiers pour l’Iran ?
Eléments pour une recherche sur la faisabilité des éco-quartiers en Iran.
Application à l’étude de la création et construction d’un éco-quartier en campagne de Téhéran et ses effets sur les citoyens et leurs modes de vie.
(1ère partie)


Dominique Badariotti, Elahe Azari

Voir en ligne : Quels types d’éco-quartiers pour l’Iran ? Eléments pour une recherche sur la faisabilité des éco-quartiers en Iran. (2ème partie)


Contexte

Depuis leur « invention », les villes se sont sans cesse développées en cherchant à utiliser de nouvelles technologies pour répondre aux besoins en perpétuelle évolution de leurs citoyens. Parmi ces besoins, nous pouvons citer l’augmentation de la population, l’apparition de nouveaux modes de vie, l’invention de nouvelles techniques de construction… Cependant, les réponses qui ont été apportées à ces divers problèmes ont parfois généré l’apparition de nouveaux problèmes dans nos villes. Ainsi, en mobilisant davantage de matières premières pour répondre aux problèmes cités, nous avons commencé non seulement à épuiser les ressources naturelles comme les combustibles fossiles, qui ont été surutilisés, mais nous avons aussi augmenté en parallèle les pollutions atmosphériques et l’effet de serre. Face à cela, dans le domaine de l’urbanisme, nous nous orientons aujourd’hui vers la construction de quartiers qui sont de moins en moins consommateurs de ressources et nuisibles pour notre environnement.

Nous intégrons de ce fait une nouvelle étape de la croissance urbaine qui valorise l’éco-quartier, et qui s’inscrit dans un objectif de développement durable et de réduction de l’empreinte écologique, généralement associés à une implication forte des habitants. Rappelons qu’un éco-quartier est un quartier qui réduit les consommations énergétiques en utilisant des énergies renouvelables ; met en valeur des déplacements doux ; limite la production des déchets et l’utilisation de ressources comme l’eau ; intervient aussi sur le choix des matériaux de construction utilisés, et dont les chantiers mêmes peuvent faire l’objet d’une attention particulière.

Le développement des éco-quartiers est très récent dans le monde occidental, et n’a connu que peu d’applications par ailleurs. Un pays comme l’Iran n’a pas encore intégré de réflexion précise portant sur les éco-quartiers et leur développement, alors même qu’il est en train d’entrer dans une nouvelle étape de son développement qui se caractérise par la montée des préoccupations de développement durable, par une ré-orientation vers l’énergie renouvelable, et par l’augmentation de l’alphabétisation des citoyens. Ainsi, notre projet est de faire une recherche qui porterait sur l’acceptabilité et la faisabilité d’éco-quartiers adaptés au monde iranien, et dont les résultats pourraient révolutionner, ou au moins faire évoluer, la conception urbanistique des villes en Iran.

Nous aborderons dans un premier temps succinctement la problématique générale de l’éco-quartier, avant de traiter en second lieu de cette question dans le contexte de l’Iran et, plus spécifiquement de Téhéran, pour au final, nous interroger sur la faisabilité des éco-quartiers durables en Iran.

Autoroutes de la capitale iranienne

I Eléments de problématique générale des éco-quartiers

1.1 Qu’est-ce qu’un éco-quartier ?

Un éco-quartier est un quartier conçu (ou renouvelé) avec une démarche environnementale portant, entres autres, sur le paysage ou « la végétalisation des quartiers » et la qualité environnementale des bâtiments neufs.

L’éco-quartier durable va cependant au-delà des simples préoccupations environnementales et paysagères de l’éco-quartier, puisqu’il intègre dans sa problématique une dimension économique et une dimension sociale. Un éco-quartier durable est donc un éco-quartier qui valorise en outre une mixité fonctionnelle et développe un esprit de quartier. C’est un endroit où les personnes veulent vivre et travailler, maintenant et dans le futur, ce qui interagit également avec la question de la désirabilité de la ville.

Or qu’est-ce qu’une ville désirable ? Selon Raphaëlle Heliot (2010), la ville désirable est celle dans laquelle on a envie de marcher, de rencontrer les autres, de lever les yeux pour découvrir, au-dessus des vitrines, le florilège de détails, de moulures, de matériaux et de couleurs, parfois des visages menaçants, ou des statues portant les balcons, qui font le plaisir de la promenade, changeant si vite d’une façade à l’autre, d’un immeuble à l’autre. Des repères, des histoires, un rythme, un paysage composé et riche. Des arcades pour s’abriter les jours de pluie, une place pour s’asseoir en attendant, des arbres pour se mettre à l’ombre…

Cette analyse du paysage urbain par le filtre de ses usages est complétée par celle que l’on peut faire à propos de la mobilité : à distance parcourue égale, il y a des trajets que l’on fait volontiers à pied et d’autres pas. Si le paysage est rythmé, agréable, occupe les yeux, ça n’est pas du tout la même sensation qu’un linéaire de pavillons, ou de « barres », ou un paysage industriel. Au-delà de la distance, souvent évaluée à 300 mètres, qu’on parcourt facilement pour atteindre des services, il y a les lieux à parcourir dont l’agrément compte dans notre choix de mode de déplacement (Heliot, 2010).

Les éco-quartiers durables répondent donc aux divers besoins de leurs habitants actuels et futurs, ils sont sensibles à l’environnement, contribuent à une haute qualité de vie, et correspondent aux critères de la ville désirable. Ils sont sûrs et globaux, bien planifiés, construits et gérés, et offrent des opportunités égales et des services de qualité à tous. Dans l’éco-quartier durable, l’architecture et l’urbanisme marchent d’un même pas vers le développement urbain durable, afin de garantir une composition en phase avec les critères de durabilité, par exemple en développant des constructions à haute qualité environnementale, mais aussi en proposant un fonctionnement intégrant une certaine mixité, tel que décrit ci-dessus.

Métro de Téhéran

Ainsi, les projets de quartier durable se distinguent fondamentalement selon nous par la prise en compte des cinq éléments déterminants suivants :

- l’environnement local et la qualité de vie ;

- l’environnement global (la lutte contre l’effet de serre, la gestion durable des matériaux) ;

- l’intégration du quartier dans la ville avec la densité, la mixité, les déplacements, etc. ;

- la participation des habitants ;

- l’économie du projet avec les emplois, les activités, l’insertion, etc.

1.2 La question de l’implantation d’un éco-quartier

Définir un éco-quartier durable n’est pas suffisant : nous devons aussi préciser ses critères d’implantation, de coût et de composition.

1.2.1 L’implantation des éco-quartiers et leurs conséquences

Pour ce qui est de l’implantation, les élus et les urbanistes occidentaux savent à présent que la création d’un quartier en pleine campagne périurbaine coûte très cher à la collectivité en infrastructures et en déplacements, notamment routiers. Un argument écologique s’ajoute à ces impacts négatifs : la disparition des sols consacrés à l’agriculture et à la biodiversité (Charlot Valdieu, 2011). Ainsi, le message qui consiste à vouloir construire la ville sur la ville plutôt que sur la campagne environnante commence à être de plus en plus largement entendu par les collectivités lorsqu’elles retiennent un site pour leur projet d’éco quartier.

De ce fait, la plupart des éco-quartiers ont été construits ou projetés sur des friches urbaines. En effet, un éco-quartier qui serait construit au milieu des champs ou contribuerait d’une façon ou d’une autre à accélérer l’urbanisation de la campagne périurbaine, de ses espaces naturels comme de ses terres agricoles, ne serait pas un véritable éco-quartier. Il consommerait un bien non renouvelable, le sol, et occasionnerait un gaspillage des ressources en réseaux et en énergies de toutes sortes pour relier un éco-quartier éloigné à l’urbanisation existante. ہ l’inverse, un éco-quartier construit sur une friche urbaine, industrielle, militaire ou portuaire, avec l’objectif de requalifier l’ensemble urbain dans lequel il s’implante, serait un facteur de développement durable (Lefèvre, 2009).

Il est donc évident qu’un véritable éco-quartier doit cibler des secteurs anciennement urbanisés et en voie de reconversion, ou - à tout le moins - tenter de se localiser en secteur urbanisé, sur des délaissés ou des dents creuses, ou encore en banlieue proche.

1.2.2 La question du coût de l’éco-quartier

La plupart des coûts de l’éco-quartier dépendent - comme pour les quartiers « classiques » - des prix fonciers et des prix de construction. Mais dans la mesure où les éco-quartiers viennent souvent se développer sur des terrains anciennement urbanisés, parfois même sur d’anciennes zones industrielles, ces coûts peuvent considérablement augmenter, et devront intégrer le coût de la remise en état des sols : démolition et déblaiement, parfois même coûts de dépollution.

Il en ressort que la mobilisation du foncier, pour les éco-quartiers durables, peut être sensiblement plus chère que pour des quartiers nouveaux « standards », ce qui ne pourra que se répercuter sur le prix de sortie des locaux et logements. Ce problème de renchérissement des coûts peut jouer en contradiction avec les vocations de mixité et de durabilité du quartier.

Si on rajoute à cela que les bâtiments « écologiques » d’un éco-quartier durable doivent répondre à des normes plus élevées en matière de construction (pour l’isolation par exemple) que les immeubles habituels, on est obligé de constater que le coût global de réalisation d’un éco-quartier durable a toutes les chances d’être plus élevé que celui d’un quartier traditionnel. Ceci rend l’opération plus délicate à monter et à équilibrer, ce qui peut être un handicap important pour les pays développés, mais plus encore pour les pays en développement comme l’Iran.

Couloirs spéciaux réservés aux bus de transit rapide ou BTR à Téhéran

Parce que le concept d’éco-quartier évoque un cadre de vie privilégié, il renvoie très souvent à des destinataires dont on suppose qu’ils sont eux aussi privilégiés. Ce point, ajouté au fait que ses coûts de production tant fonciers que de construction sont en général plus importants, mettent rapidement l’éco-quartier en contradiction avec son objectif initial. Le concept d’éco-quartier peut ainsi vite devenir synonyme d’exclusion des populations moins aisées, ce qui oblige les pouvoirs publics à mettre en place des stratégies d’aides aux populations les plus modestes, dans les opérations de réhabilitation, pour leur permettre de réduire leurs charges tout en améliorant les performances thermiques de leur habitat (Heliot, 2010).

Ainsi, on voit bien que les éco-quartiers durables sont des réponses intéressantes aux problèmes actuels de développement des villes, mais qu’ils posent par eux-mêmes un certain nombre de problèmes et de contradictions qui restent difficiles à résoudre. Au-delà de leur attrait et intérêt, qui a rapidement fait - semble-t-il - l’unanimité, la difficulté de ces problèmes explique sans doute leur faible développement à l’origine. Les éco-quartiers sont en effet nés au nord de l’Europe occidentale, en apparaissant en Suède, en Allemagne, en Angleterre, et en Hollande, sur d’anciens terrains militaires, d’anciennes friches, parfois sur des terres agricoles : mais leur nombre ne dépassait pas la douzaine à l’origine, et s’ils connurent le succès bien au-delà de leurs frontières, ils restent souvent des modèles orphelins (Charlot-Valdieru et Outrequin, 2011). La question de la transposition de ce - ou de ces - modèle(s), dans un pays en développement comme l’Iran est donc une vraie préoccupation : nous allons essayer, dans les lignes qui suivent d’analyser cette question.

II La problématique des éco-quartiers en Iran et à Téhéran

Comme nous venons de l’indiquer, un éco-quartier est un quartier qui réduit les consommations énergétiques en utilisant des énergies renouvelables ; met en valeur des déplacements doux ; limite la production des déchets et l’utilisation de l’eau, intervient aussi sur le choix des matériaux de construction utilisés et dont les chantiers mêmes peuvent faire l’objet d’une attention particulière.

Le développement des éco-quartiers est très récent dans le monde occidental, et n’a connu que peu d’applications par ailleurs. Comme nous l’avons évoqué plus haut, un pays comme l’Iran n’a pas encore intégré de réflexion précise portant sur les éco-quartiers, et leur développement, alors même qu’il est en train d’entrer dans une nouvelle étape qui se caractérise par la montée des préoccupations du développement durable, par une concentration sur l’énergie renouvelable, et par l’augmentation de l’alphabétisation des citoyens. Il convient donc de faire le point sur les recherches qui porteraient sur l’acceptabilité et la faisabilité d’éco-quartiers adaptés au monde iranien, et dont les résultats pourraient transformer, voire révolutionner, la conception urbanistique des villes en Iran.

Cependant, pour discuter de la possibilité d’implanter un éco-quartier en Iran, et plus précisément à Téhéran, un certain nombre de points doivent être examinés : tout d’abord, il convient en effet de bien connaître la dynamique urbaine en Iran en général - celle-ci est-elle suffisante pour alimenter des projets d’éco-quartier ? Il faut également traiter la question de la sismicité, très sensible en Iran, et à Téhéran en particulier. Il faut ensuite examiner les différents aspects socio-économiques sous-tendant la question des éco-quartiers : marché du logement, technologies de construction accessibles et socio-économie du secteur de la construction, aspects énergétiques, etc.

2.1 La dynamique urbaine

2.1.1-La dynamique urbaine en Iran

Pays de très ancienne tradition urbaine, l’Iran s’est engagé depuis plus de 50 ans dans un processus accéléré de développement de ses villes. Le développement urbain post-transition urbaine s’est notamment accentué depuis la Révolution islamique en 1979, et a donné lieu à l’émergence de nouvelles formes urbaines. Ainsi en 1956, la population urbaine iranienne était de l’ordre de 6 millions de personnes alors qu’en 2006, cette population se chiffrait à 48 millions (sur l’ensemble des 70 millions d’habitants), c’est-à-dire huit fois plus qu’un demi-siècle auparavant constituant ainsi 70% de la population totale.

Figure 1, source : Analyse de la probabilité de risque sismique - phase 1 – Grand Téhéran

Les banlieues et la plupart des villes nouvelles en Iran sont le résultat de la croissance démographique en milieu urbain qui a été très forte, comme on vient de le voir, ces cinquante dernières années. Les politiques menées durant cette période en matière d’urbanisation ont permis l’émergence de trois types principaux de villes :

- Premièrement, des villes qui se sont développées dans les périphéries des grandes villes sans qu’elles soient programmées et inscrites dans la loi. Elles ont souvent pris place sur des terrains vagues, qui ont été confisqués suite à la Réforme agraire sous le régime du Shâh et avant la Révolution de 79.

- Deuxièmement, des villes nouvelles, telles que définies partout dans le monde et qui ont été mises en place selon une planification et programmation urbaines précises avec un objectif préétabli. Elles étaient toutes inscrites dans la loi et surtout dans les programmes de développement quinquennaux établis après la Révolution. Les complexes résidentiels, souvent fermés et autonomes, constituent une des formes courantes de ces villes nouvelles.

- En parallèle à ces deux mouvements, certaines nouvelles villes ont vu le jour grâce à l’extension des villages et à leur fusion en une seule ville, mais ceci n’est pas un fait majeur.

Ces trois tendances ont permis l’émergence de 719 villes entre les années 70 et aujourd’hui, ce chiffre augmentant respectivement de 120 entre 1975 et 1985, de 116 entre 1985-1995, de 400 entre 1995-2005 et enfin de 83 entre 2005-2009. Parallèlement, des dizaines de complexes résidentiels dont la population approche de la taille d’une petite ville (entre 2000 à 11000 habitants) ont été mis en place durant cette période, ce qui vient compléter le diagnostic de l’urbanisation de l’Iran, et de la tendance à l’étalement urbain sur ces cinquante dernières années. (Atlas de Téhéran)

On constate donc que la dynamique de croissance des villes et des quartiers en Iran est soutenue, ce qui est un élément favorable à la création d’éco-quartiers. Mais qu’en est-il plus précisément à Téhéran ?

2.1.2 - La dynamique urbaine de Téhéran

La ville de Téhéran bénéficie d’une situation stratégique et d’un site remarquable, au pied des monts Elbrouz (au nord), au bord de la plaine sub-désertique qui amorce le désert salé de Kavir plus au Sud (voir figure 1).

Son site se caractérise par de forts contrastes topographiques et climatiques, qui expliquent pour partie la division de la ville en deux parties distinctes : les quartiers du Nord, qui se trouvent sur les premières pentes de l’Alborz sont modernes, prospères et attractifs ; et les quartiers du Sud, dans la plaine en bordure du désert, sont beaucoup plus populaires et industriels, mais disposent d’un foncier bien moins coûteux. Le centre de Téhéran s’organise autour des quartiers commerciaux - notamment le bazar - et administratifs. A l’est, et surtout à l’ouest de la ville, se sont développés des quartiers occupés par les classes moyennes.

Remarquons que cette différenciation socio-spatiale forte Nord/Sud se double d’une différenciation morphologique et climatique : la zone Nord, plus élevée en altitude, a un substrat composé de graviers grossiers, et jouit d’un climat plus frais en été que la zone Sud, dont les sols sont meubles et formés de dépôts alluviaux plus fins et plus imperméables. La différence de température génère aussi des phénomènes de vents thermiques, avec une circulation d’air des montagnes vers les plaines la nuit, et en sens inverse le jour.

figure 2 : Source : Atlas de Téhéran

La ville s’est donc historiquement fondée à la rencontre de ces deux paysages, à la transition entre le désert stérile Kavir (ou Kévir) et la chaine montagneuse de l’Elbrouz (ou Alborz), et s’est développée lentement, durant le premier millénaire, puis plus rapidement après la destruction de Ray (ou Raghès) au XIIe siècle, située en périphérie Sud de la ville actuelle. Mais le véritable développement de la ville s’est fait au XXe siècle, sous la dynastie des Pahlavis, puis dans le cadre de la République Islamique. (Atlas de Téhéran)

Ville ouverte à partir de 1932, Téhéran recueille dès avant-guerre, mais plus encore après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux projets de construction, d’agrandissement et de modernisation, qui permettent d’adapter la ville à la voiture. Le premier plan d’urbanisme de Téhéran, dessiné en 1969, permet de réorienter le développement de la ville selon un axe Est-Ouest, l’axe Nord-Sud ayant spontanément été privilégié jusqu’à ce moment. Le boom pétrolier fera le reste, donnant une accélération considérable au développement urbain de Téhéran, des années 70 à nos jours.

Aujourd’hui, c’est une métropole de plus de 8 millions d’habitants, dans une région urbaine qui dépasse les 10 millions d’habitants, avec son lot de migrations pendulaires générant une forte pollution et contre laquelle les autorités tentent de lutter (figure 2). Un des éléments, dans cette politique, concerne l’extension du réseau du métro, ainsi que la mise en place d’un système de bus de transit rapide ou BTR, inspiré du Brésil. Dans ce contexte, les métros comme les bus rencontrent un vif succès, et accueillent chacun près de deux millions de passagers par jour, ce qui a valu à la municipalité de Téhéran de recevoir en 2011 le Prix des Transports Durable, délivré par l’Institut pour les Politiques de Transport et de Développement, en concurrence directe avec des villes comme Nantes (France) ou Lima (Pérou) [1]. À suivre...

Bibliographie
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- APPS2003, 6e colloque national, 01-03/07/2003. Ecole polythechnique Palaiseau France-Mehdi Zare
- Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, L’urbanisme Durable : Concevoir un éco quartier, Paris, 2e édition, éd. Le Moniteur, 2011.
- De l’éco quartier à la ville durable : des clefs pour (re)penser la question sociale/[éditorial, Damien Bertrand]
- De l’éco quartier à la ville durable/[publié par] la Direction générale opérationnelle de l’aménagement du territoire, du logement, du patrimoine et de l’énergie du Service public de Wallonie
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Rob Krier ; Hans Ibelings ; Philipp Meuser ; Harald Bodenschatz, Town spaces (Contemporary interpretations in traditional urbanism, Boston, éd. Basel/Birkhauser-Publishers for Architecture, 2003
- Mémoire de Thèse (Système de production de connaissance territoriale : conditions de mise en œuvre et de fonctionnement d’un observatoire transversale dans le cadre des agences urbanismes, Hassord, Audry Anne
- Ministre de l’Écologie, de l’Énergie du développement durable et de l’Aménagement du territoire. (année) Éco quartier (L’art de conjuguer), Editeur : Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.
- Olivier Namias, Eco quartiers (vert, paysage, mixité, cadre de vie, aménagement, environnement), Paris, SNAL, éd. PC, 2011.
- Philippe Bovet en collaboration avec Nadia Jeanvoine, Eco quartiers en Europe, Mens, éd. Terre vivante, 2009.
- Pierre Lefèvre, Michel Sabard, Les Eco quartiers (L’avenir de la ville durable), Rennes, éd. Apogée, 2009.
- Raphaele Heliot, Ville durable et éco quartier, 2010
- Téhéran capitale bicentenaire. Téhéran/Paris, Institut Français de Recherche en Iran/Peeters, 1992.
- The livable city, Alirezâ Bandar-Abâd, 2011
- Urban design, Cliff Moughtin, 2007, 188
- Ville durable éco quartier 2009 = Sustainable city eco-district 2009 : Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer ; [direction de l’ouvrage Luciana Ravanel]
- Hourcade, B. Mazurek, H. Papoli-Yazdi, Md–H, Taleghani, M. Atlas d’Iran. Paris, Documentation Française, 1998.
- Korby, Wilfried ; Seger, Martin. Beispiele orientalischer Grossstädte, Teheran/Tehrân (Iran) / Examples of large oriental cities : Tehran/Tehrân. Tübinger Atlas des Vorderen Orients (TAVO A IX 9.1.-) Wiesbaden, Ludwig Reichert, 1981.-
- Numerous general or specific maps are regularly published and up dated by Gita Shenasi Cartographic Geographic Organisation, Tehran And Sahab Geographic Institute, Tehran.
- Pardazesh va Barnamerizi-e Shahri co, (Municipality of Tehran). Tehran Street Atlas 2002, Tehran, 2002, 142 p.

Sites internet
- www.gis.ir
- www.hamkelasy.com/content/view/102/43/
- www.mobilite-durable.org
- www.senat.fr/rap/r10-594-2/r10-594-2_mono.html#toc41


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